7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)

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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


Constitution du Bataillon à la date du 26 avril 1915

État-Major :

HELLÉ Émile, chef de bataillon, Chef de corps
MIRAUCHAUX Henri, lieutenant, officier adjoint
PREISIG Charles, sous-lieutenant, officier d'approvionnement
LAJVANIO Joseph, Médecin-Major de 2e classe, médecin chef de service
LAUGIER Henri, Médecin Aide-Major de 1e classe, médecin

S.H.R. :
Sous-officier : 20
Troupe 217

Peloton de Mitrailleuses :
HURTE Henri, sous-lieutenant, commandant le peloton de mitrailleues
Sous-officiers : 5
Troupe : 77

1ère Cie
LOQUÈS Rosalinde, lieutenant, Cdt de compagnie
MAUREL Marie, sous-lieutennant, chef de section
LAUCHARD Louis, sous-lieutennant, chef de section
Sous-officiers : 8
Troupe : 175

2e Cie
FERRAND Gabriel, capitaine, Cdt de compagnie
CARCAU Jean, sous-lieutennant, chef de section
ALQUIER-BOUFFARD Louis, sous-lieutennant, chef de section
Sous-officiers : 11
Troupe : 166


3e Cie
MARNET, capitaine, Cdt de compagnie
BESANÇON, sous-lieutenant, chef de section
MOREAU, sous-lieutenant, chef de section
Sous-officiers : 15
Troupe : 151


4e Cie
MARTIN Paul, capitaine, Cdt de compagnie
ABBO Albert, lieutenant, chef de section
FOUQUEZ-DUPARC Pierre, sous-lieutenant, chef de section
Sous-officiers : 17
Troupe : 163


5e Cie
BRÉMOND Arsène, capitaine, Cdt de compagnie
MARTY René, sous-lieutenant, chef de section
MATHIEU Philippe, sous-lieutenant, chef de section
ALBERTINI Jean-Baptiste, sous-lieutenant, chef de section
Sous-officiers : 11
Troupe : 176

6e Cie
GUILLERMET Gustave, lieutenant, Cdt de compagnie
BURDALLET Maurice, lieutenant, chef de section
MORIEZ René, sous-lieutenant, chef de section
Sous-officiers : 11
Troupe : 162



ALSACE - Sud-Ouest de Colmar - près du Petit-Ballon


L'HILSENFIRST
(4 Juin-21 Juin 1915)
Du 4 au 13 juin, reconnaissances et préparatifs d'attaque sur l'Hilsenfirst. La lutte commence le 14 Juin. Les journées des 14, 15, 16 sont marquées par de violents combats contre un ennemi bien organisé et de beaucoup supérieur en nombre. Ses meilleurs retranchements lui sont enlevés, et il ne peut, malgré ses assauts furieux et répétés, venir à bout d'un détachement, qui, par suite de circonstances malheureuses, se trouve encerclé.
Pendant quatre jours et trois nuits, la 6e Compagnie complètement cernée résiste héroïquement, malgré le manque de vivres et de munitions, à toutes les attaques dirigées contre elle.

Le Lieutenant MOREAU, par sa bravoure et son activité a été l'âme de la défense. Pour
commémorer ce bel exploit, le Général de MAUD'HUY Commandant la 7e Armée, décide que la 6e Compagnie s'appellera désormais : « Compagnie SIDI-BRAHIM ».


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Journal officiel du 29 juillet 1915 page 5195
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(Pour prendre rang du 23 juin 1915.)

M. MANHÈS, capitaine au 7e bataillon de chasseurs : a conduit brillamment sa compagnie à l'attaque d'un bois fortement organisé qu'il a enlevé et dépassé malgré des pertes sérieuses, prenant une mitrailleuse et faisant des prisonniers. Sa compagnie ayant été, ainsi qu'une unité voisine, cernée dans ce bois, a pris le commandement du détachement. Bien que blessé, a organisé la résistance et brisé les contre-attaques de l'ennemi en lui infligeant des pertes sérieuses, gardant prises et prisonniers. A soutenu, par sa continuelle gaieté, son entrain et son allant, le moral de son détachement qu'il a maintenu pendant trois jours dans cette situation jusqu'à ce qu'il ait été délivré.



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CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE, N° 26 du 5 Juillet 1915

La Compagnie des volontaires des 7 e et 13e B. C. A., sous les ordres du Capitaine
REGAUD :
«
Compagnie d'élite, ayant reçu l'ordre de se porter au secours d'une Compagnie cernée depuis trois jours et trois nuits par l'ennemi, a rempli sa mission avec enthousiasme et l'apleinement réussie grâce à la vigueur et à la rapidité de son attaque. Après avoir crevé leslignes ennemies, dégagé ses camarades et fait plus de 60 prisonniers, a élargi son succès ets'est organisée avec ardeur, sur le terrain conquis
».

Historique du 7 e BCA (anonyme, Imprimerie Olivier-Joulian, DRAGUIGNAN 1920)


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2 juin 1915

Le capitaine MANHÈS du 13e Bataillon passe au 7e Bataillon où il prend le commandement de la 6e Cie.
...

14 juin 1915

Ordre d'attaque
Au signal donné par le Cdt le bataillon débouchera dans les conditions suivantes : 6e compagnie, derrière la 6e Cie : 1ère Cie à droite, 4e Cie ; derrière 1ère et 4e Cies, la 5e Cie, encadrée à droite par le peloton de mitrailleuses, à gauche par les éclaireurs (Section d'Éclaireurs du Bataillon aux ordres du sous-lieutenant MUAU) ; puis 3e Cie encadrée à droite par la 1/2 Cie de Mitrailleuses de brigade et à gauche par la Section du Génie ; enfin la 2e Cie.

.../

L'opération débute par un bombardement qui commence à midi et dure jusqu'à 15 h. 30.
A 15 h. 30, la 6e Cie, puis les 1ère et 4e Cies débouchent des tranchées Nord-Est du Langenfeldkopf puis se dirigent vers le Wüsken-Runz (Wustenrunz) et s'engagent de ce ravin. On entend, à ce moment, une fusillade assez vive. Les capitaines MARTIN (Cdt la 4e Cie) et TIERSONNIER *, le sous-lieutenant PAUCHARD (de la 1ère compagnie) sont tués penant la traversée du ravin. (page 12/60), puis une section environ de la 1ère Cie débouche à la lisière S.O. de la lisière du Bois-Inférieur et se porte sur les ouvrages du Sommet, en même temps des chasseurs sont vus à la lisière supérieure du Bois-Inférieur vers les Epaulettes, tout semble indiquer que le Bois-Inférieur est en notre possession.
A ce moment, le commandant se porte en avant avec la 5e Cie suivie des 3e et 2e Cies arrivées à proximité de la tête du ravin de Wüsten-Runz. Les premiers éléments de la 5e Cie (sous-lieutenant MARTY) sont arrêtés par un feu peu nourri mais très précis d'éléments ennemis occupant un blockhaus à la tête du ravin.
Le Commandant ** est blessé en cherchant à reconnaître ce blockhaus (16 h. 15). Le capitaine MARNET prend le commandant du Bataillon.
2 sections de la 5e Cie puis 1 de la 3e Cie et 1 de la 2e Cie, 2 compagnies du 13e B.C.A. sont engagés successivement pour enlever ou tourner l'ouvrage. On ne peut arriver à dépasser le Wüsten-Runz qui paraît être pris d'enfilade par des mitrailleuses placées aux abords du grand chemin qui monte à la côte 1000,8. Il semble donc que la ligne ennemie s'est immédiatement refermée sur éléments des 6e, 4e et 1ère Cies qui ont passés le ravin, la liaison avec ces éléments est activement recherchée, mais elle ne peut être réalisée, la lisière du Bois-Inférieur paraissant garnie sur tous les points.
Quatre prisonniers faits par la 6e Cie ont cependant pu passer par la lisière Sud avant que celle-ci fut regarnie.

.../

Le Bataillon a subi des pertes sensibles. Outre le Commandant blessé, les capitaines MARTIN, TIERSONNIER et le S/Lt PAUCHARD tués, la 3e Cie a perdu le S/Lt BRUNET, blessé, la 5e Cie, le S/Lt MARTY, blessé, 6 officiers disparus. (VOIR les pertes du 7e BCA à la page 13/60)


15 juin 1915

7 heures du matin - Vers la même heure, une fusillade assez forte éclate à la lisière supérieure du Bois en Brosse. Ce sont probablement les 6e et 4e Cies qui sont restés dans le bois qui sont attaqués. On fait tirer le 75 sur la lisière ouest du bois en Brosse, cela suffit pour arrêter l'attaque allemande.
On voit très nettement des chasseurs dans une clairière du Bois supérieur, ce qui indique la présence d'unités du Bataillon dans ce bois. Le chef de bataillon LARDANT du 213e prend le commandement du Bataillon.

