Bonjour à tous,
VILLE DE STRASBOURG Navire auxiliaire (1914 – 1917)
Chantier :
Chantiers Sir James Laing & C°, Sunderland, Grande-Bretagne sous le n° 278
Mis à flot : 1883
Terminé : 15.04.1883
En service : 1883 (MM)
En service : 03.08.1914 (MN)
Retiré : 06.09.1917
Caractéristiques : 2 327 tjb ; 1 352 tjn ; 3 250 tpl ; 86,86 (h.t.) x 11,58 x 8,38 m ; TE 7,20 m ; 1 000 cv ; 10 nds ; machine à vapeur compound placée au milieu du navire ; 2 chaudières tubulaires à 6 foyers timbrées à 8 kg/cm² ; 4 cales ; 1 cheminée ; 1 hélice ; gréé en 3 mâts goëlette en fer à étrave à guibre ; construction rivetée ; état-major : 5 ; équipage : 14 ; passagers : 3 en 1ères classes.
Armement : N.C.
Observations :
Vapeur de la Compagnie des Bateaux à Vapeur du Nord
1883 : lancé pour le compte de la Compagnie Havraise Péninsulaire de Navigation à Vapeur (CHP), affecté à la ligne Espagne – Méditerranée et occasionnellement celle d’Amérique du Sud au départ du Havre
26.12.1886 : pris dans un cyclone, reste engagé pendant plusieurs heures sans avoir subi de dégâts importants
07.1889 : s’échoue sur les rochers du cap Virgen (Amérique du Sud), renfloué avec une voie d’eau importante
02.03.1898 : vendu à la CBVN, Compagnie des Bateaux à Vapeur du Nord, conserve son nom
03.08.1914 – 06.09.1917 : réquisitionné à Dunkerque, affecté en Méditerranée
06.09.1917 : torpillé par le sous-marin UC 74 (KL Wilhelm Marschall) dans le canal de Cythère dans les parages du cap Spati.
Cordialement,
Franck
VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
VILLE DE STRASBOURG (iron) FR 1C
2,221 Cie. Havraise Péninsulaire de Navigation à Vapeur, Le Havre 295.0 x 37.8
C James Laing, Sunderland (12) #278
98 - Cie. des Bateaux à Vapeur du Nord, Dunkerque
Torp. and sunk by UC 74, 6 Sep 1917, 3 miles NW of Cape Spati
Starke Reg. 1882

KL Wilhelm Marschall

Né le 30.9.1886 à Augsbourg
Décédé le 20.3.1976 à Mölln
Entré dans la Marine Impériale 4.1906
Commandant UC 74 du 26.11.1916 au 6.12.1917
Commandant UB 105 du 14.1.1918 au 11.9.1918
Il quittera définitivement le service en 1945 avec le rang de Vice Amiral
Décoré de l'Ordre Pour le Mérite, Croix de Fer 1e et 2e Cl. ainsi que nombre d'autres décorations.
2,221 Cie. Havraise Péninsulaire de Navigation à Vapeur, Le Havre 295.0 x 37.8
C James Laing, Sunderland (12) #278
98 - Cie. des Bateaux à Vapeur du Nord, Dunkerque
Torp. and sunk by UC 74, 6 Sep 1917, 3 miles NW of Cape Spati
Starke Reg. 1882

KL Wilhelm Marschall

Né le 30.9.1886 à Augsbourg
Décédé le 20.3.1976 à Mölln
Entré dans la Marine Impériale 4.1906
Commandant UC 74 du 26.11.1916 au 6.12.1917
Commandant UB 105 du 14.1.1918 au 11.9.1918
Il quittera définitivement le service en 1945 avec le rang de Vice Amiral
Décoré de l'Ordre Pour le Mérite, Croix de Fer 1e et 2e Cl. ainsi que nombre d'autres décorations.
