42e régiment d'artillerie de campagne

Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 - Sources : Site Gallica de la B.N.F.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... .r=.langFR


===========================================================

Citations concernant des soldats du 42e R.A. voir J.O. du 7 décembre 1920 pages 20008 à 20010

===========================================================



Extrait du CHAPITRE 1
DE LA MOBILISATION A LA MARNE (Du 31 juillet au 15 septembre 1914)

I. Du 31 juillet au 7 août 1914. — Le 42e R. A. C. avait été créé à La Fère, le 1er janvier 1911, avec six batteries provenant du 17e, dont trois de nouvelle formation et les trois batteries du 2groupe stationnées à La Fère. Il constituait l'Artillerie de la 4e Division
d'Infanterie.
En 1913, par suite de la mise en vigueur de la nouvelle loi de trois ans et en prévision de la guerre qu'on savait probable, un nouveau plan de mobilisation avait été arrêté, qui donnait à la 4e division une mission de couverture. Le régiment fut considérablement renforcé en hommes et en chevaux et le 1er groupe alla tenir garnison à Stenay où il arriva le 1er octobre.
A Stenay comme à La Fère l'instruction des deux classes reçues en fin de 1913 fut poussée rapidement, les gros effectifs donnaient aux batteries plus d'indépendance et les manœuvres prenaient pour chacun plus d'intérêt que par le passé...

...
Le 31 juillet, la sonnerie « A cheval » annonça à 8 heures dans les quartiers que la véritable alerte était donnée. Tout avait été si bien répété que la mise sur pied de guerre se fit sans le moindre à-coup comme pour un exercice et, lorsque les batteries qui étaient dehors à la manœuvre et qu'on avait envoyé chercher de suite rentrèrent au quartier, elles trouvèrent les opérations déjà très avancées. A 11 heures, le 1er groupe se met en route, salué par la population, derrière le 120e R. I., pour aller cantonner à Jametz ; à La Fère, dans la journée, les 2e et 3e groupes commencent leur embarquement en chemin de fer, ils voyagent ainsi jusqu'à Dun-sur-Meuse et arrivent, à partir du 1er août, le 2e groupe à Jametz et le 3e à Remoiville. Pendant le trajet ils sont acclamés et chaque homme est à même d'admirer la régularité et l'exactitude avec lesquelles se font les transports ; la confiance dans notre organisation en est accrue.
Le télégramme de couverture a été envoyé le 31 juillet, fixant l'heure de la couverture à 19 heures ce jour-là, le lendemain le télégramme de mobilisation fixait le premier jour au 2 août.
Les réservistes commencèrent donc à arriver de suite, ils étaient dès le début animés du meilleur esprit, ayant abandonné immédiatement leurs affaires ou leurs travaux par crainte d'être en retard ; l'un d'eux, à Stenay, ne se pressant pas assez d'entrer au quartier au gré de ses camarades, fut appréhendé et bousculé par ceux-ci qui demandaient qu'on le mît en prison.
Les chevaux de réquisition furent reçus dans les délais voulus et les seconds échelons rejoignirent leurs groupes respectifs le 2 et le 3 août...


==================================================


Revivons les deux premières journées qui vont conduire à la déclaration de guerre du 2 août 1914 pour le 42e d'artillerie. La mobilisation est déterminée par les moyens ferroviaires. Le transport des troupes, appelée « concentration », mobilise la majorité du matériel roulant, réquisitionné sur simple avis du ministre de la Guerre : il faut quatre trains pour transporter deux des groupes du régiment d'artillerie, ainsi que les Etats-Majors, en effet le 1er Groupe est déjà en position de couverture des frontières tout comme le 120e RI à Stenay. Ces trains sont composés de plusieurs dizaines de wagons, ce qui fait des convois longs de 400 mètres, avec selon les besoins des wagons pour les officiers, des wagons de marchandises (à raison de huit chevaux ou de quarante hommes par wagon) et des wagons plats (pour les fourgons et les canons).

Journal de marche et opérations du 42e régiment d'artillerie à dater du 31 juillet 1914
J.M.O., 26 N 978/1 (page 2/33)

31 juillet 1914

- 5 h. 30
Reçu du commandement du corps d'armée l'ordre de mobiliser les premiers échelons des batteries de La Fère et de les tenir au quartier prêtes à être embarquées.

- 11 h. 30
Opération terminée - compte-rendu adressé au commandant de corps d'armée.

- 18h. 45
Reçu télégramme de couverture et pris les dispositions d'exécution.

1er août 1914

Embarquement des premiers échelons au quai de Fargniers

- 8h. 32
Départ du train - Etat-Major de l'artillerie de corps d'armée du 2e Groupe et 4e Batterie.

- 9h. 12
Départ du train - 5e et 6e Batteries.

- 10h. 52
Départ du train - Etat-Major du 3e Groupe et 7e Batterie

- 11h. 12
Départ du train - Etat-Major Artillerie de la 4e Division et 8e et 9e Batteries.

Itinéraire :
Laon - Liart - Mézières - Sedan - Dun
En cours de route, appris l'affichage de l'ordre de mobilisation

Débarquement des quatre trains à la gare de Dun-sur-Meuse

21h. 20 - débarquement du dernier train.

DUN-surMEUSE gare 3.jpg
DUN-surMEUSE gare 3.jpg (54.18 Kio) Consulté 5 fois


Les groupes se rendent successivement dans leurs cantonnements par l'itinéraire : Dun-sur-Meuse, Milly, Murvaux, Louppy, Remoiville (où cantonnent l'Etat-Major de l'artillerie divisionnaire et le 3e Groupe), Jametz où le 1er Groupe venant de Stenay est déjà arrivé et où le 2e Groupe va cantonner.


==================================================


ENCADREMENT tel que donné dans l'historique du régiment :

Le régiment mobilisé était alors encadré ainsi qu'il suit :

Chef de corps

Colonel CHASTEL

Lieutenant-colonel ALTHOFFER

Capitaine JACQUES, adjoint
Lieutenant DELACOURT, adjoint
Sous-lieutenant VEIL, adjoint
Sous-lieutenant GRONIER, adjoint

1er GROUPE

Chef d'escadron AZÉMA
Lieutenant GALAMEZ, adjoint
Lieutenant PRACHE, adjoint
Lieutenant HULOT (échelons).
Sous-lieutenant VISSEAUX (approvisionnement).
Médecin aide-major de 2e classe CHAINEAUX
Vétérinaire aide-major de 1re classe DENIZY
Adjudant-chef MAZOUÉ.

1ère batterie.

Capitaine CENSIER
Lieutenant PRADINES
Lieutenant NÉRET
Adjudant-chef JOTTAY.

2e batterie.

Capitaine BOLZINGER
Lieutenant PETIT NICOLAS
Sous-lieutenant DUPONT
Adjudant LALANNE.

3e batterie.

