Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

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Rutilius
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

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Bonsoir à tous.


Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.


Société d’armement maritime au capital social initial de 500.000 fr., formée par acte sous seing privé en date du 1er octobre 1904 entre MM. Joseph et Paul CASTANIÉ, ayant son siège social à Oran, au 39, rue d’Orléans.


Le Journal général de l’Algérie et de la Tunisie, n° 2.093, Jeudi 3 novembre 1904, p. 4, en rubrique « Annonces légales et judiciaires ~ Sociétés ».


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Société semble-t-il absorbée dans les années 1920 par l’Union d’entreprises marocaines.


Flotte

[Liste à parfaire ou compléter]


• Navire exploité de 1907 à 1914.

Oranie, ultérieurement dénommé Afrique, 1.780 t jb.

• Navire exploité en 1909.

Algérie, ex-Orlando et futur Dzezair.

Artois.

• Navires exploités en 1912.

France, 205 tx jb.

Louis-C., 198 tx jb et 106 tx jn [Construit au Royaume-Uni en 1880. Cédé en 1912 à la Compagnie Orano-Marocaine Michel Mazzella & Cie, d'Oran].

• Navires acquis en 1913.

Europe, ex-Largo-Bay [Cédé en Février 1915 à la Compagnie des chargeurs français (Plisson & Cie), de Bayonne].

Gyptis.

• Navires acquis en Mai 1914.

Ville-d’Arzew.

France-Chérie.

Le Sémaphore Algérien, n° 773, 17 mai 1914, p. 2, en rubrique « Nouvelles maritimes ».

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

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En 1912, Castanié frères, J. & P., armateurs à Oran, possédaient le navire Oranie de 1780 tjb.

Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.

En 1930, il n'y a plus d'armateur sous le nom de Castanié, ni de navire Oranie, sauf une drague affectée au port d'Oran et construite en 1923.

Source : Registre n° 274, Bureau Veritas 1930.

En 1913-1914, Castanié Frères J. et P. & Lasry, d'Oran, possédaient : Afrique, Europe, Gyptis, Rapide.

Source : Jean Randier, Histoire de la marine marchande française, des premiers vapeurs à nos jours, EMOM, 1980.
Selon l'Annuaire de la Marine Marchande 1953 il existait une Société Anonyme Maison Castanié, 39 rue d'Orleans, Oran. Administrateur: Henri Castanié.
Seul navire un remorqueur à vapeur "Zouave" de 70 tjb, 140 ch. Pas d'informations en plus.
Et selon l'Annuaire de la Marine Marchande 1939:
S. A. Maison Castanie, 39, rue d'Orleans, Oran avec un remorqueur à vapeur "Zouave", de 27 tjb, construit en 1888, date de Francisation 17.10.1890.
10 tjn, 15,90 x 4,30 x 2,10 m, 75 ch, 8 n. Armateur jusqu'en 1937 (depuis ??) Joseph Castanie, Oran.
Rutilius
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

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Voir également les sujets spécifiques suivants :


— « AFRIQUE — Cargo — Société commerciale et maritime (D. Hyaffil) ».

—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1969_1.htm


ALGÉRIE, ex-ORLANDO, ultérieurement dénommé DZEZAIR.

—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 2466_1.htm


— « EUROPE — Cargo ».

—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1765_1.htm


— « GYPTIS — Armement Castanié ».

—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1821_1.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
kgvm
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

Message par kgvm »

"Ville d'Arzew", 121 tjb (selon LR1913/14, 190 tjb selon LR 1920/21, plus tard 275 tjb), construit en 1895 comme chalutier "Banshee" à Glasgow, puis "Ville de La Rochelle" et en/avant 1913 "Ville d'Arzew". Exporté aprés 1920 "Domitilla". Puis "Geronima". 1934 italien "Claudio". 1950 italien "Gianio". 1955 italien "Gianio Primo", Soc. Veneta Esercizi Marittimi Armamenti, Venice. Plus tard "Gianio Aliboni", Viareggio.
http://www.plimsollshipdata.org/pdffile ... 0b0100.pdf
http://www.clydesite.co.uk/clydebuilt/v ... p?id=13604
"France Chérie", 146 tjb, construit en 1891 (en Lloyd's Register 1913/14, mais pas en 1920/21)
Rutilius
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

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Bonsoir à tous,


Faustin Antoine Henri Ernest CASTANIÉ


Né le 22 février 1838 à Sumène (Gard) et décédé le 29 décembre 1909 à Paris (VIIIe Arr.), au 78, boulevard Haussmann, son dernier domicile.


Le Figaro, n° 3, Lundi 3 janvier 1910, p. 2.

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Fils d’Auguste Henri CASSANIÉ, né le 4 septembre 1806 à Sumène et y décédé, le 8 octobre 1880, « propriétaire », et de Marie Joséphine ARCIS, née le ... à ... (...) et décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage au Vigan (Gard), le 24 avril 1837.