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
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Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Bonsoir à tous,
Un passager militaire disparu avec le Ville-de-Strasbourg, le 6 septembre 1917 :
– LUCIANI Pierre Marie, né le 14 septembre 1894 à Corte (Corse) et y domicilié, mort le 6 septembre 1917 lors du « torpillage du navire Ville-de-Strasbourg, disparu en mer », Soldat de 2e classe, 96e Bataillon de tirailleurs sénégalais (Jug. Trib. Toulon, 18 juill. 1918, transcrit à Toulon, le 9 août 1918).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Bonjour à tous
Je viens de trouver sur le KTB de l'UC 74 en date du 6.9.17 la trace du torpillage du Ville de Strasbourg. Il ne nous apprend pas grand chose que nous ne sachions déjà en dehors de la position du torpillage : 36.24N 22.54E. Après ce tir, le sous-marin n'a plus de torpilles et n'observera pas le naufrage. Il prend alors le chemin du retour vers Cattaro qu'il atteindra 2 jours plus tard. Au passage, quelques heures plus tard, il capture le 3-mâts barque grec Aghios Georgios (897 grt) qu'il coule avec une charge de sabordage.
Notons aussi comment à travers un périscope même par beau temps un peu brumeux il est vrai, on peut facilement se tromper sur le navire que l'on aperçoit. Selon Marschall il lui voit 2 mâts et l'estime à 3500 t. En réalité, selon le Lloyd's Register, le Ville de Strasbourg porte 3 mâts et jauge 2167 grt.
Cdlt
Yves

Je viens de trouver sur le KTB de l'UC 74 en date du 6.9.17 la trace du torpillage du Ville de Strasbourg. Il ne nous apprend pas grand chose que nous ne sachions déjà en dehors de la position du torpillage : 36.24N 22.54E. Après ce tir, le sous-marin n'a plus de torpilles et n'observera pas le naufrage. Il prend alors le chemin du retour vers Cattaro qu'il atteindra 2 jours plus tard. Au passage, quelques heures plus tard, il capture le 3-mâts barque grec Aghios Georgios (897 grt) qu'il coule avec une charge de sabordage.
Notons aussi comment à travers un périscope même par beau temps un peu brumeux il est vrai, on peut facilement se tromper sur le navire que l'on aperçoit. Selon Marschall il lui voit 2 mâts et l'estime à 3500 t. En réalité, selon le Lloyd's Register, le Ville de Strasbourg porte 3 mâts et jauge 2167 grt.
Cdlt
Yves

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et autres thèmes d'histoire maritime.
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Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Bonjour à tous,
Un petit complément sur le VILLE DE STRASBOURG
Le VILLE DE STRASBOURG est affrété par la Marine.
Il quitte Marseille le 12 Août 1917 avec un complet chargement de vivres, matériel de guerre, munitions et équipements.
Il fait des escales successives à Bône, Bizerte, Marsa Siresco, La Valette et Navarin. Il quitte Navarin le 5 Septembre à 18h00 pour Salonique, escorté par le torpilleur ARBALETE (CF Millot) sur tribord et le chalutier ROCHEBONNE sur bâbord.
Depuis 7 ans, il est commandé par le CLC Henri BODO (prénommé René sur une autre liste sans doute erronée). Depuis le début de la guerre, il effectue sans discontinuer des voyages de ravitaillement pour l’armée d’Orient.
La perte du VILLE DE STRASBOURG
A 03h05 du matin, le 6 Septembre 1917, le navire se trouve à 3 milles dans le N 59 W de Spathi. Il, fait route à 9 nœuds par temps orageux et forts grains de pluie. Nuages cachant la lune. Situation plutôt favorable pour échapper aux sous-marins. Depuis le sud de Matapan, passé à 3 milles, le convoi faisait route au N 76 E et s’apprêtait à venir plein Est.
Un choc sourd et bref se fait sentir sur l’arrière. Une gerbe d’eau s’élève et de la fumée s’échappe sur bâbord arrière de la cale 4.
