Bonjour à tous,
et à Scolari à qui je réponds .
Merci pour la proposition que j'accepte bien volontiers.
Cependant vous avez bien vu, dans mon dernier envoi, comment j'étais prudent
pour désigner définitivement l'hôpital auxiliaire 63 comme étant le lieu de son rôle
d'économe.
Cependant je pense qu'il existe suffisamment d'indices concordants pour que ce soit le cas.
Au point de l'avancée, aujourd'hui, du projet Chevalier Lecoutre, je pense qu'il n'y a que 3 possibilités pour que Chiselle soit l'économe de l'un d'entre eux.
La première possibilité c'est l'hôpital auxiliaire HA 43 à l'Asile Sainte Eugénie.
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Je pense qu'il faut écarter cette possibilité.
L'économe de cet Hospice ( de ce regroupement d'hôpitaux), chargé des déclarations d'Etat Civil est connu.
Il a été en responsabilité de 1911 à 1918 et ceux qui l'ont suivi ne se nomment pas Chiselle (source :
les décès dans les Hospices Civils de Lyon, numérisés, aux Archives Municipales de Lyon).
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Il se nommait M. De Lafond ou De Rafond.
La deuxième possibilité, c'est l'Hôpital HA 48, situé à l'Ecole libre des Filles
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Mais là encore, c'est une occurrence plus qu'incertaine, car le HA 48 a eu une existence assez éphémère:
En effet, cet hôpital partageait le bâtiment avec une école et dès 1916, ce type d'hôpitaux, pour différentes raison devaient réduire leur jauge ou disparaître.
Dès 1916, l'existence de cet hôpital est menacé.
Il doit céder une table d'opération à l'hôpital de Caluire.
L'HA 48 est liquidé dès octobre 1916. (source : Archives Départementales du Département du Rhône - Bulles de Num - Archives de la SSBM).
Ainsi cette hypothèse apparaît incompatible avec ce que dit Wikipédia sur le sujet.
Reste l'hôpital HA 63 situé au Clos du Montet , au château des Frères Maristes.
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Voilà l'occurrence la plus sérieuse puisqu'il est établi, par la photo( voir envoi précédent)) une relation entre Chiselle, quand il était Président des "Petites provisions du prisonnier de guerre 1915" avec l'hôpital HA 63 (source: côte MS- 1448 feuillet 242 - correspondance de CHISELLE. Bibliothèque historique de Paris - Fonds Chiselle) .
Reste à conforter cette hypothèse, seule une investigation du fonds devrait permettre de la rendre définitivement crédible. D'où l'appel à des éventuels contributeurs parisiens.
J'ai demandé à mon ami G.CELERSE, chercheur doctorant, auteur de plusieurs livres sur le système de répression allemand dans le Nord de la France et de "Sauvons les Enfants", livre auquel j'ai contribué, de bien vouloir se pencher sur la question; ce qu'il fera dans quelques jours.
Je ne manquerai pas de vous tenir informés de ses "retours".
Bien à vous, cordialement,
LECOUTRE