42e régiment d'artillerie de campagne

Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


OCTOBRE 1915 CHAMPAGNE


=====================================================


CHAPITRE V
PARTICIPATION A L'OFFENSIVE EN CHAMPAGNE
(Du 5 octobre au 18 novembre 1915)

Après avoir quitté la Tranchée de Calonne, les groupes furent réunis aux Montbairons et dirigés par voie de terre sur la Champagne en faisant étape à Triaucourt, Sivry-sur-Ante et enfin un bivouac au sud de « Cabane et Puits », à mi-distance entre Suippes et Laval.

La 4e division était en réserve de la IIe armée; elle se rassemble le 6 octobre, avant le jour, à « Cabane et Puits », pour pouvoir être employée aussitôt au cas où son intervention serait nécessaire; le soir, chaque unité rentre à son bivouac et le 9 au matin le lieutenant-colonel
ALTHOFFER emmène en reconnaissance les commandants de groupe et de batterie en vue de relever le 35e d'artillerle. Il s'agissait d'aller d'abord à la cote 188, au « Bois de la Pie », entre Perthes-lès-Hurlus et Tahure.


Le récit de cette reconnaissance semble avoir perturbé le narrateur qui dresse un tableau peu engageant de l'endroit. Visiblement les officiers d'artillerie ont dû être choqués par le paysage qui s'offrait à leurs yeux.

Le terrain traversé donne l'impression d'une organisation puisante, de nombreuses tranchées reliées par de larges boyaux jalonnent les positions successives, presque tous les bois sont occupés par des camps remplis de troupe, un réseau de voies de 0 m 60 très serré dessert la région et est utilisé en particulier pour apporter l'eau dans des wagons spéciaux ; à mesure qu'on avance, on rencontre des batteries parmi lesquelles celles de gros calibre sont plus nombreuses encore qu'on ne se l'imaginait. Avant Perthes il faut laisser les chevaux, car c'est là que commence la zone dangereuse ; même si les obus ne tombaient pas en ce moment, on n'aurait qu'à regarder autour de soi pour s'en rendre compte ; rien n'est intact, tout est haché, le village existe à peine, on pose les pieds sur des débris d'armes, des branches d'arbre en miettes, de la ferraille, des morceaux de fil de fer, de fil téléphonique ; à chaque instant il faut éviter un gros trou d'obus, une voiture brisée ou un cadavre de cheval, et tout cela est recouvert, plus ou moins suivant son ancienneté, de la fine poussière blanche que donne la craie de Champagne ; les soldats eux-mêmes qui vivent là en sont saupoudrés et sous cette poudre on devine des visages brûlés par le soleil et en général assez noirs, car l'eau est rare dans la région.
Derrière le lieutenant-colonel tous les officiers s'engagent dans le boyau qui longe la route de Perthes à Tahure et qu'il faut suivre pendant 2 kilomètres environ, les obus redoublent, fusants ou percutants, jusqu'à des 210 ; ils tombent à droite et à gauche, c'est évidemment cette ligne de communication qui est visée ; le boyau est plein de fantassins accroupis semblant fatigués mais patients, ils sont étonnants de calme, mais leur présence ne facilite pas la circulation, le soleil ardent empêche, lui aussi, d'accélérer l'allure, pourtant il faut arriver au rendez-vous à l'heure fixée. Au fur et à mesure qu'on avance, on rencontre des parties de boyau détruites par les projectiles, aucun fantassin ne s'y tient car elles ne présentent plus d'abri aux coups, mais les fils téléphoniques qui y sont enchevêtrés entravent encore davantage la marche.
De temps en temps un blessé passe, il faut même enjamber le cadavre d'un fantassin qui vient d'être tué ; enfin, par une chance extraordinaire, tous arrivent sans accident au P. C. de la division, installé dans de solides abris allemands, à trente ou quarante marches sous terre. Les rôles sont rapidement distribués et chacun va voir les batteries qui l'intéressent ; le 1er groupe sera placé à 1.500 mètres environ au nord de Perthes, le 2e groupe, 4e et 6e batteries à 100 mètres du village dans un boyau, 5e batterie au Trou Bricot, le 2e groupe du 29e à 400 mètres au nord du 1er. Le retour de la reconnaissance se fait sans encombres, et le lendemain les officiers vont de nouveau aux positions pour compléter leurs renseignements, cette fois avec plus de facilité.


Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 40)


=====================================================


La mise en batterie se fit dans la nuit du 11 au 12 (octobre), certains guides qui avaient été prévus manquèrent et rien ne fut plus difficile que de retrouver dans l'obscurité, au milieu d'une région absolument nue, sans point de repère, où toutes les pistes se ressemblaient, les emplacements qui avaient été reconnus de jour par deux fois. Enfin, grâce à ce que l'ennemi était calme, tout se passa bien.

Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 40)

=====================================================


Le 2e groupe du 29e eut beaucoup à souffrir en Champagne, et les groupes du 42e éprouvèrent aussi des pertes très sensibles : à la 1ère batterie, le maréchal des logis LAMOLlNE, excellent sous-officier, est tué sur la position le 13 octobre ; à la 2e batterie, un obus de 130 tue le brave maréchal des logis FAILLE et blesse cinq hommes pendant le ravitaillement en vivres du 19 ; à la 3e batterie, le 14 octobre, alors qu'on n'avait pas encore eu le temps de consolider les abris, un obus de 210 tue dans l'un d'eux quatre excellents servants : DRALE, FONTENILLE, PATTE et AVRIL, puis, le 24, pendant la préparation de l'attaque sur la Courtine, un canon
éclate et cause la mort des servants PAQUIER et, HIMPENS, deux de
ceux qui avaient le plus d'entrain ; au 2e groupe, les brancardiers DELATTRE, DEFER et MAGNIEZ, de la 6e batterie, sont tués sur la position le 31 octobre, et le même jour le téléphoniste RIGAUT, de la 4e batterie, homme de confiance, chargé d'assurer la liaison avec les premières lignes, est tué dans le Ravin de la Goutte.