Mis la barre toute à droite pour se rapprocher de la côte et donné l’alarme au sifflet. On s’aperçoit tout de suite que l’avarie provoquée par la torpille est grave. Celle-ci devait être à très faible immersion. Les hommes séjournant à l’aplomb de l’endroit où elle a frappé, et qui vidaient à la mer les escarbilles, n’ont même pas été mouillés.
La cale 4 contenait 450 tonnes d’obus de différents calibres au fond, et 800 tonnes de pommes de terre par dessus. La torpille a du exploser dans les pommes de terre car les munitions n’ont pas sauté. Mais la cloison entre cales 3 et 4 n’a pas résisté.
Le navire a tout de suite apiqué sur l’arrière, puis il a chaviré sur bâbord et a coulé en cinq minutes.
L’équipage et les passagers ont pu prendre place dans les canots bâbord et tribord. Il n’y avait eu aucun blessé. Mais le canot bâbord est resté pris sous le bossoir quand le navire a chaviré et tous les hommes, dont le capitaine et le chef mécanicien, ont été précipités à la mer. D’abord entraînés par le remous du navire qui s’enfonçait, ils ont ensuite été repêchés par le canot tribord.
Mais trois d’entre eux avaient disparu, dont le second mécanicien, Monsieur Mallet, et deux soldats, anciens rescapés du naufrage de l’ELOBY, Bouchonne et Luciani.
Un autre militaire, lui aussi rescapé de l’ELOBY, est devenu fou à son arrivée à Milo et a du être hospitalisé.
Tous les naufragés ont été recueillis par ARBALETE et ROCHEBONNE et débarqués à Milo. En voici la liste :


(nota : cette liste donne une réponse à la question posée à la fiche ELOBY. Malchanceux, le soldat LUCIANI n’a pas survécu à son deuxième torpillage).
Conclusion de la Commission d’enquête
Elle note qu’il n’y a eu aucune panique à bord et que le capitaine BODO a très bien dirigé l’évacuation de tout l’équipage et des passagers en moins de cinq minutes et dans le plus grand calme. Il a fait preuve de beaucoup de sang-froid et d’énergie.
Tous les papiers du bord ont été perdus. Le code secret TSF, enfermé dans un sac plombé, a disparu avec le navire.
Le sous-marin attaquant
C’était donc l’UC 74 du KL Wilhelm MARSCHALL
Note complémentaire
En Mars 1933, le maire de Saint Pierre Quiberon demande l’inscription sur le livre d’Or des Morts de la Grande Guerre du marin Jean LE PORT, qui était sur le VILLE DE STRASBOURG quand il fut torpillé au large du cap Spathi le 6 Septembre 1917. (Ce marin était prénommé François sur la liste des rescapés, mais le nom peut être Jean-François)
Jean Le Port est en effet décédé le 11 Décembre 1917 à son domicile, des suites d’une congestion pulmonaire avec pleurésie, dont l’origine remonte au torpillage du vapeur.
Le Ministre de la Marine demande donc, avant de prendre une décision, si les survivants ramenés à Milo après le torpillage avaient été recueillis après être restés plus ou moins longtemps dans l’eau. Un temps long permettrait de confirmer l’avis émis par le maire de Saint Pierre Quiberon.
La réponse faite au Ministre par l’Autorité Maritime confirme que le sieur Le Port (ou Le Pors) , immatriculé à Auray n° 4348 était bien sur la liste des rescapés. Il a même fait partie des marins interrogés par la Commission d’enquête.
L’évacuation s’était faite en bon ordre, mais la chaloupe bâbord, n’ayant pu déborder assez rapidement, avait chaviré lorsque le navire s’était enfoncé dans l’eau. Tous les passagers de cette baleinière, dont le capitaine Henri Bodo avaient été projetés à la mer, puis recueillis par l’autre baleinière et l’embarcation du ROCHEBONNE. Mais trois hommes avaient disparu, dont le second mécanicien et deux soldats, anciens naufragés de l’ELOBY.
