Extrait historique du 115e RI

R.I. - R.I.T. - Chasseurs
Avatar de l’utilisateur
Maxlie
Messages : 557
Inscription : mar. oct. 24, 2006 2:00 am

Re: Extrait historique du 115e RI

Message par Maxlie »

Bonjour à tous,

Cela faisait un moment que je n'étais point venue :D

Après recherches, j'ai bien trouvé l'historique du 115e RI (genemil), le hic, c'est que l'on ne peut pas copier-coller des extraits, et je recherche notamment, l'extrait concernant la blessure du Colonel Létondot, à savoir les pages 22 et 23 / 30 de l'historique... que j'ai bien sous les yeux mais impossible à copier... Et j'avoue ne pas avoir réellement envie de le retaper... donc si quelqu'un à cela dans ses petits papiers... J'en serais fort ravie :D

Par avance, merci


Valérie
"Vous verrez, celle-ci durera aussi longtemps que celle de 14" : mon arrière grand-père à sa femme et sa fille, au moment du départ de sa mobilisation en 1939, il avait 57 ans et avait déjà passé 31 ans dans l'armée !!
Avatar de l’utilisateur
le begue
Messages : 1924
Inscription : ven. juin 13, 2008 2:00 am

Re: Extrait historique du 115e RI

Message par le begue »

Bonjour à tous,
Bonjour Valérie,
Le plus simple, à mon avis, reste la copie partielle d'écran. Il existe des petits logiciels gratuits ici et là sur la toile (type téléchargez.com), tels "snapkey" que j'utilise. Cet utilitaire transforme une partie de l'écran en image au format JPEG ou BMP. Facile ensuite de l'inclure dans un traitement de texte quelconque.
Il existe également des logiciels de reconnaissance d'écriture... Mais là, il faut lui "apprendre" l'écriture...Et le temps nécessaire et beaucoup plus long qu'une recopie, même si vous ne disposez que d'un seul doigt...

Cordialement,
Louis.
Avatar de l’utilisateur
Charraud Jerome
Messages : 7096
Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Localisation : Entre Berry et Sologne
Contact :

Re: Extrait historique du 115e RI

Message par Charraud Jerome »

Bonjour
Cela me fait toujours marrer les "données publiques", interdite de copier/coller.
Il y a aussi la possibilité de contacter Jean Claude Poncet, le transcripteur word.

Sur tous les claviers, il y a une touche "ImpEcran", l'image de l'écran va donc dans le presse papiers, un coup de paint (ou autres), on fait Ctrl V, et le tour est joué.
Si tu fais "Alt"+"ImpEcran", tu ne prend que la fenêtre active.

Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Image
Avatar de l’utilisateur
le begue
Messages : 1924
Inscription : ven. juin 13, 2008 2:00 am

Re: Extrait historique du 115e RI

Message par le begue »

Bonjour à tous,
bonjour Jérôme,

J'avais pas vu...
...l'historique du 115e RI (genemil)...
Je pensais, bêtement, aux JMO du SHD...
Comme quoi, à lire en "Z"...

Amitiés,
Louis.
Avatar de l’utilisateur
Maxlie
Messages : 557
Inscription : mar. oct. 24, 2006 2:00 am

Re: Extrait historique du 115e RI

Message par Maxlie »

Bonjour à tous,

Avec ImpEcran, tu ne peux pas avoir le texte ? tu n'as qu'une image
et donc impossible à retravailler en jouant sur les polices ? :pt1cable:

Pour l'OCR, acrobat distiller peut le faire.... mais quand le pdf est interdit en "tout" sauf l'impression, ben cela ne fonctionne pas :sarcastic:
"Vous verrez, celle-ci durera aussi longtemps que celle de 14" : mon arrière grand-père à sa femme et sa fille, au moment du départ de sa mobilisation en 1939, il avait 57 ans et avait déjà passé 31 ans dans l'armée !!
Arnaud Memorial
Messages : 590
Inscription : lun. mars 19, 2007 1:00 am

Re: Extrait historique du 115e RI

Message par Arnaud Memorial »

Bonjour à tous, bonjour Valérie.

