verdun mai 1916

R.I. - R.I.T. - Chasseurs
Avatar de l’utilisateur
terrasson
Messages : 1251
Inscription : dim. mai 01, 2005 2:00 am
Localisation : nouvelle aquitaine
Contact :

Re: verdun mai 1916

Message par terrasson »

bonjour le forum
il y a 100 ans le 125 éme Ri le 114 éme Ri prenaient positions sur la cote 304 en essayant de relever les 2.90 et 2.68 eme RI
pages de gloires ecrites dans le sang la boue les obus les gaz par ces régiments qui seront cités a l ordre de l arméeMais le bilan humain en quelques jour en atteste la grandeur
honneur a nos anciens souvenons nous
cordialement
Cristian Terrasson
adischat :hello:
soldat forcat a pas jamai portat plan lo sac.Es pas l'ome que gana es lo temps vai i mesme pas paur
Avatar de l’utilisateur
Elise49
Messages : 530
Inscription : mer. mai 20, 2015 2:00 am

Re: verdun mai 1916

Message par Elise49 »

honneur a nos anciens souvenons nous
Bonjour à tous et à toutes ,
Il y a 100 ans , le 7 Mai 1916 ,Louis mon grand oncle disparaissait cote 104 .Il était passé au 135e RI début 1915, 12e compagnie
pages1418/qui-cherche-quoi/ri-cholet-sujet_12928_1.htm

Sa dernière carte est du 21 Avril
ImageImage


Cordialement
Elisabeth
"Ne meurent et ne vont en enfer que ceux dont on ne se souvient plus. L'oubli est la ruse du diable." Rigord -historien -moine de l' abbaye de St Denis.XIIs

Avatar de l’utilisateur
Petitrat75
Messages : 17
Inscription : mar. déc. 13, 2011 1:00 am

Re: verdun mai 1916

Message par Petitrat75 »

Idem pour moi.
Le 7 mai 1916, 100 ans jours pour jours, Joseph PAQUEREAU (mon arrière GP) était tué par balle sur la côte 304. Il appartenait à la 1ère C.M du 125. Pensée émue pour lui
troyon
Messages : 175
Inscription : ven. déc. 11, 2009 1:00 am

Re: verdun mai 1916

Message par troyon »

Bonsoir

Un peu tard mais quand même..
Cordialement
Image
Avatar de l’utilisateur
joel guyonneau
Messages : 1524
Inscription : mar. oct. 19, 2004 2:00 am

Re: verdun mai 1916

Message par joel guyonneau »

bonjour
je rappelle aux personnes intéressées que je dispose des pages ecrites par le cdt DURAND (114e 2e bataillon). Le 2e bat du 114 fut le 1er à soutenir le choc, renforcé ensuite par les 1er et 3e bat.
Je dispose aussi de la photo du jeune capitaine TRUCY qui déclencha une contre attaque en chantant la Marseillaise avec ses hommes.
Image
N'oublions pas Louis BARTHAS du 296e (3e regt de la 152e DI) dont les carnets relatent ces terribles journées.
cdlt
Avatar de l’utilisateur
terrasson
Messages : 1251
Inscription : dim. mai 01, 2005 2:00 am
Localisation : nouvelle aquitaine
Contact :

Re: verdun mai 1916

Message par terrasson »

bnsoir Joel je vous contacte
cordialement
cristian terrasson
adischat :hello:
soldat forcat a pas jamai portat plan lo sac.Es pas l'ome que gana es lo temps vai i mesme pas paur
Avatar de l’utilisateur
Charraud Jerome
Messages : 7096
Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Localisation : Entre Berry et Sologne
Contact :

Re: verdun mai 1916

Message par Charraud Jerome »

Bonsoir les amis du 9e Corps et bonsoir aux autres aussi.

Concernant ces tristes journées, comme vous, j'ai suivi le parcours des 17, 18 et bien sûr 152e DI.