Le 18 novembre, les groupes sont relevés par le 35e d'artillerie, ils font étape le 19 à Triaucourt et arrivent au repos le 20 à Longchamps-sur-Aire où ils restent jusqu'au 3 décembre, le 4 ils vont à Osches et Saint-André où le 3e groupe vient les retrouver peu après ; cantonnements assez médiocres, surtout pendant la mauvaise saison.

Le chef d'escadron DE PRÉVAL est nommé au commandement du 1er groupe.
Le vétérinaire-major CADORÉ, du 3e groupe, est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Le capitaine LE JOINDRE est affecté à l'Artillerie du 2e C. A. comme chef d'état-major. Il est remplacé à la 3e batterie par le capitaine GALAMEZ.

Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 43)


=====================================================


VEILLET Emile Henri
Mort pour la France le 7 octobre 1915 à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu de Lyon (Rhône) des suites de blessures de guerre.
Né le 23 mai 1892 à Jujurieux (Ain)
1er canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Belley (Ain) : Matricule au recrutement ; 1109
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Jujurieux (Ain)


AVRIL André Louis
Mort pour la France le 13 octobre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 17 juin 1892 à Hirson (Aisne)
2e canonnier servant à la 3e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1372
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Hirson (Aisne)

Incorporé au 42e régiment d'artillerie de La Fère à compter du 8 octobre 1913 et 2e canonnier servant le dit jour - n° matricule au corps : 2709
"Mort pour la France" - Tué à l'ennemi le 13 octobre 1915 à Perthes-les-Hurlus.
Un secours de 150 francs a été payé aujourd'hui 1 janvier 1919 à M. AVRIL (père)
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 13 octobre 1915.

Sources : archives départementales de l'Aisne - registres matricules cote 1R2_0555
Avril André Louis - 1912 - Matricule n° 1372 - Activité : Ajusteur


DRALE Henri Octave
Mort pour la France le 13 octobre 1915 au combat de Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 24 juin 1888 à Laon (Aisne)
1er canonnier servant à la 3e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1908 : Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 233
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 10e arrondissement le 28 décembre 1916


Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 au 42e régiment d'artillerie comme 1er canonnier servant. Arrivé au corps deux jours plus tard (3 août) n° matricule au corps : 0473.
"Mort pour la France" - mort au champ d'honneur, tué à l'ennemi le 13 octobre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus.

Sources : archives départementales de l'Aisne - registres matricules cote 1R2_0195
Drale Henri Octave - classe 1908 : Matricule n° 233 - Activité : Tailleur de limes

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
Attribution de la Médaille militaire

DRALE (Henri-Octave), matricule 0473, deuxième canonnier servant : très bon soldat consciencieux et dévoué. Frappé mortellement à son poste de combat, le 13 août 1915, à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.


FONTENILLE Jules
Mort pour la France le 13 octobre 1915 au combat de Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 11 mars 1893 à Paris 4e arrondissement
2e canonnier servant à la 3e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 4e bureau (75) - Matricule au Rt : 4715
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Neuilly-sur-Seine
Département de transcription du décès (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise) le 3 octobre 1916.


LAMOLINE André
Mort pour la France le 13 octobre 1915 à Perthes-les-Hurlus - Tué à l'ennemi
né le 14 janvier 1893 à Sedan (Ardennes)
maréchal des logis à la 1ère Batterie du 42e régiment d'artillerie
n° matricule au corps : 03072
Classe 1910 (?) - Bureau de recrutement de Mézières - Matricule au recrutement : 1363
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Sedan (Ardennes) le 30 avril 1919

42e RA LAMOLINE.jpg
42e RA LAMOLINE.jpg (78.99 Kio) Consulté 452 fois

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
Attribution de la Médaille militaire

LAMOLINE (André-Benjamin-Lucien), matricule 03072, maréchal des logis : excellent chef de pièce, très dévoué dans le service et très brave sous le feu. A été tué à son poste de combat devant Tahure, le 13 octobre 1915. A été cité.

42e RA LAMOLINE citation.jpg
42e RA LAMOLINE citation.jpg (42.67 Kio) Consulté 450 fois


PATTE Pierre Adrien Gualbert
Mort pour la France le 13 octobre 1915 au combat de Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 27 mai 1885 à Autheux (Somme)
2e canonnier servant à la 3e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1905 - Bureau de recrutement d'Abbeville d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 1226
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Candas (Somme) le 24 juin 1917

Cultivateur à Candas (Somme), Pierre PATTE, est appelé pour son service à la 2e Compagnie d'artificiers entre octobre 1906 et septembre 1918. Libéré, il se retire à Bernaville. Il est rappelé par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et arrive à la 2e compagnie d'artificiers au Bouchet deux jours plus tard (3 août). Il est classé dans le service armé par décision de la commission de réforme de Pontivy du 6 octobre 1914. Il est déjà passé au 42e régiment d'artillerie (stationné en temps normal à la Fère et replié alors à Pontivy), numéros matricules au corps 13944 et 013057.
Mort pour la France le 13 octobre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus.
Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 13 octobre 1915.

Patte, Pierre Adrien Gualbert, né le 27 mai 1885 à Acheux-en-Amiénois (Somme), classe 1905, matricule n° 1226, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R969 Archives de la Somme

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
Attribution de la Médaille militaire

PATTE (Pierre-Adrien-Gualbert), matricule 13057, deuxième canonnier servant : bon servant, très courageux, plein d'allant. Tué à son poste de combat, le 13 octobre 1915, à Perthes-les-Hurlus. A été cité.


BRUYER Camille Olivier Nicolas
Mort pour la France le 19 octobre 1915 à l'hôpital n° 78 de Montferrand (Puy-de-Dôme) de maladie contractée en service.
Né le 12 janvier 1872 à Guillemont (Somme)
soldat au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1892 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 815
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Argenteuil (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)

Manouvrier à Guillemont, dès 1897 il demeure à Franconville puis Argenteuil, subdivision de Versailles. Venant du Groupe territorial du 17e d'Artillerie, il passe au Groupe territorial du 42e régiment d'artillerie (nouvelle formation) à une date inconnue.
Il est rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914 portant ordre de mobilisation générale. Il arrive au corps le 12 août suivant puis renvoyé provisoirement dans ses foyers le 23 août 1914. Rappelé à nouveau a rejoint le 27 avril 1915. N° matricule au Groupe territorial du 42e régiment d'artillerie : 13014. Décédé à l'Hôpital n° 78 de Montferrand le 19 octobre 1915.