.../


16 juin 1915

Dans la journée, on a pu correspondre avec les chasseurs du Bataillon encerclés dans le Bois inférieur. On a appris notamment que 6 officiers sont présents. Ce sont le Capitaine MANHÈS, légèrement blessé, les lieutenants GUILLERMET, BURDALLET, les sous-lieutenants MOREAU, FOULQUE, DUPARIS, le sous-lieutenant DE BENOIST, grièvement blessé. En outre 120 chasseurs sont présents (page 15)



17 juin 1915

Ordre d'opérations :
Toutes les opérations vers l'HILSENFIRST n'ont qu'un but : délivrer le groupe MANHÈS (affaire d'honneur qui vaut tous les sacrifices). L'attaque sera menée par le commandant LARDANT. Il aura sous ses ordres 2 compagnies commandées, l'une par le capitaine REGAUD du 13e Bataillon, l'autre par le capitaine TOURNADE du 53e.
Les 7e et 13e Bataillons formeront par moitié la compagnie REGAULT. Les 5e et 53e formeront la compagnie TOURNADE. Le peloton fourni par le 7e Bataillon comprend le sous-lieutenant CARCAU et l'adjudant-chef POEZ (?). Le commandant prend les dispositions suivantes :
L'attaque aura lieu à 18 h.
Points de départ : Tranchée en V et Tranchée Vermiculaire
1) Cie REGAUD en 1ère ligne, suivie à 200 m. par la Cie TOURNADE - Direction le centre du Bois Inférieur (lisière Est)
La Cie REGAUD doit rejoindre le détachement MANHÈS
2) La Cie TOURNADE doit élargir la brèche faite et lier son action à celle de la Cie FRANCE (?) du 13e bataillon qui attaque la lisière S.O. du Bois Inférieur.
On fait comprendre au détachement MANHÈS qu'après un bombardement sérieux, une tentative nouvelle va être faite pour les délivrer.
L'attaque n'est déclenchée qu'à 18 h. 30 par suite du retard occasionné par un tir de barrage qui arrête net la Cie TOURNADE.
La Cie REGAUD saute dans le bois et tend la main au détachement MANHÈS. Elle n'est suivie que par une seule section de la Cie TOURNADE.
A 19 heures, les ouvrages de la lisière S.O. tombent entre nos mains avec environ 60 prisonniers.
La 2e Cie, puis la 5e (?) Cie font face à gauche et prennent la liaison à 19 h. 30 avec la Cie REGAUD qui occupe les anciens emplacements du détachement MANHÈS. Les 1ère et 3e Cies restent en réserve près du Wüsten-Runz.
Le détachement MANHÈS est retrouvé au complet ; savoir (6 officiers dont 1 blessé) ; 132 hommes dont 24 blessés. Il n'a perdu que 2 tués et 3 blessés et il ramène 10 prisonniers, une mitrailleuse et un important butin (voir rapport du capitaine MANHÈS annexé à Journal de Marche).




* M. TIERSONNIER, lieutenant au 213e régiment d'infanterie passe au 7e bataillon de chasseurs alpins à dater du 30 mai 1915 (J.O. du 9 juin 1915 page 3732)
** Chef de bataillon HELLÉ

Sources :
7e bataillon de chasseurs à pied : J.M.O.
J.M.O. - 27 juillet 1914-13 avril 1915 - 26 N 817/14
(pages 10 et suivantes/60)

https://www.memoiredeshommes.defense.go ... mage/24528


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VOIR l'importante étude :
Charles Barberot
Parcours d'un officier français à la veille de la Grande Guerre

https://charlesbarberot.fr/le-sommet-de ... juin-1915/

Eric Mansuy a participé à ce travail, lequel est bien connu de ce forum et que je salue cordialement.
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Cordialement
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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


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Sources : Revue historique des armées


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Capitaine MARTIN

Journal officiel du 2 septembre 1915 page 6147
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
(Ordre du 16 juillet 1915.)

MARTIN (Paul) capitaine au 7e bataillon de chasseurs : a fait preuve des plus belles qualités militaires pour enlever, et organiser ensuite, dans des conditions difficiles, une ligne avancée de l'ennemi. Dans une attaque particulièrement dure, a largement contribué au succès, tant par la préparation minutieuse de l'opération que par l'entrain qu'il a communiqué à tous ses chasseurs.

7e BCA MARTIN.jpg
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CITATION A L'ORDRE DE LA 66e DIVISION, N° 151 du 12 Mars 1915
« Le Capitaine MARTIN PAUL, le Lieutenant TRISTANI TRISTANT , le Sous-Lieutenant BESANÇON LÉON , le Sergent MOISE RENÉ , les 3e, 4e Compagnies et les Eclaireurs du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins :
« Ont réussi malgré les pentes neigeuses et un feu violent à s'approcher jusqu'au réseau de fils de fer ennemi et à s'y maintenir ».

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Note après numérisation : Le Capitaine MARTIN Paul (14-08-15) (sic) * et le Lieutenant GAUTRAT Joseph (12-07-15) (sic) ** sont inhumés dans le cimetière communal de RANSPACH (vallée de la Thur, HAUT RHIN) au coté des Sous-Lieutenants MERCADIER, BERNARD Marcel, DUCROS Hélie, POTTIER Jean et de l'Adjudant tambour-major MIGNAULT du 152e R.I.

in : Historique du 7 e BCA (anonyme, Imprimerie Olivier-Joulian, DRAGUIGNAN 1920)
(page 11/17)
http://jburavand.free.fr/historique%20BCP/bcap-007.pdf


* LIRE : 14 juin 1915
** LIRE : 14 juin 1915


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MARTIN Paul Jean Victor
Tué au combat le 14 juin 1915 à LangenfeldKopf (Haut-Rhin) (Alsace)
Né le 2 janvier 1877 à Châlons-sur-Marne (Marne)
Capitaine au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 564
Classe 1897 - Bureau de recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) - matricule au recrutement : 586
Mort pour la France
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Châlons-sur-Marne (Marne) 1e 19 novembre 1915

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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


le sous-lieutenant PAUCHARD (de la 1ère compagnie)

Journal officiel du 9 juin 1921 page 2494
7e bataillon de chasseurs à pied. (sic)

PAUCHARD (Louis-Paul-Auguste), matricule 08011, sous-lieutenant : jeune officier venant de la cavalerie. Versé sur sa demande dans l'infanterie, s'est montré en toutes circonstances, rempli de gaieté, d'allant et de bravoure. A été tué, le 14 juin 1915, à la tête de sa section qu'il entraînait vigoureusement à l'assaut devant Langenfeldkopf. A été cité.


PAUCHARD Paul Louis Auguste
Tué à l'ennemi le 14 juin 1915 au combat de Langenfeldkopf (Haut-Rhin) (Alsace)
Inhumé au Cimetière Mixte de l'Hilsenfust - Tombe 31
Né le 25 octobre 1887 à Montchanin-les-Mines (Saône-et-Loire)
Sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 08011
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Nevers (Nièvre) - Matricule au recrutement : 1755
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Luzy (Nièvre) le 27 février 1916

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Journal officiel du 9 juin 1921 page 2494
7e bataillon de chasseurs à pied.


MALLET (Robert) matricule 01534, sous-lieutenant : officier du plus grand courage. A fait déboucher, le 23 mars 1915, sa section dans un ordre parfait, à courte distance de l'ennemi et l'a maintenue toute la nuit sous un feu intense de grenades. A été grièvement blessé. Est mort des suites de ses blessures, le 18 mai 1915. A été cité.


Journal officiel du 9 juin 1921 page 2494
7e bataillon de chasseurs à pied.

GAUTRAT (Joseph), matricule 18, sous-lieutenant : brave officier. A contribué avec sa section, dans des conditions dificiles, àorganiser une position importante. A été tué glorieusement au milieu de ses chasseurs, au moment où il les encourageait à résister à une attaque ennemie, le 12 juillet 1915, à la Fecht. A été cité.


7e BCA GAUTRAT MALLET PAUCHARD 2.jpg
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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE


LA 6e COMPAGNIE DU 7e BATAILLON DE CHASSEURS sous le commandement du capitaine MANHES : après avoir expulsé l'ennemi de plusieurs lignes de tranchées, et avoir été entrainé par son ardeur dans la poursuite de cet ennemi, s'est subitement trouvée cernée dans une tranchée conquise, à l'effectif de cinq officiers dont un blessé et de cent trente-sept hommes dont vingt-quatre blessés, a immédiatement organisé la position, obligeant l'adversaire à se livrer à un véritable siège ; a résisté à toutes les attaques et à tous les bombardements, le harcelant sans cessse, et, par son activité, prêtant un précieux concours à la colonne envoyée pour le dégager ; après quatre tours et trois nuits de siège, de résistance et de privations, a réussi à rejoindre son bataillon avec son effectif presque au complet, rameoant en outre dix prisonniers, une mitrailleuse des fusils et des munitions, Dignes émules de sidi Brahim.

7e BCA 6e Cie.jpg
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Le monument Sidi-brahim se trouve au dessus de sondernach (vallée de munster (Haut-Rhin). Au fond de la vallée de Munster, au bas de la route du Petit Ballon, dans les magnifiques forêts des Vosges une stèle "Sidi-Brahim" permet d'aller à la rencontre de l'histoire sur les lieux de combat de la 6ème compagnie du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins qui, en juin 1915, s'y est magnifiquement comportée.


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Journal officiel du 13 juillet 1915 pages 4749 et 4750

NOUVELLES DU FRONT

NOS SUCCÈS EN ALSACE LES CHASSEURS DE L'IHLSENFIRST Pendant que se développaient les opérations qui ont amené l'occupation par nos troupes de Metzeral et de Sondernach, une autre action était engagée du 14 au 21 juin au sud de cette région dans le massif de Langenfeldkopf, où, par une série de combats brillants., nous nous rendions maîtres du sommet de l'Hilsenfirst (1,270 mètres).

Au cours de cette lutte se déroule un épisode héroïque. Une de nos compagnies, avant-garde de son bataillon, qui a fait brèche dans la première ligne allemande, se trouve séparée des compagnies suivantes par un retour offensif de l'ennemi. Elte réussit néanmoins, bien qu'entourée de toutes parts, à se maintenir sur le terrain conquis pendant quatre jours, au bout desquels elle est délivrée, renouvelant ainsi l'exploit historique des chasseurs de Sidi-Brahim.

Voici la narration telle qu'elle est parue au Journal officiel
La brèche.