Les journées des 5 et 6 mai 1916 . – Entrée en ligne de la 152e division

Ignorant encore l’insuccès de la contre-attaque prescrite, le général Lancrenon pousse à 4 heures sur la cote 304 le bataillon de tête du 268e régiment et fait occuper Esnes par le bataillon de queue. En marche la veille sur l’itinéraire route de Dombasle à Esnes par Montzéville pour effectuer la relève prescrite du 68e RI, le 268e RI a été averti à 22h15 que cette relève était différée. Un de ses bataillons a été porté à Esnes, l’autre maintenu à Montzéville.
Ce sont là les dernières réserves de la 17e division. Comme, dès 5 heures, le régiment disponible du 9e CA (135e RI de la 18e DI) a été dirigé sur le bois de Béthelainville en vue de son emploi éventuel dans le secteur attaqué, le commandant du groupement demande à l’armée, à 8 heures, la mise à disposition de deux régiments d’infanterie et de l’artillerie de campagne de la 152e division. Les 114e et 125e régiments enlevés en automobiles vers midi débarquent à partir de 15 heures au bois Saint Pierre (région de Blercourt) ; ils atteignent vers 19 heures le bois de Béthelainville, où ils reçoivent l’ordre d’entrer si possible en ligne dans la nuit même. Les 2 groupes de l’AD152, poussés également en avant, renforceront les barrages dans la partie est du front de la 17e division, en prenant position au bois de Lambechamp (1 groupe), au sud de Montzéville (2 batteries), vers la corne nord-ouest des bois Bourrus (1 batterie).
L’ennemi cependant, en dehors de son artillerie, montre peu d’activité sur le plateau où la défense s’organise en arrière de la crête.
Dès le jour, les lieutenants-colonels Mariani (commandant le 268e RI) et Eggenspieler (290e) se sont portés en effet de leur personne sur la ligne de combat, suivis, l’un de son bataillon de tête, qui vient renforcer la ligne à 304, l’autre de son dernier bataillon (arrêté de nuit, on le sait, au moulin d’Esnes) qui parvient à franchir le ravin de la Passerelle et à s’établir à cheval sur le boyau du Prado. Ils remettent dans l’ordre, organisent la position, assurent la liaison.
Tous deux rendent compte vers 13 heures de la situation trop aventurée de leur PC qui est au réduit Odent (ancien réduit D) et de leur intention de le transporter sur la crête au nord d’Esnes. Une transmission très incomplète de ce rapport donne lieu à une interprétation fâcheuse de la situation. Le dernier bataillon de la 17e (le 6e bataillon du 268e RI) est porté sur la crête au nord d’Esnes (2 compagnies à 14 heures, les 2 autres à 19h30). 2 bataillons de la 18e division sont établis dans le boyau 3 en crochet défensif, face à l’est. La 152e division est mise enfin à la disposition du groupement Curé que la IIe armée renforce en outre d’un groupe de 155C (groupe Taton prélevé sur le 7e CA)
En réalité, gràce aux barrages de l’artillerie française et l’atttude des compagnies Poirier et Clech, les tentatives de l’ennemi sur la contrepente de 304 ont avorté. A la nuit, « la ligne française est toujours établie sur les mêmes positions que ce matin, écrit le lieutenant-colonel Mariani. La 1ère ligne est presque entièrement nivelée ; malgré les pertes subies, nous la tenons toujours. Le moral de la troupe est très bon, elle continue à tenir, matériellement elle est fatiguée par suite de l’impossibilité qu’il y a à la ravitailler en boisson.
D’après les dernières notes reçues, le 6e bataillon du 268e est monté sur la position. Si on devait encore envoyer d’autres troupes, l’accumulation serait trop grande, il n’y aurait pas de tranchées et boyaux pour abriter tout le monde
La 17e division est donc complètement engagée au contact de l’ennemi, sans unités en soutien, incapable par conséquent d’un effort soutenu en profondeur : il importe de la remplacer.
Mais l’heure tardive à laquelle est donné l’ordre à la 152e division de la relever ne permet pas d’exécuter les mouvements prescrits. Le 114e régiment s’échelonne dans la nuit entre le réduit Odent (1 bataillon), Esnes 1 bataillon, Montzéville (1 bataillon). Le 125e régiment s’établit entre la tranchée d’Aix et le boyau de Miramas. Les 2 groupes de l’AD152 atteignent Ville-sur-Cousances.
La relève est exécutée la nuit suivante (du 6-7) ; seuls des éléments du 290e régiment restent mélangés aux unités de la 152e division au bois le Peigne d’une part (1 compagnie du 6e bataillon), aux abords du boyau du Prado d’autre part (fractions de 2 compagnies du 5e bataillon)
Le 7 au matin, la tenue du secteur est assurée de la façon suivante par l’ID152 :
3 bataillons en 1ère ligne : Le bataillon Durand du 114e RI sur la contrepente de 304 ; les bataillons Quillet et Baffet du 125e RI plus à l’est et au crochet
1 bataillon sur la croupe au nord d’Esnes (le bataillon Conscience du 114e RI) et 1 bataillon au boyau Miramas (le bataillon Berthoin du 125e RI)
1 bataillon en réserve de division : le bataillon Gigot du 114e RI à Vigneville

