les femmes pendant la Grande Guerre (+ accès au sommaire)

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Alain Dubois-Choulik
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Alain Dubois-Choulik »

Bonjour
Il est d'autres aspects .......
Image
Cordialement
Alain
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

bonjour à toutes et tous,

Alain, merci: une petite brise d'humour ne fait pas de mal! (le dialogue montre que les femmes mûres sont plus réalistes que les jeunettes)
Bonne journée
Brigitte
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

*
Bonjour à toutes et tous,
Retours sur les post de Régis (infirmières militaires)
Il faut connaître l’évolution des choses avant et pendant la GG.
- IIIème République: les hôpitaux militaires sont touchés, eux aussi, par l’orientation laïque et anticléricale de la IIIè République.

*circulaire du 14 aout 1891, les sœurs hospitalières sont exclues de l’intendance des hôpitaux militaires. (j'ai aussi trouvé la date de 1881, mais les références de M. E. Bertheau indiquent 1891, cf le lien en bas de page)

*décret du 22 octobre 1904 : suppression des activités de soin des religieuses dans les hôpitaux du Ministère de la Guerre.Voici donc notre armée en manque d’un personnel qu’il faudra bien remplacer.

*1907, pour remplacer les religieuses, le directeur de l’hôpital militaire du Val de Grâce lance, par voie de presse et affichage dans les écoles d’infirmières, un concours pour le recrutement d’infirmières laïques (titulaires et stagiaires). Elles seront recrutées parmi les diplômées et les élèves en instruction à l’Assistance Publique de Paris ainsi que dans les écoles publiques/ privées agréées par le Ministère de la Guerre. Pour passer ce concours, les candidates doivent avoir plus de 21 ans (âge de la majorité à l’époque) et moins de 25 ans. La fourchette est mince d’autant que les infirmières diplômés et expérimentées ont évidemment passé la barre des 25 ans. Par conséquent, ces conditions d’admission soulèvent des polémiques (on demande que l’âge autorisé soit élargi de 20 à 35 ans). Le concours est reporté.

* En attendant, l’hôpital du Val de Grâce emploie des «infirmières» non professionnelles de la Croix Rouge, ce qui provoque un tollé de la part des professionnelles qui les qualifient d’infirmières « fantaisistes »

* 1er avril 1908, la limite d’âge passe à 35 ans, le concours peut se dérouler, 200 candidates sont admises.

*22 juillet 1909, une notice officielle instaure le statut d’infirmière laïque des hôpitaux militaires (les "ILHM"). Une cocarde tricolore portée sur le côté gauche de leur coiffe les distinguera des infirmières "civiles".
Une autre catégorie est mise en place: les «infirmières principales» qui sont directement nommées par le Ministre de la Guerre. En plus de la cocarde, elles portent une étoile à 5 branches sur le devant de la coiffe.

Sur cette photo de Charlotte Maître, on distingue la cocarde et l’étoile à 5 branches Image
(source photo : gallica )

*1910, un 2nd concours est mis en place.

* C’est la guerre :
dès les premiers mois, les ILHM sont submergées, face à l'urgence de la situation, un «corps temporaire d’infirmières des Hôpitaux militaires» doit être mis en place. Le souci du manque de personnel durera pendant toute la durée de la guerre.

* circulaire du 8 mars 1916, création du corps «d’infirmières temporaires des hôpitaux militaires». Admission d’un personnel féminin sur simple présentation d’un titre de capacité et d’un certificat de bonne moralité et de bonne santé. Ces nouvelles recrues seront assimilées aux « ILHM du cadre permanent » et porteront le même uniforme que les ILHM.
Devant l’ampleur des dégâts et l’urgence, il ne s’agit pas de faire la fine bouche.

* Les besoins sont si grands qu’on fait aussi appel aux bénévoles de la Croix Rouge. Depuis les hécatombes de Solférino et l’action d’Henri Dunant, la Croix Rouge était déjà bien organisée en France (1864). En 1906, l’une de ses branches, la SSBM (Société de Secours aux Blessés Militaires) avait d’ailleurs fondé son premier Hôpital-école à Paris. Pendant la guerre, cette association multipliera la création «d’hôpitaux auxiliaires », aménagés dans des locaux mis gracieusement à sa disposition.