Le 14 juin à 15 h. 30, la 6e compagnie du 7e bataillon de chasseurs sort des tranchées de départ et se déploie rapidement dans une clairière, face à l'objectif qui lui est assigné. Elle est aussitôt soumise à un feu violent d'infanterie partant de la lisière du bois, d'où l'ennemi debout et à genoux sur le parapet des tranchées, tire sans arrêt.
Deux mitrailleuses allemandes entrent en même temps en action. Le peloton de tête de la compagnie s'arrête, se couche et ouvre un feu meurtrier sur les tireurs allemands qui disparaissent aussitôt.
Les chasseurs se précipitent alors sur les tranchées allemandes et y prennent deux mitrailleuses. L'ennemi s'enfuit à travers bois, vigoureusement poursuivi ; puis la compagnie s'arrête et, conformément aux ordres reçus, se fortifie sur place. Les patrouilles envoyées en avant font connaître au capitaine que l'ennemi est en retraite et qu'on peut traverser ses réseaux de fil de fer. Le renseignement est envoyé au chef de bataillon ; les chasseurs commencent à ouvrir une brèche dans le réseau. A ce moment, l'agent de liaison envoyé en arrlère, revient et rend compte que des patrouilles allemandes circulent derrière la compagnie et que les autres compagnies du bataillon n'ont pas encre traversé la clairière.
Le capitaine donne l'ordre aussitôt à de fortes patrouilles, de rétrograder en vue de rétablir la liaison. Au moment où ces patrouilles parviennent aux tranchées si allègrement enlevées l'instant d'avant, elles se heurtent à l'ennemi qui essaye d'y reprendre pied et de déménager des mitrailleuses.
Attaqués avec décision et audace, les Allemands nous abandonnent une mitrailleuse ; mais des renforts nombreux leur parviennent qui remontent rapidement le long des tranchées et barrent le passage à nos patrouilles.
La compagnie est cernée.
Il est 17 heures 25, le cercle s'est fermé. La sixième compagnie et deux sections de la quatrième, en tout cinq officiers, dont un blessé, et cent trente-sept hommes, dont vingt-quatre blessés, sont cernés.
Sans perdre un instant, le capitaine délimite un carré sur les quatre faces duquel on creuse rapidement des tranchées. En arrière au loin, on entend les clairons du bataillon sonner la charge, les fusils et les mitrailleuses crépiter ; puis, peu à peu, la fusillade s'apaise ; vers vingt heures, le calme s'établit complètement. Des deux patrouilles envoyées vers l'arrière, l'une est parvenue à passer, l'autre, vigoureusement ramenée, a eu deux hommes tués.
Le 15 juin, au petit jour, les Allemands attaquent le détachement. Malgré notre feu très nourri, ils avancent en colonnes par quatre ; l'instant paraît critique, mais au moment où la situation semble le plus inquiétante, une rafale de 75 survenue à propos détruit complètement une des colonnes ; le reste tourbillonne et s'enfuit : la lisière du bois est littéralement jonchée dt cadavres allemands.
Vers 19 heures, l'on voit encore poindre des partis allemands assez nombreux. Quelques patrouilles envoyées contre eux leur tuent une quinzaine d'hommes et suffisent pour les disperser.
La compagnie fait des prisonniers.
La nuit est venue, le capitaine fait reposer ses hommes par fractions ; le reste veille le doigt sur la détente.
Le 16, avant le jour, tout le monde est sur pied.
Dès l'aube, un sous-lieutenant et quelques hommes surprennent un détachement composé d'une vingtaine d'Allemands commandés par un sous-officier. Ils s'élancent sur eux, le sous-officier et deux hommes sont tués, deux grièvement blessés, trois faits prisonniers ; les autres s'enfuient à toutes jambes.
Quelques instants plus tard, un brancardier, qui est aIlé soigner un blessé à une centaine de mètres sous bois, se trouve subitement nez à nez avec un Allemand. Bien que sans armes, il l'empoigne immédiatement et le ramène dans le carré.
La liaison est rétablie.
A dix heures, le détachement parvient à communiquer par signaux avec le bataillon ; en langue provençale sont lancés des appels ; au-dessus des lignes allemandes, la conversation s'engage. La compagnie cernée apprend ainsi que le bataillon attaquera le soir l'ennemi qui l'encercle, en faisant précéder son attaque d'un copieux bombardement.
Des abris solides sont alors construits pour tous dans la redoute quadrangulaire ; à l'heure convenue, le bombardement a Lieu. Nos chasseurs anxieux entendent l'attaque se déclencher, puis la fusillade fait rage..., puis s'espacer, puis s'éteindre. Ce n'est pas encore pour cette fois, mais nos chasseurs ont confiance.
Vers 21 heures, nouvelle attaque. De nouveau retentit au loin le refrain du bataillon puis, la charge sonnée per les clairons, la fusillade, les mitrailleuses, et puis, une fois encore le silence.
Le détachement conserve cependant son excellent moral ; mais le découragement commence à s'emparer des blessée ; quelques uns délirent toute la nuit.
Pendant cette même nuit, les Allemands travaillent autour de la compagnie, dans un ravin à 150 mètres environ au-dessous d'elle, protégées par des tirailleurs qui montent peu à peu le long des pentes et deviennent très gênants. La projection d'une quinzaine de grenades à main les refoule précipitamment.
Le détachement s'organise.
La question des vivres est devenue délicate, depuis le matin. Les hommes sont rationnés : une boîte de conserves pour cinq, sans pain, ni biscuit. Le détachement a pu heureusement s'assurer de haute lutte la possession d'une source à environ cent cinquante mètres de son carré de tranchées.
Entre temps, les chasseurs ont eu le loisir de s'initier au maniement de la mitrailleuse allemande ; une équipe a été constituée sous la direction d'un sous-lieutenant ; un emplacement organisé pour la pièce à l'angle du carré, d'où elle peut flanquer le côté faible de la position, La redoute est devenue très forte : tranchées profondes, postes d'écoute poussés très loin et protégés, reliés par des boyaux. Une attaque par surprise de l'ennemi est devenue impossible.
Les patrouilles circulent incessamment, conservant la supériorité sur l'ennemi ; elles le harcèlent sans cesse, lui enlèvent des sentinelles, s'enhardissent jusqu'à fouiller ses débris d'où elles rapportent quelques vivres et quantités de couvertures précieuses pour les blessés que la fraîcheur des nuits éprouve.
Le 17 juin au matin, un essaim de patrouilles ennemies cherche à monter vers le quadrilatère dont nos chasseurs ont fait un réduit inexpugnable. La mitrailleuse tire une bande sur elles et leur tue plusieurs hommes. Elles disparaissent. Plus tard, elles reviennent; comme les grenades et les cartouches deviennent rares, nos « diables bleus » ont l'idée d'utiliser la raideur des pentes pour faire rouler sur elles des blocs de rochers préparés d'avance. Les patrouilles allemandes, dont plusieurs hommes sont écrasés, s'enfuient et ne reviennent plus.
La délivrance.
Vers dix heures, les communications par signaux sont rétablies avec le bataillon qui promet pour le soir un bombardement écrasant. Mais il faut jouer serré, car l'investissement est devenu étroit. Le capitaine donne alors l'ordre de tirer, deux fusées à chaque coin du carré pour permettre à l'artillerie de régler son tir le plus exactement possible.
Le soir, le bombardement est déclenché. Sous la mitraille le bois s'éclaircit à vue d'œil ; les chasseurs voient passer près d'eux de nombreux groupes d'Allemands qui s'enfuient. Ils les saluent au passage par un feu sobre, mais précis ; chaque tireur abat son homme.
Cependant, l'héroïque carré est battu en permanence par une grêle de pierres et d'éclats. La poussière et la fumée deviennent compactes et horriblement pénibles.
Pourtant, grâce aux abris solides et surtout à la précision du tir de notre artillerie, aucun des nôtres n'est atteint.
A 18 heures, notre artillerie allonge son tir ; et soudain une compagnie de secours débouche en trombe dans la petite clairière. Le détachement est délivré. Aussi calmes qu'à l'appel du temps de paix, nos officiers dressent rapidement le bilan de la lutte.
Chose à peine croyable, pendant ces quatre jours d'investissement, nos braves n'ont eu que deux tués et trois blessés. Le détachement n'a laissé aucun homme entre les mains de l'ennemi ; il a infligé à ce dernier des pertes sévères, fait dix prisonniers, pris une mitrailleuse, plusieurs fusils et 4,000 cartouches dont il a montré qu'il savait se servir.
Aussi le général commandant l'armée des Vosges, ancien chasseur lui-même, décide-t-il qu'en souvenir de son attitude au cours de ces quatre journées, la 6e compagnie du 7e bataillon de chasseurs prendra dorénavant le nom de « Compagnie de Sidi-Brahim ».
Ainsi se perpétuent dans les troupes françaises les glorieuses traditions du passé.



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Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

LA COMPAGNIE DE CHASSEURS VOLONTAlRES (1er peloton du 7e bataillon de chasseurs et 1er peloton du 13e bataillon de chasseurs), sous le commandement du capitaine REGAUD, du 13e bataillon de chasseurs : compagnie d'élite. Ayant reçu ordre de se porter au secours d'une compagnie cernée depuis trois jours et trois nuits par l'ennemi, a rempli sa mission avec enthousiasme et l'a pleinement réussie, grâce à la vigueur, à l'ordre et à la rapidité de son attaque ; après avoir crevé les lignes ennemies, dégagé ses camarades et fait plus de 60 prisonniers, a élargi son succès et s'est organisée avec ardeur sur le terrain conquis.

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Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

LES ÉCLAIREURS DU 7e BATAILLON DE CHASSEURS : chargés d'opérer en liaison avec la gauche d'une colonne d'attaque, et s'étant heurtés à un blockaus ennemi très fortement organisé, l'ont enlevé au prix des plus lourds sacrifices, puis pendant quatre jours et trois nuits n'ont cessé d'assurer avec un mordant et une audace admirables la direction des patrouilles faites par un détachement de deux compagnies cernées dans un bois. A l'offre de repos qui leur était faite ont répondu qu'ils ne sauraient payer trop cher l'honneur de porter leur étoile d'éclaireurs. Ont perdu 75 p. 100 de leur effectif.

