Bonjour, des recherches sur le parcours de mon arrière grand père m'ont fait tomber sur le naufrage de l'ELOBY
Dans l'historique régimentaire du 1er Régiment d'Artillerie de Montagne il est indiqué, page 34 puis page 35
" LE GROUPE TéTU ; 74 75 76 batteries) quitte la france le 10/07/1917"
" Groupe désorganisé à la suite de la perte de l'ELOBY? transportait les animaux, le matériel et une centaine d'hommes. Le 19 juillet le navire est coulé au sud de Malte. Il disparait en quelques secondes, engloutissant 3 officiers et une centaine d'hommes. Seul un sous-officier et six hommes ont pu être recueillis pas le navire d'escorte"
Je suppose qu'ils ne parlent uniquement des personnels de l'unité.
J'aurais une question, à t'on un manifeste d'embarquement?
Quelqu'un peut il me dire quel navire d'escorte à recueillis les naufragés, et si il existe un registre quelquonque ?
ELOBY — Cargo mixte — Elder Dempster Lines Ltd (African Steamship C°).
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Re: ELOBY — Cargo mixte — Elder Dempster Lines Ltd (African Steamship C°).
re bonjour,
je vois que vos recherches ont été assez complètes et complexes!!
parmis vos recherches quelqu'un aurait il vu un listing des "rescapés" du naufrage ?
où quelqu'un pourrait t'il m'orienter pour les recherhces?
par avance merci
cordialement
je vois que vos recherches ont été assez complètes et complexes!!
parmis vos recherches quelqu'un aurait il vu un listing des "rescapés" du naufrage ?
où quelqu'un pourrait t'il m'orienter pour les recherhces?
par avance merci
cordialement
Re: ELOBY — Cargo mixte — Elder Dempster Lines Ltd (African Steamship C°).
Bonjour,
Un charpentier, membre de l'équipage :
Publié sur le blog "Sunderlandsoldiers.blogsport.com"
Tous les membres de l'équipage sont listés sur le site Wrecksite.eu
(https://www.wrecksite.eu/wreck.aspx?138182)
A bientôt.
Un charpentier, membre de l'équipage :
- William Cunningham
Publié sur le blog "Sunderlandsoldiers.blogsport.com"
Tous les membres de l'équipage sont listés sur le site Wrecksite.eu
(https://www.wrecksite.eu/wreck.aspx?138182)
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: ELOBY — Cargo mixte — Elder Dempster Lines Ltd (African Steamship C°).
Bonjour,
Dans le sujet viewtopic.php?t=43241, 2 survivants de l'ELOBY connaissent une fin tragique dans le naufrage du navire VILLE DE STRASBOURG et le troisième sombre dans la folie.
A bientôt.
Dans le sujet viewtopic.php?t=43241, 2 survivants de l'ELOBY connaissent une fin tragique dans le naufrage du navire VILLE DE STRASBOURG et le troisième sombre dans la folie.
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: ELOBY — Cargo mixte — Elder Dempster Lines Ltd (African Steamship C°).
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
ELOBY — Cargo mixte — Elder Dempster Lines Ltd. (African Steamship Co.).
Bonjour à tous,
• « Historique du 1er Régiment d’artillerie de montagne pendant la guerre 1914~1918 », éd. Berger-Levrault, Nancy-Paris-Strasbourg, sans date, 43 p.
[op. cit., p. 6, 34 et 35]
Dernière modification par Rutilius le sam. mai 06, 2023 1:56 pm, modifié 1 fois.
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• Journal des marches et opérations de la 74e Batterie du 1er Régiment d’artillerie de montagne — 19 février ~ 19 septembre 1917 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1216/7, p. num. 4 et 5.
Le gros de l’effectif de la 74e Batterie du 1er Régiment d’artillerie de montagne embarqua en train le 10 juillet 1917 à Marseille à destination de Tarente (Italie) où il parvint le 15. Il était placé sous le com-mandement du lieutenant Jules Marie Joseph HECKENROTH (1), assisté par l’aspirant d’artillerie Marcel Auguste Joseph ARMANDY (2).
