Bonsoir, heureux d'avoir pu retrouver ce fil. Merci aux spécialistes.
Je fais remonter ce fil car si il est vrai qu'un autre à été créé en ce qui concerne "l'héroïque cinématographe, mais la discussion s'est concentré uniquement sur la véracité d'un assaut (voir vrai ou faux) et n'offre aucune comparaison.
J'aurais voulu relancer le débat sur "color or not color" par rapport au documentaire du lendemain sur Arte, "L'héroïque cinématographe". Après avoir regardé à nouveau les deux films, j'opte définitivement pour la couleur... Pourquoi? Parce que c'est mieux! Les films ne semblent plus hors du temps. Autant avancer à la même vitesse que le train du modernisme car , qu'on le veuille ou non, tous les films seront de plus en plus colorisés... la loi du plus grand nombre est passé par là et aussi celle qui en dépend directement, la loi du marché. Et comme ça plaît au public....
Beaucoup d'images d'archives sont communes aux deux films, de ce fait, je ne vois vraiment pas pourquoi elles perdraient de leur valeur en étant colorisées..
Hors ce détail physique, je ne pense pas que les deux films soient sur la même longueur d'onde. Le premier me semble plus prêt de l'oeuvre cinématographique et le second plus prêt du documentaire bien qu'il fasse intervenir lui aussi des personnages imaginaires (les deux opérateurs), mais il traite d'un sujet bien particulier "comment filmer la guerre"'.
Je reviendrai sur les voix, et, si j'aime bien le ton détaché, par contre elles me semblent mièvres, sans grain, je ne dis pas que le propos doit être rapporté de manière doctorale, mais écoutez bien, elles n'ont pas de relief, le timbre est plat.... ça manque quelque peu de dimension, on a du mal à s'imaginer les personnages.
Pour la "fureur et le bruit", la bande son est bruitée, et c'est peut-être aussi cela qui gomme la voix ou qui distrait du dialogue, car il faut dire que par moment, on ne sait plus exactement où on est et qui est qui. Sur des images fortes, captant l'attention du spectateur, le réalisateur aurait du choisir quelques instants de silence mais là le propos demeure, dommage.
Maintenant, et bien que le propos n'engage que l'auteur, il aurait du se concentrer uniquement sur les images de guerre et laisser tomber tout ce qui était périphérique , de ce fait le narrateur anonyme perd de sa consistance en voulant se muer en professeur d'histoire.
Cordialement
JF Genet
http://www.e-storial-frontiere.com