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Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

HELLÉ (Emile), chef de bataillon, commandant le 7e bataillon de chasseurs : après avoir, pendant une semaine, minutieusement préparé une attaque, l'a menée, le 14 juin, avec son énergie calme et souriante. S'est heurté à des difficultés insoupçonnées qu'il a surmontées, payant de sa personne avec un superbe courage ; le bras fracassé d'une balle, est resté à la tête de son bataillon jusqu'à ce qu'il ait pu transmettre son commandement.

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Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

LARDANT (Paul Auguste), chef de bataillon au 213e régiment d'infanterie : ayant reçu mission de monter une attaque avec deux compagnies d'élite pour dégager une compagnie cernée par l'ennemi ; a organisé cette attaque avec un soin minutieux, l'a conduite avec adresse et la pleinement réussie, après avoir lait preuve des plus belles qualités militaires.


Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

MARTY (René), sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs : le 14 juin, a vigoureusement entraîné sa section sous une fusillade intense, à l'attaque d'une position très fortifiee ; grièvement blessé par deux balles, n'a consenti à quitter sa section qu'à la nuit tombée. Officier aussi modeste que brillant, déjà trois fois blessé depuis le début de la campagne.


Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

LOQUEZ (Rosalinde-Joseph-Paul). sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs : en campagne depuis le début de la guerre, commande brillamment sa compagnie depuis cinq mois ; officier d'un grand sang-froid qui a toujours su venir à bout des situations les plus délicates et qui a montré un réel ascendant sur ses chasseurs ; est tombé glorieusement. le 18 juin, en se portant avec sa compagnie à l'attaque d une position fortifiée.


Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

PAVIE (Charles-Lucien), sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs : le 18 juin, se lançant seul hors de sa tranchée, a su, par son exemple et sa bravoure, entraîner toute sa compagnie à l'assaut des portions ennemies ; a été blessé en traversant les fils de fer. Officier énergique et résolu qni a fait preuve en maintes circonstances d'un brillant courage et d'un extraordinaire mépris du danger.


Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

CAREAU * (Jean), sous-lieutenant au 7e bataillon do chasseurs : s'est particulièrement signalé aux combats des 14 et 17 juin par la bravoure et l'énergie qui lui sont coutumières grâce à l'élan qu'il sut imprimer à sa troupe, a réussi à dégager un détachement cerné dans un bois, et à faire une trentaine de prisonniers ; personnellement a obtenu la reddition d'un officier.


Journal officiel du 30 août 1915 page 6096
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

CHAVAND (Jean) sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs: pendant plusieurs attaques, a maintenu sa section sous une grê!e de balles en imposant à tous par son énergie, sa bravoure et son entrain. Est tombé glorieusement le 16 juin (1915).
(ordre du 5 juillet 1915)

CHAVAND Jean Claude
Tué au combat le 16 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 11 juin 1889 à Villefranche-sur-Saône (Rhône)
sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 37
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Lyon (Rhône) - Matricule au recrutement : 310
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Laurent-d'Oingt (Rhône) le 9 août 1915


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* Il s'agit plus probablement du lieutenant Jean CARCAU


Le journal officiel du 12 juin 1915 page 3828 donne une première citation pour cet officier
CITATION à l'ordre de l'armée

CAREAU (Jean), sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs : a montré la plus vigoureux énergie en faisant déboucher sa section sous un feu intense, l'a entrainé jusqu'à la tranchée ennemie. Arrêté momentanément par une blessure à l'œil, a repris l'attaque peu après, et a organisé une position à proximité de l'adversaire, s'est fait panser sur place et n'a pas voulu quitter le commandement de sa section.


Le journal officiel du 12 juin 1915 page 3828
CITATION à l'ordre de l'armée
Un autre officier est également cité :

ALQUIER-BOUFFFARD (Louis-Jean), sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs : a superbement entraîné sa section jusqu'à la prise de la tranchée ennemie, a poursuivi le succès obtenu jusqu'au moment où il eut le bras fracassé, s'est fait panser sur la position qu'il n'a quittée qu'après la fin du eombat, donnant à tous ses chasseurs l'exemple de l'endurance et de l'énergie.

Ils appartiennent tous deux à la 2e Cie du 7e BCA et sont sous les ordres du capitaine FERRAND Gabriel, Cdt la compagnie
CARCAU Jean, sous-lieutennant, chef de section
ALQUIER-BOUFFARD Louis, sous-lieutennant, chef de section
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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)



Journal officiel du 26 décembre 1915 page 9507

Par décision ministérielle en date du 22 décembre 1915 et par application du décret du ... janvier 1915, les promotions à titre temporaire et pour la durée de la guerre, ci-après, sont ratifiées :

Au grade de lieutenant et maintenus à leur corps.
(A dater du 17 décembre 1915.)

M. CARCAU, sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs.

M. MOREAU, sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs.
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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


AMAR Louis Augustin Aimé
Disparu au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin) - Décès fixé au 14 juin 1915.
Né le 22 juillet 1895 à Urtis (Alpes-de-Haute-Provence) (ex Basses-Alpes)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5523
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Digne (Alpes-de-Haute-Provence) - Matricule au recrutement : 3
Mention : Mort pour la France
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Sisteron le 15 octobre 1920
Lieu de transcription du décès : Urtis (Alpes-de-Haute-Provence) le 2 novembre 1920


ANNAMAYER Christian
Disparu au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin) Décès fixé au 14 juin 1915.
Né le 15 février 1887 à Constantine (ex département de Constantine) (Algérie)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 2834
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Constantine (Algérie) - Matricule au Rt : 423
Mention : Mort pour la France
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Constantine le 30 septembre 1920
Lieu de transcription du décès : Constantine (ex département de Constantine) (Algérie) le 25 octobre 1920

Journal officiel du 16 mai 1922 '21 mai 1922 rectifié) page 1949
7e bataillon de chasseurs à pied.

ANNAMAYER (Christian), matricule 2834, chasseur : chasseur d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 14 juin 1915, en Alsace, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.


ARNOUX Marie Charles Georges
Tué à l'ennemi le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 6 janvier 1895 à Nomexy (Vosges)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5823
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Epinal (Vosges) - Matricule au recrutement : 855
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nomexy (Vosges) le 31 janvier 1916


BALSENQ Henri Jean Baptiste
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 6 juin 1894 à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4591
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 332
Mention : Mort pour la France
Jugement déclaratif de décès rendu le 24 août 1920 par le tribunal de Saint-Affrique
Lieu de transcription du décès : Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron) le 25 octobre 1920


BAYLE André Alexandre
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 1er février 1892 à Paris (ex Seine)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4717
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 688
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Pau (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées) le 18 août 1915


BOISSIÈRE Benjamin
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 6 août 1890 à Bréau-et-Salagosse (Gard)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 05.728
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Nîmes (Gard) - Matricule au recrutement : 2110
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 30 septembre 1920 par le tribunal de Vigan (Gard)
Lieu de transcription du décès : Bréau-et-Salagosse (Gard) le 31 décembre 1920

Journal officiel du 14 juin 1922 page 2459

BOISSIERE (Benjamin), matricule 05728, chasseur : brave chasseur. Tombé glorieusement pour la France, le 14 juin 1915, à Langenfeldkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BOUQUET Eugène Adrien
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 17 mai 1895 à Veynes (Bouches-du-Rhône)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5287
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Digne (Alpes-de-Haute-Provence) - Matricule au recrutement : 635
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) le 24 janvier 1916


BUEIL Jean Baptiste
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 31 mai 1889 à Grasse (Alpes-Maritimes)
chasseur de 1ère classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 05116
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 600
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Grasse (Alpes-Maritimes) le 15 février 1916


CARAYON Jacques François Michel
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 30 septembre 1894 à Camarès (Aveyron)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4630
Classe : 1914 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) : Matricule au Rt : 283
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Camarès (Aveyron) le 15 septembre 1915


CARDINAUD Henri Charles
Mort pour la France le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 16 août 1874 à Paris (ex Seine)
sergent au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 2194
Classe 1894 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 886
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 3e arrondissement le 21 août 1915


CARRIERE Adrien Henri
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 18 septembre 1894 à Arles (Bouches-du-Rhône)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4577
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Marseille (13) - Matricule au recrutement : 476
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Arles (Bouches-du-Rhône) le 27 mai 1916


Journal officiel du 14 juin 1922 page 2459

CAVANA (Jean-Bernard), matricule 5672, chasseur: brave chasseur. Tombé glorieusement pour la France, le 14 juin 1915, en Alsace. Croix de guerre. avec étoile de bronze.


CHAVAZ Théodore
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 26 avril 1892 à Viry (Haute-Savoie)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 6484
Classe 1912 - Bureau de recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) - Matricule au Rt : 746
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Viry (Haute-Savoie) le 4 octobre 1915


GAYRAUD Adrien
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 14 mars 1894 à Boussac (Aveyron)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5807
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Albi (Tarn) - Matricule au recrutement : 936
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 15 avril 1921 par le tribunal d'Albi
Lieu de transcription du décès : Poulan-Pouzols (Tarn) le 9 juin 1920


GERARD Pierre François
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 14 mai 1894 à Villers-sur-Bonnières (Oise)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5620
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 517
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 8 avril 1921 par le tribunal de Beauvais
Lieu de transcription du décès : Villers-sur-Bonnières (Oise) le 5 juin 1921


MARI Victor Marius
Disparu au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 29 novembre 1891 à Châteauneuf-Villevieille (Alpes-Maritimes)
sergent au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5760
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 655
Mention : Mort pour la France
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Nice le 27 avril 1921
Lieu de transcription du décès : Châteauneuf-Villevieille (Alpes-Maritimes) le 22 mai 1921


Journal officiel du 14 juin 1922 page 2459

MONTEL (Gilbert-Josué), matricule 4798, chasseur : brave chasseur. Tombé glorieusement pour la France, le 14 juin 1915, en Alsace. Croix de guerre avec étoile de bronze.