De là, il prit passage le 17 sur le paquebot Timgad, de la Compagnie générale transatlantique, qui le débarqua le 22 à Salonique (Grèce).
_________________________________________________________________________________________Le gros de l’effectif de la 74e Batterie du 1er Régiment d’artillerie de montagne embarqua en train le 10 juillet 1917 à Marseille à destination de Tarente (Italie) où il parvint le 15. Il était placé sous le com-mandement du lieutenant Jules Marie Joseph HECKENROTH (1), assisté par l’aspirant d’artillerie Marcel Auguste Joseph ARMANDY (2).
De là, il prit passage le 17 sur le paquebot Timgad, de la Compagnie générale transatlantique, qui le débarqua le 22 à Salonique (Grèce).
(1) Nommé rétroactivement au grade de lieutenant à compter du 2 août 1914 par un décret du 13 janvier 1918 (J.O. 19 janv. 1918, p. 760).
(2) Nommé aspirant d’artillerie à compter du 15 août 1916 (J.O. 28 oct. 1916, p. 9.422). Nommé sous-lieutenant à titre temporaire à compter du 16 août 1917 par une décision ministérielle du 15 septembre 1917 (J.O. 22 sept. 1917, p. 7.502).
_________________________________________________________________________________________(2) Nommé aspirant d’artillerie à compter du 15 août 1916 (J.O. 28 oct. 1916, p. 9.422). Nommé sous-lieutenant à titre temporaire à compter du 16 août 1917 par une décision ministérielle du 15 septembre 1917 (J.O. 22 sept. 1917, p. 7.502).
ELOBY — Cargo mixte — Elder Dempster Lines Ltd. (African Steamship Co.).
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• Journal des marches et opérations de la 75e Batterie du 1er Régiment d’artillerie de montagne — 6 juillet ~ 18 septembre 1917 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1216/8, p. num. 4 à 6, et p. num. 8 et 9.
« 6 juillet 1917. — Le 5e Groupe du 1er Régiment d’artillerie de montagne, sous le commandement du capitaine Têtu, embarque à Valence. La 75e Batterie, commandée par le lieutenant Esprit, le sous-lieutenant Renson et le sous-lieutenant Marron, embarque à Valence à 13 heures. Arrivée à Marseille à 23 heures, gare d’Arenc. Débarquement et transport du matériel au Hangar 4.
7 juillet 1917. — La batterie va cantonner au camp de la Delorme, aux Aygalades. Pendant la journée, nettoyage, installation.
8 juillet 1917. — Revue de départ. Le quartier est consigné jusqu’à 16 heures.
9 juillet 1917. — La batterie reçoit l’ordre d’embarquer le 10 à 1 heure du matin à la gare Guibal. Quartier consigné à partir de 12 heures.
La batterie quitte le camp de la Delorme à 21 heures sous le commandement du lieutenant Esprit et du sous-lieutenant Renson.
Le sous-lieutenant Marron, avec le docteur Pradines, le maréchal des logis Delaine, le brigadier maré-chal et 41 hommes embarquent seulement le 10 à 8 heures du matin avec 123 animaux de la batterie sur le paquebot Eloby et restent en conséquence à la Delorme, sous le commandement du sous-lieute-nant Lemoine, de la 74e Batterie.
A minuit, le reste de la batterie, soit 175 hommes et deux officiers est embarqué.
10 juillet 1917. — Itinéraire : Marseille ~ Toulon ~ La Bocca (Trois heures d’arrêt) ~ Nice (40 minutes d’arrêt. Halte repas) ~ Vintimille (Changement de train).
11 juillet 1917. — Pendant la nuit du 10 au 11, itinéraire : San-Remo ~ Gênes ~ La Spezia ~ Pise ~ Livourne. Arrivée à Livourne à 13 heures. La batterie débarque et cantonne dans une caserne italienne avec le reste du groupe, le 6e Colonial et le détachement du 176e qui composent notre train.
12 juillet 1917. — La batterie, qui devait repartir à 7 heures, reçoit contrordre. Revue d’armes et de propreté à 14 h. 30.