Le dernier régiment de la 152e division reste en réserve de CA au bois de Béthelainville.
Le colonel Paquette, commandant l’ID 152, a pour mission de se créer une base de départ en vue de la reprise du terrain perdu. Il n’y a pas une minute à perdre si on veut empêcher l’ennemi de se consolider. Les opérations doivent être menées soit par surprise, soit avec l’aide de l’artillerie. Il ne faut engager que des effectifs peu nombreux, très mordants.


Sources : « Les combats de la cote 304 en mai 1916 » –Capitaine Laxagne – Revue Militaire Française
Amicalement
Jérôme
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Image
Avatar de l’utilisateur
Skellbraz .
Messages : 2872
Inscription : mer. sept. 17, 2014 2:00 am
Localisation : grenoble

Re: verdun mai 1916

Message par Skellbraz . »

BONSOIR à toutes et tous
Particulièrement altruistes nos poilus qui vivaient l'enfer, puisons à cette noblesse d'âme . En tous cas, Elisabeth, c'est ce que je ressens à la lecture de la dernière carte de votre grand oncle. Merci du partage.
Bien à vous
Brigitte
Pour accéder directement au sommaire "les femmes pendant la GG", cliquer sur : accès direct
Avatar de l’utilisateur
Elise49
Messages : 530
Inscription : mer. mai 20, 2015 2:00 am

Re: verdun mai 1916

Message par Elise49 »

Bonjour à toutes et à tous ,merci de tous ces souvenirs évoqués . Il est vraiment bien difficile d'avoir une vue d'ensemble sur ces journées :beaucoup de régiments impliqués, des bombardements épouvantables, des liaisons inexistantes,je crois que je ne comprendrai qu'en film3D ... Brigitte ,votre commentaire est très juste ,merci
Cordialement
Elisabeth
"Ne meurent et ne vont en enfer que ceux dont on ne se souvient plus. L'oubli est la ruse du diable." Rigord -historien -moine de l' abbaye de St Denis.XIIs

Avatar de l’utilisateur
Charraud Jerome
Messages : 7096
Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Localisation : Entre Berry et Sologne
Contact :

Re: verdun mai 1916

Message par Charraud Jerome »

Bonjour

pour comprendre l'enchainement des combats qui nous intéresse dans ce fil, je conseille la lecture d'une étude critique par le Capitaine Laxagne qui fut éditée en 1930 dans le cadre de la Revue Militaire Française (n°103 - Janvier 1930) et qui est disponible sur Gallica:
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1 ... 54.item.r=

A noter les tableaux de pertes en fin d'article.

Les 2 cartes présentes dans ce volume (en meilleure définition)

ImageImage

Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Image
Répondre

Revenir à « Infanterie »