Dans l'historique du XVIe Corps d'Armée, que je suis en train de saisir, je trouve cette phrase au mot inconnu :
"3 assauts consécutifs dans la même nuit des stosstrups qui sont obligés de se replier sans ramener un seul prisonnier et laissent des morts sur le terrain." Ce doit être un truc épouvantable !!
Que sont donc les stosstrups ou le stosstrup ? pas de réponse à l'exception d'un titre de film et une notice en anglais en interrogeant la base du forum -
Merci de vos réponses éclairées et toujours si rapides !
Cordialement,
Mireille
pensant subitement que nous sommes au XXIe siècle et que des outils performants pourraient me rendre de suite plus intelligente, j'ai fait un tour sur le ouaibe --
peut-on parler de Bataillons de choc pour le stosstrup, ou bataillons de la mort ?
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Nénette et Rintintin sont tous les deux mignons;ils dorment en ce moment, bien tranquillement au fond de ma poche, et je n’ose les déranger car ils doivent surement s’aimer comme deux fous. Henri 3RMZT 07/18
- Selon le "dictionnaire militaire" (allemand>français) du lt-colonel R. GILOTTE (Editions Berger-Levrault / 1955):
le mot "der Stosstrupp" équivaut à un "groupe de choc" ou à un "groupe-franc" .
Une bonne soirée ensoleillée de Bruxelles!
Merci Popol
de cette traduction tirée d'un dictionnaire qui a mon âge, donc : fi ! internet et toujours merci le Papier !!
cordialement,
Soirée grisonnante et frileuse de Perpignan !
Mireille
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Nénette et Rintintin sont tous les deux mignons;ils dorment en ce moment, bien tranquillement au fond de ma poche, et je n’ose les déranger car ils doivent surement s’aimer comme deux fous. Henri 3RMZT 07/18
Un stosstrupp, groupe de choc allemand, donc, qui ne fait aucun prisonnier mais des morts,
a-t-il son équivalence dans l'Armée française durant cette première guerre mondiale ?
si oui,
ces groupes de choc existent-ils dans chaque division, ou sont-ils organisés en "solo" ?
Je n'ai pas réussi à trouver un terme générique qui aurait pu ramener une conversation, en haut à droite !
Cordialement,
Mireille
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Nénette et Rintintin sont tous les deux mignons;ils dorment en ce moment, bien tranquillement au fond de ma poche, et je n’ose les déranger car ils doivent surement s’aimer comme deux fous. Henri 3RMZT 07/18
Ce sujet a été déplacé de la catégorie Pages vécues : récits & témoignages vers la categorie Forum Pages d'Histoire par Alain chaupin
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
Gaston Olivier - mon Grand-Père http://www.
Bonjour à tous, bonjour Mireille, le lien donné par Jean Michel est parfait pour comprendre ce qu'étaient les Sturmtruppen. Cliquez sur "Oscar Van Hutier" et vous aurez la meilleur définition de la tactique de ces unités : l'infiltration.
les Sturmtruppen sont des troupes d'élite, des soldats jeunes, au mieux de leur forme (je ne dis pas en pleine forme car entre autre en 18 les allemands n'avaient plus grande chose à se mettre sous la dent !) équipés pour foncer : pas ou peu de barda, arme de point, grenades, fusil kar 98 plus court, plus léger que le mauser classique de l'infanterie...bref des "félins" (faméliques en 18)
Non, ils n'avancent pas en ne laissant personne vivant, pour cela, il faudrait ralentir et nettoyer les nids de résistance. Eux, ils foncent le plus loin possible, plus ils avanceront, plus ils isoleront les troupes encore en état de combattre et sauf pour la gloire elles n'auront plus qu'a se rendre à la deuxième vague d'assaut.
Un superbe JMO à lire sur le sujet : celui de l'Infanterie Divisionnaire de la 22ème DI du 27 mai 1918. Cette DI est une des 4 française à subir le choc de l'offensive allemande sur le Chemin Des Dames. En premier nous lisons le JMO ensuite vient un rapport de décembre 18 au sujet de cette attaque, là est expliqué la tactique des Sturmtruppen.
A la lecture, on se rend compte de la grande liberté tactique de ces unités, en effet elles avancent de manière différente face à chacun des trois régiments de la DI. cela en fonction du terrain, de la résistance de nos troupes mais aussi de choix purement propres à chacune des trois unités d'assaut.
Cordialement,
Gilles.
Non, ils n'avancent pas en ne laissant personne vivant, pour cela, il faudrait ralentir et nettoyer les nids de résistance. Eux, ils foncent le plus loin possible, plus ils avanceront, plus ils isoleront les troupes encore en état de combattre et sauf pour la gloire elles n'auront plus qu'a se rendre à la deuxième vague d'assaut.
Bonsoir,
IL s'agit dans l'historique du XVIe Corps d'Armée, 31e Division : "des Escadrons mis à pied du 1er Hussard, sous les ordres du Colonel Lep... Pendant cette année 1917, ils tiennent l’ouvrage de la Croix-de-Fontenoy, point de friction particulièrement sensible, constamment bouleversé par les obus et les engins de tranchées. Ils résistent opiniâtrement aux coups de main tentés fréquemment par l’ennemi et repoussent, notamment les 23 et 31 mars, 3 assauts consécutifs dans la même nuit des stosstrups qui sont obligés de se replier sans ramener un seul prisonnier, et laissant des morts sur le terrain."
Merci Gilles et Jean-Michel de vos explications ; attendons maintenant de savoir, si de tels "commandos" existaient dans l'Armée française, et pour patienter : lecture du JMO indiqué par Gilles !
cordialement,
Mireille
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Nénette et Rintintin sont tous les deux mignons;ils dorment en ce moment, bien tranquillement au fond de ma poche, et je n’ose les déranger car ils doivent surement s’aimer comme deux fous. Henri 3RMZT 07/18
Voir dans le sujet nettoyeurs de tranchées du 28 07 2005 une reference de livre que je consultais a l'epoque
Excusez je ne me souviens plus bien du titre de ce livre que je vais essayé de retrouver
Bonjour
Il existe l'excellent livre de Jean-Louis LARCADE qui fait référence sur le sujet des unités d'assaut allemandes durant WW1 : "Troupes d'assaut allemandes 1914-1918 - (Deutsche Sturmtruppen)"
Illustré de très nombreuses photographies, il traite essentiellement du sujet et permet de comprendre les différences, entre formation officielles et non-officielles : Sturm-Kompagnie, Stoss-Trupp, Sturm-Trupp (formées dès 1914 dans des régiments, Landsturm compris ! -donc pas que des soldats jeunes-...) puis Sturm-Abteilung (créé en 1915) et enfin les Sturm-Bataillons (créés en 1916) dans lesquels les soldats étaient effectivement jeunes.
Avec des chapitres sur leurs armement et équipement spécifiques, le détachement d'assaut du corps de Marine des Flandres et les unités de lance-flammes, cet ouvrage est ce qui s'est fait de mieux sur le sujet.
Cordialement