* 1917, les infirmières de la Croix Rouge appartenant à la SSBM, sont admises à servir directement dans les « formations sanitaires militaires », à titre de bénévoles.
La SSBM est l’une des trois branches de la Croix Rouge française. Cette Association est d’orientation catholique, les femmes qui en font partie sont en majorité issues de l’aristocratie ou de la grande bourgeoisie. Elles sont proches du pouvoir politique et des grandes fortunes, ce qui s’avère utile.

Lectures principales et sources :

* « L’engagement des infirmières laïques pendant la Première Guerre mondiale. Amorce de professionnalisation des soins en milieu militaire » par M.-E. Bertheau dont le travail est accompagné d’importantes références.
[ Le travail de M. E. Bertheau est encore plus facile d'accès en cliquant sur le lien de Laurent Provost: pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-servic ... htm#t16627 ]

* les interventions et les références de Daniel / Rutilius : ce lien et les suivants

*croix rouge :
- Le fonctionnement des écoles de la Croix-rouge et la reconnaissance par l’État (1877-1922)
- Création de la Croix Rouge française

Cordialement
Brigitte
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

µ
Bonsoir à toutes et tous,

Les interventions ont été indexées dans le sommaire.
Merci pour vos interventions, analyses, photos...
Si vous repérez des oublis, erreurs de classement, titres inadéquats, liens qui ne fonctionnent pas ou autres anomalies, je serais bien contente que vous m'en avertissiez.

Le sommaire est directement accessible en cliquant sur le texte en bleu dans ma signature, en bas de ce post

Cordialement
Brigitte
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Bonjour Brigitte,



Merci pour cette belle synthèse sur la place accordée aux infirmières une recomposition difficile après l'écartement des religieuses par "le père Combes". Cet ostracisme porte sur les soins, cela veut-il dire que les religieuses peuvent être occupées à d'autre tâches domestiques dans les hôpitaux militaires ?
D'ailleurs, la même question se pose pour les infirmières bénévoles : ont-elles toutes les compétences pour effectuer les mêmes soins que les titulaires des hôpitaux militaires ? La lecture de récits semble montrer une division de leurs tâches, plutôt de l'ordre de l'intendance, sous un vocable générique d'" infirmière ".


Bien cordialement,


Regis
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

Bonjour à toutes et tous,

Bonjour Régis, voici ce que j’ai compris de mes lectures:

1] hôpitaux militaires:
Les religieuses, toutes tâches confondues, ont été chassées des hôpitaux militaires. Pour exemple: les religieuses - non infirmières qui travaillaient à l'économat ont été remerciées avant les religieuses chargées du soin aux malades( Circulaire du 14 août 1891, prescrivant de ne plus employer de sœurs dans les sections de groupe comptable des hôpitaux – Bulletin officiel, partie réglementaire : 1171 – Source gallica.bnf.fr.)
C'est quelques années plus tard (circulaire du 22 oct 1904) que les religieuses "soignantes", sont exclues des hôpitaux militaires. Je pense que ce délai de quelques années a été accordé à l’Armée afin de lui permettre de trouver des laïques capables de remplacer les religieuses soignantes. L’hôpital militaire de Grace lance d’ailleurs, en 1907, un concours pour recruter des infirmières titulaires et des stagiaires laïques (possédant des diplômes, ou plutôt des certificats civils ou en voie de les obtenir). Elles seront rémunérées et « incorporées » à l’Armée avec un statut spécifique, étant entendu qu’une femme ne peut pas être une militaire à cette époque.
En tout état de cause, ceci laisse supposer que le départ des religieuses soignantes a laissé un vide qu’il faut bien combler.
Il y avait un double enjeu : l’anticléricalisme ambiant et le manque de professionnalisme des religieuses.
Nous nous situons ici en temps de paix. Les choses vont être bousculées dès le déclenchement des hostilités. Des religieuses (pas toutes) avaient continué à prodiguer des soins mais, c’était dans le cadre privé de leurs institutions. Elles rendront bien des services à la nation. Avec la guerre, la République ne peut pas se permettre de faire la fine bouche. Juste un exemple : les soeurs hospitalières: "Noyon est bombardée quotidiennement, les sœurs soignent soldats et civils estropiés. Quand la ville est libérée en 1917, le général Nivelle remet à leur Mère Supérieure une Croix de Guerre."