Capitaine LE JOINDRE
Sous-lieutenant RICOME
Sous-lieutenant JACOTOT
Adjudant MAILLARD.


2e GROUPE

Chef d'escadron MICHELET
Sous-lieutenant DELACROIX, adjoint
Lieutenant PONTET, adjoint
Lieutenant BERMANN (échelons)
Lieutenant BERDIN (approvisionnement)
Médecin aide-major de 2e classe IZOU
vétérinaire auxiliaire LANTOINE.

4e batterie.

Capitaine MARX
Lieutenant CHRÉTIEN
Lieutenant COLLARD
Adjudant-chef FÉRET

5e batterie (1).

Lieutenant MENDRAS
Lieutenant FABRY
Sous-lieutenant LAVIGNON
Adjudant GRIFFATON.

(1) Le capitaine PFITZINGER, commandant la batterie, malade au départ, a rejoint dans la suite.

6e batterie.

Capitaine LOMBAL
Lieutenant DE LAPÉRELLE
Sous-lieutenant LAURENT
Adjudant DHEILLY.


3e GROUPE

Chef d'escadron SAYET
Sous-lieutenant MONGIN adjoint.
Sous-lieutenant LIBERT, adjoint.
Lieutenant VEHRLIN (échelons).
Lieutenant DELAROCHE (approvisionnement).
Médecin aide-major de 2e classe COTTENOT
Médecin auxiliaire JULLIEN.
Vétérinaire-major de 2e classe CADORÉ.

7e batterie.

Capitaine DE BRUN
Lieutenant TELOTTE
Lieutenant CHÉDAILLE
Adjudant BOUIN.

8e batterie.

Capitaine PAIMPAREY
Lieutenant CHAVATTE
Sous-lieutenant POUCH
Adjudant OFFHOLZ.

9e batterie.

Capitaine DESBORDES
Lieutenant MALO
Sous-lieutenant ANGOT
Adjudant-chef BARAQUIN.


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Journal officiel du 13 juillet 1916 page 6202

Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête : Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 12 juillet 1916, les militaires dont les noms suivent :

Pour officier.

ALTHOFFER (Jean-Richard), lieutenant-colonel au 42e régiment d'artillerie : excellent chef de corps qui a su obtenir de ses batteries, en toutes circonstances, les effets les plus puissants (a déjà reçu la Croix de guerre).
Dernière modification par ae80 le ven. sept. 19, 2025 6:22 pm, modifié 18 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


DHUBERT, Marcel Louis Eusèpe, né le 9 janvier 1891 à Fransart (Somme), classe 1911, matricule n° 104, Bureau de recrutement de Péronne - cote 1R1039 - Archives de la Somme
https://archives.somme.fr/ark:/58483/08 ... 8b595b648a

Ce cultivateur, né le 9 janvier 1891 à Fransart (Somme), est incorporé à compter du 10 octobre 1912 au 51e R.I.
Son signalement nous le décrit comme un jeune homme d'un mètre 75, aux cheveux bruns, aux yeux marron, au front vertical, au nez rectiligne mais cependant tordu à droite et au visage long. Il présente de plus une balâtre au front. Son degré d'instruction est de niveau 3.
Fantassin il ne le reste pas longtemps. En effet, il passe au 42e régiment d'artillerie pour inaptitude physique par décision du général commandant le 2e corps d'armée en date du 30 octobre 1912.
Il arrive au corps dès le 5 novembre 1912 où il est immatriculé sous le numéro 1932 et 2e canonnier le même jour.
Il se trouve sous les drapeaux lors de la mobilisation générale et rejoint les armées le 5 août 1914.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 12 juillet 1919
Aux armées du Nord-Est du 2 août 1914 au 17 février 1915 puis du 4 avril 1915 au 12 juillet 1919
Il est replié sur l'hôpital temporaire n° 45 de Vierzon le 17 janvier 1915 et en sort le 9 février suivant avec à la clef une convalescence de 8 jours ; son évacuation pour maladie durant ce temps, s'opère dans la zone des armées. Rétabli, il rejoint le dépôt le 17 février. Cette période est comptabilisée en "Intérieur simple" du 18 février au 3 avril 1915. Il est présent à la 4e Batterie du 42e R.A. du 4 avril 1915 au 29 décembre 1916. Il subit une contusion fosse iliaque gauche par coup de pied de cheval le 25 décembre 1916 et il est évacué le 29 décembre suivant sur l'hôpital militaire de Toul. Il rentre le lendemain 30 dans un hôpital d'où il ne sortira que le 4 février et obtient une permission de 7 jours. Il rentre au corps le 18 février 1917 après avoir obtenu un congé de convalescence. Il rejoint la C.R. (colonne de ravitaillement) du 2e Groupe, le 5 février 1918. Nommé 1er C.C le 1er janvier 1919, il passe le 1er février 1919 à la C.R. 3.
Le 13 juillet 1919 il est mis en congé illimité de démobilistion. Il se retire dans un premier temps à Solente (Oise) avant de revenir à Fransart. Il se marie à Fransart le 19 avril 1920.

Marcel DHUBERT, cultivateur à Fransart, est décédé le 19 novembre 1972 à l'âge de 81 ans
Dernière modification par ae80 le sam. sept. 13, 2025 4:30 pm, modifié 3 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne

Cathoire, Jules Edouard Oswald, né le 28 novembre 1890 à Gruny (Somme), classe 1910, matricule n° 164, Bureau de recrutement de Péronne - cote 1R1022 - Archives de la Somme
https://archives.somme.fr/ark:/58483/6j ... 268473d531