Payé par les membres du 42e d'artillerie à Mme Bruyer Jeanne, veuve, un secours de 150 francs (circulaire ministérielle du 17 février 1915.

Bruyer, Camille Olivier Nicolas, né le 12 janvier 1872 à Guillemont (Somme), classe 1892, matricule n° 815, Bureau de recrutement de Péronne 1R839 Archives de la Somme


=====================================================


FAILLE (l'historique du régiment donne FAILJE orthographe erronée) Gilbert Philippe Joseph
Mort pour la France le 19 octobre 1915 au combat de Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 19 avril 1891 à Bersée (Nord)
brigadier au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
maréchal des logis à la 2e Batterie du 42e R.A.C.
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 1527
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bersée (Nord) le 9 mai 1919

Ce charron de profession à Bersée, son village natal, le jeune homme mesure 1 mètre 63, a les cheveux châtain moyen, les sourcils drus, les yeux jaune clair et le visage long. Il possède un degré d'instruction de niveau 3.
Il est incorporé, le 8 octobre 1912, au 42e régiment d'artillerie à La Fère sous le matricule 1562 comme canonnier de 2e classe. il gagne ses galons et devient brigadier, le 11 novembre 1913, puis maréchal des logis, le 26 mai 1915.
Il est tué le 19 octobre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus.
"Mort pour la France"
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 19 octobre 1915.

CITATIONS

citation à l'ordre du régiment N° 47 bis
"Chargé de la pose et de l'entretien du téléphone de la Batterie. A toujours assuré son service avec beaucoup de bonne volonté et d'intelligence malgré les plus violents bombardements."
Croix de guerre étoile de bronze

citation à l'ordre du corps d'armée N° 108 du 10 novembre 1915
"Sous-officier d'une grande bravoure, ayant assuré avec intelligence et entrain pendant plusieurs mois les fonctions d'agent de liaison dans les tranchées de première ligne. A été tué à son poste le 19 octobre 1915."
Croix de guerre avec étoile de vermeil.

42e RA FAILLE citations 2.jpg
42e RA FAILLE citations 2.jpg (86.83 Kio) Consulté 120 fois

Sources : archives départementales du Nord
Volume 4 (1501-2000) 1R 3045 (Site Web des Arch. départ. du NORD

=====================================================


Vers le 20 octobre, le capitaine LEBRETON vint prendre le commandement du 2e groupe.

Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 41)


=====================================================


LE GUYADER Raoul Alphonse
Décédé le 20 octobre 1915 à Paris 13e arrondissement (ex Seine) décédé à la catastrophe de la rue de Tolbiac.
Né le 1 juin 1879 à Beauvais (Oise)
Maître-Pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 1410
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Gentilly (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise)

Le 20 octobre 1915, une explosion secoue la rue de Tolbiac, à Paris. L’usine de l'armurier Billant est entièrement soufflée, ravageant une grande partie du quartier et faisant 48 morts, victimes indirectes de « l’effort de guerre ».

Voir : Grande Guerre : l’explosion de l’usine de grenades rue de Tolbiac
https://www.retronews.fr/conflits-et-re ... de-tolbiac
&
Le Figaro, 22 octobre 1915 page 3/4


=====================================================


DOUCHET Alphonse Julien Eugène
Mort pour la France le 22 octobre 1915 à Crépy-en-Laonnois (Aisne) - décédé en captivité, fusillé par les Allemands.
Né le 2 novembre 1882 à Quend (Somme)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1899 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au Rt : 1069
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 27 décembre 1918 par le tribunal de la Seine
Lieu de transcription du décès : Paris 18e arrondissement (ex Seine) le 10 février 1919

Voir transcription de l'Acte de décès
archives de la ville de Paris - Décès 18e arrondissement cote 18D 285bis, 6/2/1919 - 29/4/1919 (page 4/31)


RIGAUT Gaston Ernest
Mort pour la France le 23 octobre 1915 au combat de Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 14 juin 1891 à Puteaux (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
1er canonnier servant au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e RAC) - 4e batterie
Classe 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 5131
Matricule au corps : 1876
Mention : Mort pour la France
Cause du décès : tué à l'ennemi
Date de transcription du décès : 30/12/1915
Lieu de transcription du décès : Puteaux (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise) le 30 décembre 1915


HIMPENS Maurice Georges
Mort pour la France le 24 octobre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 9 mars 1891 à Lille (Nord)
2e canonnier servant à la 3e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1911 - Bureau de recrutement à Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 4710
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lille (Nord) le 20 mars 1919


PAQUIER Edouard Aimé
Mort pour la France le 24 octobre 1915 au combat de Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 29 mars 1890 à Éton (Meuse)
2e canonnier servant à la 3e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 276
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Éton (Meuse)

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
Attribution de la Médaille militaire

PAQUIER (Edmond-Aimé), matricule 03407, deuxième canonnier servant : très bon servant, sur le front depuis le début de la campagne. Tué glorieusement, le 24 octobre 1915, à son poste alors qu'il assurait son service avec le plus grand calme, malgré le bombardement ennemi. A été cité.


DEFER Valentin
Mort pour la France le 31 octobre 1915 au combat de Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 11 août 1893 à Grandvilliers (Oise)
2e canonnier servant à la 6e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1913 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) : Matricule au recrutement : 409
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille-en-Beauvaisis (Oise) le 20 mai 1917

Mécanicien dans le civil il est appelé sous les drapeaux à compter du 26 novembre 1913 est incorporé au 17e régiment d'artillerie le dit jour comme 2e canonnier servant. Il passe au 42e d'artillerie à compter du 1er janvier 1914 par décision du général commandant l'artillerie du 2e corps d'armée (N° matricule au corps 3985.
Il est tué à l'ennemi le 31 octobre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus.
Un secours immédiat de 150 francs payé à M. DEFER (père) le 18 février 1919 (sic !).

