Le dernier capitaine du cargo mixte Colbert,
ravitailleur de l'Armée d'Orient
ravitailleur de l'Armée d'Orient
― COMMELIN François Marie, né le 5 septembre 1877 à Noyal-Muzillac (Morbihan) (Registre des actes de naissance de la commune de Noyal-Muzillac, Année 1877, f° 14, acte n° 50). Disparu le 30 avril 1917 avec son bâtiment, torpillé et coulé par le sous-marin allemand UC-37 (Oberleutenant zur See Otto LAUNBURG) à 15 milles dans le Nord-Est du cap Rose, sis près de Bône (Algérie), alors qu’il allait de Marseille à Salonique (Grèce) (Jug. Trib. civ. 1re inst. Marseille, 18 mai 1918, transcrit le 24 juin 1918 à Marseille).
• Fils de Julien Marie COMMELIN, né le 2 novembre 1831 à Noyal-Muzillac et y décédé, le 25 novembre 1899 (Registre des actes de décès de la commune de Noyal-Muzillac, Année 1899, f° 10, acte n° 35), journalier [Laboureur (1859) ; cultivateur (1899)], et de Julienne Marie JÉHANNO, née le 23 avril 1841 au Guerno (Morbihan) (Registre des actes d’état civil de la commune du Guerno, Année 1841, f° 4, acte n° 9), décédée le 25 février 1892 à Noyal-Muzillac (Registre des actes de décès de la commune de Noyal-Muzillac, Année 1892, f° 3, acte n° 8), « ménagère » [Domestique en 1859] ; époux ayant con-tracté mariage à Questembert (Morbihan), le 25 mai 1859 (Registre des actes d’état civil de la com-mune de Questembert, Année 1859, f° 15, acte n° 102).
• Époux de Marguerite Célestine Suzanne THOREUX, née le 14 février 1889 au Havre (Seine-Inférieure ― aujourd’hui Seine-Maritime), décédée le 14 février 1960 à Montmorency (Seine-et-Oise ― aujourd’hui Val-d’Oise) (Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Année 1889, Vol. I., f° 121, acte n° 475), avec laquelle il avait contracté mariage au Havre, le 18 juin 1909 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1909, Vol. I., f° 161, acte n° 653). Union dissoute par un jugement prononcé le 26 mai 1911 par le Tribunal civil de 1re instance du Havre, transcrit le 18 septembre 1911 au Havre (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1911, Vol. II., f° 56, acte n° 980).
Fille de Célestin Marie THOREUX, né le 24 octobre 1847 à Plouër-sur-Rance (Côtes-du-Nord ― aujour-d’hui Côtes-d’Armor), décédé le 11 août 1904 au Havre (Registre des actes de décès de la ville du Havre, Année 1904, Vol. II., f° 120, acte n° 2.162), capitaine au long-cours, sous-chef du Service mari-time de la Compagnie des Chargeurs réunis (Lors des son décès) et de Laure Julia Alexandrine LEGENDRE, née le 14 octobre 1868 à Rouen (Seine-Inférieure ― aujourd’hui Seine-Maritime) ; époux ayant contracté mariage au Havre, le 11 octobre 1884 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1884, Vol. II., f° 36, acte n° 743).
Lieutenant de vaisseau auxiliaire. Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Nazaire, n° 258, ayant été nommé par brevet du 20 novembre 1903 [Inscrit définitif au même quartier le 20 novembre 1895, f° et n° 2.456, étant alors élève de 2e classe de la Marine marchande]. Classe 1897, n° 2.109 au recrutement de Vannes.
[• Inscription maritime ― Quartier de Saint-Nazaire ― Matricule des capitaines de la marine marchande ― Ma-tricules de 1865, 1903~1930, f° et n° 258 : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 6/ 357, p. num. 13]
• Fils de Julien Marie COMMELIN, né le 2 novembre 1831 à Noyal-Muzillac et y décédé, le 25 novembre 1899 (Registre des actes de décès de la commune de Noyal-Muzillac, Année 1899, f° 10, acte n° 35), journalier [Laboureur (1859) ; cultivateur (1899)], et de Julienne Marie JÉHANNO, née le 23 avril 1841 au Guerno (Morbihan) (Registre des actes d’état civil de la commune du Guerno, Année 1841, f° 4, acte n° 9), décédée le 25 février 1892 à Noyal-Muzillac (Registre des actes de décès de la commune de Noyal-Muzillac, Année 1892, f° 3, acte n° 8), « ménagère » [Domestique en 1859] ; époux ayant con-tracté mariage à Questembert (Morbihan), le 25 mai 1859 (Registre des actes d’état civil de la com-mune de Questembert, Année 1859, f° 15, acte n° 102).