13 juillet 1917. — La batterie embarque à 7 heures. Itinéraire : Cecina ~ Campiglia marittima ~ Follonica ~ Scarlino ~ Grosseto ~ Orbetello ~ Civitavecchia, où il y a une halte ~ Rome, trois heures d’arrêt. Très bon accueil par la population et enthousiasme comme sur tout le parcours. Les hommes reçoivent des fleurs, des cigarettes et des boissons au foyer du soldat.
Départ 23 heures.
14 juillet 1917. — Itinéraire : Caserta : halte ~ Foggia : halte repas.
15 juillet 1917. — Après avoir passé pendant la nuit à Bari et à Gioia del Colle, nous arrivons à Tarente à 7 heures.
La batterie débarque et va cantonner au camp Buffaloty, situé à côté et au bas du quai de débar-quement.
Les hommes sont logés dans des baraques en planches — assez confortablement —, mais on manque parfois d’eau. Interdiction à la troupe de sortir du camp.
16 juillet 1917. — Vie de quartier. A 9 heures, revue de ..., d’armes et de propreté.
La batterie reçoit l’ordre d’embarquer avec le reste du groupe le 17, à 7 heures du matin, sur le Timgad.
17 juillet 1917. — 7 heures : la batterie embarque. Les troupes sont transportées avec des chalands à bord du paquebot Timgad.
17 heures : le paquebot lève l’ancre et traverse la rade de Tarente où la foule applaudit. Nous sommes escortés par deux contre-torpilleurs et accompagnés du Duc-d’Aumale.
18 juillet 1917. — Pendant la nuit, nous avons traversé le golfe d’Otrante et marché N.-O. ~ S.-O. Au matin, nous passons à l’Ouest et au Sud de l’île de Corfou. Prenons la direction S.-O. ~ N.-O. et venons faire escale vers 10 heures un peu au Sud de la baie de Platania.
Nous repartons à 16 heures, direction N.-E. ~ S.-E., puis, après avoir laissé Paxos et Antipaxos à l’Ou-est, nous prenons la direction N.-O. ~ S.-E.
La mer est toujours extraordinairement calme. Le Duc-d’Aumale marche devant nous et nous sommes toujours escortés par le contre-torpilleur français Bombarde et le torpilleur grec — équipage français — Longhi.
19 juillet 1917. — Pendant la nuit du 18 au 19, nous passons à l’Ouest et au S.-O. de l’île Leukas, au N. et à l’E. de l’île Ithaque, à l’E. de l’île Céphalonie, puis à l’E. de l’île Zante. Nous arrivons dans la baie de Pylos Navarin vers 7 heures du matin.
Nous quittons la baie de Navarin vers 20 heures. Le Re Victorio et un paquebot français qui vont à Tarente sont devant nous et nous laissent une demie heure après le départ.
Nous prenons d’abord la direction N.-E. ~ S.-O., puis, à hauteur de l’île Sapienza et à l’Ouest, nous prenons la direction N.-O. ~ S.-E.
20 juillet 1917. — Pendant la nuit du 19 au 20, nous passons au Sud du cap Matapan et prenons alors la direction O. ~ E., passons au N. de l’île Kythnos et prenons à ce moment là la direction N.-O. ~ S.-E., puis, au Sud du cap Malée, nous suivons la direction S.-O. ~ N.-E. Arrivés à la latitude de l’île Anti-milos, nous marchons franchement O.-E. Passons au Sud d’Antimilos et arrivons dans la baie de Milos où nous jetons l’ancre devant la ville d’Adamas.
A 19 heures, nous levons l’ancre. Le Duc-d’Aumale, qui est derrière nous, reprend bientôt sa place en tête. Nous sommes toujours escortés par la Bombarde et un autre contre-torpilleur.
21 juillet 1917. — En quittant Milos, nous avons marché franchement S.-N., puis, au N.-O. de l’île Kythnos, nous avons pris la direction S.-O. ~ N.-E., traversé le canal de Thermia et celui d’Oro, repris la direction S.-N.et sommes arrivés à Skyros à 5 heures du matin. Nous faisons escale légèrement au N. de l’île Sarakino.
Nous quittons Skyros vers 19 heures.
