42e régiment d'artillerie de campagne

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42e régiment d'artillerie de campagne


Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 - Sources : Site Gallica de la B.N.F.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... .r=.langFR



CHAPITRE 1
DE LA MOBILISATION A LA MARNE
(Du 31 juillet au 15 septembre 1914)

I. Du 31 juillet au 7 août 1914. — Le 42e R. A. C. avait été créé à La Fère, le 1er janvier 1911, avec six batteries provenant du 17e, dont trois de nouvelle formation et les trois batteries du 2groupe stationnées à La Fère. Il constituait l'Artillerie de la 4e Division
d'Infanterie.
En 1913, par suite de la mise en vigueur de la nouvelle loi de trois ans et en prévision de la guerre qu'on savait probable, un nouveau plan de mobilisation avait été arrêté, qui donnait à la 4e division une mission de couverture. Le régiment fut considérablement renforcé en hommes et en chevaux et le 1er groupe alla tenir garnison à Stenay où il arriva le 1er octobre.
A Stenay comme à La Fère l'instruction des deux classes reçues en fin de 1913 fut poussée rapidement, les gros effectifs donnaient aux batteries plus d'indépendance et les manœuvres prenaient pour chacun plus d'intérêt que par le passé...

...
Le 31 juillet, la sonnerie « A cheval » annonça à 8 heures dans les quartiers que la véritable alerte était donnée. Tout avait été si bien répété que la mise sur pied de guerre se fit sans le moindre à-coup comme pour un exercice et, lorsque les batteries qui étaient dehors à la manœuvre et qu'on avait envoyé chercher de suite rentrèrent au quartier, elles trouvèrent les opérations déjà très avancées. A 11 heures, le 1er groupe se met en route, salué par la
population, derrière le 120e R. I., pour aller cantonner à Jametz ; à La Fère, dans la journée, les 2e et 3e groupes commencent leur embarquement en chemin de fer, ils voyagent ainsi jusqu'à Dun-sur-Meuse et arrivent, à partir du 1er août, le 2e groupe à Jametz
et le 3e à Remoiville. Pendant le trajet ils sont acclamés et chaque homme est à même d'admirer la régularité et l'exactitude avec lesquelles se font les transports ; la confiance dans notre organisation en est accrue.
Le télégramme de couverture a été envoyé le 31 juillet, fixant l'heure de la couverture à 19 heures ce jour-là, le lendemain le télégramme de mobilisation fixait le premier jour au 2 août.
Les réservistes commencèrent donc à arriver de suite, ils étaient dès le début animés du meilleur esprit, ayant abandonné immédiatement leurs affaires ou leurs travaux par crainte d'être en retard ; l'un d'eux, à Stenay, ne se pressant pas assez d'entrer au quartier au gré de ses camarades, fut appréhendé et bousculé par ceux-ci qui demandaient qu'on le mît en prison.
Les chevaux de réquisition furent reçus dans les délais voulus et les seconds échelons rejoignirent leurs groupes respectifs le 2 et le 3 août...
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Eric ABADIE
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DHUBERT, Marcel Louis Eusèpe, né le 9 janvier 1891 à Fransart (Somme), classe 1911, matricule n° 104, Bureau de recrutement de Péronne - cote 1R1039 - Archives de la Somme
https://archives.somme.fr/ark:/58483/08 ... 8b595b648a

Ce cultivateur, né le 9 janvier 1891 à Fransart (Somme), est incorporé à compter du 10 octobre 1912 au 51e R.I.
Son signalement nous le décrit comme un jeune homme d'un mètre 75, aux cheveux bruns, aux yeux marron, au front vertical, au nez rectiligne mais cependant tordu à droite et au visage long. Il présente de plus une balâtre au front. Son degré d'instruction est de niveau 3.
Fantassin il ne le reste pas longtemps. En effet, il passe au 42e régiment d'artillerie pour inaptitude physique par décision du général commandant le 2e corps d'armée en date du 30 octobre 1912.
Il arrive au corps dès le 5 novembre 1912 où il est immatriculé sous le numéro 1932 et 2e canonnier le même jour.
Il se trouve sous les drapeaux lors de la mobilisation générale et rejoint les armées le 5 août 1914.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 12 juillet 1919
Aux armées du Nord-Est du 2 août 1914 au 17 février 1915 puis du 4 avril 1915 au 12 juillet 1919
Il est replié sur l'hôpital temporaire n° 45 de Vierzon le 17 janvier 1915 et en sort le 9 février suivant avec à la clef une convalescence de 8 jours ; son évacuation pour maladie durant ce temps, s'opère dans la zone des armées. Rétabli, il rejoint le dépôt le 17 février. Cette période est comptabilisée en "Intérieur simple" du 18 février au 3 avril 1915. Il est présent à la 4e Batterie du 42e R.A. du 4 avril 1915 au 29 décembre 1916. Il subit une contusion fosse iliaque gauche par coup de pied de cheval le 25 décembre 1916 et il est évacué le 29 décembre suivant sur l'hôpital militaire de Toul. Il rentre le lendemain 30 dans un hôpital d'où il ne sortira que le 4 février et obtient une permission de 7 jours. Il rentre au corps le 18 février 1917 après avoir obtenu un congé de convalescence. Il rejoint la C.R. (colonne de ravitaillement) du 2e Groupe, le 5 février 1918. Nommé 1er C.C le 1er janvier 1919, il passe le 1er février 1919 à la C.R. 3.
Le 13 juillet 1919 il est mis en congé illimité de démobilistion. Il se retire dans un premier temps à Solente (Oise) avant de revenir à Fransart. Il se marie à Fransart le 19 avril 1920.
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Cathoire, Jules Edouard Oswald, né le 28 novembre 1890 à Gruny (Somme), classe 1910, matricule n° 164, Bureau de recrutement de Péronne - cote 1R1022 - Archives de la Somme
https://archives.somme.fr/ark:/58483/6j ... 268473d531