• Époux de Marguerite Célestine Suzanne THOREUX, née le 14 février 1889 au Havre (Seine-Inférieure ― aujourd’hui Seine-Maritime), décédée le 14 février 1960 à Montmorency (Seine-et-Oise ― aujourd’hui Val-d’Oise) (Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Année 1889, Vol. I., f° 121, acte n° 475), avec laquelle il avait contracté mariage au Havre, le 18 juin 1909 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1909, Vol. I., f° 161, acte n° 653). Union dissoute par un jugement prononcé le 26 mai 1911 par le Tribunal civil de 1re instance du Havre, transcrit le 18 septembre 1911 au Havre (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1911, Vol. II., f° 56, acte n° 980).
Fille de Célestin Marie THOREUX, né le 24 octobre 1847 à Plouër-sur-Rance (Côtes-du-Nord ― aujour-d’hui Côtes-d’Armor), décédé le 11 août 1904 au Havre (Registre des actes de décès de la ville du Havre, Année 1904, Vol. II., f° 120, acte n° 2.162), capitaine au long-cours, sous-chef du Service mari-time de la Compagnie des Chargeurs réunis (Lors des son décès) et de Laure Julia Alexandrine LEGENDRE, née le 14 octobre 1868 à Rouen (Seine-Inférieure ― aujourd’hui Seine-Maritime) ; époux ayant contracté mariage au Havre, le 11 octobre 1884 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1884, Vol. II., f° 36, acte n° 743).
Lieutenant de vaisseau auxiliaire. Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Nazaire, n° 258, ayant été nommé par brevet du 20 novembre 1903 [Inscrit définitif au même quartier le 20 novembre 1895, f° et n° 2.456, étant alors élève de 2e classe de la Marine marchande]. Classe 1897, n° 2.109 au recrutement de Vannes.
[• Inscription maritime ― Quartier de Saint-Nazaire ― Matricule des capitaines de la marine marchande ― Ma-tricules de 1865, 1903~1930, f° et n° 258 : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 6/ 357, p. num. 13]
Distinctions honorifiques
□ Félicité le 12 juin 1915 par le Sous-secrétaire d’État à la Marine marchande pour sa « belle conduite lors de l’attaque de son navire par un sous-marin allemand, le 28 mars 1915, à 70 milles de l’Île Lundy. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 30 avril 1916 (J.O. 1er mai 1916, p. 3.741), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « A fait preuve des plus brillantes qualités professionnelles d’énergie et de commandement, lors de l’attaque du Colbert par un sous-marin ennemi. Malgré les pertes causées par le feu de l’ennemi, a canonné ce dernier et l’a maintenu à distance pendant deux heures et demie, jusqu’à l’arrivée d’un chalutier qui a obligé le sous-marin à plonger. A assuré ainsi le salut de son bâtiment. (Croix de guerre) » (Rang du 30 avril 1916).
□ Cité à l’ordre de l’armée à titre posthume dans les termes suivants (J.O. 3 juin 1917, p. 4.327) : « Commelin (F.-M.), lieutenant de vaisseau auxiliaire, Saint-Nazaire 258, commandant le Colbert : a fait preuve au cours de plusieurs rencontres avec des sous-marins des plus belles qualités de sang-froid et de courage. A disparu le 30 avril 1917, avec son bâtiment torpillé. Déjà cité à l’ordre de l’armée et décoré pour faits de guerre. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 30 avril 1916 (J.O. 1er mai 1916, p. 3.741), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « A fait preuve des plus brillantes qualités professionnelles d’énergie et de commandement, lors de l’attaque du Colbert par un sous-marin ennemi. Malgré les pertes causées par le feu de l’ennemi, a canonné ce dernier et l’a maintenu à distance pendant deux heures et demie, jusqu’à l’arrivée d’un chalutier qui a obligé le sous-marin à plonger. A assuré ainsi le salut de son bâtiment. (Croix de guerre) » (Rang du 30 avril 1916).
□ Cité à l’ordre de l’armée à titre posthume dans les termes suivants (J.O. 3 juin 1917, p. 4.327) : « Commelin (F.-M.), lieutenant de vaisseau auxiliaire, Saint-Nazaire 258, commandant le Colbert : a fait preuve au cours de plusieurs rencontres avec des sous-marins des plus belles qualités de sang-froid et de courage. A disparu le 30 avril 1917, avec son bâtiment torpillé. Déjà cité à l’ordre de l’armée et décoré pour faits de guerre. »