Le séjour dans l’eau des naufragés semble avoir été très court, sauf pour les disparus (sic), qui ont été recherchés pendant une heure. Le matelot Pilvain déclare dans sa déposition qu’il furent tout de suite changés et réchauffés sur le ROCHEBONNE.
L’Autorité Maritime ne se prononce donc pas sur la cause du décès du matelot Le Port.
Cdlt
Un petit complément sur le VILLE DE STRASBOURG
Le VILLE DE STRASBOURG est affrété par la Marine.
Il quitte Marseille le 12 Août 1917 avec un complet chargement de vivres, matériel de guerre, munitions et équipements.
Il fait des escales successives à Bône, Bizerte, Marsa Siresco, La Valette et Navarin. Il quitte Navarin le 5 Septembre à 18h00 pour Salonique, escorté par le torpilleur ARBALETE (CF Millot) sur tribord et le chalutier ROCHEBONNE sur bâbord.
Depuis 7 ans, il est commandé par le CLC Henri BODO (prénommé René sur une autre liste sans doute erronée). Depuis le début de la guerre, il effectue sans discontinuer des voyages de ravitaillement pour l’armée d’Orient.
La perte du VILLE DE STRASBOURG
A 03h05 du matin, le 6 Septembre 1917, le navire se trouve à 3 milles dans le N 59 W de Spathi. Il, fait route à 9 nœuds par temps orageux et forts grains de pluie. Nuages cachant la lune. Situation plutôt favorable pour échapper aux sous-marins. Depuis le sud de Matapan, passé à 3 milles, le convoi faisait route au N 76 E et s’apprêtait à venir plein Est.
Un choc sourd et bref se fait sentir sur l’arrière. Une gerbe d’eau s’élève et de la fumée s’échappe sur bâbord arrière de la cale 4.
Mis la barre toute à droite pour se rapprocher de la côte et donné l’alarme au sifflet. On s’aperçoit tout de suite que l’avarie provoquée par la torpille est grave. Celle-ci devait être à très faible immersion. Les hommes séjournant à l’aplomb de l’endroit où elle a frappé, et qui vidaient à la mer les escarbilles, n’ont même pas été mouillés.
La cale 4 contenait 450 tonnes d’obus de différents calibres au fond, et 800 tonnes de pommes de terre par dessus. La torpille a du exploser dans les pommes de terre car les munitions n’ont pas sauté. Mais la cloison entre cales 3 et 4 n’a pas résisté.
Le navire a tout de suite apiqué sur l’arrière, puis il a chaviré sur bâbord et a coulé en cinq minutes.
L’équipage et les passagers ont pu prendre place dans les canots bâbord et tribord. Il n’y avait eu aucun blessé. Mais le canot bâbord est resté pris sous le bossoir quand le navire a chaviré et tous les hommes, dont le capitaine et le chef mécanicien, ont été précipités à la mer. D’abord entraînés par le remous du navire qui s’enfonçait, ils ont ensuite été repêchés par le canot tribord.
Mais trois d’entre eux avaient disparu, dont le second mécanicien, Monsieur Mallet, et deux soldats, anciens rescapés du naufrage de l’ELOBY, Bouchonne et Luciani.
Un autre militaire, lui aussi rescapé de l’ELOBY, est devenu fou à son arrivée à Milo et a du être hospitalisé.
Tous les naufragés ont été recueillis par ARBALETE et ROCHEBONNE et débarqués à Milo. En voici la liste :


(nota : cette liste donne une réponse à la question posée à la fiche ELOBY. Malchanceux, le soldat LUCIANI n’a pas survécu à son deuxième torpillage).
Conclusion de la Commission d’enquête
Elle note qu’il n’y a eu aucune panique à bord et que le capitaine BODO a très bien dirigé l’évacuation de tout l’équipage et des passagers en moins de cinq minutes et dans le plus grand calme. Il a fait preuve de beaucoup de sang-froid et d’énergie.
Tous les papiers du bord ont été perdus. Le code secret TSF, enfermé dans un sac plombé, a disparu avec le navire.