Oswald CATHOIRE nait à Gruny (Somme) le 28 novembre 1890. Comme son père, il exercera la profession de cultivateur dans son village natal situé dans la Santerre.
De la classe 1908, le conseil de révision du canton de Roye le juge apte pour le service et lui attribue le n° matricule au recrutement 164.
Le jeune adulte mesure 1 mètre 73, a les cheveux châtain foncé, les yeux noirs, le front fuyant, le nez rectiligne et le visage long. Son degré d'instruction générale est de niveau 3.
Désigné pour rejoindre le 42e régiment d'artillerie, il part de son village et rejoint la ligne de chemin de fer peut-être à Nesle, le 10 octobre 1911, il arrive au corps à la Fère, le même jour. Là, il reçoit le matricule : 1341 ainsi qu'un autre effacé en partie (03056 ?) et est affecté peut-être à la 4e Batterie. Après avoir suivi le peloton d'élèves gradés, Il est nommé brigadier le 19 avril 1912 puis maréchal des logis le 25 septembre 1912. Il est maintenu au corps par application de l'article 33 loi du 21 mars 1905. Puis Il passe dans la réserve et renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913 avec un certificat de bonne conduite en poche. Il se retire à Gruny avant d'être rappelé à l'activité, quelques mois plus tard, lors de la mobilisation générale décrétée le 1er août 1914. De nouveau dirigé vers le 42e R.A., Il arrive au corps dès le 3 août suivant. Il sera présent à la 8 Batterie du 42e d'artillerie du 3 août 1914 au 16 février 1918. A une date inconnue il se trouve à la 7e Batterie
Oswald CATOIRE est nommé maréchal des logis-chef en date du 5 avril 1918, par décision du lieutenant-colonel commandant le 42e R.A.C. du même jour.
Il obtient une citation à l'ordre du régiment en date du 22 octobre 1918 en ces termes : "Très bon sous-officier, sur le front depuis le début de la campagne. A assuré la liaison dans des circonstances difficiles - (Retraite de l'Aisne 27 mai 1918) - a refusé de se laisser évacuer pour participer à l'offensive de Champagne (de) septembre 1918."
Il passe à la C.R. 2 le 1er février 1919 puis est muté à la 4e compagnie (?), le 24 mars 1919.
Placé en sursis d'appel du 6 mai au 25 juillet 1919 au titre de cultivateur à Gruny (décision du général Cdt la 2e Région militaire n° 241 du 24 avril 1919. Sursis renouvelé jusqu'au 31 octobre 1919 (même décision n° 702 du 4 juillet 1919)
Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 18 juillet 1919 et se retire à Gruny. Après avoir passé huit longues années sous les drapeaux.
Dernière modification par ae80 le ven. sept. 19, 2025 6:26 pm, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


Louis Ovide René BLAVIER
Mort pour la France le 27 août 1914 à Belval-Bois-des-Dames - ambulance (Ardennes)
Né le 27 mai 1892 à Charbogne (Ardennes)
22 ans et 3 mois
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Reims (Marne) - Matricule au recrutement : 405
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Charbogne (Ardennes)


Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20008
Attribution de la Médaille militaire

BLAVIER (Louis-Ovide-René). matricule 3936, maréchal des logis : excellent chef de pièce, dont le service n'a jamais été troublé par le feu. Blessé mortellement, le 27 août 1914, au bois des Dames. A été cité.


Jules CATTEAU
Mort pour la France le 27 août 1914 à Cesse (Meuse)
Né le 8 avril 1893 à Tourcoing (Nord)
21 ans, 4 mois et 19 jours
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e RAC) 3e Batterie
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 6590
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Tourcoing (Nord)


Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20009
Attribution de la Médaille militaire

CATTEAU (Jules), matricule 3820, canonnier : bon soldat, consciencieux et dévoué. Tué à son poste, le 27 août 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Joseph Ernest FORTERRE
Mort pour la France le 27 août 1914 à Cesse (Meuse)
Né le 20 novembre 1884 à Bult (Vosges)
29 ans, 9 mois et 7 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1904 - Bureau de recrutement d'Epinal (Vosges) - Matricule au recrutement : 551
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bult (Vosges)


Emile GOUJET
Mort pour la France le 27 août 1914 à Buzancy (Ardennes)
Né le 25 juillet 1893 à Paris 12e arrondissement (ex Seine)
21 ans, 1 mois et 2 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 4e bureau (75) - Matricule au Rt : 5142
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bagnolet (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)


Emile Gustave ROGER
Mort pour la France le 28 août 1914 à l'Ambulance Belval-Bois-des-Dames de Buzancy (Ardennes)
Né le 8 juin 1891 à Méru (Oise)
23 ans, 2 mois et 20 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 475
Mention : Mort pour la France


Arsène Emile Frédéric Constant JANICAUD
Mort pour la France le 27 août 1914 à Beaufort-en-Argonne - Combat au Bois de Dieulet, (Meuse)
Né le 2 novembre 1888 à Bosroger (Creuse)
25 ans, 9 mois et 25 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 7e Batterie
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Guéret (Creuse) - Matricule au recrutement : 1445
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Néoux (Creuse)


Basile Jean JARRETOUT
Mort pour la France le 28 août 1914 à Cesse (Meuse)
Né le 4 août 1892 à Ribérac (Dordogne)
22 ans et 24 jours
2e canonnier servant au : 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de la Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt : 697
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 9e arrondissement (ex Seine)


Marcel Iréné DUMAY
Mort pour la France le 31 août 1914 à Harricourt (Ardennes)
Né le 20 juillet 1892 à Aubenton (Aisne)
22 ans, 1 mois et 11 jours
2e canonnier servant au 12e régiment d'artillerie (sic) (12e RA) LIRE : 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 34
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Dohis (Aisne)

Acte de naissance
https://archives.aisne.fr/ark:/63271/vt ... aogrp/0/20


Auguste Paul FEUILLET
Mort pour la France le 31 août 1914 à Harricourt (Ardennes)
Né le 22 décembre 1893 à Paris 13e arrondissement
20 ans, 8 mois et 9 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 2e Batterie
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 4e bureau (75) - Matricule au Rt : 483
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 3e arrondissement


Gustave Louis PICART
Mort pour la France le 31 août 1914 à Autruche (Ardennes) combat de Harricourt
Né le 24 février 1892 à Nouzonville (Ardennes)
22 ans, 6 mois et 7 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 4e Batterie
Classe 1912 - Bureau de recrutement de la Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt - 3342
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 18e arrondissement (ex Seine)


Henry SALCI
Mort pour la France le 31 août 1914 à Briquenay (Ardennes) combat de Harricourt
Né le 27 mai 1891 à Paris 15e arrondissement (ex Seine)
23 ans, 3 mois et 4 jours
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 1ère Batterie
Classe 1911 - Bureau de Rt de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 2526
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 15e arrondissement


Thomin Amédée SAYETTAT
Mort pour la France le 31 août 1914 à Autruche (Ardennes) combat de Harricourt
Né le 16 juillet 1891 à Allevard (Isère)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 5e Batterie
Classe 1911 - Bureau de de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 280
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Paris 1er arrondissement


SENEZ Ildephonse Joseph
Mort pour la France le 31 août 1914 à Autruche (Ardennes) combat de Harricourt
Né le 13 juillet 1893 à Abscon (Nord)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e RAC) 5e Batterie
Classe 1913 - Bureau de recrutement : Valenciennes (Nord) - Matricule au Rt : 2210
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Abscon (Nord)


J.O. du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire à titre posthume

SENEZ (lldephonse), matricule 4048, canonnier : bon servant, courageux et dévoué. Tué à son posle, le 3! Août 1914 au combat d'Autruche.


