Bonjour à tous,
L’énigme de cette double transcription du décès de
Joseph LEVESQUE sur le registre de l’état civil de la commune de Forges-les-Eaux — d’abord transcription de l’acte de décès établi en présence de deux témoins par l’officier d’état civil territorialement compétent, puis transcription du jugement déclaratif de décès prononcé le 22 mars 1923 par le Tribunal civil de première instance de Neufchâtel-en-Bray (chambre du conseil) — n’est susceptible d’être résolue qu’à la condition de disposer du texte
intégral des deux actes translatifs...
Par ailleurs, l’explication doit être recherchée non pas dans les termes de l’acte de décès, mais bien dans ceux du jugement déclaratif de décès rendu, importe-t-il de souligner, «
sur la requête présentée par Monsieur le Procureur de la République ». Ce dernier aurait-il,
a posteriori, entendu redresser judiciairement l’irrégularité dont était entaché l’acte initial, en ce qu’il aurait qualifié de «
décès » ce qui devait être considéré comme une «
disparition » ? Faut-il alors penser que le corps de ce mécanicien-pilote se trouva dispersé ou fut totalement carbonisé lors de la chute de son appareil ?
Et quelques autres éléments biographiques extraits par sa fiche «
Personnels de l’aéronautique militaire » [
—> http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 1286633372 ] :
— LEVESQUE Joseph Marie Eugène, né le 21 janvier 1895 à Colleville
(Seine-Maritime), fils d’
Irénée Léon LEVESQUE et de
Valentine DUVAL, domiciliés à Életot
(Seine-Maritime). Marié à
Geneviève PÉNEL et domicilié à Forges-les-Eaux, au 15, place Bréciaire.
Entré au service actif le 9 octobre 1912. Mobilisé le 4 août 1914, étant venu du
Corps des sapeurs pompiers de Paris. Matricule n° 2.438 au recrutement du Havre, classe 1911
(réserve). Venu de Bron
(Rhône) le 5 juin 1918 ; parti à Perthes-lès-Brienne
(Aube) le 13 juin 1918 pour la
2e Division de chasse, apparemment en vertu d’une décision du grand quartier général en date du 10 juin 1918.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.