VILLE DE MADRID - Compagnie Générale Transatlantique

[Ar Brav]

Bonjour à tous,

VILLE DE MADRID

Year: 1880
Name: VILLE DE MADRID
Launch Date: 27.4.80
Type: Passenger/cargo
Date of completion: 6.80
Flag: FRA
Tons: 1874
Yard No: 158
Country of build: GBR
Builder: Inglis
Material of build: I
Location of yard: Pointhouse
Owner as Completed: Cie Generale Transatlantique, Marseille
End: 1922
BU 5.22

Sources :
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/366786

Cordialement,
Franck

[Terraillon Marc]

Bonsoir

Une image du VILLE DE MADRID :



A bientot

[Ar Brav]

Bonjour à tous,

VILLE DE MADRID Paquebot mixte (1880-1921)

Chantier :

A & J Ingles (ou Inglis), Pointhouse, Glasgow, Grande-Bretagne.
Commencé : 1880
Mis à flot : 27.04.1880
Terminé : 06.1880
En service : 1880 (MM)
Retiré : 08.1921 (MM)
Caractéristiques : 1 819 tjb ; 1 007 tpl ; 98,56 x 10,29 x 7,75 m ; TE 5,10 m ; 2 200 cv ; 1 machine compound à pilon de 2 cylindres ; 2 chaudières cylindriques doubles timbrées à 5,27 kg/cm² ; 15,5 nœuds ; 1 cheminée ; 2 mâts ; 1 hélice ; coque en fer.
61 passagers en 1ères classes, 57 en 2èmes classes, 47 en 3èmes classes.
Armement : I ou II de 47 mm.

Observations :

Paquebot mixte construit en Grande-Bretagne en 1880 pour le compte de la Compagnie Générale Transatlantique et lancé sous le nom de Ville de Madrid. C’est le cinquième d'une série de 12 navires. Sister-ships : Charles Quint (1880), Ville d’Oran (1880), Saint Augustin (1880), Moïse (1880), Ville de Bône (1880), Ville de Barcelone (1880), Abd El Kader (1880), Isaac Pereire (1880), Kléber (1880), Ville de Rome (1881), Ville de Naples (1882).
1880 : il est mis en service sur les lignes de Méditerranée
11.1881 : à Bône, il brise son étrave en abordant le quai
05.1888 : il est le premier paquebot équipé d’une cabine de luxe pourvue d’un lit à baldaquin et d’un cabinet de toilette séparé
06.06.1888 : une avarie l’immobilise à 12 milles de Marseille et l’oblige à rejoindre le port à la remorque de l’Abd El Kader
1891 : il est doté de l’éclairage électrique
1905 : il est équipé de chaudières neuves qui lui permettent d’atteindre 16,07 nœuds en service
Pendant la Première Guerre Mondiale, le Ville de Madrid se distingue à plusieurs reprises.
05.11.1915 : il recueille une partie de l’équipage (15 hommes) du Sidi Ferruch coulé au canon par le sous-marin U-38 (KL Max Valentiner) à 15h00 à 42 milles au large d’Alger
14.02.1916 : il échappe à un sous-marin ennemi (s'agit-il de la même attaque que celle du 24.02 avec une erreur de date possible ?)
24.02.1916 : (Capitaine Gonfard) attaqué en Méditerranée, le navire tire quelques coups de canon ; le sous-marin plonge et disparait
25.06.1916 : (Capitaine Gonfard) il repousse au canon une attaque du sous-marin U-35. Alors attaqué en Méditerranée, à 18 heures, la Ville de Madrid tire 25 coups de canon, le sous-marin abandonne la poursuite deux heures après.
08.1921 : il est vendu pour la démolition en Italie
05.1922 : démoli à Gênes.

Sources :

Histoire de la Compagnie Générale Transatlantique, Marthe Brabance, Arts et Métiers graphiques, 1955
La Compagnie Générale Transatlantique, Ludovic Trihan, Glénat, 1991
La Marine Marchande française, Jean Randier, EMOM, 1980
La Transat et Marseille, Paul Bois, CCI Marseille-Provence, 1996
Livre d’Or de la Compagnie Générale Transatlantique, Guerre 1914-1918, CGT
Notre Marine Marchande pendant la guerre, René de la Bruyère, Payot, 1920

Cordialement,
Franck

[Ar Brav]

Bonjour à tous,

Une vue du paquebot mixte Ville de Madrid :



Sources :
La Compagnie Générale Transatlantique, Ludovic Trihan, Glénat, 1991, page 65.

Cordialement,
Franck

[Ar Brav]

Bonjour à tous,

VILLE DE MADRID

24 février 1916
1880 tonnes (capitaine Gonfard). Attaqué en Méditerranée par un sous-marin, le navire tire quelques coups de canon ; le sous-marin plonge et disparait.

VILLE DE MADRID

(déjà nommé) 25 juin 1916
Attaqué en Méditerranée, par un sous-marin, à 18 heures, la Ville de Madrid tire 25 coups de canon, le sous-marin abandonne la poursuite deux heures après.

Citation à l'ordre de l'armée (Journal Officiel du 04-07-1916).
Croix de guerre avec palme :

L'équipage tout entier du paquebot Ville de Madrid, a fait preuve d'énergie et de sang-froid lors d'une attaque de ce bâtiment par un sous-marin, le 25 juin 1916.

Citation à l'ordre de l'armée.
Chevalier de la légion d'honneur :

GONFARD Henri-Joseph, capitaine au long cours, commandant.