Époux de Rosalie Françoise Marie CHABER, née 10 février 1847 à Alais [Alès] (Gard) et décédée le 26 septembre 1923 à Nîmes (– d° –), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Alès, le 31 janvier 1870 (Registre des actes de mariage de la ville d’Alès, Année 1870, f° 7, acte n° 13).

Fille d’Eugène Félix Jean CHABER, né le 9 octobre 1817 à Alès et y décédé, le 18 février 1891, « propriétaire », et d’Adélaïde Philippine FABRÈGUE, née le 6 octobre 1819 à Alès et y décédé, le 5 janvier 1865.


Beau frère par alliance de François Joseph Hippolyte CHABER, propriétaire-armateur à Oran, dont il fut le témoin de mariage, le 15 octobre 1885.


Carrière

— Élève au lycée de Montpellier (Hérault).

— Admis en 1856 à l’École des mines de Saint-Étienne (Loire).

— Breveté ingénieur civil des mines en 1858.

— 1859~1860 : Ingénieur aux mines de fer de Privas (Ardèche).

— 1861~1869 : Ingénieur aux mines de houille de La Grand-Combe (Gard).

— 1870~1872 : Directeur des mines de houille de Rochebelle~Alès (Gard).

— 1873~... : Directeur de l’exploitation des mines de fer de Soumah et de la Tafna (Département d’Oran, Algérie), propriété, en 1874, de la Compagnie des mines de Soumah et de la Tafna, puis, par suite d’une fusion-absorption intervenue 1878, celle de la Compagnie des minerais de fer magnétique de Mokta-el-Hadid [Société à responsabilité limitée fondée en 1864 ; transformée en société anonyme libre le 26 avril 1879. Siège social : 26, avenue de l’Opéra, Paris (Ie Arr.). Capital social : 18.333.500 fr., divisé en 36.667 actions (en 1885)].

— En 1895 : Directeur des exploitations de Béni-Saf (Arrondissement de Tlemcen, département d’Oran, Algérie), mine de fer propriété de la même compagnie.

— En fin de carrière, ingénieur-conseil au siège parisien de la même compagnie.


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Distinction


Par décret du Président de la République en date du 9 juillet 1883 (J.O. 11 juill. 1883, p. 3.548), nommé chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

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• Note adressée le 3 novembre 1883 par Ernest CASTANIÉ au Secrétaire général de la Grande chancellerie de la Légion d’honneur.

Base Léonore, Dossier LH/444/45 —> http://www.culture.gouv.fr/LH/LH035/PG/ ... 45v010.htm


Note succincte sur le centre, les mines et le port de Béni-Saf.


