Voilier de 157 tx JB appartenant à l'armement SELON frères
Affréteur ALLAIRE courtier à Marseille
Capitaine Etienne GENOUD. Equipage de six hommes tous français
Effectue une traversée Plymouth -Gênes avec un chargement de briques réfractaires.
Le 23 Février 1917 à 18h45, il se trouve par 37°12 N 04°55 E
Beau temps, mer calme, vent d'ouest, crépuscule.
Soudain un coup de canon est entendu et l'équipage voit un sous-marin qui vient l'accoster sur bâbord. Il évacue aussitôt le voilier en se réfugiant dans l'embarcation.
Les Allemands vont mettre une bombe à bord du JOCONDE et ce dernier coule à 19h00.
Le capitaine déclare qu'en raison de la nuit il n'a pas vu le sous-marin avant d'être accosté, qu'il n'a distingué qu'une masse obscure, qu'il n'a pas été interrogé et n'a vu aucun homme du sous-marin. Bref, il ne peut donner le moindre renseignement.
L'équipage du JOCONDE est entré le 24 Février à 03h00 à Port Mazarron où il a été très bien accueilli.
Interrogatoire mené au consulat de France à Carthagène et au passage au poste de douane de Cerbère.
Le sous-marin attaquant
N'est pas identifié.
Le plus curieux est que JOCONDE ne figure pas dans la d-base d'Yves, ni dans la liste des pertes marine marchande fournie par Bruno 17 sur le forum.
La méthode d'attaque utilisée par le sous-marin (accostage du navire par surprise semble très inhabituelle)
Mais JOCONDE a-t-il bien été coulé par un sous-marin



NB : il y a de plus une énorme incohérence avec la position du naufrage (pourtant bien lisible sur le document d'enquête). Celle-ci place le JOCONDE à environ 30 milles au nord de Bougie et 300 milles dans l'est de Carthagène. Avec un vent faible, et qui plus est d'ouest, il est impossible d'arriver le lendemain à Port Mazzaron. Une telle destination semble d'ailleurs absurde alors qu'on est proche d'un port français d'Algérie.
Cdlt