Bonsoir GillesBonsoir Brigitte,
Une question : Parlez vous breton ? si oui, appris à l'école (le KLT) ou bien dans la famille ? Le vannetais est un peu à part.
éh non, trois fois hélas, si je ne parle pas breton, ce n'est pas faute d'avoir quémandé de l'apprendre! La réponse tombait invariablement " si tu parles breton, tu n'auras pas ton BAC". Aucun enfant de ma génération n'a parlé la langue maternelle de ses parents, sauf un qui, fils de cultivateurs, est né "au pays". Tous les autres sont nés dans des grandes villes ( Brest, Lorient etc...)
En revanche, je connais, d'oreille, des mots, des expressions aussi ( et encore hum

En fait, j'aimerais bien savoir dans quelle mesure, mon GPp a souffert à
cause de sa langue maternelle. Pourquoi ce questionnement? Parce que j'ai lu un certain nombre d'écrits mais surtout parce que je l'ai entendu en direct : les anciens poilus de la famille (ceux qui maîtrisaient le français) avaient transmis au reste de la famille, que les pauvres bougres qui ne comprenaient rien étaient envoyés " au casse-pipe" (pour reprendre leur expression). On sentait à quel point ils trouvaient cela terriblement triste et injuste. Pour moi, tout, dans cette guerre est de l'ordre du "casse pipe" du coup, je me demande bien en quoi ce "casse-pipe - là" était encore pire que les autres. En tous cas, ça en avait bien l'air.
En réponse à votre analyse concernant le melting pot, je rajouterai une réponse pessimiste : je crois que ces pauvres bougres furent très rapidement broyés par les canons....mais, bien sûr, il faudrait faire une vraie étude avec des chiffres exacts et des statistiques.
trugarez mad pour votre réponse
kénavo
Brigitte