22 juillet 1917. — Dès le matin, on aperçoit la côte orientale, le mont Olympe avec de la neige. Vers 11 heures, nous sommes en rade de Salonique. Nous débarquons vers midi et apprenons une nouvelle épouvantable : l’Eloby, qui emportait une partie de notre personnel et notre matériel, a sauté et cou-lé en 36 secondes. La date et les parages de l’accident sont encore imprécis. Bien que le paquebot soit convoyé, il y aurait, paraît-il, fort peu de survivants.
Nous quittons le débarcadère vers 15 heures pour nous rendre au camp de Zeitenlick. Il fait très chaud. On a quelques peines à faire marcher au pas les hommes qui portent le sac. Il défilent cependant à peu près dans la ville mais, au-delà, on laisse des traînards. [...] »
« 6 juillet 1917. — Le 5e Groupe du 1er Régiment d’artillerie de montagne, sous le commandement du capitaine Têtu, embarque à Valence. La 75e Batterie, commandée par le lieutenant Esprit, le sous-lieutenant Renson et le sous-lieutenant Marron, embarque à Valence à 13 heures. Arrivée à Marseille à 23 heures, gare d’Arenc. Débarquement et transport du matériel au Hangar 4.
7 juillet 1917. — La batterie va cantonner au camp de la Delorme, aux Aygalades. Pendant la journée, nettoyage, installation.
8 juillet 1917. — Revue de départ. Le quartier est consigné jusqu’à 16 heures.
9 juillet 1917. — La batterie reçoit l’ordre d’embarquer le 10 à 1 heure du matin à la gare Guibal. Quartier consigné à partir de 12 heures.
La batterie quitte le camp de la Delorme à 21 heures sous le commandement du lieutenant Esprit et du sous-lieutenant Renson.
Le sous-lieutenant Marron, avec le docteur Pradines, le maréchal des logis Delaine, le brigadier maré-chal et 41 hommes embarquent seulement le 10 à 8 heures du matin avec 123 animaux de la batterie sur le paquebot Eloby et restent en conséquence à la Delorme, sous le commandement du sous-lieute-nant Lemoine, de la 74e Batterie.
A minuit, le reste de la batterie, soit 175 hommes et deux officiers est embarqué.
10 juillet 1917. — Itinéraire : Marseille ~ Toulon ~ La Bocca (Trois heures d’arrêt) ~ Nice (40 minutes d’arrêt. Halte repas) ~ Vintimille (Changement de train).
11 juillet 1917. — Pendant la nuit du 10 au 11, itinéraire : San-Remo ~ Gênes ~ La Spezia ~ Pise ~ Livourne. Arrivée à Livourne à 13 heures. La batterie débarque et cantonne dans une caserne italienne avec le reste du groupe, le 6e Colonial et le détachement du 176e qui composent notre train.
12 juillet 1917. — La batterie, qui devait repartir à 7 heures, reçoit contrordre. Revue d’armes et de propreté à 14 h. 30.
13 juillet 1917. — La batterie embarque à 7 heures. Itinéraire : Cecina ~ Campiglia marittima ~ Follonica ~ Scarlino ~ Grosseto ~ Orbetello ~ Civitavecchia, où il y a une halte ~ Rome, trois heures d’arrêt. Très bon accueil par la population et enthousiasme comme sur tout le parcours. Les hommes reçoivent des fleurs, des cigarettes et des boissons au foyer du soldat.
Départ 23 heures.
14 juillet 1917. — Itinéraire : Caserta : halte ~ Foggia : halte repas.
15 juillet 1917. — Après avoir passé pendant la nuit à Bari et à Gioia del Colle, nous arrivons à Tarente à 7 heures.
La batterie débarque et va cantonner au camp Buffaloty, situé à côté et au bas du quai de débar-quement.
Les hommes sont logés dans des baraques en planches — assez confortablement —, mais on manque parfois d’eau. Interdiction à la troupe de sortir du camp.
16 juillet 1917. — Vie de quartier. A 9 heures, revue de ..., d’armes et de propreté.
La batterie reçoit l’ordre d’embarquer avec le reste du groupe le 17, à 7 heures du matin, sur le Timgad.
17 juillet 1917. — 7 heures : la batterie embarque. Les troupes sont transportées avec des chalands à bord du paquebot Timgad.