Sources : archives départementales de l'Oise - registres matricules
DEFER Valentin né en 1893 - classe 1913 Bureau de Rt de Beauvais N° matricule au Rt 409 cote RP 1008

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
Attribution de la Médaille militaire

DEFER (Valentin), matricule 3985, deuxième canonnier brancardier : canonnier courageux et plein d'entrain, ayant donné de nombreuses preuves de sa bravoure et de son sang-froid. Mort bravement pour la France, le 31 octobre 1915, devant Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DELATTRE Georges Henri
Mort pour la France le 31 octobre 1915 au combat de Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 19 février 1892 à Amiens (Somme)
2e canonnier auxiliaire ou servant à la 6e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 179
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme) le 13 juin 1916

Il exerce la profession de coupeur en chaussures et demeure au 11, rue Victor-Debeauvillé à Amiens.
Il est incorporé à compter du 8 octobre 1913 au 17e régiment d'artillerie comme 2e canonnier (n° matricule au corps 4684) puis passe au 42e régiment d'artillerie le 1er janvier 1914 comme 2e canonnier auxiliaire musicien (n° matricule au corps 4008). Atteint d'obésité, il est cependant de nouveau classé service armé par la commission de réforme de Pontivy du 23 octobre 1914 par décision du général commandant l'artillerie du 2e corps d'armée.
Il est tué à l'ennemi le 31 octobre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus.
"Mort pour la France"
Un secours de 150 francs est alloué à M. DELATTRE Albert (père) le 11 décembre 1915.

Delattre, Georges Henri, né le 19 février 1892 à Amiens (Somme), classe 1912, matricule n° 179, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1048 Archives de la Somme

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4304
Attribution de la Médaille militaire

DELATTRE (Georges-Henri), matricule 4008, deuxième canonnier servant : brancardier très dévoué, ayant donné maintes preuves de courage et d'esprit de sacrifice eu allant ramasser les blessés sous le feu. Tué par un obus dans le poste de secours du groupe, à Perthes-les-Hurlus. le 31 octobre 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.

42e RA DELATTRE.jpg
42e RA DELATTRE.jpg (66.19 Kio) Consulté 449 fois


MAGNIER Robert Félix
Mort pour la France le 31 octobre 1915 au combat de Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 11 avril 1891 à Amiens (Somme)
2e canonnier servant à la 6e Batterie du 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 207
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)

Il demeure chez ses parents au 394, boulevard Beauvillé à Amiens avant d'être appelé sous les drapeaux.
Cet employé de banque dans le civil est incorporé le 8 octobre 1912, date à laquelle il arrive à la Fère au 42e régiment d'artillerie et 2e canonnier conducteur le même jour avec le matricule au corps n° 1532. Nommé 2e canonnier servant le 28 janvier 1913. Tué à l'ennemi
"Mort pour la France" le 31 octobre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 31 octobre 1915.

Magnier, Robert Félix, né le 11 avril 1891 à Paris 17e Arrondissement (Paris), classe 1911, matricule n° 207, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1033 Archives de la Somme

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4305
Attribution de la Médaille militaire

MAGNIER (Robert-Félix), matricule 1522, deuxième canonnier servant : infirmier à la batterie de tir pendant tout son séjour au front, ayant toujours fait preuve d'un mépris absolu du danger. Mort bravement pour la France, à Perthes-les-Hurlus, le 31 octobre 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Dernière modification par ae80 le dim. oct. 05, 2025 9:43 am, modifié 4 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


NOVEMBRE 1915


TREFELLE Henri Jules
Mort pour la France le 5 novembre 1915 à l'hôpital Wilhelm Aulers (sic) * de Goch (Allemagne) - Tué au cours d'une tentative d'évasion.
Né le 10 juin 1888 à Lille (Nord)
trompette au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 69
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lille (Nord) le 12 novembre 1919

J.O. du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire

TREFELLE (Henri-Jules) , matricule 0376, trompette : trompette brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 5 novembre 1914 (sic) **, des suites de blessures reçues au feu en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Ce charron de profession demeure rue de Jemmapes puis 38, rue Saint-André (janvier 1913) à Lille. Il a effectué son service entre octobre 1909 et octobre 1911 au 27 régiment d'artillerie. il effectue une période d'exercices au sein du 42e d'artillerie entre le 1er et le 23 décembre 1913. Affecté au 42e régiment d'artillerie depuis le 1er mars 1912, il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Il arrive au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e R.A.C.), à La Fère, le 3 août suivant où il reçoit le n° matricule au corps : 0376.
Décédé des suites de blessures de guerre en captivité à l'hôpital Wilhelm Aulers à Goch le 5 novembre 1915 (Avis du Corps. In secours de 150 francs a été alloué le 29 juillet 1919 à M. DESWASTE Maurice, tuteur de TREFELLE (Henri-Jules)

42e TREFELLE registre matricule.jpg
42e TREFELLE registre matricule.jpg (124.42 Kio) Consulté 424 fois

https://archivesdepartementales.lenord. ... cec8846911

Sources : archives départementales du Nord - registres matricules
Volume 1 (1-500) - cote 1R 2902 - Site Web des Archives départementales du Nord

* Wilhelm-Anton-Hospital Goch actuel ???
** LIRE : 5 novembre 1915


TREFELLE (Henri-Jules) doit probablement figurer dans un des numéros de "La Gazette des Ardennes" mais lequel ?
https://archives.cd08.fr/informations-p ... e-en-ligne


Le Retour de nos Morts Glorieux

Un convoi de militaires morts pour la France, dont les corps doivent être réinhumés à Lille, arrivera en gare Saint-Sauveur, vendredi 3 août, à 14 h. 30. Ce convoi se compose de militaires dont les noms suivent : Léon Delecambre, soldat, 5e R. I. T. ; Emile Delval, soldat, 6e chasseurs à cheval ; Arthur Destailleur, soldat, 1er R. I. T. ; Henri Dupire, soldat, 162e R. I. ; Louis Façon, Soldat, 2e I. ; François Guelton, soldat, 1er R. A. ; Edmond Leclercq, 1er R. A. P. ; François Mangez, soldat, 2e R. I. T.; Camille Meersman, soldat, 6e R. I. T. ; Daniel Petit, soldat. 2e R. I. T. ; Henri Eugène Trefelle, soldat, 145e R. I. ; Henri Jules TREFELLE, trompette, 42e R A. ; Jean Van Caneghem, soldat, 145e R. I. ; Joseph Van Cleemput, soldat, 2e R. I. C. ; Camille Ameuw, 127e R. I.

