Encore un point :
Entre 1915 et 1918, une trentaine de pilotes a trouvé la mort sur le terrain de Vélizy-Villacoublay et les communes environnantes. A ce nombre, il faut en rajouter à peu près autant DCD à Versailles (Hôpital Larrey) où étaient transportés les grands blessés.
Je pense que presque tous ces pilotes étaient détachés au SFA.
Ce qui m'amène à une question :
A part les services du SFA, y avait-il d'autres unités à Villacoublay ?
Carnets de comptabilité en campagne
- Lucien Morareau
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Re: Carnets de comptabilité en campagne
Oui beaucoup de questions à propos de ce SFA . Il y a t-il des documents officiel lié au SFA durant la 1ere guerre mondiale comme les carnets et journaux pour les escadrilles ? Car les écrits de mon aïeul s’arrête à partir du moment où il y rentre et aucune info sur ce SFA sur mémoire des hommes ou autres …
Mat
Mat
Dernière modification par Matli le dim. nov. 24, 2024 8:23 pm, modifié 1 fois.
Re: Carnets de comptabilité en campagne
Merci pour ces informations ,Ils étaient vraiment peu à s’être initier alors comparer à la fin de la guerre.Lucien Morareau a écrit : ↑dim. nov. 24, 2024 6:53 pm Attention j'ai écrit nombre de "brevet de pilote militaire". A ces brevetés officiels il y a lieu de rajouter ceux en formation et déjà titulaire du brevet ACF, étape obligatoire à l'époque. Mais ça ne change pas grand chose aux chiffres.
Mais non, il n'y en avait pas plus... Et, pour être vraiment précis, il aurait même fallu que j'en ôte une bonne vingtaine qui, pour une raison ou une autre n'étaient plus actifs comme pilote et étaient retournés à leur Arme d'origine.
Au 31/12/1914 on en était à 662... pas bcp plus.
Cependant j’ai cru comprendre qu’au début de l’aviation il fallait être issu d’une certaine classe sociale pour être pilote ? Comment l’expliquer
- Lucien Morareau
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Re: Carnets de comptabilité en campagne
Classe sociale peut-être mais il fallait surtout avoir du fric et un paquet, car les leçons dans des écoles privées coûtaient fort chères.
Du coup, on trouvait des "rentiers", des "propriétaires", des "sans emploi" mais résidant au château X....
Pour les militaires c'était différent car désignés par leur hiérarchie, le coût de leurs leçons était bien sûr pris en compte par l'Armée (ou la Marine).
Du coup, on trouvait des "rentiers", des "propriétaires", des "sans emploi" mais résidant au château X....
Pour les militaires c'était différent car désignés par leur hiérarchie, le coût de leurs leçons était bien sûr pris en compte par l'Armée (ou la Marine).
Re: Carnets de comptabilité en campagne
bonsoir à tous.
en somme, les SDF, ou sans difficultés financières, de l'époque
et quelques prolos tout de même, dont Védrines par exemple.
côté Villacoublay, quelques escadrilles en formation ou de passage dans le cadre des activités du CRP.
cdlt,
Fred Domblides
en somme, les SDF, ou sans difficultés financières, de l'époque

et quelques prolos tout de même, dont Védrines par exemple.
côté Villacoublay, quelques escadrilles en formation ou de passage dans le cadre des activités du CRP.
cdlt,
Fred Domblides
Re: Carnets de comptabilité en campagne
Comme j'ai pu le dire précédemment, à Villacoublay, il y avait essentiellement les services du STAé et du SFA.
A l'époque où j'ai fait des recherches 2012-2015, il n'y a rien de spécifique dans les archives du SHD concernant le SFA. Pour le STAé c'est différent dans le sens où un fonds privé (donc différents des archives militaires "officielles" détruites ou tout du moins disparues jusqu'à présent) est apparu en 2012. Le fonds Emile Dorand (DE 2012 ZL 245) qui dormait (!) depuis des dizaines d'années au MAE et qui a été reversé au SHD. Je cite la partie historique de la conservation issue du document décrivant le fonds:
Le fonds a d'abord été conservé par le musée de l'Air et de
l'Espace, qui fut situé dans le parc aérostatique de Chalais-Meudon entre 1921 et 1973, avant
d'être déplacé avec l'ensemble des collections du musée dans l'aéroport du Bourget. En 2011,
il fut déposé au département de l'armée de l'Air du Service Historique de la Défense, où il est
actuellement conservé.
Il s'agit des dossiers personnels de Dorand qui sont constitués pour partie de copies des documents produits lors de son activité comme patron du STAé.