MORACCHINI Ignace
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 1er mai 1894 à Santo-Pietro-di-Tenda (Haute-Corse)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4719
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 1321
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 6 mai 1921 pour le tribunal de Bastia
Lieu de transcription du décès : Santo-Pietro-di-Tenda (Haute-Corse) le 4 juin 1921


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1950
7e bataillon de chasseurs à pied

MURAOCIOLE (Dominique) matricule 4751, chasseur : très brave chasseur. Tombé au champ d'honneur, au Langenfeldkopf, le 14 juin 1915. Croix de guerre ovee étoile de bronze.

MURACCIOLE Dominique
Tué au combat le 14 juin 1915 à Sondernach (Langenfeldkopf), (Haut-Rhin)
Né le 13 août 1894 à Casevecchie (Haute-Corse)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4751
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 1606
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Casevecchie (Haute-Corse) le 20 septembre 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

NEGREL (Antonin-Marius), matricule 4959. chasseur : jeune et vaillant chasseur. Tombé glorieusement pour la France, le 14 juin 1915, au Langenfeldkopf. Croix de guerre avec étoile do bronze.


REVEST Léon Joseph
Décédé le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin) des suites de blessures de guerre.
Né le 27 juin 1895 à Ciotat (La) (Bouches-du-Rhône)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5009
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 1969
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ciotat (La) (Bouches-du-Rhône) le 19 novembre 1915


ROGER Georges Paul Sylla
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 8 avril 1894 à Thiais (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise)
sergent au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 2907
Classe : 1911 - Bureau de recrutement de Tunis (Tunisie) - Matricule au recrutement : 370
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Fère-en-Tardenois (Aisne) 22 octobre 1915


GRAND Gabriel Joseph Antoine
Tué au combat le 14 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 10 mars 1892 à Tence (Haute-Loire)
sergent au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 3980
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Matricule au recrutement : 1750
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 10 mai 1921 par le tribunal de Yssingeaux
Lieu de transcription du décès : Le-Mas-de-Tence (Haute-Loire) le 5 juin 1921


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARCHAL (René), matricule 5210, chasseur : vaillant chasseur. Est tombé à son poste de combat, le 14 juin 1915, au Langenfeldkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MARCHAL René
Tué au combat le 14 juin 1915 au Langenfeldkopf (Haut-Rhin) commune de Sondernach
Né le 9 août 1895 à Rehainviller (Meurthe-et-Moselle)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Pont-Saint-Esprit (Gard) - Matricule au Rt : 530
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Épinal (Vosges)


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MICHEL (Raoul-Lucien), matricule 4825, chasseur : vaillant chasseur. A trouvé la mort à son poste de combat, le 14 juin 1915, au Langenfeldkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 16 mai 1922 ('21 mai 1922 rectifié) page 1949
7e bataillon de chasseurs à pied.

MERIC (Jean-Marcellin), matricule 4592, chasseur : jeune et vaillant chasseur. Mort pour la France, en faisant courageusement son devoir, le 14 juin 1915, au Langenfeldkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MICHEL (Marcel-Emilien), matricule 4996, chasseur : brave chasseur. Tombé à son poste de combat, le 16 juin 1915, au Langenfeldkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.


AREXY Sylvain Jean Marie
Tué à l'ennemi le 16 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 11 juillet 1891 à Sénarens (Haute-Garonne)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5637
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) - Matricule au recrutement : 65
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Sénarens (Haute-Garonne) le 25 août 1915


Journal officiel du 14 juin 1922 page 2459

CAUSSE (André), mie 3306, chasseur : chasseur courageux et dévoué. Tombé glorieusement pour la France, le 18 juin 1915, en Alsace. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 14 juin 1922 page 2459

DUTHILLEUL (Emile), matricule 4794, chasseur: chasseur dévoué et brave. Tombé glorieusement pour la France, le 18 juin 1915, en Alsace. Croix de guerre avec étoile de bronze.


HINARD Marcellin Frédéric
Tué au combat le 18 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 17 novembre 1897 à Villers-sur-Bonnières (Oise)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5670
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 20
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 15 avril 1921 par le tribunal de Beauvais
Lieu de transcription du décès : Villers-sur-Bonnières (Oise) le 5 juin 1921


ROSTAGNI Joseph
Tué au combat le 18 juin 1915 à Langenfeldkopf (Haut-Rhin)
Né le 21 novembre 1894 à Cannet (Le) (Alpes-Maritimes)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5202
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 949
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 22 mars 1921 par le tribunal de Grasse
Lieu de transcription du décès : Vence (Alpes-Maritimes) le 25 mars 1921
Dernière modification par ae80 le ven. nov. 28, 2025 11:10 am, modifié 15 fois.
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Re: 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)

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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


Hartmannswillerkopf - février à mai 1915

VOIR : Le 7e bataillon de chasseurs alpins pendant la Grande Guerre 1914-1918
http://jburavand.free.fr/historique%20BCP/bcap-007.pdf

HARTMANNSWEILERSKOPF (23 Janvier-26 Mai 1915)

Le Bataillon arrive dans les Vosges et stationne à Cornimont en réserve d'Armée.
Le 22 Janvier, il est alerté et reçoit l'ordre, le 23, de débloquer une Compagnie du 28e
Chasseurs encerclée, puis de s'emparer du sommet de l'Hartmannsweilerskopf.
Le Bataillon se porte à l'assaut avec un entrain magnifique, mais son élan est brisé par de puissants réseaux de fil de fer, et par la raideur des pentes. Une deuxième attaque est tentée sans plus de succès ; l'ennemi a déjà de bonnes tranchées et les tient solidement. Nos pertes sont élevées : 86 blessés et 41 tués, dont le brave Capitaine BAUDOT.
Après ce combat, on organise solidement le terrain, puis on déclenche une série d'attaques (27 Février, 5 Mars, 17 Mars, 23 Mars), à la suite desquelles on progresse de 50 en 50 mètres. Malgré les pertes et les privations de toutes sortes, malgré la neige et le froid atteignant parfois 25° au-dessous de zéro, nos Chasseurs sont admirables d'activité et de courage.
Enfin le 26 Mars, le Bataillon enlève le sommet de l'Hartmann, au chant de la « Sidi-
Brahim » après avoir franchi un chaos de fils de fer, de tranchées, d'arbres abattus par la mitraille et fait une centaine de prisonniers.
Pour ce brillant exploit le Bataillon est cité à l'Ordre de l'Armée.
Il est relevé le 4 Avril.
Depuis le 22 Janvier, les pertes ont été dans ce Secteur de l'Hartmann, de : 927, dont 244 tués.
Du 14 au 20 Avril, le Bataillon occupe le Secteur de Faux-Sihl, Rehfelsen. Relève le 21 avril et repos.
Le 28 Avril, la cannonade fait rage dans la direction de l'Hartmann ; les Allemands ont
repris le sommet. Le Bataillon est alerté et part avec mission de réoccuper la position perdue.
L'attaque préparée par un bombardement de deux heures réussit complètement, et en très peu de temps les objectifs sont atteints. Une quinzaine de prisonniers restent entre nos mains.
Pertes : 20 tués dont 1 Officier et 72 blessés.
Le Bataillon reste en position jusqu'au 23 Mai.
L'ennemi ne réagit que par son artillerie qui cause au Bataillon de très lourdes pertes : 27 tués dont 1 Officier, et 114 blessés.
Après relève, et au cours d'une revue passée à Weiller, le Général SERRET exprime au
Bataillon son admiration et sa reconnaissance pour sa belle conduite au cours des derniers combats.


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J.O. du 28 avril 1915 page 2679

Communiqués relatifs aux opérations militaires.

Paris, le 27 avril 1915, 15 heures.

Le sommet de l'Hartmannswillerkopf, qui nous avait été enlevé hier matin, a été repris par nous dans la soirée ; nous avons fait des prisonniers.

Paris, le 27 avril 1915. 23 heures.

A l'Hartmannsviller, après avoir repris le sommet, nous avons avancé de 200 mètres en descendant sur les pentes Est.



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ARNAUD Gabriel
Tué au combat le 23 janvier 1915 à Hartmannswillerkopf (Wattwiller) (Haut-Rhin)
Né le 2 juin 1890 à Richerenches (Vaucluse)
soldat de 1ère classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 1745
Classe 1910 - Bureau de recrutement d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au recrutement : 1157
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Visan (Vaucluse) le 22 juin 1915


ARNAUDON Paul
Disparu au combat le 23 janvier 1915 à Hartmannswillerkopf - Wattwiller (Haut-Rhin)
Né le 8 juillet 1891 à Sanssac-l'Église (Haute-Loire)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 3208
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Matricule au recrutement : 1778
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 30 octobre 1920 par le tribunal de Le Puy
Lieu de transcription du décès : Espaly-Saint-Marcel (Haute-Loire) le 30 novembre 1920


ARTAUD Fortuné Jean Baptiste
Tué au combat le 23 janvier 1915 à Hartmannswillerkopf - Wattwiller (Haut-Rhin)
Né le 14 septembre 1881 à Figanières (Var)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 0762
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 329
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Figanières (Var) le 12 mai 1915


CAZANAVE Ulysse Jacques Gaston
Mort pour la France le 23 janvier 1915 à Wattwiller - Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Né le 17 mars 1894 à Pieusse (Aude)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs à pied (7e BCP)
N° matricule au corps : 4488
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Narbonne (Aude) - Matricule au recrutement : 965
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Pieusse (Aude) le 26 avril 1915