Les funérailles officielles auront lieu le dimanche 5 août, à 9 heures du matin. Le cortège sera précédé de la Musique municipale des sapeurs-pompiers et se formera face à la caserne Malus, à 8 h. 45. Les sociétés d'anciens militaires et de la ville sont spécialement invitées à cette cérémonie du souvenir pour laquelle le présent avis tiendra lieu de convocation.

Le Grand écho du Nord de la France du 3 août 1923
Site Gallica de la B.N.F.

INHUMATION :
Commune : Lille
Lieu : Cimetière sud - Carré de corps restitués 1914/1918
Carré, rang, tombe : Rang 4, tombe 9


========================================================


DISANT Emile Edouard
Mort pour la France le 8 novembre 1915 à l'hôpital temporaire n°6 de Pargny-lès-Reims (Marne) de blessures reçues en service - chute de cheval
Né le 16 juillet 1890 à Paris 16e arrondissement
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) - Matricule au Rt : 759
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ermont (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)

DISANT Emile Edouard
Né le 16 juillet 1890 à Paris 16e arrondissement
Il fait profession d'employé de commerce au moment de son passage devant le conseil de révision de Montmorency (Seine-et-Oise)
L'homme mesure 1 mètre 74, possède un niveau d'intruction de niveau 3. Il a les cheveux châtains, les yeux marron clair.
Il est incorporé au 42e régiment d'artillerie de campagne à La Fère, le 9 octobre 1911, et immatriculé sous le numéro matricule 1277 au corps. Il y arrive ce même jour et 2e canonnier conducteur. Il est nommé successivement brigadier le 19 avril 1912 puis maréchal des logis le 25 septembre 1912. Rengagé pour un an le 29 mars 1913 à compter du 1er octobre 1913. C'est donc déjà sous les drapeaux qu'il vit la mobilisation générale début août 1914.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 8 novembre 1915.
Il décède le 8 novembre 1915, à l'hôpital temporaire de Pargny-lès-Reims * (Marne) (avis ministériel en date du 16 novembre 1915).

Sources : archives départementales des Yvelines - cote 1R/RM 431

CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

Ordre général N° 117 du Grand Quartier - Ordre de l'armée du 1er novembre 1915 :
"Chef de pièce avancée, s'est trouvé privé de ses servants blessés : a servi seul sa pièce et a pu continuer le tir avec l'aide d'un adjudant d'infanterie. A montré en cette circonstance, le plus bel exemple d'énergie et de volonté."

42e RA DISANT 2.jpg
42e RA DISANT 2.jpg (40.31 Kio) Consulté 392 fois

Cette nomination est reprise dans le journal officiel du 15 janvier 1916 page 425, comme citation à l'ordre de l'armée

42e RA DISANT citation ordre armée.jpg
42e RA DISANT citation ordre armée.jpg (54.98 Kio) Consulté 387 fois


* village situé au Sud-Ouest de Reims, à moins d'une dizaine de kilomètres de la capitale champenoise.


========================================================


LACQUEMANT Désiré
Mort pour la France le 20 novembre 1915 à l'Hôpital mixte de Vitry-le-François (Marne) Maladie contractée en service - fièvre typhoïde.
Né le 9 janvier 1886 à Escaudain (Nord)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Valenciennes (59) - Matricule au recrutement : 550
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Escaudain (Nord)


PREVOST Eugène Charles Octave
Décédé le 20 novembre 1915 à Lumes (Ardennes) maladie non imputable (au service) resté en pays envahi pendant l'occupation.
Né le 28 janvier 1875 à Hargicourt (Aisne)
2e canonnier auxiliaire au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1895 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1016
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lumes (Ardennes)
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


Le 30 (octobre 1915), le bombardement commence à 9 heures, il durera jusqu'à 18 heures sans une accalmie, il tombe des obus de tous calibres et par moments des lacrymogènes qui finissent par produire en arrière des batteries un nuage infranchissable; ni vivres ni munitions ne peuvent arriver, tous les fils téléphoniques sont coupés, le téléphoniste CHRÉTIEN, de la 2e batterie, détaché au Gril auprès du capitaine VITAL du 18e B. C. P., se charge de porter au P. C. de la division le renseignement écrit de l'attaque allemande, il remplit sa mission, mais depuis on n'a pas d'autres détails. Le maréchal des logis téléphoniste HUET, du 1er groupe, s'en va deux fois, de lui-même, sous les obus et dans les gaz, réparer la ligne du groupe avec l'A. D. à la cote 188, chaque fois la ligne est aussitôt coupée. Sans renseignement précis, les batteries entretiennent un feu permanent et de temps en temps envoient une violente rafale sur la ligne de barrage. Enfin, le soir, on sait que l'attaque allemande a échoûé, le calme renaît et aussitôt vivres et caissons arrivent aux positions.

Le 31, le bombardement reprend à 12 heures, cette fois sans obus lacrymogènes, le sens du vent ne le permettant pas ; par bonheur, les liaisons téléphoniques d'infanterie fonctionnent, chaque vague d'assaut, aussitôt signalée, reçoit un tir de barrage énergique et l'ennemi, après de fortes pertes, reflue en désordre, mitraillé par nos fantassins avec lesquels le maréchal des logis DE RUBERCY, agent de liaison, s'amuse à faire le coup de feu.

