Répartition des morts par professions

[CD9362]

Re-bonjour
Ce qui semble compliqué c'est à quelle époque de la vie correspond ce métier sur la fiche ? au moment ou ils font leur service militaire ? au moment de la guerre ? après pour certain ( quand on voit une profession rayée et une seconde d'une autre écriture) ? - C'est vrai qu'il ne faut pas trop se poser de question , sinon on avance pas!
Bon courage pour la suite du classement, Bernard ! (et merci aussi Arnaud pour avoir occupé sa pause déjeuner à chercher les stats de l’armée! )
Cdt
A_D

[laurent provost]

Bonjour a tous

Quelle belle liste a la Prévert avec des sonorités et des vocables peu communs

Chauffournier, producteur de chaux, ouvrier ou propriétaire de la carrière ?

Escoupteur? la seule référence que j'ai trouvé dans Goo... concerne le mot "escoupte" vielle formule d'escompte , activité de banquier, ou d’usurier.....

Que faisait donc un toupier, des toupies , ou bien était il tourneur sur bois ?

Et un résinier? Récoltant de la résine, gemmeur dans les landes.
Ya t il beaucoup de pins dans la sarthe ?

Que dire des 28 Haugreurs, ne serais ce pas des Hongreurs, compte tenu des élevages de chevaux

Merci encore a Arnault pour ce petit délice et Bon courage pour les indexations à venir

Cordialement

Laurent

[Rutilius]

Bonjour à tous,


■ Inscription maritime – et « Inscrits maritimes ».


— Loi du 24 décembre 1896 sur l’Inscription maritime (J.O. 27 déc. 1896, p. 7.141).

—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... age.langFR

Nota : Abrogeait la loi du 3 Brumaire an IV (25 oct. 1795) concernant l’Inscription maritime (Bull. des Lois 1795, n° 205, Texte n° 1.222).

—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... f537.image

• Modifiée par :

— Loi du 28 janvier 1898 portant modification à la loi du 24 décembre 1896 sur l'inscription maritime (J.O. 30 janv. 1898, p. 653) ;

—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... age.langFR

— Loi du 28 janvier 1898 ayant pour objet de compléter par un paragraphe additionnel à l’article 30 de la loi du 24 décembre 1896 sur l'inscription maritime (J.O. 30 janv. 1898, p. 653).

—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... age.langFR


■ Bibliographie.

— Ernest CADET : « Dictionnaire usuel de législation comprenant les éléments du droit civil, public, administratif, commercial, industriel, maritime, criminel, de la procédure civile, de la législation du travail, etc., entièrement refondu et mis à jour par Paul Ferrand », 9e édition, Librairie classique Eugène Belin, Belin frères, Paris, 1911, 1.282 p.

V. p. 597, Verbis : « Inscription maritime ».

—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... %20.langFR

[air339]

Bonsoir,

Juste pour la gourmandise, quelques métiers de la liste, d'après la définition de mon Littré tout neuf de 1882 :

Agent voyer : agent d'entretien de chemin vicinaux
Bimbelotier : fabricant de jouets
Cirier : fabricant de bougies
Coquetier : marchand d'oeufs
Chaufournier : ouvrier de four à chaux
Plumassier : fabricant de plumes d'ornement
Roulier : voiturier transportant des marchandises
Toupier : inconnu au bataillon...

Reste à regrouper selon le but recherché : par exemple dans le secteur bancaire, les catégories sont définies d'après des critères de risques. Ces catégories sont différentes des CSP des années 50, qui ont évoluées en PCS pour l'INSEE...

Bien cordialement,

Régis

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

« Toupier : inconnu au bataillon... »

Taupier : piégeur de taupes, profession qui était assez fréquemment exercée dans les campagnes normandes. Où les baux à ferme faisaient la plupart du temps obligation au preneur de « prendre les taupes ».