================================================

Le 30 au matin, à 4h 30, ordre de se tenir prêts à partir ; vers 11 h30 des positions sont occupées autour de Thénorgues et à 14h 30 elles sont abandonnées pour reprendre encore une fois l'offensive vers le nord contre les forces ayant passé la Meuse en aval de Stenay. Le 1er groupe est placé à 400 mètres au nord de la cote 242, nord de Bar, le 2e groupe à sa gauche, le 3e groupe bivouaque à Harricourt. Quelques coups de canon sont tirés, mais
à 19h 30 toute action cesse.
Le 31 au matin, les ordres prescrivaient de reprendre l'opération amorcée la veille, le 42e R. A. C. était mis à la disposition de la 3e D. I. qui avait comme premier objectif Saint-Pierremont. Le 3e groupe vient prendre position à droite et en avant du 1er. De nombreux tirs sont dirigés sur Fontenoy et au delà, mais notre infanterie ne peut faire de progrès, les batteries reçoivent des obus assez nombreux dont l'un tue le lieutenant PRADINES, premier officier mort pour la France au 42e R. A. C. L'infanterie se replie et vers 15 heures les batteries sont retirées et dirigées sur la Ferme de la Malmaison où elles prennent position, puis forment le bivouac à la nuit.

Sources : Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 15
Dernière modification par ae80 le jeu. sept. 18, 2025 5:53 pm, modifié 7 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


PRADINES Lucien, lieutenant à la 1ère Batterie - Tué au combat de Fontenoy - Harricourt le 31 août 1914.

MANGIENNES - 10 août 1914

Le lendemain matin (11 août), le lieutenant PRADINES partit avec les attelages nécessaires pour ramener le matériel de la batterie détruite à la lisière sud du Bois de Saint-Médard. L'opération se fit sous la protection d'une compagnie du 91e R. T.; trois canons et cinq caissons furent trouvés sur la position, l'un d? ces derniers complètement démoli et hors d'état de rouler ; le reste fut ramené au Q. G. de la division et de là expédié au dépôt du 42e R. A. C.

Sources : Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 5)


Journal officiel du 13 septembre 1914 page 7901
Citations à l'ordre de l'armée Les militaires dont les noms suivent ont été cités à l'ordre de l'armée :

...

2e corps d'armée.

Commandant MICHELET, du 42e régiment d'artillerie ;

Capitaine CENSIER du 42e régiment d'artillerie ;

Capitaine LOMBAL, du 42e régiment d'artillerie ;

Lieutenant PRADINES du 42e régiment d'artillerie ;

Maréchal des logis CHAROLLAIS, du 42e régiment d'artillerie.


=========================================================


Journal officiel du 9 janvier 1920 page 348

42e régiment d'artillerie de campagne.
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier à titre posthume


PRADINES (Lucien-Marc), lieutenant : excellent officier. A fait preuve dès le début de la campagne, de courage et d'énergie. S'est particulièrement distingué au combat de Mangienne, en allant chercher le matériel d'une batterie ennemie détruite par le feu. Tué, le 31 août 1914, à Fontenoy (Ardennes). Croix de guerre avec palme.

42e RA PRADINES citation.jpg
42e RA PRADINES citation.jpg (62.78 Kio) Consulté 75 fois

===========================================================


autre officier du 42e R.A. nominé dans le Journal officiel du 9 janvier 1920 page 348

TELOTTE (Henri-Pierre), lieutenant : Mort pour la France, le 2 octobre 1914, à Vienne-le-Château

VOIR l'article qui lui est consacré à la page 2 de ce sujet.
Dernière modification par ae80 le mer. sept. 17, 2025 3:02 pm, modifié 3 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


Combat de MANGIENNES (10 août 1914). —
Lorsque le 1er groupe avait quitté La Fère pour Stenay, le colonel CHASTEL, ayant réuni les officiers, leur avait dit : « Vous allez occuper un
poste d'honneur, je vous souhaite d'avoir à tirer les premiers coups de canon contre nos ennemis de 1870. » Aussi ne manqua-t-il pas de choisir le 1er groupe lorsque, le 8 août au soir, il dut en désigner un pour aller soutenir les 9e et 18e B. C. P. qui tenaient le
front Longuyon-Spincourt depuis le 31 juillet. Ces deux bataillons avaient été harcelés par la cavalerie allemande qui maintenant, accompagnée d'artillerie, leur causait des pertes.

Le 1er groupe, placé sous les ordres du général LEJAILLE, commandant la 7e brigade, se porte sur Villers-Iès-Mangiennes et se met en batterie le 9 au matin aux environs de La Chapelle-Saint-Jean, en surveillance sur les routes Saint-Laurent—Mangiennes et PiIlon-Mangiennes, pendant que le 2e groupe s'en va occuper les croupes 277 et 270 au sud de Marville et que le 3e groupe s'installa dans la région Ferme Valendon—Marville. Le 9 août est calme.
Des blessés passent dans des voitures de réquisition en même temps que des habitants et des troupeaux refluent vers l'intérieur. A la tombée de la nuit, les batteries rentrent dans les villages voisins et reprennent leurs positions au petit jour.
L'ennemi s'est avancé et, le 10 août, il occupe Pillon qu'il incendie, le Bois Saint-Médard, le Bois Brûlé; il a quelques éléments de cavalerie dans Saint-Laurent et garnit au nord le versant est de la vallée de l'Othain.