2 ] hôpitaux publics / civils / laïcs:
La question du professionnalisme du personnel soignant se pose de manière cruciale et elle se pose partout ( tel était le sujet de la thèse du Dr Anna Hamilton en 1900).
Nous avons vu que certaines municipalités garderont leurs religieuses-infirmières, malgré la séparation Eglises /Etat.

*Le Dr Bourneville avait créé, dans les hôpitaux de l’Assistance Publique de Paris, des cours du soir pour former des « professionnelles » du soin. Ces cours sont rudimentaires et inefficaces.

Hôpitaux privés / civils /laïcs:

*Pour remédier aux incompétences de la formation de l'Assistance Publique, Anna Hamilton, dès 1901 met en place sa propre école de « gardes malades hospitalières » (elle refuse le mot infirmière, péjoratif à son époque). Il est à noter que son école est privée (financement privé), elle est hébergée dans la "Maison de Santé protestante" à Bordeaux, mais elle accueille les élèves sans distinction de religion. Pour cette école d'excellence, Anna s'évertue à créer un diplôme qui atteste de la compétence de ses élèves. Elle critique à la fois les incompétences des religieuses, celles des élèves formées au cours du soir par l'Assistance Publique de Paris et celles des bénévoles formées par la Croix Rouge.

*Léonie Chaptal, après avoir suivi les cours du soir dispensés par l’Assistance Publique de Paris, juge utile de fonder sa propre école dans le 14 ème arrt de Paris. Le recrutement des élèves est moins exigeant que celui d’Anna Hamilton.

Ces deux pionnières connaissent bien la qualité de l’enseignement dispensé aux nurses londoniennes (suite aux hécatombes de la guerre de Crimée, mise en place à Londres du système de soins par Florence Nightingale ) mais leur démarche reste à l'échelle locale.

* Croix Rouge: la démarche internationale d'Henri Dunant (1864) fait suite aux hécatombes de Solférino. En France, la Croix Rouge forme, elle aussi, des "bénévoles" aux soins (d’ailleurs, en 1889, Léonie Chaptal a obtenu un certificat de la SSBM, l'une des trois branches de la Croix Rouge française). La qualité de cet enseignement laisse cependant à désirer.

Nous sommes donc face à plusieurs démarches sans coordination, étant entendu qu'avec les progrès de la médecine et des règles d'hygiène, les exigences dans la qualité des soins et des comportements se font davantage sentir.

Il ne s’agit là que de quelques éléments de réponses, je vais creuser le sujet et y revenir avec davantage de précisions.

Cordialement
Brigitte
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demonts
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par demonts »

Bonjour,

Histoires 14-18 : Soeur Basilides, l'héroïne de Thann

Par France 3 Haut-Rhin -Francetvinfo.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 14/bas.jpg[/img]

Bonne lecture.

François
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

*
bonjour à toutes et toutes
Merci François,
sœur Basilides
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 35322.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 35166.html

Voici un nouvel exemple de religieuse qui prodigue ses soins aux blessés. Elle est la Supérieure de l'hôpital Saint Jacques de Thann (Alsace). Cet ancien couvent des Franciscains fait office d'hôpital, depuis le XIXe siècle (1845).
Nous sommes ici dans le cadre d'un établissement hospitalier privé? /avec en tous cas un personnel religieux, mis à la disposition de l'Armée. Les Soeurs sont des bénévoles mais je ne sais pas quelles sont leurs compétences comme soignantes.
Cet hôpital n'est pas situé à l'arrière mais bel et bien dans la zone des combats: la ville, reprise par les français le 7 août 1914 est, sans relâche, bombardée.