Le sous-marin attaquant
C’était donc l’UC 74 du KL Wilhelm MARSCHALL
Note complémentaire
En Mars 1933, le maire de Saint Pierre Quiberon demande l’inscription sur le livre d’Or des Morts de la Grande Guerre du marin Jean LE PORT, qui était sur le VILLE DE STRASBOURG quand il fut torpillé au large du cap Spathi le 6 Septembre 1917. (Ce marin était prénommé François sur la liste des rescapés, mais le nom peut être Jean-François)
Jean Le Port est en effet décédé le 11 Décembre 1917 à son domicile, des suites d’une congestion pulmonaire avec pleurésie, dont l’origine remonte au torpillage du vapeur.
Le Ministre de la Marine demande donc, avant de prendre une décision, si les survivants ramenés à Milo après le torpillage avaient été recueillis après être restés plus ou moins longtemps dans l’eau. Un temps long permettrait de confirmer l’avis émis par le maire de Saint Pierre Quiberon.
La réponse faite au Ministre par l’Autorité Maritime confirme que le sieur Le Port (ou Le Pors) , immatriculé à Auray n° 4348 était bien sur la liste des rescapés. Il a même fait partie des marins interrogés par la Commission d’enquête.
L’évacuation s’était faite en bon ordre, mais la chaloupe bâbord, n’ayant pu déborder assez rapidement, avait chaviré lorsque le navire s’était enfoncé dans l’eau. Tous les passagers de cette baleinière, dont le capitaine Henri Bodo avaient été projetés à la mer, puis recueillis par l’autre baleinière et l’embarcation du ROCHEBONNE. Mais trois hommes avaient disparu, dont le second mécanicien et deux soldats, anciens naufragés de l’ELOBY.
Le séjour dans l’eau des naufragés semble avoir été très court, sauf pour les disparus (sic), qui ont été recherchés pendant une heure. Le matelot Pilvain déclare dans sa déposition qu’il furent tout de suite changés et réchauffés sur le ROCHEBONNE.
L’Autorité Maritime ne se prononce donc pas sur la cause du décès du matelot Le Port.
Cdlt
olivier
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Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Re- bonjour,
Trois jours après le torpillage du VILLE DE STRASBOURG, l'état-major des torpilleurs de Milo (embarqué sur le yacht HELENE) envoie le message chiffré suivant à Marine Paris :
"Voilier SAINT GEORGES. Chargement sel. Destination Le Pirée. Torpillé à 80 milles marins du cap Matapan à 10h00 le 6. Equipage sauvé. Intéressés prévenus"
Il s'agissait en fait du voilier grec AGHIOS GEORGIOS, allant de Monastir au Pirée, coulé par charge explosive et non torpillage, par l'UC 74, et qui figure sur le KTB posté par Yves ci-dessus.

Cdlt
Trois jours après le torpillage du VILLE DE STRASBOURG, l'état-major des torpilleurs de Milo (embarqué sur le yacht HELENE) envoie le message chiffré suivant à Marine Paris :
"Voilier SAINT GEORGES. Chargement sel. Destination Le Pirée. Torpillé à 80 milles marins du cap Matapan à 10h00 le 6. Equipage sauvé. Intéressés prévenus"
Il s'agissait en fait du voilier grec AGHIOS GEORGIOS, allant de Monastir au Pirée, coulé par charge explosive et non torpillage, par l'UC 74, et qui figure sur le KTB posté par Yves ci-dessus.

Cdlt
olivier
Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Bonsoir à tous,
■ Le sauvetage des naufragés de la Ville-de-Strasbourg (6 septembre 1917).
A noter qu'un patrouilleur auxiliaire, l'Iris, ex-chalutier japonais (1916-1919), à également contribué au sauvetage des naufragés de la Ville-de-Strasbourg.
● Torpilleur d’escadre Arbalète – alors commandé par le capitaine de frégate Louis Alphonse Paul Nivet –, Journal de navigation n° 4 / 1917 – 8 août / 27 sept. 1917 – : Extrait ; S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 35, p. num. 1292 et 1293.