A 12h 30, une batterie allemande (batterie à cheval du 8e régiment d'artillerie, Sarrebruck) vient prendre position à la lisière sud du Bois de Saint-Médard. La 1ère batterie du 42e la prend immédiatement sous son feu et en quelques instants met la majeure partie de son personnel hors de combat (renseignement donné par un prisonnier). Pendant deux heures, elle la tient en respect et l'empêche de tirer ; par trois fois l'ennemi envoie du personnel nouveau pour servir les pièces, à chaque fois les remplaçants sont anéantis par la rafale de la 1ère batterie, avant d'avoir pu ouvrir le feu.
Vers 16 heures, l'ennemi essaie de retirer son matériel et fait avancer ses avant-trains ; ceux-ci sont tous détruits sauf un, avec leurs attelages avant d'avoir pu accrocher les pièces, le personnel affolé abandonne définitivement la batterie.
Pendant les intervalles de son action sur la batterie allemande, la 1ère batterie ne restait pas inactive; vers 14h30, elle aperçoit une troupe d'infanterie (5e bataillon de chasseurs) qui franchit la crête de la cote 267 et qui dévale de part et d'autre de la route de Pillon à Mangiennes ; elle ouvre sur elle un feu d'obus à balles qui l'oblige à refluer en désordre après avoir subi des pertes sérieuses.
Plus tard, c'est un nid de mitrailleuses qu'elle découvre dans une haie et qu'elle détruit rapidement : les deux mitrailleuses sont retrouvées sur le terrain le lendemain matin.
Enfin, ayant aperçu un poste d'observation auprès duquel se tenaient deux officiers, elle le prend sous son feu et le lendemain On trouve auprès de leur échelle observatoire les cadavres du commandant de groupe et du commandant de batterie.
Pendant ces tirs une autre batterie allemande avait pris position à la lisière ouest au Bois Brûlé (vers la cote 265) : la 3e batterie la prend à partie et la réduit au silence après deux essais de remplacement de personnel.
Sur ces entrefaites, le général CORDONNIER, commandant la 87e brigade, qui était chargé du secteur de Marville, avait, en entendant le canon du côté de Mangiennes, dirigé vers cette région la 6e batterie du 42e qui était jusqu'alors en position avec son groupe au sud de Marville. Cette batterie, après s'être d'abord arrêtée à la cote 276 pour expulser à coups de canon les cavaliers qui occupaient Saint-Laurent, vient prendre position à la corne nord du bois de Parfondeveaux (sud de Saint-Laurent) d'où elle voit à revers les lisières nord des bois Brûlé et Saint-Médard. Elle ouvre d'abord le feu sur des rassemblements d'infanterie à la lisière nord du Grand-Chanel, feux de revers qui se croisent avec les feux directs exécutés au même moment sur ces rassemblements par la 2e batterie du 42e ; les nombreux cadavres trouvés le lendemain à cet emplacement témoignaient de l'efficacité du tir combiné des deux batteries.
Le rassemblement d'infanterie dispersé, le commandant de la 6e batterie aperçoit, entre Pillon et le Bois Saint-Médard, un régiment de cavalerie rassemblé, pied à terre (2e régiment de dragons) ; il ouvre sur lui un feu rapide d'obus à balles qui, malgré la distance (5.000 mètres), est d'une efficacité foudroyante : de nombreux cadavres d'hommes et de chevaux y furent trouvés le lendemain. Le harnachement, les lances et les armes ramassés par le service du parc suffirent à remplir plusieurs chariots.
Un peu avant la nuit, les 4e et 5e batteries conduites par le commandant MICHELET viennent prendre position en arrière et à droite du 1er groupe pour renforcer son action.
La journée se terminait par un sanglant échec pour l'agresseur, qui dut se replier; un bataillon du 91e R. I. affirma notre succès en occupant la rive est de la Loison et le revers sud de la cote 260 (est de Villers-lès-Mangiennes).
(1) Récit du colonel ALTHOFFER d'après un rapport du capitaine CENSIER

Sources ; Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (pages 5 à 8)
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


Louis Marie ROBIN
Mort pour la France le 1er septembre 1914 à Melun - Hôpital mixte (Seine-et-Marne)
Né le 21 mai 1891 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
23 ans, 3 mois et 11 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe : 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 4421
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Grâces (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)


Maurice HALOPE
Mort pour la France le 1er septembre 1914 à Neuville-en-Tourne-à-Fuy (La) (Ardennes)
Né le 31 décembre 1889 à Viroflay (Yvelines) (ex Seine-et-Oise)
24 ans, 8 mois et 1 jour
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e RAC)
Classe : 1909 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 4670
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Viroflay (Yvelines) (ex Seine-et-Oise)


Paul Gustave LABBÉ
Mort pour la France le 1er septembre 1914 à Neuville-en-Tourne-à-Fuy (La) - les Retournes, (Ardennes)
Né le 13 juillet 1888 à Paris 8e arrondissement (ex Seine)
26 ans, 1 mois et 19 jours
brigadier au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1908 - Bureau de recrutement de la Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt : 201
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 16e arrondissement


Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20009
Attribution de la Médaille militaire

LABBÉ (Paul-Gustave), matricule 0192, brigadier : le 1er septembre 1914, sa batterie étant prise sous un feu violent d'obusiers, a continué A néanmoins son tir. Est tombé frappé à mort. A été cité.


Charles Louis SIX
Mort pour la France le 1er septembre 1914 à Neuville-en-Tourne-à-Fuy (La) (Ardennes)
Né le 7 octobre 1890 à Loos (Nord)
23 ans, 10 mois et 25 jours
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 6320
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Loos (Nord)

Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20009
Attribution de la Médaille militaire

SIX (Charles-Louis), matricule 03181, maître pointeur : le 1er septembre 1914, la batterie prise sous un feu violent d'obusiers, a continué néanmoins son tir. Est tombé frappé à mort. A été cité.


Combat de MAURUPT-LE-MONTOIS


7 septembre 1914


Henri Gaston DELOMBAERDE
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 22 octobre 1888 à Roubaix (Nord)
25 ans, 10 mois et 16 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 3079
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Wattrelos (Nord)


Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire

DELOMBAERDE (Henri-Gaston), matricule 01164, canonnier : brave canonnier, courageux et dévoué. Tué à son poste de combat à Maurupt, le 7 septembre 1914, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Oscar Etienne Louis FRANC ou FRANCK
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 17 janvier 1889 à Guny (Aisne)
25 ans, 7 mois et 21 jours
brigadier au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 567
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Guny (Aisne)


Georges GORREX
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à Maurupt (Marne)
Né le 1er décembre 1883 à Paris 14e arrondissement (ex Seine)
30 ans, 9 mois et 6 jours
maréchal des logis fourrier au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe : 1903 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 296
Mention : Mort pour la France
Date de transcription du décès : 30-01-1918
Lieu de transcription du décès : Paris 1er arrondissement


Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20009
Attribution de la Médaille militaire

GORREX (Georges), matricule 3294, maréchal des logis : chef de section, commandant ses hommes avec le plus grand calme sous le feu. Blessé mortellement à son poste, le 7 septembre 1914, encourageant les blessés légers à supporter patiemment leurs douleurs. A été cité.


Albert Mesmin HANUS
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 3 septembre 1892 à Saint-Menges (Ardennes)
22 ans et 4 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 1056
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Menges (Ardennes)


Raoul Léon HARAUX
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 17 décembre 1892 à Brancourt-le-Grand (Aisne)
21 ans, 8 mois et 21 jours
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 628
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Brancourt-le-Grand (Aisne)


André Ernest LEFEVRE
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 8 novembre 1891 à Viry-Noureuil (Aisne)
22 ans, 9 mois et 29 jours
2e canonnier servant au : 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 863
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Viry-Noureuil (Aisne)


Maurice Louis ROUSSEAUX
Mort pour la France le 7 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 1er novembre 1889 à Cunel (Meuse)
24 ans, 10 mois et 6 jours
1er canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e RAC) 3e Batterie
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 159
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vilosnes-Haraumont (Meuse)


8 septembre 1914


Edouard Antoine Joachin CUBELLS
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 18 octobre 1883 à Tahus (Espagne)
30 ans, 10 mois et 21 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 2e Batterie
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Matricule au recrutement : 326
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Passa (Pyrénées-Orientales)

Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20008
Attribution de la Médaille militaire

CUBEILS (Edouard-Anloine-Joachim) matricule 54, maréchal des logis: tué le 8 septembre 1914, d'un éclat d'obus, dans l'exercice de ses fonctions de chef de section qu'il a accompli jusqu'au bout avec énergie, calme et sang-froid, sous un feu intense d'artillerie lourde. A été cité.