J'ai le texte ci-dessous.

1ère chose: est-ce bien ce que tu cherchais (je n'ai pas les même numéros de page) ?
2ème : je n'ai jamais trop compris, mais le copier/coller marche plus ou moins sur les fichiers Pdf (là, il me manque les deux premières lignes, va comprendre !)

Cordialement,
Arnaud
Mais les vagues, brisées de face, s'écoulent le long des pentes de la
hauteur sur laquelle se dresse Châtillon et le cercle se resserre autour
du réduit.
Par le Sud, à 13 h. 45, les Allemands se sont présentés. Ils ont
pénétré dans les premières maisons dont ils nettoient les caves avec
des « flammenwerfer ».
Le Colonel redit : « On ne recule pas ».
Ayant détruit tous ses papiers, il quitte avec son E. M., le P. C. au
moment où une équipe de lance-flammes se présente à l'entrée. La
liaison, quelques sapeurs lui frayent un passage. On se bat dans les
rues, dans les ruines, autour de la statue du pape Urbain II.
Le cercle à chaque instant se resserre.
Ceux qui étaient auprès du Colonel, pendant ces minutes angoissantes,
évoquent encore avec émotion la noble figure de leur Chef, calme, et
comme grandi par les paroles qu'il prononce en réponse à ceux qui
lui signalaient le péril grandissant : « J'ai reçu l'ordre de tenir à
Châtillon. Je n'en partirai que si j'en reçois l'ordre ».
Et l'ordre vint. Il est 15 heures. Alors seulement le Colonel se
résigne à abandonner Châtillon.
La garnison du réduit, protégée par le 2e bataillon qui lutte au
Prieuré, depuis 13 h. 30, échappe à l'étreinte par un étroit couloir.
Sous le canon et les balles, en combattant, les compagnies mutilées se
rassemblent à Tincourt.
Là, couvert par la division Marchand, à laquelle la résistance héroïque
de la 8e D. I. a donné le temps de venir occuper des positions préparées
à l'avance, le Régiment se reforme.
Puis, au soir, il va cantonner à Arty.
La journée a été dure. L'effort fourni est grand. Mais il n'est pas
terminé. Pendant deux jours- encore le 115e R. I., prêtant son concours
à la division Marchand, continuera à barrer la route d'Epernay à
l'assaillant.
Du Régiment il reste de quoi former deux compagnies d'infanterie
et une compagnie de mitrailleuses !
Avec ces glorieux débris le Colonel se transporte, le 16 au matin,
dans un ravin entre Arty et la cote 181.
57
C'est là que, dans la carrière qui lui servait de P. C., -le colonel'
Letondot fût blessé mortellement par un obus, dans l'après-midi du 16.
Sa perte en ces jours critiques, fût plus cruelle à ses poilus qui en
lui aimaient l'homme et admiraient le Chef.
Le soir du même jour, le commandant Fralon qui l'a remplacé à la
tête du 115e R. I., exécutant un ordre reçu, se transporte sur le pâtis de
Damery. On y bivouaque la nuit.
Le 17, il y essuie les barrages violents d'un ennemi désespéré qui,
n'attaquant plus, se défend, et à bout de souffle, malgré les sacrifices
consentis pour la dernière offensive, va à partir du lendemain recéder
le terrain où son sang a coulé à flots.
Dans la nuit du 17 au 18, les éléments du 115e R. I., relevés par un
bataillon du 102e R. I. vont bivouaquer dans un bois près du Petit
Morangis.
Le Régiment sort de la lutte brisé, décimé, mais combien glorieux
et grandi !
Dans ces combats épiques, les traits de bravoure abondent. Mais il
en est un qui est digne de passer à la postérité
Le sous-lieutenant Dumur conunandait un peloton de mitrailleuses
de la C. M. 1, placé à la corne Sud-Ouest du bois de Rare g. 11 avait
pour mission d'interdire l'accès de la ligne de résistance.
Les positions qu'il occupait souffrirent beaucoup du tir de préparation
ennemi. Ses pièces furent plusieurs fois retournées et beaucoup de
leurs servants tués ou blessés.
Malgré la violence inouïe et l'intensité du bombardement, le souslieutenant
Dumar ne cessa de parcourir la ligne, dirigeant le feu de ses
pièces, signalant à ses chefs de section les objectifs nouveaux qui se présentaient,
prodiguant aux blessés des paroles d'encouragement et de
réconfort et insufflant à tous une ardeur combative extraordinaire.
A 6 heures l'ennemi abordait, malgré le tir bien dirigé, la ligne
de résistance.
Entouré de toutes parts, le sous-lieutenant rhuma' fut sommé par
un officier allemand de se rendre. Il répondit avec crânerie
UN FRANÇAIS NE SE REND PAS!
Et continua son tir jusqu'à ce qu'une balle vint le frapper mortellement
en plein front, donnant à tous le plus bel exemple d'héroïsme et
de sacrifice. »
Le sous-lieutenant Dumur a été cité à l'ordre de la V' Armée.
Avatar de l’utilisateur
Charraud Jerome
Messages : 7096
Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Localisation : Entre Berry et Sologne
Contact :