Malheureusement nous n'avons pas la même opportunité avec le SFA. Il faudrait consulter le document Archives de l'Aéronautique militaire de la première guerre mondiale dont une version numérique est accessible depuis internet pour savoir s'il n'y a pas d'autres "sources" sur le SFA qui seraient accessibles en 2024. Mais la priorité me semble effectivement la consultation de son dossier d'officier.
Mon hypothèse reste la même: un accident lié à la réception d'un appareil, sans doute un Farman
Les essais en vol des protos (STAé) pouvaient être risqués et de nombreux accidents se sont produits. L'exemple qui me vient à l'esprit est celui de l'adjudant André Simon qui se tue aux commandes du triplan Astoux-Védrines (à Etampes-Villesauvage) pour le compte du STAé . Autre exemple l'ingénieur de 1ere classe des constructions navales Robert Halbronn que Monsieur Morareau connait bien qui se tue également en essayant un Sopwith Dolphin...
Par extrapolation, on peut imaginer que les vols de réception faits par le SFA ont du donné lieu, parfois, à des accidents.
F.
A l'époque où j'ai fait des recherches 2012-2015, il n'y a rien de spécifique dans les archives du SHD concernant le SFA. Pour le STAé c'est différent dans le sens où un fonds privé (donc différents des archives militaires "officielles" détruites ou tout du moins disparues jusqu'à présent) est apparu en 2012. Le fonds Emile Dorand (DE 2012 ZL 245) qui dormait (!) depuis des dizaines d'années au MAE et qui a été reversé au SHD. Je cite la partie historique de la conservation issue du document décrivant le fonds:
Le fonds a d'abord été conservé par le musée de l'Air et de
l'Espace, qui fut situé dans le parc aérostatique de Chalais-Meudon entre 1921 et 1973, avant
d'être déplacé avec l'ensemble des collections du musée dans l'aéroport du Bourget. En 2011,
il fut déposé au département de l'armée de l'Air du Service Historique de la Défense, où il est
actuellement conservé.
Il s'agit des dossiers personnels de Dorand qui sont constitués pour partie de copies des documents produits lors de son activité comme patron du STAé.
Malheureusement nous n'avons pas la même opportunité avec le SFA. Il faudrait consulter le document Archives de l'Aéronautique militaire de la première guerre mondiale dont une version numérique est accessible depuis internet pour savoir s'il n'y a pas d'autres "sources" sur le SFA qui seraient accessibles en 2024. Mais la priorité me semble effectivement la consultation de son dossier d'officier.
Mon hypothèse reste la même: un accident lié à la réception d'un appareil, sans doute un Farman
Les essais en vol des protos (STAé) pouvaient être risqués et de nombreux accidents se sont produits. L'exemple qui me vient à l'esprit est celui de l'adjudant André Simon qui se tue aux commandes du triplan Astoux-Védrines (à Etampes-Villesauvage) pour le compte du STAé . Autre exemple l'ingénieur de 1ere classe des constructions navales Robert Halbronn que Monsieur Morareau connait bien qui se tue également en essayant un Sopwith Dolphin...
Par extrapolation, on peut imaginer que les vols de réception faits par le SFA ont du donné lieu, parfois, à des accidents.
F.
Re: Carnets de comptabilité en campagne
Effectivement la consultation du dossier d’officier pourra j’espère m’éclairer sur ce sujet
Au fait comment font-ils pour effectuer une recherche ciblé avec un nom dans les journaux ?
Mat
Au fait comment font-ils pour effectuer une recherche ciblé avec un nom dans les journaux ?
Mat
- Lucien Morareau
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Re: Carnets de comptabilité en campagne
De quels journaux parlez-vous ?
Re: Carnets de comptabilité en campagne
Comme celui ci par exempleYv' a écrit : ↑ven. nov. 22, 2024 8:40 am Bonjour Mat,
Je ne comprends pas bien votre question. Les CCC des escadrilles recherchées sont en ligne sur Mémoire des Hommes. J'ai regardé la 8 et la 52, on y trouve bien Victor HOMERAIN.
J'en profite pour signaler ce document, une note émanant de la IIe Armée en date du 16 décembre 1914, dans laquelle apparaît le nom de l'adjudant Homerain.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6386681h/f538
(Les Armées Françaises dans la Grande Guerre, Tome deuxième. 2,ANNEXES1, p. 526)
Cordialement,
Yves
- Lucien Morareau
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Re: Carnets de comptabilité en campagne
Pour le JO, on tape dans la case recherche les noms et prénoms recherché entre guillemets.
Je présume qu'il en est de même pour tout Gallica.
Je présume qu'il en est de même pour tout Gallica.