Louis Eugène Jules CUGNY
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 15 mai 1893 à Wierre-Effroy (Pas-de-Calais)
21 ans, 3 mois et 24 jours
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 6e Batterie
Classe : 1913 - Bureau de recrutement de Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 2389
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Rinxent (Pas-de-Calais)


Euxène Gyptis GRÉZEL
Mort pour la France le 8 septembre 1914 (Allemant - AU NORD D'ALLEMANT ??? (Marne)
Né le 22 juillet 1890 à Vaumain (Le) (Oise)
24 ans, 1 mois et 17 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 289
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vaumain (Le) (Oise)

Ce charretier est incorporé à compter du 7 octobre 1911 au 42e régiment d'artillerie (42e R.A.) où il reçoit le n° matricule 1027 et 2e canonnier conducteur le même jour. Maintenu sous les drapeaux par application de l'article 33 de la loi du 21 mars 1905. Il passe dans la réserve de l'armée active, le 8 novembre 1913 - un certificat de bonne conduite lui est accordé.
Il est rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914 ordonnant la mobilisation générale. Il arrive au corps à la Fère (42e R.A.) deux jours plus tard, le 3 août. Il est versé à la 2e Batterie puis à la 24e Batterie du 42e d'Artillerie. N° matricule au corps : 03731.
Tué à l'ennemi le 8 septembre 1914 à Allemant. La mère a reçu le 13 janvier 1916 un secours de 150 francs.

Cité à l'ordre de la 52e division N° 2 du 30 novembre 1915, assimilé à l'ordre du régiment 30 novembre 1915 :
"Le 8 septembre 1914 a contribué à aller, sous un bombardement ennemi, rechercher un canon dont l'attelage avait été fauché par un obus et que l'on avait pu tout d'abord emmener. A été tué pendant le retour."

Feuillet matricule conservé aux archives de l'Oise

Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20008
Attribution de la Médaille militaire

Eugène Gyptis GRÉZEL, matricule 03731, canonnier : le 8 septembre 1914, a contribué à aller, sous un bombardement ennemi, rechercher un canon dont l'attelage avait été fauché par un obus et que l'on avait tout d'abord enmener (sic). A été tué pendant le retour. A été cité

42e RA GRÉZEL citation.jpg
42e RA GRÉZEL citation.jpg (72.23 Kio) Consulté 192 fois

Léon GUILBERT
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 8 février 1891 à Amiens (Somme)
23 ans et 7 mois
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 3e Batterie
Classe : 1912 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 978
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)

Fils de feu GUILBERT Adéodat Narcisse et de feue VASSEUR Claire Laure

42e régiment d'artillerie
Incorporé à compter du 21 février 1912 comme engagé volontaire pour trois ans le dit jour à la mairie de La Fère ( Aisne). Arrivé au corps le 21 février et 2e canonnier conducteur le dit jour. Classé 2e canonnier servant le 9 novembre 1912. Maître-pointeur le 21 juin 1913.
Tué à Maurupt-le-Montois le 8 septembre 1914.

Guilbert, Léon, né le 8 février 1891 à Amiens (Somme), classe 1911, matricule n° 978, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1035 Archives de la Somme


Alphonse GUYARD
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 20 décembre 1892 à Villemontry (Ardennes)
21 ans, 8 mois et 19 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 766
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Villemontry (Ardennes)


Camille Fernand ROY
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois - au combat de Maurupt, (Marne)
Né le 7 novembre 1892 à Fresnoy-le-Grand (Aisne)
21 ans, 10 mois et 1 jour
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 5e Batterie
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 164
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Fresnoy-le-Grand (Aisne)


Charles ROYER
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 19 février 1891 à Paris 15e arrondissement (ex Seine)
23 ans, 6 mois et 17 jours
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 5e Batterie
Classe 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 2534
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 15e arrondissement


René Eugène THIEBAUT
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 15 novembre 1892 à Longchamps (Aisne)
21 ans, 9 mois et 23 jours
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1848
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Longchamps (Aisne)


Francis Eugène VIOL
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Beuves-Saint-Prix (Marne)
Né le 14 avril 1890 à Paris 18e arrondissement
24 ans, 4 mois et 24 jours
brigadier au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de la Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt : 2242
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 18e arrondissement


Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire

VIOL (François-Eugène), matricule 1105, brigadier : brave brigadier. Mort pour la France, le 8 septembre 1914, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Dernière modification par ae80 le ven. sept. 19, 2025 11:16 am, modifié 19 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


9 septembre 1914


Georges René CHRETIEN
Mort pour la France le 9 septembre 1914 à l'Ambulance d'Éclaron (Haute-Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 5 mai 1888 à Paris 17e arrondissement
26 ans, 4 mois et 4 jours
lieutenant au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 4e Batterie
Classe 1908 - Bureau de recrutement d'Orléans (Loiret)
n° matricule au recrutement : 950 - volume 2
Mention : Mort pour la France
Registre des décès de l'ambulance

Georges René CHRETIEN
Né le 5 mai 1888 à Paris 17e arrondissement
Etudiant au moment de sa présentation devant le conseil de révision. Il est le filsd'Angelle Marie Sidonie Chrétien domiciliée au 19, faubourg de Bourgogne à Orléans N.E.
Son signalement nous indique qu'il a les cheveux, sourcils et les yeux bruns, le front haut, nez et bouche moyens. Il mesure 1 mètre 71 et possède un un degré d'instruction générale de niveau 3
En fait, il s'est engagé pour trois ans après son dix-huitième anniversaire, le 8 octobre 1906 à la mairie d'Orléans au titre du 32e régiment d'artillerie. Il arrive au corps et canonnier de 2e classe, ce même jour. Il ne tarde pas à prendre des galons puisqu'il devient brigadier le 12 avril 1907 puis d'être nommé maréchal des logis le 2 octobre de la même année. Maréchal des logis fourrier le 15 octobre 1908, son grade de méréchal des logis est validé le 21 août 1909. Rengagé pour un an, le 24 septembre 1909, à compter du 8 octobre 1909. Rengagé pour un an le 4 octobre 1910, à compter du 8 octobre 1910.
Il est nommé aspirant officier à l'Ecole militaire de l'Artillerie et du Génie et classé hors-cadres, le 1er octobre 1910. Il est promu sous-lieutenant par décret du 10 septembre 1911 pour prendre rang du 1er octobre 1911 et affecté au 17e régiment d'artillerie de campagne.
Il passe au 42e régiment d'artillerie le 9 janvier 1913 puis promu lieutenant le 1er octobre 1913.
Il décède à l'Ambulance d'Eclaron (Haute-Marne) le 9 septembre 1914 des suites de blessures de guerre.

Campagne contre l'Allemagne du 2 août au 9 septembre 1914.
Croix de guerre
Chevalier de la Légion dhonneur
% n° 2278 DP du G.Q.G.du 22 juin 1919
"A la bataille de la Marne a porté la Batterie qu'il commandait à 1500 mètres d'une batterie ennemie qu'il a prise en rouage et mise hors de combat. A été blessé mortellement au cours de cette action le 9 setembre 1914."