Re: Extrait historique du 115e RI

Message par Charraud Jerome »

Bonjour
Pourquoi ne pas faire des jpeg avec ImpEcran puis les passer dans la moulinette OCR.
Je n'ai fait aucune correction, mais voilà ce que cela donne:

Le 3 juillet. il est de nouveau dans le secteur de Vandières. Quelques jours après. le 3 enie bataillon reste seul sur la position de couverture. Les deux autres défendent la ligne de résistance et le réduit de C'hâtillon où le colonel a son PC'.
L'ennemi nous promet une attaque depuis quelques jours déjà. On l'attend. On sait qu'elle sera terrible. On sait aussi que la mission confiée à la 8 ' DI. est une mission de sacrifice. On sait quels en sont la grandeur et le poids. Personne n'a faibli.
C'O'MBAT DES 15. 16 ET 17 JUILLET 1918. - Dans le calme de la nuit. avec un bruit de tonnerre. no¬tre artillerie a déclenché son tir de contre préparation.
A 0 heure 10, avec un bruit plus formidable encore. la préparation d'artillerie allemande a commencé.
Comme un coup de massue gigantesque les gros Minera sont tombés sur les premières lignes : puis. sans arrèt, gros et petits Minera. obus de tous calibres. explosifs et toxiques. ont haché le bois de Rarey. empoisonné l'atmosphère. obligé les défenseurs à mettre le masque et à le garder.
Sur la position de résistance viennent s'écraser les gros et les petits obus. Le pilonnage du réduit de Châtillon commence et parmi les éclatements étourdissants et rageurs des explosifs. là aussi on distingue l'écla¬tement sournois de l'obus à gaz.
Les routes, les bivouacs. ont leur part. les batteries aussi.
Jusqu'à 3 heures 45. la préparation a fait rage.
C'e n'est plus la riante. paisible vallée. C'est un enfer.
LES DEFENSEURS DU BOIS DE RAREY. - Ceux qui ont échappé an feu infernal sont à leur poste
quand l'ennemi a surgi derrière le rideau de fttliiée et d'acier de son barrage roulant.
Le premier choc a été rude. Les gars du 3' bataillon n'ont pas regardé en arrière.
Ecrasés par les tir. décimés. tournés. les héroïques défenseurs du bois de Rarey ont combattu jusqu'à la
dernière cartouche. jusqu'à la dernière grenade.
Dissocié par la préparation meurtrière. le bataillon a résisté par section. par escouade. par poignée d'hommes groupés autour d'une mitrailleuse on d'un fusil-mitrailleur, répondant par des coups de fusil aux Alle¬mands qui leur criaient de se rendre.
A 4 heures 15 seulement, l'ennemi a pris pied dans la corne Nord-Ouest. Au prix de quelles pertes Maintenant. il cherche à progresser dans le bois. Le feu des mitrailleuses. des FM.. des voltigeurs. des grena¬diers, la résistance (les débris glorieux de la 9a` compagnie. l'obligent à une nouvelle préparation.
De nouveau. sous les torpilles. le bois craque. écrasé. et l'assaut reprend. furieux.
Jusqu'au bout. les poilus du commandant HÉRIQUE ont consommé leur mission de sacrifice. Ils ont lutté sur place. prolongeant leur résistance jusqu'à l'épuisement. Dans la lutte d'homiie à homme. c'est le nombre qui a décidé. Ils n'ont pas regardé vers l'arrière, sachant que nul secours lie viendrait.
LES DEFENSEURS DU BOIS DE RAREY. - Ceux qui ont échappé an feu infernal sont à leur poste