A fait preuve des plus belles qualités de commandement lors de l'attaque de son navire par un sous-marin les 24 février et 24 juin 1916, et a réussi chaque fois à empêcher la perte du bâtiment grâce à l'emploi judicieux de son artillerie, à son habileté professionnelle et à son sang-froid.

Citation à l'ordre de la division :

PAOLI Jean, capitaine au long cours, deuxième capitaine.

A pris avec beaucoup d'autorité et de sang-froid, sous le feu de l'ennemi, toutes les dispositions lors des attaques de la Ville de Madrid par des sous-marins.

LUCIA Gaston, mécanicien de première classe de la marine marchande, chef mécanicien.

A assuré avec le plus grand courage l'exécution des ordres du capitaine et a maintenu avec beaucoup d'autorité le calme absolu parmi le personnel mécanicien.

Citation à l'ordre de la brigade :

SOLOMAS Fernand, capitaine au long cours, lieutenant.

Est demeuré sur la passerelle auprès du capitaine auquel il a prêté le plus entier concours sous le feu de l'ennemi avec un complet mépris du danger.

ERMINY Dominique, mécanicien de première classe de la marine marchande, deuxième mécanicien.

Est descendu spontanément dans les machines, et a, par son exemple, contribué à maintenir le calme le plus absolu parmi le personnel mécanicien.

DELACOURARIE Camille, mécanicien de première classe de la marine marchande, troisième mécanicien.

Est descendu spontanément dans les machines et a, par son exemple, contribué à maintenir le calme le plus absolu parmi le personnel mécanicien.

DUPRADEAU Raymond, télégraphiste.

Est demeuré dans le poste de T. S. F. sous le feu de l'ennemi et a assuré avec un calme parfait la transmission des signaux d'alarme et de communications.

BLANC Jules, maître d'équipage.

A donné à tous l'exemple du sang-froid et du mépris du danger.

CASTAING Jean, quartier-maître, canonnier, réserviste. Chef de pièce de 47.

A montré le plus grand courage dans l'exercice de ses fonctions de pointeur.

LE GAC Charles, matelot fusilier.

A assuré avec le plus grand courage le service du 47.

DIQUELOU Jean, canonnier auxiliaire, réserviste.

A assuré avec le plus grand courage le service du 47.


Sources :
Livre d’Or de la Compagnie Générale Transatlantique, Guerre 1914-1918, CGT


Cordialement,
Franck

[Ar Brav]

Bonjour à tous,



Le sauvetage des membres de l'équipage du Sidi-Ferruch.

Source : S.G.A. « Mémoire des hommes » : Cote SS Y 135 : Cyclone, torpilleur, Journal de bord – 7 oct. / 22 déc. 1915 – , p. num. 489 et 463.

Vendredi 5 novembre 1915
[…]
16 h 25 – Appareillé. Sorti du port [d'Alger].
16 h 40 – Route au N. 5 E. Convoyant la Ville-de-Madrid.
17 h 10 – Aperçu des feux Costons rouges et vert. Fait route dessus.
19 h 00 – Aperçu embarcations du Sidi-Ferruch coulé par sous-marin. Embarqué à bord les équipages (23 hommes).
19 h 30 – Remis en route sur une troisième embarcation ; recueillie par Ville-de-Madrid. 15 hommes.
19 h 50 – Remis en route sur Alger, 20 n, 150 tours. Lat. 37° 17' N. – L. 1° 3' E. […]

******

P.V. : Le 5 novembre, escortant le paquebot Ville-de-Madrid, vers 19 h, nous remontons deux embarcations du vapeur Sidi-Ferruch demandant du secours. Nous avons stoppé et ils nous ont accosté. Faute de bosse pour le remorquage, nous avons coupé un faux-bras de 55 m/m et de 100 … de long qui a été perdu. Les bouts étant restés dans les embarcations qui ont dû être abandonnées.

Bord, le 6 novembre 1915,
Le commandant,

Signé : Gasquet, Lieutenant de vaisseau.

******
Bien amicalement à vous,
Daniel.

[Rutilius]

Bonjour à tous,

■ Le Temps, n° 19.958, Dimanche 27 février 1916, p. 4, en rubrique « Sur mer » :

« Navires qui échappent à des sous-marins

Marseille, 26 février.

Le paquebot Ville-de-Madrid, de la Compagnie générale transatlantique, est arrivé à Marseille après avoir essuyé deux coups de canon tirés par un sous-marin ennemi.
Forçant ses feux, le paquebot a pu échapper par sa vitesse à la poursuite du sous-marin et arriver à Marseille sans aucune avarie. [...]»
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Bien amicalement à vous,
Daniel.

[Laurent59]

Bonjour à tous, les bataillons du 72e RI et ceux de la 250e brigade seront embarqués sur ce paquebot à la date du 15 décembre 1916, direction l'Algérie. Le paquebot "Ville de Rouen" sera également du voyage.
Le 23 mars 1917 le retour se fera avec le navire "Odessa".

Laurent

[Ar Brav]

Bonjour Laurent,

Merci pour l'info, c'est noté dans la fiche du navire

Bien cordialement,
Franck

[Laurent59]

Bonjour Laurent,

Merci pour l'info, c'est noté dans la fiche du navire

Bien cordialement,
Franck

pourriez vous m'envoyer l'info ? merci

Un soldat du 72e RI s'est fait pendre en photo sur le navire >>> ICI

Laurent