Les erreurs sur les plaques émaillées des cimetières

[yvo35]

Pour PASQUET, c'est Hélie.
https://www.memoiredeshommes.defense.go ... 445655|0|0
C'est le prénom qui figure dans les tables alphabétiques du recrutement. La fiche matricule semble faire partie des manquantes.
Reste à vérifier à l'E-C.

Edit: à l'E-C c'est bien Hélie.

[alain51]

Bonjour,

Là encore, ce soldat reçoit une blessure mortelle à la cote 108, à Berry-au-Bac, soit au premier jour de l'offensive Nivelle du 16 avril 1917, soit le second jour, 17 avril.

Transporté à l'arrière, au sud de Berry-au-Bac, à PEVY (51), il y décède.

Qui connait Pévy ? Peu de monde. Alors que la cote 108 a du marquer les générations de ceux qui y étaient !

[alain51]

Pour PASQUET, c'est Hélie.
https://www.memoiredeshommes.defense.go ... 445655|0|0
C'est le prénom qui figure dans les tables alphabétiques du recrutement. La fiche matricule semble faire partie des manquantes.
Reste à vérifier à l'E-C.

Edit: à l'E-C c'est bien Hélie.

Diantre ! Voilà un prénom peu courant ! A tel point que même sa famille, ou ceux qui ont posé cette plaque ont gravé "ELIE" sas la lettre "H" !. J'apporte la correction. Merci.

[alain51]

bonjour.

Une plaque qui n'a pas résisté aux outrages du temps, le fils et le gendre :
Seul écart : la date de décès : le 25 septembre 1914 ou le 27 septembre 1914

[pierret]

Bonjour.

Yvonnick m’a devancé pendant que je « pédalais » dans les AD de la Haute Vienne pour l'état civil.

Pour PASQUET, la personne qui a fait graver la plaque donne un précieux indice pour faire les recherches : son lieu de naissance SAINT LEGER MAGNAZEIX.

Il y a bien une erreur sur cette plaque, voire deux.

Votre homme se prénomme en effet Hélie et non pas Elie
Le rédacteur de la fiche à remplir par le corps a failli faire l’erreur mais a apporté une correction.

Ce qui pourrait être la seconde erreur concerne le lieu de décès.
Mort à ROQUIGNY sur la plaque funéraire
Tué à l’ennemi et inhumé à LE TRANSLOY sur la fiche matricule
Dans l'historique du 338, il est mentionné "combats de ROCQUINGY"
ROCQUIGNY et LE TRANSLOY sont deux communes mitoyennes.


Sur sa fiche matricule, dans la citation d’attribution de la Médaille Militaire du 10 juillet 1919 il est indiqué « Mort pour la France »

depot-1gm-mpf1418-i62-i620552r.jpg (125.42 Kio) Consulté 319 fois

https://www.memoiredeshommes.defense.go ... 445655|0|0

depot-2100-1r-matricules-1r-0647-frad087-1r-0647-0438.jpg (652.47 Kio) Consulté 319 fois

https://archives.haute-vienne.fr/recher ... /437|0|437


Cdt

[alain51]

Bonjour.

Pour BOUCHERON : La date de mort a été affinée : initialement actée comme étant le 9 septembre 1914, elle a ensuite été fixée au 12 septembre 1914.

Le corps de Boucheon Emile Ernest a été cherché pendant 8 années avant d'être retrouvé, à en croire ce qui est écrit :
Ce n'est pas en vain que pendant 8 ans nous t'avons cherché, nous te trouvons enfin sous cette tombe fleurie et garnie de couronnes déposées là par des coeurs généreux et entretenue par une personne dévouée depuis le jour que tu y reposes mon fils bien aimé

Sa fiche "MdH" indique que son lieu de décès est "Brienne-le-Chateau", mais on lit aussi "Mont Moret" : Disparu, il n'est évidemment pas décédé à Brienne-le-Chateau où il a été inhumé quand son corps a été retrouvé. A la lecture de la plaque, il ressort qu'e son corps a été retrouvé au au Mont Moret (au sud de Vitry-le-François). Quelques autres mots illisibles !