CERF Robert
Tué au combat le 23 janvier 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 26 juin 1897 à Paris 8e arrondissement (ex Seine)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe : 1917 - Bureau de recrutement de la Seine 3e bureau (75) - Matricule au Rt : 5321
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) le 26 avril 1915


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DANIEL René Louis Marius
Tué au combat le 23 janvier 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Né le 21 mars 1883 à Nice (Alpes-Maritimes)
sous-lieutenant au 7e bataillon alpin de chasseurs à pied (7e BACP)
N° matricule au corps : 0526
Classe : 1903 - Bureau de recrutement de Nice (Akoes-Maritimes) - Matricule au recrutement
2064
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nice (Alpes-Maritimes) le 21 mars 1916


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DUFRICHE René Pierre Alexandre
Tué au combat le 23 janvier 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Né le 24 décembre 1880 à Versailles (Yvelines) (ex Seine-et-Oise)
sous-lieutenant au 7e bataillon alpin de chasseurs à pied (7e BACP)
N° matricule au corps : 024
Classe : 1900 - Bureau de recrutement de Nice (Akoes-Maritimes) - Matricule au recrutement
1296
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Versailles (Yvelines) le 12 avril 1918
Mention rectificative en date du 18 mai 1921


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FAUCHÉ Georges
Tué au combat le 23 janvier 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Né le 11 décembre 1893 à Pauillac (Gironde)
sergent au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 2497
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Bordeaux - Matricule au recrutement : 209
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : le 15 mai 1915 à Saint-Estèphe (Gironde)


GIRARD-BUTTAZ Pierre Etienne Marie
Tué au combat le 23 janvier 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Né le 9 avril 1893 à Saint-Colomban-des-Villards (Savoie)
soldat de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs à pied (7e BCP) (sic)
LIRE : 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 3532
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Nîmes (Gard) - Matricule au recrutement : 2316
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard) le 4 janvier 1916


MARTIN Alexandre
Tué au combat le 23 janvier 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Né le 31 mai 1892 à Bains (Haute-Loire)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs à pied (7e BCP)
Matricule au corps : 3952
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Matricule au recrutement : 164
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bains (Haute-Loire)


SARROLA Robert Dominique
Tué à l'ennemi le 23 janvier 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand) (Haut-Rhin)
Né le 10 décembre 1890 à Sarrola-Carcopino (Corse-du-Sud)
adjudant au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 5657
Classe E.V. 1900/1898 (sic) * - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 40
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Toulon (Var) le 21 avril 1915

* Impossible : Lire E.V. 1910 (???)


J.O. du 4 mars 1917 page 1787

Par décret du 1er mars 1917, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension aux veuves dénommées ci-après, dont les maris ont été tués sur le champ de bataille :
Veuves d'adjudants.
...
DEBENE (Elisabeth), veuve SARROLA. — Jouissance du 24. janvier 1915........ 975 fr.


Journal officiel du 28 mars 1915 page 1674
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
15e CORPS

DANIEL (Louis), sous-lieutenant au 7e bataillon de chasseurs ;

DUFRICHE (René), sous-lieutenant au 73 bataillon de chasseurs ;

SARROLA (Jean), adjudant au 7e bataillon de chasseurs ;

FAUCHÉ (Georges), sergent au 7e bataillon de chasseurs :

Ont entraîné leurs hommes à l'assaut avec le plus brillant courage et sont tombés mortellement frappés sur le réseau de fils de fer ennemis.

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SALACROUP Noël
décédé le 9 février 1915 à Wattwiller - Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin) des suites de blessures de guerre.
Né le 28 avril 1889 à Frontignan (Hérault)
sergent à la S.H.R. du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 05296
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au recrutement : 619
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Frontignan (Hérault)

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Journal officiel du 21 mars 1915 page 1527
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

15e CORPS D'ARMÉE

SALACROUP (Noël), sergent au 7e bataillon de chasseurs : le 4 septembre, a entraîné toute la ligne par son énergie, a tué un sous-offteier et quatre soldats ennemis ; a blessé un officier et l'a fait prisonnier, malgré une première blessure, n'a cessé de se faire remarquer par son zèle et son entrain à la tête de sa section d'éclaireurs ; a été grièvement blessé au cours d'une reconnaissance exécutée dans les réseaux de fils de fer et les abattis ennemis.

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Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MELAN (Baptistin-Pierre), matricule 05635, chasseur : brave chasseur. Tombé à son poste de combat, le 13 février 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MELAN Baptistin Pierre
Décédé le 13 février 1915 à l'Hôpital de Bussang * (Vosges) des suites de ses blessures de guerre.
Né le 16 novembre 1890 à Isola (Alpes-Maritimes)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 05635
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Nice - Matricule au recrutement : 2176
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Isola (Alpes-Maritimes) le 26 juin 1915

* VOIR le sujet : Hopital de Bussang
viewtopic.php?t=40756


ANTELME Paulin Marius
Tué à l'ennemi le 17 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Né le 16 septembre 1881 à Trigance (Var)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 0737
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 124
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Trigance (Var) le 18 novembre 1917


BONNIART Frédéric Emile
Tué au combat le 17 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 29 juillet 1894 à Hyères (Var)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4257
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 333
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Hyères (Var) le 23 mars 1916


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MANANT (Dominique-Isidore), matricule 4279, chasseur : brave chasseur. Tombé à son poste de combat, le 17 février 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec éoile de bronze.

MANAUT Dominique Isidore Joseph
Tué au combat le 17 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 24 avril 1894 à Mosset (Pyrénées-Orientales)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4279
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Perpignan - Matricule au recrutement : 1693
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : le 27 juin 1915 à Mosset (Pyrénées-Orientales)


CHAPELIN Albert Léon
Tué au combat le/en 20 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 13 décembre 1894 à Ansouis (Vaucluse)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4679
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au recrutement : 1523
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ansouis (Vaucluse) le 18 septembre 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MAESTRACCI (Paul-Dominique), matricule 2909, sergent : vaillant sous-officier. Tombé à son poste de combat, le 24 février 1915, à l'Hartmannswïllerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MAESTRACCI Paul Dominique
Tué au combat le 24 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 11 octobre 1891 à Olmeta-di-Tuda (Haute-Corse)
sergent au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 2909
Classe 1911 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 798
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Olmeta-di-Tuda (Haute-Corse) le 8 mai 1915


BIGOT Raymond André
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 22 octobre 1894 à Livilliers (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Versailles (78) - Matricule au recrutement : 2548
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Livilliers (Val-d'Oise) le 10 mai 1915


BUSQUET François Ernest
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand) (Haut-Rhin)
Né le 25 juillet 1893 à Greffeil (Aude)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4491
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Narbonne (Aude) - Matricule au recrutement : 1594
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Greffeil (Aveyron) le 10 mai 1915


CHABAUD Lucien Marius
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 7 janvier 1894 à Apt (Vaucluse)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4673
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au recrutement : 1329
Mention: Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Apt (Vaucluse) le 5 mai 1915


CHOURREAU Baptiste Henri
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 15 janvier 1894 à Mérial (Aude)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4485
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Narbonne (Aude) - Matricule au recrutement : 1119
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mérial (Aude) le 8 mai 1915


GRANIER Louis Auguste Marie
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 9 octobre 1892 à Puéchabon (Hérault)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4070
Classe 1912 - Bureau de recrutementde Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 18
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Puéchabon (Hérault) le 10 mai 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MAILRIC (Jean-Célestin), matricule 0101, chasseur : vaillant chasseur. Tombé à son poste de combat, le 27 février 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MALRIC Jean Célestin
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 19 août 1892 à Coupiac (Aveyron)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4104
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Montpellier - Matricule au Rt : 1947
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : 22 janvier 1918 à Coupiac (Aveyron)


MARTIN Francis
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 29 juin 1894 à Paris 17e arrondissement (ex Seine)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 3663
Classe 1914 - Bureau de recrutement de la Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt : 1736
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 17e arrondissement le 14 mai 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MIGNONAC (Hippolyte-Henri), matricule 4429, chasseur : vaillant chasseur. Tombé à son poste de combat, le 27 février 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MIGNONAC Hippolyte Henri
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 28 août 1894 à Vibal (Le) (Aveyron)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Rodez (Aveyron) - Matricule au recrutement : 258
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vibal (Le) (Aveyron) le 10 mai 1915


RAPHANEL Victorin
Tué au combat le 27 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Né le 25 septembre 1888 à Sabarat (Ariège)
chasseur au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Foix (Ariège) - Matricule au recrutement : 362
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 15 juillet 1921 parle tribunal de Pamiers
Lieu de transcription du décès : Pamiers (Ariège) le 28 juilet 1921


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MURAT (Irénée-Léopold-Benjamin-André), matricule 4599. chasseur : vaillant chasseur. A trouvé la mort à son poste de combat, le 28 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MURAT Irénée Léopold Benjamin André
Mort pour la France le 28 février 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
des suites de ses blessures.
Né le 25 mai 1894 à Brandonnet (Aveyron)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Rodez (Aveyron) - Matricule au recrutement : 2137
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Brandonnet (Aveyron) le 13 juillet 1917


FREGIER Ponfile Henri
Tué au combat le 2 mars 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 18 juin 1893 à Fuveau (Bouches-du-Rhône)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Digne (Alpes-de-Haute-Provence) - Matricule au recrutement : 662
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Fuveau (Bouches-du-Rhône) le 20 septembre 1915


CARRIERE Joseph Irénée
Tué au combat le 3 mars 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 20 mars 1894 à Ayssènes (Aveyron)
chasseur de 2e classe
7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) : Matricule au Rt : 346
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ayssènes (Aveyron) le 25 avril 1915


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1950
7e bataillon de chasseurs à pied

NEGRE (Arthur-Jules), matricule 04878, chasseur de 1ère classe : excellent chasseur. Ayant accompli vaillamment son devoir, tombé glorieusement à son poste de combat, le 5 mars 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

