BonjourBonsoir,
on peut déjà considérer qu'il y a un défaut avec ce type de façade à embrasure minima mais non gradinée.
On peut effectivement se poser la question sur la résistance qu'aurait un blindage si peu épais face un tir de plein fouet, voir même plongeant.
Cet épaisseur est plus prévue de résister à du canon dit "de campagne" plus que du canon dit "de siège", cependant on peut envisager une résistance non négligeable rednue par l'élasticité du boulonnage.
Ceci étant, on sait par des expériences sur des tourelles boulonnées et rivetées, que les tirs eurent un effet dévastateur à l'intérieur de celle-ci; les rivets et écrous étant arrachés, devenaient des projectiles.
Sur le béton, il n'en est pas de même, mais pour une épaisseur de 30 cm, Il ne résistera qu'un temps face une artillerie légère, il sera détruit par de la grosse artillerie.
Il faut également prendre en considération l'effet "Hopkinson" sur les bétons lorsqu'un projectile vient à frapper ceux-ci. Lorsque le projectile frappe le béton à l'extérieur, sans pénétrer, l'onde de choc libère de l'autre côté, donc à l'intérieur, un ménisque ou plusieurs débris de béton qui deviennent autant de projectiles meurtriers.
Dans notre fortification, nous avions imposés une épaisseur minimum de 1,25 mètre de béton armé qui correspondait à l'épaisseur que pouvait pénétrer un 42 centimètres.
Amicalement
Florian
je me permets de rajouter ces 2 photos qui confirment vos dires:Deux impacts vraisemblablement issus de tirs americains et qui ont perforé la façade malgré l'épaisseur du béton;Les trous ont été obstrués par du ciment et des agglos.N'ayant pas pénétré ds le fort,je n'ai pas d'images des dégats interieurs.

mesimages/1933/facadeimpactexterieur.jpg[/img]