MARSEILLAIS XVIII - Dragueur auxiliaire

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Distinctions honorifiques conférées consécutivement aux opérations de dragage de mines
effectuées en 1915 dans le détroit des Dardanelles par le Marseillais-XVIII

Témoignage officiel de satisfaction

□ Lieutenant de vaisseau Maurice Alphonse Marie Albert THIERRY : témoignage officiel de satisfaction avec inscription au calepin (Arr. 12 mai 1915 attribuant des récompenses au personnel qui s’est plus parti-culièrement distingué aux combats des Dardanelles, J.O. 13 mai 1915, p. 3.061 et 3.063).

Citations à l'ordre de l'armée

• Journal officiel du 10 juillet 1915, p. 4.681.




• Journal officiel du 1er août 1915, p. 5.287 et 5.288.

Sont cités à l’ordre de l’armée :

Inscription au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 19 août 1915 (J.O. 21 août 1915, p. 5.859), le lieutenant de vaisseau Maurice Alphonse Marie Albert THIERRY fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :

[IM Louis Jean]

Bonjour à toutes et à tous,

<< Quelques flotteurs en liège, supportant plus que probablement des mines dérivantes, commencent à se montrer dans la zone où opèrent les cuirassés. Car, de Chanak, rien de plus facile que de les abandonner au courant, lequel descend toujours, avec une vitesse d'environ 3 nœuds. C'était la catastrophe du Bouvet qui s'annonçait.

Le 7 mars, la Provence et le Marseillais 18, travaillant en baie de Morto, faisaient connaissance avec une nouvelle sorte de machine infernale. « Une mine flottante par bâbord devant ! signale l'homme de vigie. Gouverné pour l'éviter. Elle passe le long du bord, à 4 mètres de distance. Elle est cylindroconique, peinte en gris avec un couvercle rouge, et à peine immergée ; capacité, environ 10 décimètres cubes. Une salve de coups de fusil la transperce, et elle coule. Mais la Provence n'a pas fait 50 mètres que la mine saute, avec un bruit formidable, soulevant une gerbe d'une quarantaine de mètres (la hauteur de l'Arc de Triomphe). Nous sommes inondés et le bâtiment s'incline violemment sur tribord. Les vitres du kiosque volent en éclats, tous les objets fixés aux cloisons sont arrachés, un tuyau d'arrosage crève dans la machine. Les conditions dans lesquelles s'est produite l'explosion semblent indiquer que ce genre de mine a été imaginé pour atteindre ceux qui cherchent à les détruire, parce qu'au lieu de s'enfoncer, elles éclatent lorsque l'eau de mer pénètre dans l'intérieur, où la fonte d'un bloc de sel doit permettre le passage d'une masse tombant sur une amorce. »

(Journal de bord du lieutenant de vaisseau Litré,
commandant la Provence.) >>
source Nos marins à la guerre (sur mer et sur terre)... / Commandant Émile Vedel

Cordialement
Étienne

[markab]

Bonjour,

Nouvelle numérotation du navire :

MARSEILLAIS XVIII + MARSEILLAIS 18

(cf. message viewtopic.php?t=77754)

A bientôt.

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Ce remorqueur fut bel et bien renommé « Marseillais-XVIII » par la Marine, en utilisant les chiffres ro-mains en lieu et place des chiffres arabes initiaux, au reste comme pour la dénomination de navires ré-quisitionnés éponymes. Par conséquent, il importe de s'en tenir à l'intitulé du présent sujet.

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[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 754.]

[markab]

Bonjour Daniel, bonjour à tous,

C'est noté, j'ai mis les deux dénominations (l'une pour la version marine marchande, et l'autre pour la version marine nationale).

A bientôt.