Ces actions valurent au lieutenant-colonel ALTHOFFER la citation suivante à l'ordre de l'armée :
«
A pris part à tous les combats depuis le début de la campagne, commande son régiment depuis le 12 septembre 1914.
Chef de corps d'une grande élévation morale, d'une activité physique et intellectuelle remarquable; s'est montré partout l'auxiliaire précieux de son général de division et s'est prodigué pour obtenir de ses batteries le meilleur rendement en liaison avec l'infanterie, méritant ainsi l'affectueuse confiance avec laquelle les fantassins de la division parlent de " leur 42 ".
Dans les journées des 30 et 31 octobre 1915, a comme commandant de l'artillerie du secteur, par une heureuse organisation de ses tirs de barrage, largement contribué à assurer l'intégrité du front en infligeant à l'ennemi des pertes considérables.
»

En même temps le général LEBRUN, commandant la division, après avoir félicité l'infanterie, adressait à ses troupes l'ordre qui suit, des plus élogieux pour l'artillerie :

4e DIVISION
ÉTAT-MAJOR

Au P. C. le 5 novembre 1915.

ORDRE DE LA DIVISION N° 48
Dans les journées des 30 et 31 octobre 1915, les Allemands ont prononcé des attaques furieuses sur le front de notre secteur, tout en dirigeant un bombardement d'une violence inouïe par obus de tous calibres et de toute espèce, aussi bien contre les boyaux de communication, les P. C. et les batteries que contre les premières lignes.
Les boyaux ont été bouleversés en plusieurs endroits, et, comme les P. C. et les batteries, empoisonnés par les gaz asphyxiants et lacrymogènes, les fils téléphoniques hachés et leur réparation immédiate rendue impossible.
Malgré des conditions si défavorables, et grâce aux excellentes dispositions des chefs, à l'énergie, à la bravoure et à l'habileté de tous, officiers, gradés et canonniers, l'artillerie du secteur n'a pas cessé un instant d'apporter l'aide la plus efficace à son infanterie et a ainsi réussi, plusieurs fois même à elle seule, à refouler toutes les attaques des Allemands en
leur faisant subir des pertes énormes.
Le général commandant le secteur est fier de son artillerie, il la remercie et lui adresse les plus vives félicitations.
Signé : L. LEBBRUN.


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Dernière modification par ae80 le mer. oct. 01, 2025 4:00 pm, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


DECEMBRE 1915


SEROUART Georges Paul
Décédé le 21 décembre 1915 à Pontivy (Morbihan) maladie aggravée en service - méningite tuberculeuse.
Né le 2 juillet 1891 à Flamengrie (La) (Aisne)
2e canonnier auxiliaire au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1430
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Clairfontaine (Aisne)


TAISNE Ernest Augustin
Mort pour la France le 23 décembre 1915 à l'hôpital mixte de Vitry-le-François (Marne) -maladie contractée en service - fièvre typhoïde.
Né le 21 septembre 1891 à Trélon (Nord)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 1122
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Folembray (Aisne)


CAZALETS Jean Baptiste
Mort pour la France le 31 décembre 1915 à Pontivy (Morbihan) accident en service - noyade.
Né le 14 septembre 1892 à Sorbets (Landes)
soldat au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) - Matricule au Rt : 1659
Mention : Mort pour la France
Cordialement
Eric ABADIE
La Falouse
Messages : 44
Inscription : mar. févr. 18, 2025 12:44 pm

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par La Falouse »

Bonjour.

Un canon avec marquage sur la bêche. 2e Corps. 4e DI. 42e RAC. Pièce N°8.
75mm et caison..jpeg
75mm et caison..jpeg (981.95 Kio) Consulté 298 fois
Cordialement.
Frédéric
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

Merci Frédéric pour la belle évocation de cette pièce appartenant ou qui aurait pu appartenir à la 1ère batterie du 1er groupe du 42e R.A.C.

Je ne suis pas sûr de moi. Les spécialistes de l'artillerie me pardonneront et rectifieront le cas échéant.

VOIR : Composition d’une batterie montée de 75 mm 1914
http://www.chtimiste.com/regiments/Comp ... erie75.htm


Bien cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne




Le Chef d'escadron SAYET commande le 3e GROUPE du 42e d'Artillerie au début du conflit.


========================================================


Le 1er mai 1915, le chef d'escadron SAYET est blessé à Manheulles, mais refuse d'être évacué.

Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 34)


========================================================


Journal officiel du 23 septembre 1916 page 8425


ARTILLERIE ET TRAIN DES ÉQUIPAGES MILITAIRES PROMOTIONS NOMINATIONS ET AFFECTATIONS
Armée active.

Par décision ministérielle en date du 19 septembre 1916, les nominations et affectations suivantes, prononcées à titre temporaire par application des décrets des 2 janvier et 3 mai 1915, sont approuvées et compteront des dates ci-après, savoir : ARTILLERIE

Au grade de lieutenant-colonel.

Le chef d'escadron : (1er septembre 1916.) M. SAYET, du 42e régiment d'artillerie — Au 2ge rég.


========================================================


N° 10
A. D. 4
ÉTAT-MAJOR

Le 18 février 1917.
ORDRE DE L'A. D. 4 N° 1

Le lieutenant-colonel SAYET, désigné par le général commandant en chef pour commander le groupement d'artillerie de campagne de la 4e D. I., a pris à la date du 17 février 1917 possession de ses fonctions.
Il exercera les attributions de chef de corps vis-à-vis des trois groupes de 75 de l'A. D. 4. Son P. C. est fixé auprès de celui du colonel commandant l'A. D. 4, rue des Bosquets, à Lunéville, où devront lui parvenir les rapports des groupes.
En transmettant au lieutenant-colonel SAYET le commandement direct des trois groupes du 42e, le colonel reporte sa pensée sur la carrière parcourue par le régiment depuis plus de trente mois. La tâche a été souvent rude, mais toujours glorieuse; elle a suscité chez tous, officiers, sous-officiers et canonniers, les plus belles vertus militaires. Le lieutenant-colonel SAYET a été dès la première heure le collaborateur le plus actif à aette œuvre commune : sous sa direction, les nobles traditions du 42e régiment refleuriront de plus belle et hâteront l'arrivée du jour impatiemment attendu où son canon fera retentir les salves annonciatrices
de la Victoire.