C'est comme ça que je vois, mais ça reste à confirmer...








Par contre, quelle est la signification de "B L C" ?

[alain51]

...

Ce qui pourrait être la seconde erreur concerne le lieu de décès.
Mort à ROQUIGNY sur la plaque funéraire
Tué à l’ennemi et inhumé à LE TRANSLOY sur la fiche matricule
Dans l'historique du 338, il est mentionné "combats de ROCQUINGY"
ROCQUIGNY et LE TRANSLOY sont deux communes mitoyennes.

Bonjour, la fiche MdH de PASQUET est l'exemple de fiche mal remplie :

Le rédacteur de la fiche indique le lieu d'inhumation (Le Transloy) dans la case prévue pour y indiquer le lieu de décès (très probablement Rocquigny).

Ce combat qui s'est déroulé à Rocquigny a fait environ 800 morts qui sont tous en ossuaire, pour la troupe. Les officiers sont dans un ossuaire séparé de celui de la troupe. On est au début du conflit, ce qui explique cette séparation qui ne s'est plus faite par la suite.

[pierret]

Re Bonjour

Encore pour Hélie PASQUET et au risque de faire dévier le sujet

28 août 1914, les combats de Le Transloy, Rocquigny, Sailly-Saillisel.
L'ouvrage de Maurice Pasquet, petit-fils d'un soldat du 338e RI, a été rédigé en 1972 et publié en 1990. Il comporte trois parties qui présentent la manœuvre de retraite de la 62e Division d'Infanterie de réserve (formée à Angoulême par le 12e Corps d'armée) dans la région d'Arras le 26 août, et les combats auxquels elle participe les 27 et 28 août 1914, dans le triangle formé par Le Transloy, Rocquigny et Sailly- Saillisel (localités à la limite du Pas-de-Calais et de la Somme). L'ouvrage relate essentiellement le combat du 338e RI qui se solde par un bilan effroyable : le Journal des marches et opérations du régiment indique la perte de 1139 soldats, dont près de 700 sont inhumés dans une fosse commune à Le Transloy. Les annexes de l'ouvrage reproduisent les historiques des régiments français et allemands ayant participé aux combats, des témoignages de survivants et la liste des soldats tombés le 28 août 1914 et inhumés au cimetière de Le Transloy

Source page 3 de : https://daac-limoges.canoprof.fr/eleve/ ... F_HV.xhtml

C’est sans doute ce petit fils qui a fait apposer la plaque

Cdt

[alain51]

...

C’est sans doute ce petit fils qui a fait apposer la plaque

...

Bonjour, en effet cette plaque semble de facture récente.

Pour le lieu de décès, ce combat de Rocquigny s'est déroulé à cheval sur les communes du Transloy et de Rocquigny. Cela est finalement sans grande importance que ce soit Rocquigny ou Le Transloy.

Mais dans un autre cas, celui de la bataille de la Somme de 1916, les combats se sont déroulés à la frontière entre 2 départements, à savoir la Somme et le Pas-de-calais. Il y a eu polémique car l'anneau de Lorette regroupe exclusivement les noms des tués des 2 départements du Nord et du Pas-de-Calais. Ainsi, les soldats tués dans la Somme, à Combles par exemple, n'ont pas eu leur nom gravé, tandis que ceux tués à Morval dans le Pas-de-Calais, tout proche de Combles, ont eu leur nom gravé.

Au revoir.

[alain51]

Bonjour,

la date de décès d'Edouard GUTH n'est pas renseigné par la base de données "MdH". On comprend pourquoi : le chiffre "5" de la date (sur sa fiche MdH) est carrément illisible. Le rédacteur du site "memoiredeshommes" a préféré ne rien noter. jamais vu de chiffre "5" écrit comme ça !

Cette plaque qui subsiste (ou subsistait) dans le cimetière civil de Brienne-le-Chateau, plus connu pour Napoléon que par son cimetière militaire, ou encore par sa gare ferroviaire qui a servi de gare régulatrice des dépouilles de sodats exhumés des champs de bataille.