Bonne soirée,
la description des combattants allemands de Verdun sur ce site web – s'il existe un paradis pour les soldats – suscitera peut-être un sourire moqueur sur les visages des soldats morts des armées prussiennes et bavaroises. Un ou deux d'entre eux, là-haut, auront sûrement trouvé agréable et fraternel d'être honorés et plaints un peu par leur ancien ennemi. Mais attention ! Comme souvent, il faut extraire la vérité d'une masse de mensonges scandaleux, d'apitoiement sur soi et d'égoïsme national flagrant.
Cela doit paraître douloureux aux oreilles françaises, mais les soldats allemands (et malheureusement aussi bavarois) étaient largement convaincus de la valeur de leur sacrifice. Il n'y eut pratiquement aucune désertion. Et ils furent relevés, quoique moins régulièrement que les Français. « Pourquoi le ferions-nous, puisque tout le monde était convaincu que les soldats allemands étaient les meilleurs du monde ? Pour prendre le fort de Souville, nous resterons deux jours de plus en première ligne, s'il le faut. »
Nombre de régiments furent effectivement – comme le dit Falkenhayn – « réduits en cendres ». Quel honneur d'avoir appartenu à l'un de ces régiments qui ont consenti de tels sacrifices pour la patrie (!!!).
Oui, bien sûr, dans les histoires de régiments, rédigées pour la plupart près de dix ans plus tard, on lit d'abord des récits de sacrifices insensés. Certains officiers réalisent aussi soudain que l'attaque de Verdun aurait dû être annulée et considérée comme un échec déjà en mois de mars. « Hallo, Herr Offizier, pourquoi n'avez-vous pas réagi à l'époque ? »
Non, non, le combattant de Verdun en homme perdu, oublié, ce n'est pas la mémoire allemande. De telles représentations existent, mais elles sont minoritaires. Je crois que « In Stahlgewittern » d'Ernst Jünger est aussi connu en France. « Im Westen nichts Neues » d'Erich Maria Remarque a connu un grand succès à la fin de la République de Weimar, mais a été rapidement interdit.
La paix ? Oui, il y avait de véritables compétitions pour démontrer sa volonté de faire la paix à l'étranger. Du point de vue des sociaux-démocrates, c'était même honnête. Au milieu des années 1920, cependant, les « forces anciennes » s'étaient déjà repositionnées. Dans les coulisses des usines, on repensait déjà aux avions de chasse, et des chars (bien qu'interdits) étaient construits et testés en Union soviétique.
Non, il ne recherchait jamais la paix, cet Autrichien qui servait dans l'armée bavaroise et aimait se présenter comme un « simple soldat de première ligne ».

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Il était en fait facile pour nous, professeurs d'histoire, de démontrer comment Hitler « parlait » de paix tout en préparant la guerre. Comment la France, en particulier, était trompée. Par exemple, le prétexte selon lequel la France avait étendu la conscription et entrepris un réarmement en 1935 a servi de justification à la réintroduction de la conscription générale.
Espérons que les fantômes du passé ne nous rattraperont pas à nouveau.
Cordialement
Joseph
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.