Sources :
répertoire alphabétique classe 1908 cote 1 R 71795, Orléans
& feuillet matricule cote 1 R 71792, Orléans, 1908 (page 431/485)

42e RA CHRETIEN  (2).png
42e RA CHRETIEN (2).png (138.96 Kio) Consulté 271 fois
42e RA CHRETIEN citation.png
42e RA CHRETIEN citation.png (203.81 Kio) Consulté 271 fois
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


9 septembre 1914


=======================================================

9 septembre. — Les batteries ont passé la nuit sur leurs emplacements, dès le jour elles reprennent leurs tirs de la veille : 2e batterie sur Étrépy, Pargny-sur-Saulx ; 2e groupe, village da Pargny ; 1ère et 3e batteries, tuileries de Bois-du-Roi, Ferme l'Ajot. Des renseignements d'aviateurs, d'autres provenant de patrouilles d'infanterie signalent des rassemblements de troupes et des batteries en position; sur tous ces objectifs des tirs sont dirigés. L'artillerie allemande est très active également ; la 4e batterie n'a plus d'officiers ; les 1ère et 3e batteries qui ont reçu quelques coups se déplacent légèrement à droite, mais le terrain plus sec donne des nuages de poussière à chaque coup tiré et les positions sont de nouveau repérées, un tir nourri de 150 s'en suit.
Le commandant
AZÉMA, qui a été nommé lieutenant-colonel, prend le commandement du 29e R. A. C., il est remplacé par le capitaine CENSIER. Le capitaine PFITZINGFR, arrivé du dépôt, prend le commandement du 2e groupe, le capitaine LOMBAL reprend sa batterie, la 6e, et l'adjudant FÉRET, nommé sous-lieutenant, prend le commandement de la 4 e batterie.
Sources : Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918


=======================================================


Charles Emilien Jules COCHET
Mort pour la France le 9 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 21 juillet 1893 à Paris 18e arrondissement (ex Seine)
21 ans, 1 mois et 19 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 6e Batterie
N° matricule au corps : 995
Classe : 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt : 3674
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise) le 20 juin 1917

Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20008
Attribution de la Médaille militaire

COCHET (Charles-Emilien), matricule 995, maréchal des logis : chef de pièce consciencieux et plein d'entrain. Tué, à son poste de combat, le 8 septembre 1914. A été cité.


Georges Adrien Joseph DAUPHIN
Mort pour la France le 9 septembre 1914 à Broussy-le-Grand - Au mont Aout à 2km de Broussy (Marne)
Né le 4 septembre 1890 à Bonneville (Somme)
24 ans et 5 jours
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1910 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 422
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bonneville (Somme)

Ce Cultivateur de Bonneville est un jeune homme mesurant 1 mètre 64 et possédant un degré d'instruction de niveau 3. Cheveux châtain noir, yeux marron foncé, front verticale, nez cave et visage rond complètent son portrait.
Il est incorporé au 42e régiment d'artillerie stationné à La Fère, à compter du 7 octobre 1911 où il arrive le même jour. Il y est immatriculé sous le N° 1004 et 2e canonnier servant. Il est maintenu au corps par application de la du 21 mars 1905 (article 33). Il est enfin renvoyé dans ses foyers le 7 novembre 1913, un certificat de bonne conduite en poche et passe dès le lendemain dans la réserve.
Neuf mois plus tard, il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Il arrive au corps à La Fère deux jours plus tard, le 3 août. Il reçoit un nouveau n° matricule au corps : le 03337. Un mois plus tard,il est tué le 9 septembre 1914 au combat de Maurupt-le-Montois.

Dauphin, Georges Adrien Joseph, né le 4 septembre 1890 à Bonneville (Somme), classe 1910, matricule n° 422, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1012 Archives de la Somme

Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20008
Attribution de la Médaille militaire

DAUPHIN (Georges-Adrien-Joseph), matricule 1004-03337, canonnier : le 9 septembre 1914. a été tué en accompagnant sur un terrain violemment battu par l'artillerie ennemie, son capitaine commandant qui effectuait une reconnaissance. A été cité.


Alexis Pierre Joseph GUEDEZ
Mort pour la France le 9 septembre 1914 à Troyes - Hôpital Temp N°4, (Aube)
Né le 29 décembre 1888 à Étreillers (Aisne)
25 ans, 8 mois et 11 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 278
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Étreillers (Aisne)


Maurice Jean Baptiste Joseph Désiré GUERVILLE
Mort pour la France le 9 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 23 octobre 1894 à Étaples (Pas-de-Calais)
19 ans, 10 mois et 17 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA) 4e Batterie
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Bar-le-Duc (Meuse) - Matricule au recrutement : 399
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Étaples (Pas-de-Calais)


Journal officiel du 7 décembre 1920 page 20010
Attribution de la Médaille militaire

GUERVILLE (Maurice-Jean-Baptiste), matricule 1928, maréchal des logis : chef de pièce consciencieux et dévoué. Tué glorieusement à son poste, le 9 septembre 1914. à Maurupt. Croix de guerre avec étoile de bronze.


10 septembre 1914


Victor Armand BETHMONT
Mort pour la France le 10 septembre 1914 à Écury-le-Repos (Marne)
Né le 24 mai 1890 à Sarcelles (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
24 ans, 3 mois et 17 jours
trompette au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) : Matricule au recrutement : 16
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Sarcelles (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)


=============================================================


Victor Casimir FERET
Mort pour la France le 10 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 21 juillet 1879 à Pozières (Somme), âgé de 35 ans
sous-lieutenant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)

Sur cet officier voir l'article suivant

=============================================================


10 septembre 1914

La 5e batterie est dissoute et ses éléments répartis entre les 3e, 4e et 60 batteries, le lieutenant MENDRAS prend le commandement de la 4* batterie.

Sources :
Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918


13 septembre 1914


Emile Georges FRANCOISE
Mort pour la France le 13 septembre 1914 à Servon (Seine-et-Marne)
Né le 1er février 1878 à Vassogne (Aisne)
36 ans, 7 mois et 12 jours
canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) Matricule au recrutement : l.m.97
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Azille (Aude)


15 septembre 1914


Edmond NIVELET
Décédé le 15 septembre 1914 à Pargny-sur-Saulx (Marne)
Né (Indéterminé)
42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 682
Mention : Non Mort pour la France
Tué à l'ennemi
Y-a-t-il eu constatation de décès : OUI


=======================================================


Le 19 septembre, la 49e batterie du 50e R. A. C. arrive au régiment et devient 5e batterie du 42e. Le lieutenant MALO en prend le commandement.