NEGRE Arthur Jules
Tué au combat le 5 mars 1915 à l'Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand), (Haut-Rhin)
Né le 27 février 1888 à Castres (Tarn)
chasseur de 1ère classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 04878
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Carcassonne - Matricule au recrutement : 916
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Castres (Tarn) le 3 mai 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARTIN (Elie-Germain), matricule 4405, chasseur : vaillant chasseur. Tombé, le 23 mars 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MARTIN Elie Germain
Tué au combat le 23 mars 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Alsace)
Né le 12 février 1894 à Audorgue (Tarn)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 4405
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Albi - Matricule au recrutement : 840
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : 6 mai 1915 à Saint-Julien (Tarn)


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARIN (Clément-Lucien), matricule 04769. chasseur : chasseur brave et dévoué. Tombé à son poste de combat, le 26 mars 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MARIN Clément Lucien
Tué au combat le 26 mars 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Alsace)
Né le 7 janvier 1888 à Saint-Auban (Alpes-Maritimes)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 04769
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Nice - Matricule au recrutement : 1341
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Saint-Auban (Alpes-Maritimes) le 1er juin 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARIOTTI (Etienne), matricule 4735, chasseur : vaillant chasseur. Tombé à son poste de combat, le 26 mars 1915, à l'Hartmannswillerkopt. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MARIOTTI Etienne
Tué au combat le 26 mars 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Alsace)
Né le 8 juin 1894 à Prunelli-di-Casacconi (Haute-Corse)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 4725
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Ajaccio - Matricule au recrutement : 1202
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : 20 décembre 1915 à Prunelli-di-Casacconi (Haute-Corse)


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MAZOYER (Hector-Emile), mie 3773, caporal: brave caporal. Tombé à son poste de combat, le 26 mars 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MAZOYER Hector Emile
Tué au combat le 26 mars 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Alsace)
Mort pour la France le/en 26/3/1915
Né le 8 février 1892 à Salles-du-Gardon (Les) (Gard)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 3773
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Nîmes - Matricule au recrutement : 1204
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Salles-du-Gardon (Les) (Gard) le 15 juin 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MEIRONNEING (Pierre-François), matricule 4120, chasseur : vaillant chasseur. Tomibé à son poste de combat, le 26 mars 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MEIRONNEING MEIRONEINE Pierre François
Tué au combat le 26 mars 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Alsace)
Né le 31 janvier 1892 à Montpellier (Hérault)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 4120
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Montpellier - Matricule au recrutement : 1440
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : 22 juin 1915 à Montpellier


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MOLINER (Michel-Louis-Séphirin). matricule 4314, chasseur : vaillant chasseur. A été blessé mortellement, le 16 avril 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MOLINER Michel Louis Zéphirin
Décédé le 16 avril 1915 à l'Ambulance de Moosch (Haute-Alsace) des suites de blessures de guerre.
Né le 26 août 1894 à Baixas (Pyrénées-Orientales)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4214
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Matricule au recrutement : 408
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : le 7 février 1916 à Baixas (Pyrénées-Orientales)


Journal officiel du 16 mai 1922 '21 mai 1922 rectifié) page 1949
7e bataillon de chasseurs à pied.

MERCHADlER (Joseph-Jean-Baptiste), matricule 4752, chasseur : chasseur énergique et dévoué. Tombé glorieusement pour la France, le 26 avril 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MERCHADIER Joseph Jean Baptiste
Tué au combat le 27 avril 1915 à Wattwiller - Hartmannswillerkopf (ou Vieil Armand (Haut-Rhin)
Né le 30 mars 1879 à Fournels (Lozère)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 4752
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Mende (Lozère) - Matricule au recrutement : 1046
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Fournels (Lozère) le 30 juin 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MASSONI (François-Xavier), matricule 4735, chasseur : vaillant chasseur. Tombé à son poste de combat, le 4 mai 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MASSONI François Xavier
Tué au combat le 4 mai 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Alsace)
Né le 29 septembre 1894 à Tallone (Haute-Corse)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 4735
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 1043
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Tallone (Haute-Corse) le 9 octobre 1915


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARTY (André-Louis), matricule 4303, chasseur: vaillant chasseur. Tombé, le 10 mai 1915, à l'Hartmannswillerkopf. Croix de guerre avec étoile de bronze,

MARTY André Louis
Tué au combat le 10 mai 1915 à l'Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin) (Alsace)
Né le 20 octobre 1894 à Albi (Tarn)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
N° matricule au corps : 4303
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Albi - Matricule au recrutement : 722
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Albi (Tarn) le 29 octobre 1915
Cordialement
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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


YPRES - BELGIQUE
(12 Novembre-6 Décembre 1914)


Historique du 7 e BCA (anonyme, Imprimerie Olivier-Joulian, DRAGUIGNAN 1920)


Après quelques jours de repos à Harbonnières, le Bataillon s'embarque à Villers-Bretonneux.
Il débarque à Poperinghe le 12 au matin et le 12 au soir il est déjà en ligne au Sud d'Ypres.
Jusqu'au 6 Décembre, il tient tête avec une énergie farouche aux meilleures troupes allemandes dont les attaques en masse sont nombreuses et violentes.
Le 17 Novembre, le Bataillon fait subir un grave échec à la 1re Division de la Garde qui laisse plus de 1.600 morts, devant le front du Bataillon.
Au cours de ces combats, il faut citer pour leur belle conduite : Les Capitaines BAUDOT et MARTIN ; le capitaine BARTHÉLÉMY et le Lieutenand DURAND, tombés au Champ d'Honneur ; l'Adjudant ROSELEUR qui, grièvement blessé commande le feu de sa Section jusqu'à son dernier soupir.


====================================================


Novembre 1914


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1191
7e bataillon de chasseurs à pied

ROUX (Paul-Julien), matriculle 3196, chasseur : chasseur courageux et dévoué. Tombé pour la France, le 13 novembre 1914, au sud d'Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MAGNOLON (Joseph-Régis), matricule 05255, chasseur : vaillant chasseur. Tombé glorieusement à son poste de combat, le 14 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze,


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MELLET (Yvon-Iléon), matricule 4109, chasseur : chasseur brave et diévoué. Tombé pour la France, le 14 novembre 1914, au sud d'Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1190
7e bataillon de chasseurs à pied

MARGERIT (Henri), matricule 3962, chasseur : vaillant chasseur. Tombé à son poste de combat, le 15 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1191
7e bataillon de chasseurs à pied

ROUVIERE (Emile-Denis-François-Daniel), matricule 05556, caporal : caporal aussi brave que dévoué. Tombé au champ d'honneur, le 15 novembre 1914, en Belgique. Croix do guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MATTEI (Pélégrino), matricule 3667, chasseur : brave chasseur. Tombé, le 17 novembre 1914, à son poste de combat à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARMEY (Honoré-Marius), matricule 3045, caporal : brave caporal. A trouvé la mort à son poste de combat, le 17 novembre 1914, à Ypres, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1190
7e bataillon de chasseurs à pied

MARTIN (Louis-Antoine), matricule 01887, chasseur : vailant chasseur. A trouvé la mort à son poste de combat, le 17 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1191
7e bataillon de chasseurs à pied

VIALA (Henri), matricule 05192, chasseur : chasseur énergique et dévoué. A été mortellement blessé, le 17 novembre 1914, à Ypres, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1190
7e bataillon de chasseurs à pied

MARTIN (Jean-Baptiste), matricule 2310, chasseur : brave chasseur. A trouvé la mort à son poste de combat, le 18 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1191
7e bataillon de chasseurs à pied

ROUSSET (Jean-Marius), matricule 3338, chasseur : vaillant chasseur. Tombé glorieusement, le 18 novembre 1914, au sud d Ypres, en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MAURIN (Marius-Justin), matricule 2959, chasseur : brave chasseur. A trouvé la mort le 21 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1190
7e bataillon de chasseurs à pied

PASTORELLI (Adolphe-François), matricule 970, chasseur : brave chasseur. Tombé au champ d'honneur, le 21 novembre 1914, à Ypres, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1191
7e bataillon de chasseurs à pied

RIOU (Louis-Henri-Alexandre), matricule 2797, chasseur : chasseur brave et énergique. Tombé à son poste de combat, le 21 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1191
7e bataillon de chasseurs à pied

SERRES (Jacques), matricule 05837, chasseur : brave chasseur. Blessé mortellement à son poste de combat, le 22 novembre 1914, à Ypres, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARCHETTI (Jean-Marie), matricule 3662, chasseur : brave chasseur. Tombé, le 30 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARINI (Pancrace-Antoine), matricule 2818, chasseur : vaillant chasseur. Tombé à son poste de combat, le 5 décembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1189
7e bataillon de chasseurs à pied

MARIN (François-Clovis), matricule 4837, chasseur : brave chasseur. Blessé mortellement à son poste de combat à Ypres. Mort pour la France, le 14 décembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Cordialement
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Re: 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)

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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


J.O. du 26 juillet 1914 page 6863

ROSELEUR (Isidore-Eugène), sergent au 7e bataillon de chasseurs à pied.


Journal officiel du 29 décembre 1914 page 9443
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 24 novembre 1914.)

ROSELEUR (Eugène), adjudant au 7e bataillon de chasseurs : a lancé sa section en avant pour contre-attaquer l'infanterie ennemie qui abordait notre première ligne, et a réduit au minimum les pertes de la section par la rapidité de son mouvement très brillamment exécuté.

J.O. du 12 février 1915 page 729

errata au Journal officiel du 29 décembre 1914, tableau spécial de la médaille militaire : page 9443 3e colonne, au lieu de : « Pour prendre rang du 24 novembre 1914, Roseleur, adjudant au 7e bataillon de chasseurs », lire : « Pour pour prendre rang du 16 novembre 1914 ».


