météo été 1918 dans la Marne

[Dan]

Bonsoir Achache
Sur le site http://www.meteo-paris.com/chronique/?d=1918 on peut trouver : 16 au 23 juillet : importante vague de chaleur – la température atteint 37° à Belfort, 35° à Toulouse, 34° à Paris et 33° à Dunkerque.
Je ne sais pas si ça peut t'aider
Dan

[Achache]

Bonsoir Achache
Sur le site http://www.meteo-paris.com/chronique/?d=1918 on peut trouver : 16 au 23 juillet : importante vague de chaleur – la température atteint 37° à Belfort, 35° à Toulouse, 34° à Paris et 33° à Dunkerque.
Je ne sais pas si ça peut t'aider
Dan

Bonjour,
Merci à VOUS, Monsieur Dan, pour ces informations très intéressantes pour moi.
BIen à VOUS,
Achache

[Sylvain5]

Achache

Puis je vous demander ce que vous chercher au juste avec cette intérêt particulier sur le temps (il n'y a rien de négatif à votre sujet !) Cependant qu'elle est l'importance du temps sur cette période !

Il devait faire chaud et lourd sous les canons et l'orage grondait surement à l'horizon avant que le soleil de plomb ne se mette à pleurer à chaude larmes sur la terre complétement déchiquetée par la sauvagerie des hommes...

Amicalement
Sylvain

[Achache]

Achache

Puis je vous demander ce que vous chercher au juste avec cette intérêt particulier sur le temps (il n'y a rien de négatif à votre sujet !) Cependant qu'elle est l'importance du temps sur cette période !

Il devait faire chaud et lourd sous les canons et l'orage grondait surement à l'horizon avant que le soleil de plomb ne se mette à pleurer à chaude larmes sur la terre complétement déchiquetée par la sauvagerie des hommes...

Amicalement
Sylvain

Comme je l'ai dis ci dessus, il s'agit seulement pour moi de voir s'il pleuvait ce jour là, comme l'a écrit M Pagnol. Et je pense que la météo, que subissent les combattants, ne me semble pas anecdotique.
Bien à vous
Achache

[Sylvain5]

Achache

merci pour le renseignement

C'est vrai que M PAGNOL évoque la mort à la guerre de Lilly ce gamin que Marcel rencontre dans les montagnes la haut... Et qui se fait tué à la guerre par une balle...

C'est de la grande litterature que Marcel PAGNOL

Amitiés
Sylvain

[Stephan @gosto]

Bonjour Sylvain,

Cependant qu'elle est l'importance du temps sur cette période !

Cette curiosité "météorologique" n'est pas si anodine.

D'une part, il peut paraître légitime de vouloir savoir si la dernière vision que notre bon vieux pépé aura eue de ce monde avant de sombrer pour toujours dans la nuit, fut celle d'une belle journée ensoleillée, d'un sale jour gris et maussade, d'une soirée orageuse ou encore d'un jour blanc, calme et glacial...

D'autre part, ce genre de détail est de ceux qui permettent de savoir comment appréhender un témoignage. Par exemple, au sein d'une même unité et pour une même action, un recoupement de plusieurs récits sur de tels points de détail permet parfois de noter, pour l'un d'entre eux, quelques incohérences qui nous engagent ainsi à le prendre avec un peu plus de circonspection.

Sinon, sur un plan plus concret et purement militaire : il n'est pas inutile, pour certaines opérations, de connaître les conditions météo dans lesquelles ont été engagés les soldats.

Enfin, dans le cas qui intéresse Achache, la connaissance de ce renseignement lui permettra peut-être de faire la part des choses entre l'info brute et ce qui peut éventuellement relever d'une simple figure de style que s'impose l'auteur afin de donner plus de "tour" à son texte.

Amicalement,

Stéphan

[Sylvain5]

Stéphan

En effet, vu dans ce sens là, crois tu que nos bons vieux militaires ont réellement accrochés à cette tiède chaleur d'un soir d'été ou peut être à la douceur d'une pluie diluvienne ou pris la frousse au premier coup de d'orage qui a résoonné laissant apparaitre un faisceau lumineux éclairant le ciel azur ou grisé par les canons chaleureux des adversaires qui n'avaient en tête surement autre chose que de se soucier des messages du temps et de l'arrivée du printemps dans l'attente d'un soleil levant alors que c'était pourtant la nuit vers laquelle ils allaient irrémédiablement...

Crois tu qu'ils ont déguster une bonne glace à la vanille (fraise, chocolat ou pistache si tu préfère !) avant d'aller se coucher sous les étoiles filantes d'un soir de juillet...

Amicalement
Sylvain

[Stephan @gosto]

Bonjour,

Oui, je le crois.
Il n'y a qu'à se plonger un peu dans les témoignages laissés par les combattants pour relever, dans leurs notes quotidiennes, de nombreuses observations du temps qu'il faisait. Ils vivaient, du matin au soir et du soir au matin, dehors, et cela tous les jours. A ce compte-là, on est légitimement enclin à observer la nature, à apprécier sa douceur ou à supporter ses caprices ; et souvent, à noter dans un calepin, le soir, parmi les impressions de la journée, le teps qu'il fit.

Enfin, pour bon nombre de ces soldats, agriculteurs avant-guerre, l'observation du ciel était un quasi réflexe.

Amicalement,

Stéphan

[Sylvain5]

Stéphan

J'avoue avoir oublié mes racines paysannes mais c'est vrai que j'arrive à observer les caprices et la douceur du temps pour savoir comment m'habiller

cependant à l'époque en effet que la nature avait un rôle que beaucoup ne se servent plus

Dans ma campagne Berrichonne :

Un ciel de guerre : symbole du beau temps
Des vaches couchées dans un pré : symbole du mauvais temps
De la brume sur le Cher : symbole de beau temps

A cette époque de guerre, il faisait gris dans le coeur des soldats...

Amitiés
Sylvain

[Achache]

Bonjour,
Pour info: j'ai trouvé cette réponse précise à ma question initiale:
"23 Juillet 1918 (...)
Le temps pluvieux et le mauvais état des pistes ont rendu les évacuations très pénibles."
dans le JMO du SS de la 77e DI, qui se trouvait aussi ce même jour tout près de Vrigny.
M. Pagnol était donc bien renseigné. Et cette note indique l'une des incidences, entre tant d'autres, des variations météorologiques.
Bien à vous,
Achache.
NB: Je dédie plus spécialement cette info météo à Bernardo, qui pourra ainsi ajouter à ses notes le (mauvais) temps qu'il faisait le jour où son grand oncle Etienne G. a été tué.