Bonne fin de matinée ,
D'accord avec Louis,; peut être ne faut-il pas désespérer.Et je reviens à notre rôle de forumeurs,: pouvons nous avoir un impact collectif ?Sous quelle forme? En dehors de nos actions individuelles quotidiennes éventuelles, dans nos professions, sur notre entourage, avec nos bulletins de vote.Nous pouvons déjà signer la pétition des enseignants d'Histoire, à titre individuel.
Bon déjeuner dominical.
Patrice
Pour cela, il ne faut pas non plus désespérer de la curiosité des jeunes.
Le discours selon lequel la culture générale, c'est Achille Talon, ce sont souvent les adultes autour d'eux qui le tiennent.
Qu'ils entendent quelques voix discordantes, peut-être qu'ils les écouteront.
Cdlt
Cyrille
"Sur un banc étaient rangés quinze ou vingt bonshommes qui avaient bien une douzaine de jambes à eux tous." (Duhamel)
En tant que prof d'histoire, je suis bien entendu particulièrement sensible à la réforme du lycée. Je pense qu'il y a un principe sur lequel nous pouvons tous tomber d'accord : c'est que l'Histoire n'est ni une discipline spécifiquement littéraire, ni une discipline spécifiquement scientifique ; elle est une discipline citoyenne et, à ce titre, doit figurer au programme de TOUS les élèves au moins jusqu'à la fin du secondaire. Rendre l'histoire-géo facultative en terminale S (et dans combien de teminales technologiques ?), c'est simplement scandaleux. Même en augmentant les horaires de Première, le compte n'y sera pas. Au moment où on nous rebat les oreilles avec "l'identité nationale", cette reforme a des relents suspects. Au motif de faire des économies, que nous prépare-t-on réellement ?
Bonjour,
That's the question ! Mais la réponse fait peur : une privatisation ! Et pour le moment, une décharge du service public vers le privé (rien à voir avec confessionnel !) où les compléments, nécessaires pour les barrage suivants seront dispensés. On risque de voir des élèves dits overbookés se précipiter à l'instar d'autres pays, dans des "cours complémentaires". Je ne sais pour l'actuel ministre, mais c'était bien dans les idées du précédent.
Cordialement
Alain
Je n'ai pas saisi le sens de votre réponse. Dois-je comprendre qu'un élève est libre de composer son propre programme scolaire et d'étudier ce qui lui plait ?
Bonjour,
Non, pas du tout. Je voulais simplement dire que tous "les jeunes" ne se limitent pas forcément au programme obligatoire, et qu'on en trouve bien quelques-uns qui ont la curiosité d'aller chercher des connaissances supplémentaires.
Cdlt
Cyrille
"Sur un banc étaient rangés quinze ou vingt bonshommes qui avaient bien une douzaine de jambes à eux tous." (Duhamel)
Merci de votre réponse rapide.
Je partage bien évidement votre sentiment et me félicite que grâce au ciel, il existe des jeunes qui sont encore curieux. Remercions en cela les enseignants qui savent développer chez eux le goût de la recherche.
Bonjour.
Je rejoins ce que dit flafla91 et vous tous, et il ne faut pas oublier que la télévision française (comme France5, Arte…) à aussi un grand rôle à jouer, je reçois la télévision allemande chez moi et c’est vrai que l’on retrouve plus de reportages sur l’histoire que la TV française (je ne parle pas du tout allemand, ce qui est dommage).
Les professeurs devant respecter des programmes, ils ne peuvent pas toujours entrer dans les détails. Je me souviens au collège que des voyages étaient organisés en plusieurs jours sur les fronts de 1914-1918. Après justement, il me semble que les musées sont gratuits aussi pour les moins de 16 ans ou 18 ans (?) ce qui est bien.