Le Colonel commandant l'A. D. 4
Signé : ALTHOFFER.


========================================================


Journal officiel du 21 avril 1918 page 3458
PROMOTIONS
Armée active.
Par décret du Président de la République en date du 19 avril 1918, rendu sur le rapport du président du conseil, ministre de la guerre, sont promus au grade ci-après :

ARTILLERIE

Au grade de lieutenant-colonel.

Les chefs d'escadron :

...

M. SAYET, du 42e régiment d'artillerie, en remplacement de M. FAVEREAU, promu.


========================================================


N° 14

Lettre du colonel Jeanne-Julien, commandant l'artillerie de la 3e D. I., au colonel Althoffer, commandant l'artillerie de la 40 D. I.

Désigné pour participer au coup de main exécuté par la 3e D. I., le 17 mars 1918, le 42e R. A. C., sous le commandement du lieutenant-colonel SAYET, n'a pu être mis à la disposition du colonel commandant l'A. D. 3 que tardivement. Il en est résulté, pour le personnel de ce régiment, des difficultés particulières d'installation, de ravitaillement en munitions, de préparation du tir, de liaisons.
Néanmoins, grâce à l'expérience, à l'habileté technique et à la bonne volonté de tous, officiers et hommes de troupe, le 42e R. A. C. a rempli entièrement la mission qui lui incombait et contribué ainsi, pour sa bonne part, au succès de l'opération du 17 mars.
Je vous serais reconnaissant de vouloir bien transmettre, à cette occasion, au lieutenant-colonel SAYET, pour lui et son personnel, tous les remerciements et les félicitations auxquels il a droit de la part de l'A. D. 3.

Signé : JEANNE-JULIEN.


========================================================


Journal officiel du 24 juillet 1918 page 6383
MINISTÈRE DE LA GUERRE
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE


LE 42e RÉGIMENT D'ARTILLERIE : régiment qui a fait au cours de la campagne l'admiration des grandes unités qui l'ont employé. Au cours des opérations récentes, sous les ordres du lieutenant-colonel SAYET (François-Marie) *, n'a cessé d'apporter un appui très efficace à l'Infanterie de la division, poussant l'esprit de sacrifice au plus haut degré en ne changeant de position qu'à quelques centaines de mètres de la ligne d'attaque occasionnant à l'ennemi des pertes sévères, ne laissant sur le terrain qu'un caisson incendié, malgré les circonstances les plus difficiles.

J.O. du 26 avril 1919 (rectificatif du JO du 24 juillet 1918 au lieu de Sayet, lieutenant-colonel au 42e rég. d'artillerie de campagne : Lire SAYET (François-Marie).


42e Régiment d'artillerie RA .jpg
42e Régiment d'artillerie RA .jpg (88.69 Kio) Consulté 247 fois
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


CHAPITRE VI

LA DÉFENSE DE VERDUN

I. Secteur de Troyon (17 janvier-10 avril 1916). — Le repos se termina le 15 janvier ; après une étape à Récourt et Courouvre, les reconnaissances étant faites, le 1er groupe est mis en batterie dans la Forêt de Mareaulieu et le Bois des Paroches, le 2e groupe vers Lacroix-sur-Meuse et la Gauffière, le 3e groupe sur la crête du fort de Troyon ; l'É.-M. de l'A. D. 4, d'abord à Thillombois à la place de l'A. D. 67, se transporte ensuite à Troyon.

...

Dès la fin de janvier, on sait d'une manière certaine qu'une grosse attaque se prépare au nord de Verdun, il en résulte des remaniements progressifs dans l'organisation du secteur, en même temps qu'une activité plus grande ; les batteries et les échelons sont fréquemment alertés, et une surveillance générale organisée de manière à saisir instantanément les moindres indices d'attaque.

Le 1er février, la 2e batterie passe sur la rive gauche à côté de la 4e batterie et est rattachée au 2e groupe. Le 11 février, une section, sous les ordres du lieutenant RICOME, est placée sur la crête de Troyon pour faire barrage devant la gauche de la D. I., dont le front a été prolongé jusqu'à la lisière nord de la clairière de Vaux-lès-Palameix.

Le 21 février, l'offensive ennemie attendue se déclenche après un bombardement de plusieurs jours ; des renforts d'artillerie étant arrivés dans le secteur de Troyon, le 1er groupe passe sur la rive droite : 3e batterie au sud-ouest de Ranzières, 2e batterie main-
tenue à côté de la 4e à la Gauffière ; la 1ère batterie, cantonnée à Troyon le 23, est mise en route le 24 et envoyée sur les Hauts de Meuse où elle sera à la disposition de la 132e D. I.

Extraits de l'Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918


====================================================


Les 19 et 20 mars (1916), le village de Troyon reçoit des obus qui tuent trois canonniers, GUILLEMIN, FLICOTEAUX et GARDES, de la 2e batterie, et en blessent plusieurs autres.

Le chef d'escadron COSTIER * prend le commandement du 3e groupe, le chef d'escadron DE PRÉVAL, réaffecté à l'É.-M. du 2e C. A., est remplacé par le capitaine CENSIER.


Extrait de l'Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918

* voir article qui lui est consacré plus bas dans la page.


====================================================


GUILLEMIN Emile Constant Auguste
Mort pour la France le 20 mars 1916 à Troyon (Meuse) - Tué à l'ennemi
Né le 30 novembre 1893 à Moulins-Saint-Hubert (Meuse)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e RAC)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 405
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Moulins-Saint-Hubert (Meuse) le 27 novembre 1919

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4305
Attribution de la Médaille militaire

GUILLEMIN (Emile-Constant), matricule 3611, deuxième canonnier conducteur : très bon conducteur, consciencieux et dévoué. Tué au cours d'un bombardement du village de Troyon (Meuse), le 20 mars 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


FLICOTEAUX Albert Fernand
Mort pour la France le 19 mars 1916 à Troyon (Aisne) (sic) - LIRE : Troyon (Meuse)
Né le 30 janvier 1890 à Saint-Quentin (Aisne)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1411
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 15e arrondissement (ex Seine) le 15 juillet 1916