ROSELEUR Isidore Eugène
Mort pour la France le/en 17 novembre 1914 à Ypres (sud d'Ypres), (Belgique)
Né le 26 août 1879 à Landrecies (Nord)
adjudant au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N° matricule au corps : 2614
Classe 1899 - Bureau de recrutement d'Avesnes (Nord) - Matricule au recrutement : 1093
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Narbonne (Aude) le 26 septembre 1915


========================================================


Journal officiel du 29 janvier 1915 page 482

Pensions (guerre.)

Par décret du 18 janvier 1915, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé à chacun des neuf militaires dénommés ci-après une pension de retraite fixée conformément aux indications suivantes :


ROSELEUR (Isidore-Eugène), sergent ; 30 ans 4 mois 15 jours de services. Pension avec jouissance le 1er juillet 1914.... 754 francs.

???


========================================================


Journal officiel du 9 août 1915 page 5515

Par décret du 9 juillet 1915, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé à chacune des trente et une veuves des hommes de troupe dénommées ci-après une pension fixée conformément aux indications suivantes :

Cueillens (Joséphine), veuve ROSELEUR. Le mari adjudant, tué à l'ennemi. Pension avec jouissance du 18 novembre 1914 ... 975 fr.
Cordialement
Eric ABADIE
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7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)


YPRES - BELGIQUE
(Novembre-Décembre 1914)



Journal officiel du 16 mai 1922 page 1553

LUBIERRE (Jean dit Anet), matricule 3977, chasseur : brave chasseur. Tombé à son poste de combat, le 29 novembre 1914, à Poperinghe, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

LUBIERRE Jean Anet
Tué au combat le 20 novembre 1914 à l'hôpital n° 15 Couvent Union de Poperinghe (Belgique) *
Né le 4 novembre 1892 à Autrac (Haute-Loire)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement d'Aurillac (Cantal) - Matricule au recrutement : 87
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Autrac (Haute-Loire) le 20 mars 1916

* VOIR : https://www.1914-1918.be/vallee_de_l_aa.php


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1553

MARRO (Antoine), matricule 3686, chasseur de 1ère classe : chasseur dévoué et courageux. Tombé glorieusement pour la France, le 17 novembre 1914, au sud d'Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.

MARRO Antoine Dominique
Tué au combat le 17 novembre 1914 à Ypres (Belgique)
Né le 28 janvier 1877 à Freissinières (Hautes-Alpes)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1897 - Bureau de recrutement d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au recrutement : 1630
Mention : Mort pour la France
Jugement déclaratif de décès rendu le 13 juillet 1920 par le tribunal d'Avignon
Lieu de transcription du décès : Caumont-sur-Durance (Vaucluse) le 22 juillet 1920


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

PERROT (Eugène), matricule 2678, chasseur : chasseur énergique et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 15 décembre 1914, au Polygone-Veld. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

RIBES (Emile-Edouard), matricule 4765, chasseur : brave et dévoué chasseur. A trouvé la mort, le 18 novembre 1914, à Ypres en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

RIBES Emile
Tué au combat le 18 novembre 1914 à Ypres (au sud d'Ypres), (Belgique)
Né le 30 janvier 1879 à Pouzin (Le) (Ardèche)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Privas (Ardèche) - Matricule au recrutement : 263
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chomérac (Ardèche) le 24 septembre 1915


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

SOLIGNAC (Paul), matricule 4769, chasseur : brave chasseur. Mort pour la France, le 27 décembre 1914, des suites de glorieuses blessures reçues devant Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.

SOLIGNAC Paul Victor Marie
Décédé le 27 décembre 1914 à l'hôpital auxiliaire n° 101 de Joigny (Yonne) des suites de ses blessures de guerre.
Né le 9 août 1879 à Mende (Lozère)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Mende (Lozère) - Matricule au recrutement : 292
Mention : Mort pour la France
Extrait du registre des décès de l'hôpital adressé au domicile du décédé - domicilié en dernier lieu à Rieutort-de-Randon, canton de Saint-Amans.
Lieu de transcription du décès : Saint-Amans (Lozère) le 27 décembre 1914


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

SCHWEIZER (Marcel-Jean), matricule 3946, caporal : brave caporal. Tombé en faisant vaillamment son devoir, le 15 novembre 1914, au sud d'Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.

SCHWEIZER Marcel Jean
Tué à l'ennemi le 15 novembre 1914 à Ypres (Belgique)
Né le 17 septembre 1891 à Paris 15e arrondissement (ex Seine)
caporal au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
N°matricule au corps : 3946
Classe : 1912 - Bureau de recrutement de la Seine (75) - E.V. Seine Central - Matricule au recrutement : 3734
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Colombes (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise), le 4 février 1918


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

SEYNE (Henri-Ferdinand), matricule 4297, chasseur : brave chasseur. Mortellement blessé à Ypres, le 14 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

SENISE (Louis), matricule 01743, caporal : caporal brave et courageux. Mort glorieusement pour la France, le 17 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.

SENISE Louis
Tué à l'ennemi le 17 novembre 1914 à Ypres (Belgique)
Né le 3 avril 1883 à Nice (Alpes-Maritimes)
caporal au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 1110
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes) le 18 mai 1915


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

SERRE (Alphonse) matricule 3718, chasseur : vaillant chasseur. Tombé glorieusement au champ d'honenur, devant Ypres, le 14 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.

SERRE Alphonse
Tué à l'ennemi le 14 novembres 1914 à Ypres (Belgique)
Né le 3 novembre 1874 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs
Classe 1894 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 295
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 14 mai 1915


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

SERTILANGE (François), matricule 2504, sergent : sous-officier brave et courageux. Tombé un champ d'honneur, devant Ypres, le 13 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.

SERTILANGE François
Tué à l'ennemi le 13 novembre 1914 à Zandvoorde (Belgique)
Né le 16 avril 1893 à Saint-Marcel (Saône-et-Loire)
sergent au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Matricule au recrutement : 937
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Marcel (Saône-et-Loire) le 27 mars 1915


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

SARDA (Baptiste), matricule 04857, chasseur de 1ère classe : chasseur d'un dévouement el d'un courage remarquables. Mort glorieusement pour la France, le 17 novembre 1914, à Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.

SARDA Baptiste
Tué à l'ennemi le 17 novembre 1914 à Ypres (Belgique)
Né le 26 février 1888 à Lafage (Aude)
chasseur de 1ère classe au 7e bataillon de chasseurs
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Carcassonne - Matricule au recrutement : 269
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lafage (Aude) le 28 août 1915


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1554

TOSELLI (Antoine-Victor), matricule 01531, sergent : brave sergent. A trouvé la mort en faisant courageusement son devoir, le 27 novembre 1914, au sud d'Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.

TOSELLI Antoine Victor
Tué à l'ennemi le 27 novembre 1914 à Ypres - au sud d'Ypres, (Belgique)
Né le 21 juillet 1883 à Breil (Alpes-Maritimes)
sergent au 7e bataillon de chasseurs alpins
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 837
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Breil (Alpes-Maritimes) le 5 juillet 1915


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1555

TOESCA (Etienne-Paulin-Donat), matricule 01940, chasseur : chasseur énergique et dévoué. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 14 novembre 1914, au sud d'Ypres. Croix de guerre avec étoile de bronze.

TOESCA Etienne Paulin Donat
Tué à l'ennemi le 14 novembre 1914 à Ypres (Belgique)
Né le 2 janvier 1883 à Castellar (Alpes-Maritimes)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 701
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Castellar (Alpes-Maritimes) le 20 janvier 1916


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1555

VIDAL (Camille-Victorin), matricule 2822, chasseur de 1ère classe : brave chasseur. Mort pour laFrane, le 13 décembre 1914, des suites de ses glorIcuses blessures reçues devant Ypres. Crolx de guerre avec étoile de bronze.

VIDAL Camille Victorin
Tué à l'ennemi le 13 décembre 1914 à Werwich (Belgique)
Né le 10 avril 1875 à Saint-Andéol (Ardèche)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
Classe 1895 - Bureau de recrutement de Privas - Matricule au recrutement : 1951
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu par le tribunal de Privas le 15 avril 1920
Lieu de transcription de décès : Aubenas (Ardèche) le 5 mai 1920


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1555

VIDAL (Jacques), matricule 05713, chasseur : chasseur courageux et dévoué. Tué glorieusement, le 5 décembre 1914, au sud d'Ypres en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

VIDAL Jacques
Tué à l'ennemi le 5 décembre 1914 à Ypres (Au sud d Ypres), (Belgique)
Né le 30 août 1890 à Nîmes (Gard)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Nîmes - Matricule au recrutement : 1292
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : 11 mai 1915 à Nîmes (Gard)


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1555

VIDAL (Louis), matricule 04874, chasseur de 1ère classe : vaillant chasseur. Tombé à son poste de combat, le 18 novembre 1914, à Ypres, en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

VIDAL Louis
Tué à l'ennemi le 18 novembre 1914 à Ypres (Belgique)
Né le 18 mars 1888 à Pont-de-Larn (Tarn)
chasseur de 1ère classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Carcassonne (Aude) - Matricule au Rt : 764
Mention ; Mort pour la France
Jugement déclaratif de décès rendu le 16 juin 1920 par le tribunal de Castres
Lieu de transcription du décès : Pont-de-Larn (Tarn) le 12 août 1920


Journal officiel du 16 mai 1922 page 1555

VIGNERON (Charles-Joseph), matricule 3654, chasseur : brave chasseur. Mort glorieusement pour la France, le 4 décembre 1914, au sud d'Ypres en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

VIGNERON Charles Joseph Alexandre
Tué à l'ennemi le 4 décembre 1914 à Ypres (Au sud d Ypres), (Belgique)
Né le 9 novembre 1874 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
chasseur de 2e classe au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA)
Classe 1894 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement ; 693
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 8 août 1916
Cordialement
Eric ABADIE
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