Nos aviateurs évadés d'Allemagne (photos)

[bruno10]

Super

Merci Yves

Cordialement
Bruno

[RSanchez95]

Bonjour,

J'ai découvert récemment qu'il y a ce site qui existe concernant les prisonniers de guerre (merci à Aurélie_CJ du forum). Bien que vous devez le connaître pour la plupart, je l'ajoute ici car je ne connaissais pas et il y a des nombreux documents numérisés : https://grandeguerre.icrc.org/fr/

Archives du CICR
Archives 1914-1918 : au cours de la Première Guerre mondiale, 10 millions de personnes, militaires et civiles, furent capturées et internées dans des camps de détention.

Les Etats en guerre ont envoyé au CICR des listes de prisonniers de nombreuses nationalités. Sur cette base, celui-ci a constitué des fichiers. Vous pouvez rechercher dans ces 5 millions de fiches individuelles numérisées.

Avec ce site internet, je vais pouvoir compléter des recherches.

Auriez-vous des informations sur la captivité en Allemagne du pilote sergent Olivier SCHNEIDER de l'escadrille C. 43 ? Y-a-t'il eu un retour (évasion) en France pendant la guerre ?

Il semblerait que non, https://grandeguerre.icrc.org/fr/File/D ... 62069/6/2/

Salutations.

[bruno10]

Bonjour

Il y a plusieurs fiches pour Olivier Schneider (cela arrive assez souvent sur CCIR)

https://grandeguerre.icrc.org/fr/File/D ... 07845/6/2/

https://grandeguerre.icrc.org/fr/File/D ... 26367/6/2/

[Lucien Morareau]

Bonjour,

Voici ce que j'ai de mon côté :

SCHNEIDER Olivier, Noël, Nicolas, né le 25/12/1882 à 75019 PARIS, MPLF en déportation le 15/11/1944 à BRIEG/BRZEG, Allemagne/Pologne
Classe 1902, Sgt du 154è RI, breveté n° 1766 le 14/10/1915, ACF n° 2453 le 07/10/1915 sur Caudron, DGC : Adjt

PG le 21/05/1916 à l'escadrille n° 43, rapatrié le 19/11/1918 ou le 08/12/1918, les deux dates figurent sur sa FM.

A ce jour, j'ai identifié 435 pilotes faits prisonniers pendant la GG (422 Armée + 13 Marine) dont 63 se sont évadés.

Cordialement.

[RSanchez95]

Bonjour Bruno et Lucien,

Merci pour ses informations.

Oui il est très bien ce site internet du CICR, il me permet de mettre des prénoms à des pilotes et observateurs disparus en mission en Orient et dont j'avais très peu d'informations. Comme Marcel Olibé (dont vous parlez ici et m'a permis aussi de retrouver sa fiche matricule hier (je n'était pas présent sur le forum en 2019) : viewtopic.php?f=30&t=71720&p=524159&hil ... A9#p524159 ), dont j'avais que l'escadrille, le grade et sa date de disparition (le pilote n'ayant pas sauf erreur de fiche du personnel de l'aéronautique). Disparu en mission en Orient le 1er juin 1918. Evadé le 2 novembre 1918 (sauf erreur)

Je sais aussi grâce à CICR que c'est NOIR Raoul Léon, les prénoms du lieutenant observateur disparu aussi le 1er juin 1918. De plus ça donne aussi des informations sur les camps d'internement.

Ah oui 63 pilotes c'est pas mal, la liste ici est donc loin d'être complète encore.

Bonne soirée à toutes et tous.

[RSanchez95]

A ce jour, j'ai identifié 435 pilotes faits prisonniers pendant la GG (422 Armée + 13 Marine) dont 63 se sont évadés.

Bonjour,

Aussi aux plus de 63 (car je pense que votre recherche est toujours en cours et ce nombre non définitif (?)), il faut ajouter les nombreuses tentatives sans succès pour de nombreux pilotes (et autres militaires aussi). Ca fait quand même du 15 % de succès (après de nombreuses tentatives aussi) sur 435 pilotes, merci pour vos chiffres.

J'imagine qu'après un certain nombre de tentatives, ça devait être démoralisant et très dur aussi, par les punitions appliquées une fois repris. Il y avait aussi de très grandes distances à parcourir à pieds pour rejoindre un pays neutre, une fois échappé du camp.

J'ai lu souvent qu'avec les difficultés que rencontrait la population allemande à partir de 1917 (nourriture et produits de consommation rares), les prisonniers évadés arrivaient à avoir de l'aide d'habitants pour leurs évasions en échange d'argent.

[Lucien Morareau]

Bonjour Monsieur,

Non, je ne pense pas que, une fois l'exploitation des FM terminée, le nombre de PG et PG évadés ne changera beaucoup. Il fait cependant noter que :

- Les tentatives échouées d'évasion ne sont pas mentionnées sur les FM mais elles figurent parfois dans les citations.
- Trois pilotes au moins ont trouvé la mort en tentant de s'évader, deux par noyade dans le Bodensee et le Rhin, un autre, un marin, abattu par les gardes du camp où il était détenu.
- Un certain nombre de futurs pilotes se sont évadés après avoir été fait prisonniers pendant des combats à terre. Ils sont ensuite passés à l'Aéronautique et ont été brevetés, quelques uns avec changement d'identité pour, probablement, éviter les représailles en cas de recapture. Je ne les ai pas comptabilisé.
- Je n'ai pas comptabilisé non plus les 12 ou 13 pilotes rapatriés d'Allemagne via la Suisse pour des raisons médicales.


LM

[RSanchez95]

Bonjour Monsieur,

Merci pour ces compléments d'informations. Oui pour les noyades on peut citer Géo CHEMET (déjà cité ici et dans les articles).

J'ajoute ici l'article du "Miroir" (23 novembre 1919) sur le livre du pilote Charles NIOX (Hachette en 1919) : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... 4/f7.image

Cordialement.

[CEDRICtus]

Auriez vous des informations concernant la captivité et l’évasion du pilote MdL Camille CHAMBAZ?

Camille et son frère Charles étaient tous deux pilotes au SPA92 lorsque le 4/9/18, l’aîné obtient une victoire  non homologue contre un Fokker, la dixieme non homologuee par l’escadrille selon le site d'Albin Denis. Le meme jour, son frere, le MdL Camille Chambaz, doit se poser en zone occupee par les Allemands après que son SPAD ait été endommage au cours d’un combat aerien vraisemblablement contre le Ltn Werner Peckmann du Jasta 9 (3eme victoire). Il est fait prisonnier mais s’evadera au bout de quelques jours (captivite du 4/9 au 21/9 d'après la fiche militaire, lieu de captivité non mentionne). J’ai envie de croire à des combats où les frères se protègent/vengent... la réalité était peut être autre mais les cahiers de vols manquent à l’appel.

Toujours est il que par décision du Ministre de la Guerre en date du 29 mai 1933 (J.O. 30 juin 1933, p. 6.387), Camille CHAMBAZ fur honoré de la Médaille des évadés, avec maintien de la citation relative à l’évasion.

Je suis preneur d’autres références plus descriptives si elles existent dans les livres susmentionnés. Merci.