17 heures : le paquebot lève l’ancre et traverse la rade de Tarente où la foule applaudit. Nous sommes escortés par deux contre-torpilleurs et accompagnés du Duc-d’Aumale.
18 juillet 1917. — Pendant la nuit, nous avons traversé le golfe d’Otrante et marché N.-O. ~ S.-O. Au matin, nous passons à l’Ouest et au Sud de l’île de Corfou. Prenons la direction S.-O. ~ N.-O. et venons faire escale vers 10 heures un peu au Sud de la baie de Platania.
Nous repartons à 16 heures, direction N.-E. ~ S.-E., puis, après avoir laissé Paxos et Antipaxos à l’Ou-est, nous prenons la direction N.-O. ~ S.-E.
La mer est toujours extraordinairement calme. Le Duc-d’Aumale marche devant nous et nous sommes toujours escortés par le contre-torpilleur français Bombarde et le torpilleur grec — équipage français — Longhi.
19 juillet 1917. — Pendant la nuit du 18 au 19, nous passons à l’Ouest et au S.-O. de l’île Leukas, au N. et à l’E. de l’île Ithaque, à l’E. de l’île Céphalonie, puis à l’E. de l’île Zante. Nous arrivons dans la baie de Pylos Navarin vers 7 heures du matin.
Nous quittons la baie de Navarin vers 20 heures. Le Re Victorio et un paquebot français qui vont à Tarente sont devant nous et nous laissent une demie heure après le départ.
Nous prenons d’abord la direction N.-E. ~ S.-O., puis, à hauteur de l’île Sapienza et à l’Ouest, nous prenons la direction N.-O. ~ S.-E.
20 juillet 1917. — Pendant la nuit du 19 au 20, nous passons au Sud du cap Matapan et prenons alors la direction O. ~ E., passons au N. de l’île Kythnos et prenons à ce moment là la direction N.-O. ~ S.-E., puis, au Sud du cap Malée, nous suivons la direction S.-O. ~ N.-E. Arrivés à la latitude de l’île Anti-milos, nous marchons franchement O.-E. Passons au Sud d’Antimilos et arrivons dans la baie de Milos où nous jetons l’ancre devant la ville d’Adamas.
A 19 heures, nous levons l’ancre. Le Duc-d’Aumale, qui est derrière nous, reprend bientôt sa place en tête. Nous sommes toujours escortés par la Bombarde et un autre contre-torpilleur.
21 juillet 1917. — En quittant Milos, nous avons marché franchement S.-N., puis, au N.-O. de l’île Kythnos, nous avons pris la direction S.-O. ~ N.-E., traversé le canal de Thermia et celui d’Oro, repris la direction S.-N.et sommes arrivés à Skyros à 5 heures du matin. Nous faisons escale légèrement au N. de l’île Sarakino.
Nous quittons Skyros vers 19 heures.
22 juillet 1917. — Dès le matin, on aperçoit la côte orientale, le mont Olympe avec de la neige. Vers 11 heures, nous sommes en rade de Salonique. Nous débarquons vers midi et apprenons une nouvelle épouvantable : l’Eloby, qui emportait une partie de notre personnel et notre matériel, a sauté et cou-lé en 36 secondes. La date et les parages de l’accident sont encore imprécis. Bien que le paquebot soit convoyé, il y aurait, paraît-il, fort peu de survivants.
Nous quittons le débarcadère vers 15 heures pour nous rendre au camp de Zeitenlick. Il fait très chaud. On a quelques peines à faire marcher au pas les hommes qui portent le sac. Il défilent cependant à peu près dans la ville mais, au-delà, on laisse des traînards. [...] »
_________________________________________________________________________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
ELOBY — Cargo mixte — Elder Dempster Lines Ltd. (African Steamship Co.).
Bonsoir à tous,
Les trois rescapés de la 74e Batterie
du 1er Régiment d’artillerie de montagne
du 1er Régiment d’artillerie de montagne
— BAULARD ... [Non retrouvé].