Oswald CATHOIRE nait à Gruny (Somme) le 28 novembre 1890. Comme son père, il exercera la profession de cultivateur dans son village natal situé dans la Santerre.
De la classe 1908, le conseil de révision du canton de Roye le juge apte pour le service et lui attribue le n° matricule au recrutement 164.
Le jeune adulte mesure 1 mètre 73, a les cheveux châtain foncé, les yeux noirs, le front fuyant, le nez rectiligne et le visage long. Son degré d'instruction générale est de niveau 3.
Désigné pour rejoindre le 42e régiment d'artillerie, il part de son village et rejoint la ligne de chemin de fer peut-être à Nesle, le 10 octobre 1911, il arrive au corps à la Fère, le même jour. Là, il reçoit le matricule : 1341 ainsi qu'un autre effacé en partie (03056 ?) et est affecté peut-être à la 4e Batterie. Après avoir suivi le peloton d'élèves gradés, Il est nommé brigadier le 19 avril 1912 puis maréchal des logis le 25 septembre 1912. Il est maintenu au corps par application de l'article 33 loi du 21 mars 1905. Puis Il passe dans la réserve et renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913 avec un certificat de bonne conduite en poche. Il se retire à Gruny avant d'être rappelé à l'activité, quelques mois plus tard, lors de la mobilisation générale décrétée le 1er août 1914. De nouveau dirigé vers le 42e R.A., Il arrive au corps dès le 3 août suivant. Il sera présent à la 8 Batterie du 42e d'artillerie du 3 août 1914 au 16 février 1918. A une date inconnue il se trouve à la 7e Batterie
Oswald CATOIRE est nommé maréchal des logis-chef en date du 5 avril 1918, par décision du lieutenant-colonel commandant le 42e R.A.C. du même jour.
Il obtient une citation à l'ordre du régiment en date du 22 octobre 1918 en ces termes : "Très bon sous-officier, sur le front depuis le début de la campagne. A assuré la liaison dans des circonstances difficiles - (Retraite de l'Aisne 27 mai 1918) - a refusé de se laisser évacuer pour participer à l'offensive de Champagne (de) septembre 1918."
Il passe à la C.R. 2 le 1er février 1919 puis est muté à la 4e compagnie, le 24 mars 1919.
Placé en sursis d'appel du 6 mai au 25 juillet 1919 au titre de cultivateur à Gruny (décision du général Cdt la 2e Région militaire n° 241 du 24 avril 1919. Sursis renouvelé jusqu'au 31 octobre 1919 (même décision n° 702 du 4 juillet 1919)
Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 18 juillet 1919 et se retire à Gruny. Après avoir passé huit longues années sous les drapeaux.
Cordialement
Eric ABADIE
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Louis Ovide René BLAVIER
Mort pour la France le 27 août 1914 à Belval-Bois-des-Dames - ambulance (Ardennes)
Né le 27 mai 1892 à Charbogne (Ardennes)
22 ans et 3 mois
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Reims (Marne) - Matricule au recrutement : 405
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Charbogne (Ardennes)


Joseph Ernest FORTERRE
Mort pour la France le 27 août 1914 à Cesse (Meuse)
Né le 20 novembre 1884 à Bult (Vosges)
29 ans, 9 mois et 7 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1904 - Bureau de recrutement d'Epinal (Vosges) - Matricule au recrutement : 551
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bult (Vosges)