« Jeudi 6 septembre 1917.
De 0 h à 4 h.
0 h 42 – Les grains de pluie cessent.
[En marge : « Ville-de-Strasbourg torpillée par bâbord. Coule en 5 mn par l’arrière. Ville-de-Strasbourg coule à 3 m. 3 et N. 59 W. du feu de Spathi. »]
3 h 05 – Mis baleinières, youyou, berthon laissés sur les lieux du naufrage. Patrouillé étant aux postes de combat.
De 4 h à 8 h.
4 h 00 – Continué à patrouiller aux alentours du torpillage.
4 h 30 – Retour des embarcations remorquées par le chalutier Iris.
4 h 34 – Embarcations à leur poste. Communiqué par signaux et à la voix avec le Rochebonne.
4 h 55 – Remis en marche, routes en lacets pour sortir du canal de Cervi.
6 h 35 – Fait route sur Milo à 15 nœuds. [...] »
_____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Bonjour à tous,
Passagers militaires disparus avec la Ville-de-Strasbourg, le 6 septembre 1917.
■ 96e Bataillon de tirailleurs sénégalais.
— LUCIANI Pierre Marie, né le 14 septembre 1894 à Corte (Corse) et y domicilié, Soldat de 2e classe (Jug. Trib. Toulon, 18 juill. 1918, transcrit à Toulon, le 9 août 1918).
■ 1er Régiment d'artillerie de montagne.
— BOUCHOLZ Jean Pierre, né le 28 mars 1886 à Paris (XIXe Arr.), 2e canonnier, Matricule n° 015.713, classe 1906, n° 2.978 au recrutement de la Seine, 1er Bureau (Jug. Trib. Toulon, 18 juill. 1918, transcrit à Toulon, le 9 août 1918).
____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Bonjour à tous,
je recherche le journal de bord du Strasbourg qui en 1928 participa à la recherche de l'ITALIA de Umberto Nobile ( ballon dirigeablequi s'est écrasé dans la région arctique. mon beau-père était militaire sur ce navire. je voudrais reconstituer son parcours.
Merci de votre Aide
Bien amicalement.
Jack
[email protected]
Merci de votre
je recherche le journal de bord du Strasbourg qui en 1928 participa à la recherche de l'ITALIA de Umberto Nobile ( ballon dirigeablequi s'est écrasé dans la région arctique. mon beau-père était militaire sur ce navire. je voudrais reconstituer son parcours.
Merci de votre Aide
Bien amicalement.
Jack
[email protected]
Merci de votre
Re: VILLE DE STRASBOURG - Cie des Bateaux à Vapeur du Nord
Bonjour,
A l'attention de japita,
Votre demande concernant le Strasbourg, n'est pas au bon endroit, puisqu'il s'agit ici du Ville de Strasbourg, un cargo qui n'a rien à voir avec le croiseur Strabourg, ex allemand Regensburg, livré à la France en 1920 et désarmé en 1936. Vous trouverez une photo de ce navire sur ce forum dans la rubrique "Navires de surface cédés à la France à la fin du conflit".
Pour la période 1928, qui n'est pas explicitement dans le cadre de ce forum, le journal de bord doit être en principe conservé au Service Historique de la Défense à Vincennes, section Marine.
Cordialement
A l'attention de japita,
Votre demande concernant le Strasbourg, n'est pas au bon endroit, puisqu'il s'agit ici du Ville de Strasbourg, un cargo qui n'a rien à voir avec le croiseur Strabourg, ex allemand Regensburg, livré à la France en 1920 et désarmé en 1936. Vous trouverez une photo de ce navire sur ce forum dans la rubrique "Navires de surface cédés à la France à la fin du conflit".
Pour la période 1928, qui n'est pas explicitement dans le cadre de ce forum, le journal de bord doit être en principe conservé au Service Historique de la Défense à Vincennes, section Marine.
Cordialement
Memgam