Sources : Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918


=======================================================


21 septembre 1914


Henri Gaston MILLET
Mort pour la France le 21 septembre 1914 à Bordeaux - Hôpital Pellegrin, (Gironde)
Né le 29 juin 1889 à Paris 11e arrondissement (ex Seine)
25 ans, 2 mois et 22 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 2627
Mention : Mort pour la France
Extrait du registre des décès de l'Hôpital transmis à ?


22 septembre 1914


Germain Jules FALOUR
Mort pour la France le 22 septembre 1914 à Sainte-Menehould - Ambulance du Collège Chanzy, (Marne)
Né le 10 janvier 1893 à Saint-Gobain (Aisne)
21 ans, 8 mois et 12 jours
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 1025
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Gobain (Aisne)


Marcel Jules Joseph DUFLOS
Décédé le 28 septembre 1914 à Vienne-la-Ville (Marne)
Né le 15 janvier 1891 à Allaines (Somme)
23 ans, 8 mois et 13 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1911 : Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement :446
Mention : Non Mort pour la France - décédé (suicide) le 28 septembre 1914 à Vienne-la-Ville (Marne).
Lieu de transcription du décès : Péronne (Somme)

Incorporé au 42e régiment d'artillerie à compter du 9 octobre 1912 ; arrivé au corps à La Fère et soldat de 2e classe le même jour n° matricule au corps : 1675
Aux armées du 2 août au 28 septembre 1914
décompte effectué conformément aux prescriptions de la GM n° 13522 R du 21 septembre 1935.

Duflos, Marcel Jules Joseph, né le 15 janvier 1891 à Allaines (Somme), classe 1911, matricule n° 446, Bureau de recrutement de Péronne 1R1039 Archives de la Somme


Jules HERSELIN
Décédé le 28 septembre 1914 à Beauvais, 60 - Oise)
Né le 10 septembre 1874 à Oudeuil (Oise)
40 ans et 18 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1894 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 375
Mention : Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Beauvais (Oise)


Maurice Lucien PIERRE
Mort pour la France le 28 septembre 1914 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
Né le 9 février 1889 à Paris 17e arrondissement (ex Seine)
25 ans, 7 mois et 19 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de la Seine 3e bureau (75) - Matricule au Rt : 1431
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 6e arrondissement (ex Seine)


30 septembre 1914


Albert Henri Théodore GARMIGNY
Mort pour la France le 30 septembre 1914 à La Voué-Saint-Martin (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 9 décembre 1893 à Paris 2e arrondissement
20 ans, 9 mois et 21 jours
canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
N° matricule au corps : 4043
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 4931
Mention : Mort pour la France
Date de transcription du décès : 30-06-1915
Lieu de transcription du décès : Colombes (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
Dernière modification par ae80 le jeu. sept. 18, 2025 9:10 am, modifié 15 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Avatar de l’utilisateur
ae80
Messages : 1776
Inscription : mar. sept. 23, 2008 2:00 am

Re: 42e régiment d'artillerie de campagne

Message par ae80 »

42e régiment d'artillerie de campagne


Victor Casimir FERET
Mort pour la France le 10 septembre 1914 à Maurupt-le-Montois (Marne)
Né le 21 juillet 1879 à Pozières (Somme)
35 ans, 1 mois et 20 jours
sous-lieutenant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe : 1899 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 661
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Charmes (Aisne)


Capitaine MARX commandant la Batterie
Lieutenant CHRÉTIEN
Lieutenant COLLARD
Adjudant-chef FÉRET

Il appartient à la 4e batterie au début du conflit.


===================================================

Victor Eugène Casimir FÉRET est conducteur de chevaux dans son village natal, Pozières. Il y est né le 21 juillet 1879.
Dans sa vingtième année, en 1899, il est appelé à se présenter devant le conseil de révision qui siège à Albert où il passe une visite médicale. Le profil qu'on nous indique nous le présente comme un jeune homme d'un mètre 76 avec un degré d'instruction de niveau 3, c'est à dire qu'il sait bien lire, écrire et compter. Il a les cheveux et sourcils châtains, les yeux gris, le front ordinaire, le nez fort, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale. Le N° matricule au recrutement qui lui est attribué est le 661.
Reconnu bon pour le service à l'issue de cette journée, il appelé et incorporé un an plus tard, le 16 novembre 1900, au 17e régiment d'artillerie stationné à La Fère (Aisne). Il arrive au corps et soldat de 2e classe le même jour, uméro matricule au corps : 1935.
Il est nommé brigadier le 26 mai 1901 puis maréchal des logis le 21 décembre suivant.
Rengagé le 20 février 1903 pour 2 ans à compter du 1er novembre 1903 dans les conditions de la loi du 18 mars 1889 modifiées par celles du 25 juillet 1893 et du 6 février 1897. Rengagé le 20 octobre 1905 à compter du 1er novembre suivant. Il monte en grade puisqu'il devient maréchal des logis fourrier le 1er mars 1906, maréchal des logis, le 19 septembre 1906 et enfin maréchal des logis-chef le 4 mars 1907. De nouveau rengagé pour 3 ans, le 4 octobre 1910, toujours à compter du 1er novembre de la même année. Il gagne ses galons d'adjudant, le 1er février 1912. Le 18 juillet 1913, il contracte un nouvel engagement pour deux ans et quinze jours à compter du 1er novembre suivant.
Il passe au 42e régiment d'artillerie à une date inconnue - N° matricule au corps : 24.
La crise internationale du printemps et de l'été 1914, le voit nommé adjudant-chef, le 2 juin 1914, pour prendre rang deux semaines plus tard, le 18 juin 1914. Il est nommé sous-lieutenant à titre temporaire et pour la durée de la guerre le 9 septembre 1914, soit la veille de sa mort.
Décédé, tué à l'ennemi, à Maurupt, le 10 septembre 1914 (avis officiel du 7 octobre 1914).
Un secours immédiat de trois cents francs est payé à Mme veuve FÉRET, épouse, le 22 septembre 1917, en application de la circulaire ministérielle du 15 février 1915.
"MORT POUR LA FRANCE".
Citations - décorations
Chevalier de la Légion d'honneur % n° 2278 DP du Méréchal de France, commandant en chef les armées françaises de l'Est, en date du 22 juin 1919.
"Nommé sous-lieutenant le même jour, avait dû prendre le commandement de la Batterie, son officier ayant été blessé et l'autre tué, à été atteint par un éclat d'obus à son poste de commandement de batterie et est mort presque qu'immédiatement."
Campagne contre l'Allemagne aux armées du N.N.E. du 2 août au 10 septembre 1914

42e RA FERET citation.jpg
42e RA FERET citation.jpg (44.84 Kio) Consulté 133 fois

Féret, Victor Eugène Casimir, né le 21 juillet 1879 à Pozières (Somme), classe 1899, matricule n° 661, Bureau de recrutement de Péronne 1R923 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
Répondre

Revenir à « Artillerie »