Outre la légion d'honneur, la photo montre que Soeur Basilides a également été décorée de la croix de guerre (une citation)

cordialement
Brigitte

PS : Concernant l'hôpital St Jacques (établissement privé? public?) j'ai un doute: dans mon esprit, la loi de 1905 a nationalisé tous les biens des Eglises...A cela, il faut ajouter que l'Alsace et la Lorraine ont un statut particulier.
Dernière modification par Skellbraz . le jeu. mars 08, 2018 11:01 pm, modifié 3 fois.
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krzymen
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par krzymen »

Bonsoir à toutes et à tous,

Dans les rangs de la Légion ukrainienne des fusiliers de la Sitch (Українські cічові стрільці (УСС) / Ukraїnski sichovi stril’tsi (USS) - Ukrainische Sitschower Schützen) il y avait quelques dizaines de femmes (env. 100?)
Le plus célèbre d'entre eux s'appelait Olena Ivanivna Stepaniv (Олена Іванівна Степанів) pseudo Olena Stepanivna.
Image
Née en 1892 dans une famille ukrainienne. Elle a étudiée dans des écoles ukrainiennes puis à l'Université de Lviv (histoire, géographie). Membre de l'organisation ukrainienne de scouts Plast (Пласт). Elle a rejoint l'organisation Sokil (Сокіл), où elle a crée le premier détachement féminin. Membre de l’organisation Sichovi Stril’tsi . Après le déclenchement de la guerre, en août 1914, elle voulait partir de Lviv avec des volontaires ukrainiens, mais on lui a dit de descendre du train! Irritée, elle n’a pas abandonné et a organisée un peloton féminin (environ 34 soldats). Stepanivna était probablement la première femme officiellement nommée officier au front de l'est. Olena Stepanivna s'est distinguée dans les combats pour la montagne Makivka en 1915.
Le 29 mai 1915, la Fähnrich Stepanivna a été fait prisonnier par les Russes. Cela a été rapporté par la presse russe
Image
Traduction : "Jeune fille - officier
Sur la photo - une foule d'Autrichiens prisoniers, capturés par une de nos unités durant le combat du 17 mai. Au premier plan, une jeune fille-officier captive, qui partage leur destin. C’est une Galicienne, une étudiante des cours supérieurs à Lviv, selon ses convictions une "mazepinka", qui hait la Russie. Elle s’était enrôlée dans l'armée autrichienne en tant que volontaire."
Elle est restée dans le camp de Tachkent jusqu'en 1917. Libéré avec un groupe de prisonniers de guerre, elle est rentrée par la Suède et l'Allemagne.
Image
Décorée de la Silberne Tapferkeitsmedaille et Karl-Truppenkreuz.

Dans les années 1918-19, elle a participé à la guerre polono-ukrainienne en tant qu'officier de la UHA (Armée ukrainienne de Galicie). De 1919 à 1921 elle habitait en Autriche et a terminé les études à l'Université de Vienne avec le titre de docteur. Après s'être installé à Lviv, elle a enseigné dans les écoles ukrainiennes. Depuis 1945, employé de l'Université de Lviv. Arrêté en 1949 et emprisonné dans des camps de travail sovietiques jusqu'à 1956. Décédée en 1963.

Sources/liens :
https://uk.wikipedia.org/wiki/Степанів_Олена_Іванівна
http://photo-lviv.in.ua/olena-stepanivn ... mu-poloni/

Fähnrich Olena Stepanivna. Sur la tête une "mazepinka" - casquette du k.k. Ukrainische Legion
Image

Bien cordialement
Krzysztof
air339
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Bonsoir,


La laïcisation des services d'État rejette donc le personnel religieux, sans forcément compenser par un autre recrutement.
Une image différente se dessine pour cette "infirmière" de guerre, "ange blanc" masquant une grande diversité de statuts comme de fonctions. Titulaires ou temporaires des hôpitaux militaires, bénévoles civiles, laïques ou religieuses, attachées à des services de santé militaires ou privés... Et pour les religieuses des régions reconquisent, encore une spécificité puisque les lois de séparation de l'Eglise et de l'État ne les concernent pas !

Merci Brigitte pour ce travail de recherche !


Bien cordialement,


Regis
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