quand l'ennemi a surgi derrière le rideau de fttliiée et d'acier de son barrage roulant.
Le premier choc a été rude. Les gars du 3' bataillon n'ont pas regardé en arrière.
Ecrasés par les tir. décimés. tournés. les héroïques défenseurs du bois de Rarey ont combattu jusqu'à la
dernière cartouche. jusqu'à la dernière grenade.
Dissocié par la préparation meurtrière. le bataillon a résisté par section. par escouade. par poignée d'hommes groupés autour d'une mitrailleuse on d'un fusil-mitrailleur, répondant par des coups de fusil aux Alle¬mands qui leur criaient de se rendre.
A 4 heures 15 seulement, l'ennemi a pris pied dans la corne Nord-Ouest. Au prix de quelles pertes Maintenant. il cherche à progresser dans le bois. Le feu des mitrailleuses. des FM.. des voltigeurs. des grena¬diers, la résistance (les débris glorieux de la 9a` compagnie. l'obligent à une nouvelle préparation.
De nouveau. sous les torpilles. le bois craque. écrasé. et l'assaut reprend. furieux.
Jusqu'au bout. les poilus du commandant HÉRIQUE ont consommé leur mission de sacrifice. Ils ont lutté sur place. prolongeant leur résistance jusqu'à l'épuisement. Dans la lutte d'homiie à homme. c'est le nombre qui a décidé. Ils n'ont pas regardé vers l'arrière, sachant que nul secours lie viendrait.
LES DEFENSEURS DE LA LIGNE DE RESISTANCE ET DES REDUITS. - Aussi les vagues enne¬mies n'ont elles abordé qu'à 6 heures la position de résistance.
En vain. Jusqu'à 11 heures. elles ont tenté l'assaut. Le 121 bataillon et le ? ont brisé net leur élan et maintenu le front intact.
Malheureusement plus loin. à l'Ouest. le combat nous a été moins favorable. Les Allemands ont franchi la Marne et progressent sur la rive gauche : Châtillon est bientôt menacé par le Sud. C'est le repli forcé sur les réduits de Châtillon et du Prieuré.
Le 121 bataillon. moins la deuxième compagnie qui va lutter jusqu'au dernier homme pour permettre le mouvement. vient renforcer les lisières nord-ouest et nord-est du village.
Sur l'ordre du colonel. les débris du 2~ll2 bataillon iront au Prieuré, protégés par quelques hommes des ,à1,e et 6eiX compagnies commandés par le sous-lieutenant RUEL qui. mortellement blessé en ventre. répond par des coups de revolver aux sommations de l'adversaire.
« On ne recule pliés- .' » a dit le colonel.
Le premier choc a été rude. Les gars du bataillon n'ont pas regardé en arrière.
Ecrasés par les tir. décimés. tournés. les héroïques défenseurs du bois de Rarey ont combattu jusqu'à la dernière cartouche. jusqu'à la dernière grenade.
Dissocié par la préparation meurtrière. le 3 bataillon a résisté par section. par escouade. par poignée d'hommes groupés autour d'une mitrailleuse ou d'un fusil-mitrailleur. répondant par des coups de fusil aux Alle¬mands qui leur criaient de se rendre.
A 4 heures 15 seulement. l'ennemi a pris pied dans la corne nord-ouest. Au prix de quelles pertes ? Maintenant, il cherche à progresser dans le bois. Le feu des mitrailleuses. des FM.. des voltigeurs. des grena¬diers, la résistance des débris glorieux de la 9' compagnie, l'obligent à une nouvelle préparation.