Emile GOUJET
Mort pour la France le 27 août 1914 à Buzancy (Ardennes)
Né le 25 juillet 1893 à Paris 12e arrondissement (ex Seine)
21 ans, 1 mois et 2 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 4e bureau (75) - Matricule au Rt : 5142
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bagnolet (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)


Emile Gustave ROGER
Mort pour la France le 28 août 1914 à Buzancy (Ardennes)
Né le 8 juin 1891 à Méru (Oise)
23 ans, 2 mois et 20 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 475
Mention : Mort pour la France


Arsène Emile Frédéric Constant JANICAUD
Mort pour la France le 27 août 1914 à Beaufort-en-Argonne - Combat au Bois de Dieulet, (Meuse)
Né le 2 novembre 1888 à Bosroger (Creuse)
25 ans, 9 mois et 25 jours
maréchal des logis au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Guéret (Creuse) - Matricule au recrutement : 1445
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Néoux (Creuse)


Basile Jean JARRETOUT
Mort pour la France le 28 août 1914 à Cesse (Meuse)
Né le 4 août 1892 à Ribérac (Dordogne)
22 ans et 24 jours
2e canonnier servant au : 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de la Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt : 697
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 9e arrondissement (ex Seine)


Marcel Iréné DUMAY
Mort pour la France le 31 août 1914 à Harricourt (Ardennes)
Né le 20 juillet 1892 à Aubenton (Aisne)
22 ans, 1 mois et 11 jours
2e canonnier servant au 12e régiment d'artillerie (sic) (12e RA) LIRE : 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 34
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Dohis (Aisne)

Acte de naissance
https://archives.aisne.fr/ark:/63271/vt ... aogrp/0/20


Auguste Paul FEUILLET
Mort pour la France le 31 août 1914 à Harricourt (Ardennes)
Né le 22 décembre 1893 à Paris 13e arrondissement
20 ans, 8 mois et 9 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de la Seine 4e bureau (75) - Matricule au Rt : 483
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 3e arrondissement


Gustave Louis PICART
Mort pour la France le 31 août 1914 à Autruche (Ardennes)
Né le 24 février 1892 à Nouzonville (Ardennes)
22 ans, 6 mois et 7 jours
2e canonnier conducteur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de la Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt - 3342
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 18e arrondissement (ex Seine)


Henry SALCI
Mort pour la France le 31 août 1914 à Briquenay (Ardennes)
Né le 27 mai 1891 à Paris 15e arrondissement (ex Seine)
23 ans, 3 mois et 4 jours
maître pointeur au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 2526
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 15e arrondissement


Thomin Amédée SAYETTAT
Mort pour la France le 31 août 1914 à Autruche (Ardennes)
Né le 16 juillet 1891 à Allevard (Isère)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie (42e RA)
Classe 1911 - Bureau de de recrutement de la Seine 2e bureau (75) - Matricule au Rt : 280
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Paris 1er arrondissement


SENEZ Ildephonse Joseph
Mort pour la France le 31 août 1914 à Autruche (Ardennes)
Né le 13 juillet 1893 à Abscon (Nord)
2e canonnier servant au 42e régiment d'artillerie de campagne (42e RAC)
Classe 1913 - Bureau de recrutement : Valenciennes (Nord) - Matricule au Rt : 2210
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Abscon (Nord)

Le 30 au matin, à 4h 30, ordre de se tenir prêts à partir; vers 11 h30 des positions sont occupées autour de Thénorgues et à 14h 30 elles sont abandonnées pour reprendre encore une fois l'offensive vers le nord contre les forces ayant passé la Meuse en aval de Stenay. Le 1er groupe est placé à 400 mètres au nord de la cote 242, nord de Bar, le 2e groupe à sa gauche, le 3e groupe bivouaque à Harricourt. Quelques coups de canon sont tirés, mais
à 19h 30 toute action cesse.
Le 31 au matin, les ordres prescrivaient de reprendre l'opération amorcée la veille, le 42e R. A. C. était mis à la disposition de la 3e D. I. qui avait comme premier objectif Saint-Pierremont. Le 3e groupe vient prendre position à droite et en avant du 1er. De nombreux tirs sont dirigés sur Fontenoy et au delà, mais notre infanterie ne peut faire de progrès, les batteries reçoivent des obus assez nombreux dont l'un tue le lieutenant PRADINES, premier officier mort pour la France au 42e R. A. C. L'infanterie se replie et vers 15 heures les batteries sont retirées et dirigées sur la Ferme de la Malmaison où elles prennent position, puis forment le bivouac à la nuit.

Sources : Historique du 42e régiment d'artillerie de campagne : du 31 juillet 1914 au 11 novembre 1918 (page 15
Cordialement
Eric ABADIE
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