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4305
Attribution de la Médaille militaire

FLICOTEAUX (Fernand), matricule 1583, deuxième canonnier servant : très bon soldat. Tué à l'échelon de sa batterie, le 19 mars 1916, penant un bombardement de Troyon. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GARDES Jean Théodore
Mort pour la France le 23 mars 1916 à Senoncourt-les-Maujouy (ferme Maujouy), (Meuse) des suites de blessures de guerre
Né le 31 janvier 1893 à Glénat (Cantal)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 4e bureau (75) - Matricule au Rt : 505
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 3e arrondissement (ex Seine) le 27 juillet 1916
Dernière modification par ae80 le sam. oct. 04, 2025 2:32 pm, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


JANVIER 1916


MUTEAUX Jules Albert
Décédé le 11 janvier 1916 à Vanves (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise) - de tuberculose pulmonaire.
Né le 30 janvier 1885 à Lierval (Aisne)
soldat au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 101
Mention : Non Mort pour la France


ANDRIEU Paul Pierre
Mort pour la France le 28 janvier 1916 au Fort de la Pompelle (Marne) - Tué par un obus.
Né le 2 juin 1889 à Paris 20e arrondissement
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 1334
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Charmes (Aisne)


VITTOZ Claude Auguste
Décédé le 30 janvier1916 à l'hôpital de Seyssel (Haute-Savoie)
Né le 10 juillet 1880 à Clusaz (La) (Haute-Savoie)
soldat au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1900 - Bureau de recrutement d'Annecy (Haute-Savoie)
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès
Frangy (Haute-Savoie)


FEVRIER 1916


THIEFFIN Louis Ernest
Mort pour la France le 11 février 1916 à l'Amb N° 7 de Fosseux (Pas-de-Calais)
Né le 11 juin 1892 à Faverolles (Aisne)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Soissons (Aisne) - Matricule au recrutement : 292
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chaudun (Aisne)

Journal officiel du 16 mars 1920 page 4305

THIEFFIN (Louis-Ernest), matricule 2432, deuxième canonnier conducteur : canonnier courageux et plein d'entrain, ayant donné de nombreuses preuves de sa bravoure et de son sang-froid. Mort bravement pour la France, le 11 février 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BRUEZ Lucien
Mort pour la France le 17 février 1916 à l'hôpital n° 60 de Pontivy (Morbihan) des suites de maladie contractée en service.
Né le 24 février 1892 à Ribécourt-la-Tour (Somme) (sic) - LIRE : Nord
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Cambrai (Nord) - Matricule au recrutement : 1363
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès Ribécourt-la-Tour (Nord)


LHOSPIED Georges Jean
Mort pour la France le 26 février 1916 à l'hôpital mixte de Pontivy (Morbihan) de Broncho pneumonie.
Né le 3 juillet 1873 à Liancourt (Oise)
brigadier au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1893 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 766
Mention : Mort pour la France
Extrait du registre des décès de l'hôpital transmis le 27 février 1916
Lieu de transcription du décès : Creil (Oise)


LEBEL Victor dit Arthur
Mort pour la France le 19 février 1916 à l'hôpital annexe d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise) des suites de maladie contractée en service.
Né le 16 septembre 1877 à Crépy (Aisne)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1897 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 48
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ferté-sous-Jouarre (La) (Seine-et-Marne)


==================================================


DIEULOT Auguste Gabriel
Mort pour la France le 22 février 1916 au Bois les Chenots, - (Vaux-lès-Palameix) - (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 11 octobre 1890 à Péronne (Somme)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 468
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Éterpigny (Somme) le 1er décembre 1919

Journal officiel du 6 septembre 1920 page 13057
42e régiment d'artillerie de campagne

DIEULOT (Auguste-Gabriel), matricule 4100, canonnier : excellent canonnier, courageux et plein d'entrain, employé comme tireur. Blessé mortellement, le 22 février 1916, au cours d'un tir de concentration. Décédé quelques heures après. Croix de guerre avec étoile de bronze.


MATHIEU Albert Louis
Mort pour la France le 22 février 1916 à Verdun (Bois Les Chenots), (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 13 novembre 1892 à Roubaix (Nord)
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 2781
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Roubaix (Nord)

Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20010

MATHIEU (Albert-Louis), matricule 2843, maître pointeur : maître pointeur zélé, courageux et dévoué. Tombé glorieusement, le 22 février 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


==================================================


DESCROIX Paul Stéphane
Mort pour la France le 26 février 1916 à Fère (La) (Aisne) - Fusillé par les Allemands.
Né le 24 février 1876 à Fréauville (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)

Sur ce canonnier voir l'article consacré au Groupe territorial du 42e régiment d'artillerie à la page 2 de ce sujet.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1837
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


Capitaine COSTIER


Journal officiel du 29 janvier 1915 page 478

NOMINATIONS ET MUTATIONS ! Service d'étàt-major. — Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 :

M. COSTIER, capitaine d'artillerie breveté hors cadres faisant fonctions de chef d'état-major de la 3e division d'infanterie est nommé chef d'état-major de cette division à dater du 4 janvier 1915.


=================================================


Journal officiel du 13 avril 1915 page 2162
Ministère de la guerre.
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête : Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 10 avril 1915, les militaires dont les noms suivent : Pour chevalier.

ARTILLERIE

M. COSTIER (P.-M.-E.), capitaine chef d'état-major d'une division d'infanterie : officier intelligent et actif qui remplit avec beaucoup de zèle et de méthode les fonctions de chef d'état-major de la division. Très méritant.


=================================================


MARS 1916

Le chef d'escadron COSTIER prend le commandement du 3e groupe du 42e régiment d'artillerie


=================================================


Journal officiel du 21 juin 1916
SERVICE D'ETAT-MAJOR
armée active
par décision ministérielle du 19 juin 1916

M. COSTIER, chef d'escadron breveté au 42e régiment d'artillerie est mis en activité hors cadres (état-major) et nommé chef d'état-major de la 3e division d'infanterie (service), à dater du 12 juin 1916
Cordialement
Eric ABADIE
Répondre

Revenir à « Artillerie »