De nouveau. sous les torpilles. le bois craque, écrasé. et l'assaut reprend. furieux.
Jusqu'au bout. les poilus du commandant HÉRIQUE ont consommé leur mission de sacrifice. Ils ont lutté sur place. prolongeant leur résistance jusqu'à l'épuisement. Dans la lutte d'homme à homme. c'est le nombre qui a décidé. Ils n'ont pas regardé vers l'arrière. sachant que nul secours ne viendrait.
LES DEFENSEURS DE LA LIGNE DE RESISTANCE ET DES RÉDUITS. - Aussi les vagues enne¬mies n'ont elles abordé qu'à 6 heures la position de résistance.
Eu vain. jusqu'à 11 heures. elles ont tenté l'assaut. Le lz1 bataillon et le 2l' ont brisé net leur élan et maintenu le front intact.
Malheureusement plus loin. à l'Ouest. le combat nous a été moins favorable. Les Allemands ont franchi la Marne et progressent sur la rive gauche ; Châtillon est bientôt menacé par le Sud. C'est le repli forcé sur les réduits de Châtillon et du Prieuré.
Le let bataillon. moins la deuxième compagnie qui va lutter jusqu'au dernier homme pour permettre le mouvement. vient renforcer les lisières nord-ouest et nord-est du village.
Sur l'ordre du colonel. les débris du f1 bataillon iront au Prieuré, protégés par quelques hommes des 51 et 6 compagnies commandés par le sous-lieutenant RUEL qui, mortellement blessé en ventre. répond par des coups de revolver aux sommations de l'adversaire.
« On ne recule pliés .'» a dit le colonel.
L'ennemi attaque Châtillon en force par le Nord. tente de s'infiltrer par le Sud. Par les murs crénelés. percés de meurtrières. on fusille les assaillants.
Mais les vagues. brisées de face, s'écoulent le long des pentes de la hauteur sur laquelle se dresse Châtillon et le cercle se resserre autour du réduit.
Par le Sud. à 13 heures 15. les Allemands se sont présentés. Ils ont pénétré dans les premières maisons dont ils nettoient les caves avec des « Flammenw-erfer ».
Le colonel redit : « Ou ne recule pas ».
Ayant détruit tous ses papiers. il quitte avec son EM.- le PC. au moment où une équipe de lance-flammes se présente à l'entrée. La liaison. quelques sapeurs lui frayent un passage. On se bat clans les rues. dans les ruines. autour de la statue du pape Urbain II.
Le cercle à chaque instant se resserre.
C'eux qui étaient auprès du colonel. pendant ces minutes angoissantes évoquent encore avec émotion la noble figure de leur chef. calme. et comme grandi par les paroles qu'il prononce en réponse à ceux qui lui signa¬laient le péril grandissant : « J'ai reçu l'ordre de tenir à Chcitillon. Je n'en partirai que si j'en reçois l'ordre ».
Et l'ordre vint. Il est 15 heures. Alors seulement le colonel se résigne à abandonner C'hàtillon.
La garnison du réduit. protégée par le 2' bataillon qui lutte au Prieuré. depuis 13 heures 30. échappe à l'étreinte par un étroit couloir. Sous le canon et les balles. en combattant, les compagnies mutilées serassemblent à Tincourt.
Là. couvert par la division MIARC'HAND. à laquelle la résistance héroïque de la 8" DI. a donné le temps de venir occuper des positions préparées à l'avance. le régiment se reforme.
Pulls, au soir. il va cantonner à Arty.
