Dans l'article du CRID il en est question mais , ils ne citent pas une source exacte -cela dit les variantes de chansons n'étaiebt pas frocement écrites, et se répendaient oralement ... :Bonjour,
J'ai également entendu parler d'une version dans laquelle: "c'est à Verdun, au fort de Vaux" remplace la référence à Lorette. Quelqu'un peut-il confirmer?
Cordialement,
Marc
"Si les premières étapes de la transformation sont peu claires, on sait qu'une version modifiée de cette chanson est apprise par coeur et transmise oralement parmi les combattants existe dès 1915. Elle prend alors le nom de Chanson de Lorette, du nom des violents combats qui ont lieu en Artois, autour de Notre-Dame de Lorette, au printemps 1915. Par la suite, et parmi ses variantes qui montrent une élaboration progressive, on peut citer celle-ci qui fait allusion aux combats de Verdun en 1916:
Quand on est au créneau
Ce n'est pas un fricot,
D’être à quatre mètre des Pruscos.
En ce moment la pluie fait rage,
Si l’on se montre c’est un carnage.
Tous nos officiers sont dans leurs abris
En train de faire des chichis,
Et ils s’en foutent pas mal si en avant d’eux
Il y a de pauvres malheureux.
Tous ces messieurs-là encaissent le pognon
Et nous pauvres troufions
Nous n’avons que cinq ronds.
Refrain :
Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu toutes les femmes
C’est pas fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Verdun, au fort de Vaux
Qu’on a risqué sa peau
Nous étions tous condamnés
Nous étions sacrifiés
Cordialement
A_D