Bonsoir à tous,
Le capitaine du paquebot mixte Ville-de-Madrid en 1916
— GONFARD Henri Joseph, né le 15 juillet 1870 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et décédé le ... à ... (...). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Marseille n° 537 [Brevet du le 8 février 1898] ; classe 1890, n° ... au recrutement de Marseille.
• Fils de Louis Marius GONFARD, né vers 1843, pilote inscrit au quartier de Marseille, f° et n° 59, et de Marie Marguerite MAUNIER, née vers 1846, « ménagère », son épouse.
• Époux en premières noces de Marie Rose GAILLANNE, née le 14 septembre 1873 à Valsaintes – aujourd’hui Simiane-la-Rotonde – (Basses-Alpes – aujourd’hui Alpes-de-Haute-Provence –) et décédée le ... à ... (...), institutrice, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille, le 31 janvier 1899 (Registre des actes de mariage de la ville de Marseille, Année 1899, Registre 1, f° 163, acte n° 161).
Fille d’Alfred GAILLANNE, lieutenant d’octroi, et d’Adeline Aimée CHARRAS, sans profession, son épouse.
• Époux en secondes noces de Joséphine Marie Rose CARBONNEL, née le ... à ... (...), directrice d’école, avec laquelle il avait contracté mariage à Eyguières (Bouches-du-Rhône), le 17 janvier 1916.
Distinctions honorifiques
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 21 juill. 1916, p. 6.502) :
« Govfard [sic] (Henri-Joseph), capitaine au long cours, commandant la Ville-de-Madrid, Marseille n° 537 : a fait preuve des plus belles qualités de commandement lors de l’attaque par un sous-marin les 24 février et 24 juin 1916, et a réussi chaque fois à empêcher la perte du bâtiment, grâce à l’emploi judicieux de son artillerie, à son habileté professionnelle et à son sang-froid. »
□ Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 1916 (J.O. 21 juill. 1916, p. 6.502 et 6.503), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« M. Goufard [sic] (Henri-Joseph), capitaine au long cours, commandant la Ville-de-Madrid ; 21 ans de navigation, citation à l’ordre de l'armée : a fait preuve des plus belles qualités de commandement lors de l’attaque de la Ville-de-Madrid par un sous-marin, les 24 février et 25 juin 1916, et a réussi, chaque fois, à empêcher la perte du bâtiment, grâce à l’emploi judicieux de son artillerie, à son habileté profession-nelle et à son sang-froid (Croix de guerre). »
□ Par décision du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des Pêches en date du 10 novembre 1920 (J.O. 11 nov. 1920, p. 18.032 et 10.034), félicité pour la bonne tenue des postes d’équipage et le bon entretien des machines du paquebot Maréchal-Bugeaud, de la Compagnie générale transatlantique, bâtiment dont il exerçait alors le commandement.
□ Par décision du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des Pêches en date du 2 janvier 1925 (J.O. 8 janv. 1925, p. 361 et 365), lui fut décernée la Médaille d’honneur des marins du commerce – créée par la loi du 14 décembre 1901 instituant des médailles d’honneur à décerner par le Ministre de la Marine aux marins français après 300 mois de navigation (J.O. 16 déc. 1901, p. 7.777).