La journée a été dure. L'effort fourni est grand. Mais il n'est pas terminé. Pendant deux jours encore le
115a RI. prêtant son concours à la division Marchand. continuera à barrer la route d'Epernay à l'assaillant.
Du régiment il reste de quoi former deux compagnies d'infanterie et une compagnie de mitrailleuses. Avec ces glorieux débris le colonel se transporte. le 16 au matin. dans un ravin entre Arty et la cote 181. C' 'est là que. clans la carrière qui lui servait de PC. le colonel LETONDOT fût blessé mortellement par
un obus. dans l'après-midi du 16. Sa perte en ces jours critiques. fût plus cruelle à ses poilus qui en lui aimaient
l'Homme et admiraient le Chef
Le soir du même jour. le Commandant FRALON qui l'a remplacé à la tète du 115x` RI.. exécutant un ordre reçu. se transporte sur le pâtis de Damery. On y bivouaque la nuit.
Le 17. il y essuie les barrages violents d'un ennemi désespéré qui. n'attaquant plus. se défend. et à bout de souffle. malgré les sacrifices consentis pour la dernière offensive. va à partir du lendemain recéder le terrain où son sana a coulé à flots.
Dans la nuit du 12 au 18. les éléments du 115' RI.. relevés par un bataillon du 102 RI. vont bivoua¬quer clans un bois près du Petit-Morangis. Le régiment sort de la lutte brisé. décimé. mais combien glorieux et grandi !
Dans ces combats épiques. les traits de bravoure abondent. Mais il en est un qui est digne de passer à la postérité :
Dans ces combats épiques. les traits de bravoure abondent. Mais il en est un qui est digne de passer à la postérité :
« Le sous-lieutenant DUIIUR commandait un peloton de mitrailleuses de la CA1. 1, placé h la corne .sud-oue.st dit bois de Rare v. Il m'ait pour mission d'interdire l'accès de 1 a ligne de résistance.
« Les positions qu'il occupait souffrirent beaucoup dit tir de préparation ennemi. Ses pièces furent plu¬sieurs fois retournées et beaucoup de leurs servants tués oit blessés.
Malgré la violence inouïe et l'intensité dit bombardement, le sous-lieutenant DZ~=IIUR ne cessa de parcourir la ligne, dirigeant le feu (le ses pièces, signalant à ses chefs de section les objectifs nouveaux qui se présentaient, prodiguait aux blessés des paroles d'encouragement et de réconfort et insufflant à toits une ardeur
combative extraordinaire.
« 4 6 heures l'ennemi abordait, malgré ini tir bien dirigé, la ligne de résistance.

Tu remarqueras en relisant le tout qu'il y a une erreur dans l'original pdf. Bonne correction
Cordialement
Jérôme (qui part au basket)
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Image
Avatar de l’utilisateur
Maxlie
Messages : 557
Inscription : mar. oct. 24, 2006 2:00 am

Re: Extrait historique du 115e RI

Message par Maxlie »

:love: Merci à vous deux...

Je n'ai pas de logiciel OCR au boulot.... seulement le pdf, et de là impossible de faire un copier-coller, alors que je pouvais sélectionner le texte :kaola:

merci merci


Valérie
"Vous verrez, celle-ci durera aussi longtemps que celle de 14" : mon arrière grand-père à sa femme et sa fille, au moment du départ de sa mobilisation en 1939, il avait 57 ans et avait déjà passé 31 ans dans l'armée !!
Répondre

Revenir à « Infanterie »