« – Scieurs, scieurs de long (8): Ruraux ou urbains ? Je pense à des urbains. »

Eu égard au poids des grumes et aux difficultés de leur débardage, qui se faisait à l'époque avec des chevaux voire des bœufs par de mauvais chemins, les scieurs de long – qui travaillaient à la main –, ainsi que les scieurs, exerçaient leur activité directement en forêt ou dans des petits ateliers proches des forêts. Il s'agissait donc bien de ruraux.

[Arnaud Carobbi]

Bonsoir à tous,

Une erreur de transcription n'est pas impossible.
Je n'ai pas le document ou une copie sous la main, je confirmerai le taupier dans deux semaines.

Amicalement,
Arnaud

[LABARBE Bernard]

Bonsoir,
Toupier : inconnu au bataillon...
Je pensais à un fabricant de toupies, mais on ne faisait pas que ça dans la vie, donc taupier.
Scieurs tout court ou scieurs de long: Des ruraux sans doute mais aussi peut-être des citadins employés de menuiseries recevant des troncs d'arbres ? Compliqué tout ça.
Quelques autres oubliés aujourd'hui:
- Roulier: Charretier public
- Carrassonnier: Fabricant de tuteurs pour la vigne
- Saulnier: Chauffage de la saumure pour en extraire le sel
- Arçonnier: Fabricant de selles (cf le cheval d'arçon ?)
- Chaisier: Facile, fabricant de chaises
- Layetier: Fabricant de caisses et cartons pour emballages sur mesure
Des questions pour le jeu d'Emile Euros
Cordialement,
Bernard

[Rutilius]

Bonjour à tous,


— « Roulier » : Conducteur de chevaux ou autres bêtes de trait employés au transport des personnes ou des marchandises. Dans l’exercice de son activité, il était soumis aux prescriptions de la « police du roulage », connue aujourd’hui sous le nom de « Code de la route ».

Ces prescriptions, qui résultaient des décrets des 10 août 1852 et 24 février 1858, avaient alors pour fondement juridique la loi du 30 mai 1851 sur la police du roulage et des messageries publiques (Bull. des Lois 1851, n° 398, Texte n° 2.971, p. 647) ; ce texte s’appliquait aux « voitures suspendues ou non suspendues, servant au transport des personnes ou des marchandises », appelées à circuler « sur les routes nationales, départementales et chemins vicinaux de grande communication » (L. 30 mai 1851, art. 1er).

Les principales infractions susceptibles d’être commises par les rouliers étaient :

— le défaut de guide, méconnaissance de l’obligation faite à tout voiturier ou conducteur de se tenir constamment à portée de ses chevaux ou bêtes de trait et en position de les guider ;

— le défaut d’éclairage ;

— le stationnement sans nécessité sur la voie publique d’une voiture attelée ou non attelée.

[LABARBE Bernard]

Bonjour,
Sur les métiers anciens un site intéressant: http://www.vieuxmetiers.org/
Cordialement,
Bernard

[Viemceme56]

Bonjour
toujours très intéressant ces contributions que l'on trouve sur ce forum .
J'ai une question concernant les professions sur les fiches matricules ( j'ai posé cette question dans "l'espace Marine " mais pas de réponses "
En ce moment je regarde les registres militaires du canton d'Hennebont rattaché au Bureau recruteur de Lorient en Bretagne - ceci afin de voir un peu les professions des soldats qui partent en 1914 et particulièrement si la présence des Forges d'Hennebont avaient entrainé beaucoup où non d' "évacuations du front , pour mise à disposition des Forges (en restant rattaché à leur RI) -
Une chose m'étonne , j'ai remarqué qu'un certain nombre de fiche portait la mention " inscrit maritime " . Or le parcours militaire de ces hommes là ne sont pas complétés sur ces les fiches .
Alors est-ce que ça veut dire qu'il dépendent de la marine militaire ?
Sont-ils marine marchande , marin-pêcheur ? sont-ils exempté de service militaire et de servir à la guerre ?
Merci
cordialement
A_D
P.S pour ce qui est de la mise à disposition des Forges , je n'ai pas encore terminé .

Bonjour,

Pour le Morbihan, il existe la même liste des tués par profession que celle publiée plus haut.
Après, il n'y a pas le détail des professions des tués par communes.