En 1874, la Compagnie des mines de Soumah acheta celles de la Tafna et devint Compagnie des mines de Soumah et de la Tafna qui disparut en 1878, par sa fusion avec la Compagnie des minerais de fer magnétique de Mokta-El-Hadid.
La Compagnie des mines dut, dès le principe, accepter de très lourdes charges imposées par la nature même des choses.
Un premier examen fit reconnaître deux gîtes principaux : celui de Dar-Rih et celui de Baroud desquels dépendent d’autres gîtes secondaires, tous situés dans les environs d’un alignement N.E.-S.O. minéralisé, par intervalles, sur une longueur d’environ 20 kilomètres.
Ce district minier de Béni-Saf, très isolé et sans ressources alors, se trouve à 100 kilomètres à l’Ouest d’Oran sur le littoral de l’arrondissement de Tlemcen, à 70 kilomètres de cette ville et à 35 de Témouchent, centre le plus rapproché avec lequel Béni-Saf n’était relié que par un sentier arabe. Le pays presque désert manquait d’eau ; ses plateaux dénudés, profondément ravinés, se terminent brusquement sur la mer par d’abruptes falaises.
C’est dans ces conditions que la Compagnie entreprit l’œuvre de création industrielle et de colonisation à laquelle elle a consacré sept années consécutives d’un travail incessant qui a complètement transformé le pays occupé.
En commençant, elle campait sous la tente ; s’alimentait avec l’eau saumâtre des plages ; transportait ses minerais de Bar-Rih à dos d’âne ; les embarquait à l’abri d’un rocher ; organisait par vapeur un service de cabotage sur Oran ; établissait un courrier et une ligne télégraphique sur Témouchent ; se reliait avec ce centre et Tlemcen par deux routes très provisoires et créait des voies ferrées amenant ses minerais à la mer, où une petite jetée de 100 mètres en facilitait l’embarquement porté à 400 t. et parfois à 600 t. par jour.
Elle obtenait un décret déclarant le centre de Béni-Saf d’utilité publique ; élevait des bâtiments dans lesquels son premier soin était d’ouvrir une école ; entreprenait les travaux de captation des eaux alimentant le centre par une conduite de six kilomètres et groupait ainsi une population européenne de 700 à 800 habitants dès la seconde année.
En même temps, elle portait ses efforts et ses études d’exploration sur l’important gîte de Baroud qui, dès sa troisième année, livrait, par chemin de fer, ses minerais à l’embarque-ment provisoire susmentionné.
L’excellente qualité des minerais ; leur proximité du littoral ; la nature du gîte exploitable à ciel ouvert ; l’organisation puissante et bien économiquement entendue en vue d’une forte production, méritait d’être complétée par des moyens d’embarquement permettant d’amener le minerai à 7 m au dessus de la mer et de les culbuter sans manutention et sans frais directement dans la cale des navires.
Aussi, en 1876, les masses très considérables de minerai reconnues à Baroud constituant des richesses de grand avenir, justifient la création d’un port dont la concession est accordée à la Compagnie des mines.
Elle se met immédiatement à l’œuvre, fait arriver le personnel et les engins nécessaires à l’exécution des travaux ; porte sa population européenne à 2.000 et 2.500 habitants et reçoit 120 élèves dans son école qu’il faudra bientôt doubler.
Elle poursuit la construction du port sans relâche, avec une énergie et une persévérance qui ne se démentent jamais devant les très grandes difficultés que la rade ouverte ne manque pas de lui ménager.
Elle arrive néanmoins dans le délai fixé par le cahier des charges et la commission chargée de la réception du port, le 10 mai 1881, déclare que la Compagnie des mines a tenu ses engagements.
C’est la première et la seule compagnie française qui ait osé entreprendre un pareil travail d’utilité publique, pour son compte particulier, à ses risques et périls, sans subvention aucune.
Sept ans à peine se sont écoulés depuis la prise de possession par la Compagnie des mines : les tentes ont fait place à de nombreuses maisonnettes édifiées en groupes divers, dominés par celui du village dont les constructions d’ensemble s’élèvent pittoresquement sur la croupe d’une colline en vue de la mer, dans une situation bien saine et bien aérée ; les puits des plages sont remplacés par une conduite et des bornes-fontaines ; les sentiers arabes par
des routes carrossables ; les transports à dos d’âne, par des chemins de fer à locomotives ; le rocher fournissant à l’embarquement un abri très précaire, par un port qui reçoit et expédie très rapidement de nombreux navires de fort tonnage sur toute l’Europe industrielle et jusqu’en Amérique qui importe de Béni-Saf plus de 100.000 t. l’an ; enfin, ce pays naguère désert est occupé par une population de travailleurs qui déborde du centre et se répand dans la campagne pour la fertiliser ; en effet, le dernier recensement accuse plus de 4.000 habitants.
Le voyageur, le touriste, l’observateur surtout, se trouvent frappés par un saisissant contraste entre les broussailles encore respectées et les grands travaux exécutés dans un temps relativement court.
Ces travaux donnent au pays une physionomie, un aspect pleins de prospérité et de vie, se traduisant de tout côté par un mouvement incessant.
La production, qui avait été de 70.000 tonnes en 1879, fut portée à plus de 200.000 t. en 1880 et marche depuis sur le pied d’environ 350.000 t. ; elle a atteint près de 100.000 t. (94.774 t.) dans le premier trimestre de l’année courante ; ainsi se manifeste l’heureuse influence du port.
influence du port.
Un pareil mouvement amène de nombreux navires, fournit des frets à bas prix pour toutes les destinations et ne peut que motiver, dans un temps sans doute très prochain, la construction du chemin de fer déjà projeté et étudié pour relier la ville de Tlemcen au port de Béni-Saf, débouché naturel du commerce de cette ville et des produits de la vallée de la Tafna, des plaines de Marnia, d’Ouchda et du Maroc.
La Compagnie concourt ainsi à la prospérité générale de l’Algérie en ouvrant un vaste et fertilez territoire à la colonisation et en la mettant en communication facile avec tous les grands marchés qui consomment ses produits et lui fournissent ses instruments de travail.

Joint à ma lettre du 3 novembre 1883.

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Bulletin des Lois, 1876, Bull. n° 307, Texte n° 5.281.


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[...]
Bien amicalement à vous,
Daniel.
zephyr joyeux
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

Message par zephyr joyeux »

Bonjour.Je ne sais pas si cela vous interesse mais les archives municipales d Ales,longtemps stockees au fort Vauban,contiennent beaucoup de renseignements sur les mines pour la periode 1870 1920.Cordialement.
zephyr joyeux
Rutilius
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

Message par Rutilius »


Bonsoir,

Le présent sujet porte sur la société d’armement « J. et P. Castanié frères », d’Oran, et non sur l’histoire minière cévenole. L’évocation de la création du port de Béni-Saf, nécessaire à l’expédition du minerai de fer extrait de la mine proche, et surtout celle de la personne de son initiateur, Ernest CASTANIÉ, s’expliquent par la circonstance, d’une part, que ce dernier était le père des deux fondateurs de la société en question, et, d’autre part, qu’il semble être directement à l’origine de sa constitution en 1904. Il est en effet plus que probable qu’une partie de la flotte du nouvel armement ait alors été affectée au transport du minerai de fer à partir de ce port.