— GARNIER Julien Achille, né le 22 février 1892 à Vigneux (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlan-tique), décédé le 3 avril 1940 à Grenoble (Isère). Maréchal des logis chef de pièce, matricule n° 7.831 au corps, classe 1912, n° 3.297 au recrutement de Nantes. Était clerc d’huissier lors de opérations de recrutement de sa classe.
• Fils de Julien GARNIER, né le 25 août 1854 à Saint-Germain-des-Fossés (Allier) (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Germain-des-Fossés, Année 1854, f° 9, acte n° 50), décédé le 28 avril 1917 à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), alors instituteur en retraite (Registre des actes de décès de la commune deLa Chapelle-sur-Erdre, Année 1917, f° 4, acte n° 17), et d’Aurélie Marie Françoise ROBINET, née le 24 juillet 1859 à Nantes (Registre des actes de naissance de la ville de Nantes, Année 1859, 1er canton, f° 65, acte n° 380), décédée le 3 mars 1944 à La Chapelle-sur-Erdre ; époux ayant contracté mariage le ... à ... (...).
Engagé volontaire pour quatre ans le 2 avril 1913 à la mairie de Nantes au titre du 51e Régiment d’artil-lerie de campagne ; arrivé au corps et 2e canonnier conducteur le 3, matricule n° 2.268. Promu briga-dier le 26 mai 1914. Promu maréchal des logis le 22 juillet 1915. Passé le 19 janvier 1917 au 1er Régi-ment d’artillerie de montagne, matricule n° 7.831. Parti pour le front d’Orient le 6 juillet 1917. Blessé le 19 juillet 1917 par un éclat de torpille lors du torpillage de l’Eloby (Fracture extra-capsulaire du col du fémur droit) ; ramené à Malte le 20. Classé « Service auxiliaire » le 19 janvier 1918 par la Commis-sion de réforme de Grenoble à raison de sa fracture. Déclaré « Inapte définitif » par la même commis-sion le 18 mai 1918.
□ Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 23 juillet 1918 (J.O. 26 juill. 1918, p. 6.446 et 6.464), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire.
— JACQUOT ... [Non retrouvé].
— GARNIER Julien Achille, né le 22 février 1892 à Vigneux (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlan-tique), décédé le 3 avril 1940 à Grenoble (Isère). Maréchal des logis chef de pièce, matricule n° 7.831 au corps, classe 1912, n° 3.297 au recrutement de Nantes. Était clerc d’huissier lors de opérations de recrutement de sa classe.
• Fils de Julien GARNIER, né le 25 août 1854 à Saint-Germain-des-Fossés (Allier) (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Germain-des-Fossés, Année 1854, f° 9, acte n° 50), décédé le 28 avril 1917 à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique), alors instituteur en retraite (Registre des actes de décès de la commune deLa Chapelle-sur-Erdre, Année 1917, f° 4, acte n° 17), et d’Aurélie Marie Françoise ROBINET, née le 24 juillet 1859 à Nantes (Registre des actes de naissance de la ville de Nantes, Année 1859, 1er canton, f° 65, acte n° 380), décédée le 3 mars 1944 à La Chapelle-sur-Erdre ; époux ayant contracté mariage le ... à ... (...).
Engagé volontaire pour quatre ans le 2 avril 1913 à la mairie de Nantes au titre du 51e Régiment d’artil-lerie de campagne ; arrivé au corps et 2e canonnier conducteur le 3, matricule n° 2.268. Promu briga-dier le 26 mai 1914. Promu maréchal des logis le 22 juillet 1915. Passé le 19 janvier 1917 au 1er Régi-ment d’artillerie de montagne, matricule n° 7.831. Parti pour le front d’Orient le 6 juillet 1917. Blessé le 19 juillet 1917 par un éclat de torpille lors du torpillage de l’Eloby (Fracture extra-capsulaire du col du fémur droit) ; ramené à Malte le 20. Classé « Service auxiliaire » le 19 janvier 1918 par la Commis-sion de réforme de Grenoble à raison de sa fracture. Déclaré « Inapte définitif » par la même commis-sion le 18 mai 1918.
□ Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 23 juillet 1918 (J.O. 26 juill. 1918, p. 6.446 et 6.464), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire.
— JACQUOT ... [Non retrouvé].
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.