On ne manquerait pas aujourd’hui de stigmatiser ce manifeste « conflit d’intérêts » !
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


CASTANIÉ Eugène Auguste Joseph


Né le 4 janvier 1871 à Alais [Alès] (Gard) (Registre des actes de naissance de la ville d’Alès, Année 1871, f° 4, acte n° 10) et décédé le ... à ... (...). Armateur.


Fils de :

— Faustin Antoine Henri Ernest CASTANIÉ, né le 22 février 1838 à Sumène (Gard) et décédé le 29 décembre 1909 à Paris (VIIIe Arr.), au 78, boulevard Haussmann, son dernier domicile. Directeur de l’exploitation des mines de fer de Béni-Saf (Arrondissement de Tlemcen, département d’Oran, Algérie), propriété de la Compagnie des minerais de fer magnétique de Mokta-el-Hadid.

Et de :

— Rosalie Françoise Marie CHABER, née 10 février 1847 à Alais [Alès] (Gard) et décédée le 26 septembre 1923 à Nîmes (– d° –), sans profession.

Fille d’Eugène Félix Jean CHABER, né le 9 octobre 1817 à Alès et y décédé, le 18 février 1891, « propriétaire », et d’Adélaïde Philippine FABRÈGUE, née le 6 octobre 1819 à Alès et y décédé, le 5 janvier 1865.

Époux ayant contracté mariage à Alès, le 31 janvier 1870 (Registre des actes de mariage de la ville d’Alès, Année 1870, f° 7, acte n° 13).

V. également le sujet : « Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran. » —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 4259_1.htm


• Neveu par sa mère de François Joseph Hippolyte CHABER.


• Époux de Marie Eugénie Gabrielle CHARAVIL, née vers 1879 à ... (...) et décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à Nîmes (Gard), le 5 décembre 1898.

Dont notamment :


— CASTANIÉ Marguerite Marie Hélène Henriette, né le 15 juillet 1901 à Oran (Algérie) (Registre des actes de naissance de la ville d’Oran, Année 1901, f° 78, acte n° 1.501) et décédé le ... à ... (...).


— CASTANIÉ Henry Eugène Marie, né le 24 septembre 1903 à Oran (Algérie) (Registre des actes de naissance de la ville d’Oran, Année 1903, f° 54, acte n° 2.200) et décédé le ... à ... (...).

• Époux en premières noces de Marie Louise Étiennette Augustine DUCAILAR, née le à ... (...) et décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à Oran, le 29 août 1942. Union dissoute par un jugement du Tribunal de grande instance d’Oran en date du 6 avril 1960.

• Époux en secondes noces de Germaine VERGOBBI, née le à ... (...) et décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à Paris (XVe Arr.), le 12 août 1961.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


L’Afrique du Nord illustrée, n° 83, 1er janvier 1921, p. 27.


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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Guelcemal
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Re: Société d’armement « J. et P. Castanié frères », Oran.

Message par Guelcemal »

Hello all,

I found another steamship owned by J. & P. Castanié frères from 1908-1911. It is the KABYLIE. Here is what have been able to find concerning her technical and historical details:

Passenger-Cargo/Iron/Screwsteamer
Bld.: ???
L: 1883 T: 1883 Eng.: C2cyl 280ihp Stabilimento Tecnico Trieste (1883)
297gt 167nt 300tdw L=50,29m B=6,21m D=3,01m

??? 02.03.1901: ZENITH Transports Cotiers Oranais J. Oser & Cie., Oran /Fr 1908: KABYLIE J. & P. Castanié frères, Oran /Fr 1911: KINALIADA Adalar Kumpanyası, İstanbul 01.11.1914: laid at Urla when British gunboats WOLVERINE and SCORPION approached, crew was disembarked and ship sank by gunfire

LR 1914/15 gives as builders "Stabilimento Tecnico, Trieste" and no further ex. names. I have the complete yard list of S.T.T., but there appears no vessel which could have been the KABYLIE before. During 1882-1884 this yard mainly built small twin-screw steamers for Russian owners for service on the Sea of Azov. All the fates of those vessels are know, but not one reported to have been sold to J. Oser in 1901. I stronly presume that the KABYLIE only got a new engine in 1883 by S.T.T., but was not built by them.

Any comment about the history of this vessel in highly welcomed!

Best regards,
Jochen
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