Bonjour,
une petite question : en temps de paix, les artilleurs de ces forts faisaient-ils des exercices de tir réels avec les pièces du fort, en situation ? Vu que dans certaines casemates il y avait le plan des environs dessinés avec repères et réglages de la pièce, il fallait bien, je présume, régler tout cela par des tirs?
Cordialement
ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Re: ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Bonsoir
Oui. En temps de paix ils faisaient des exercices de tir reel voir à blanc.Pour la baterie de l'Eperon et le fort de Frouard ils tiraient sur le plateau de Malzeville .Il existe une anecdote qui nous est contée lors de la visite du fort de Villey le Sec qui dit que le premier tir d'essai, les gens du village de Villey n'étant pas prévenues du tir d'essai de la Mougin du réduit on t vue leurs fenêtres voler en éclats.Pour ce qui est des schémas dans les tourelles; surtout de mitrailleuses ,donnaient surtout des infos sur le relief et les obstacles ainsi que des infos distances dans leur secteurs de tir.Donc possibilité de régler la hausse de leur mitrailleuse.Il existait un systeme mécanique sur les tourelles de mitrailleuses à éclipse qui permettait même de nuit de tirer sans atteindre des objectifs amis une espece de découpage contour ,excusé moi j'ai oublié le nom de ce systeme.Par contre les observatoires des forts avaient des appareils Gognometriques dont je ne connait pas le fonctionnement .Je pense que sur ce forum on pourra nous l'expliquer.
A+
JPH
Oui. En temps de paix ils faisaient des exercices de tir reel voir à blanc.Pour la baterie de l'Eperon et le fort de Frouard ils tiraient sur le plateau de Malzeville .Il existe une anecdote qui nous est contée lors de la visite du fort de Villey le Sec qui dit que le premier tir d'essai, les gens du village de Villey n'étant pas prévenues du tir d'essai de la Mougin du réduit on t vue leurs fenêtres voler en éclats.Pour ce qui est des schémas dans les tourelles; surtout de mitrailleuses ,donnaient surtout des infos sur le relief et les obstacles ainsi que des infos distances dans leur secteurs de tir.Donc possibilité de régler la hausse de leur mitrailleuse.Il existait un systeme mécanique sur les tourelles de mitrailleuses à éclipse qui permettait même de nuit de tirer sans atteindre des objectifs amis une espece de découpage contour ,excusé moi j'ai oublié le nom de ce systeme.Par contre les observatoires des forts avaient des appareils Gognometriques dont je ne connait pas le fonctionnement .Je pense que sur ce forum on pourra nous l'expliquer.
A+
JPH
jph
Re: ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Bonjour deb, bonjour Jean Paul,
Jean Paul, pour la T.M., il s'agit d'une came, que l'on enclenchait pour la nuit. ainsi le mitrailleur qui avec ses hanches, faisait tourner la tourelle et ouvrait le feu, n'avait plus à se soucier de l'observation; la came reprenait systématiquement la configuration du terrain et orientait d'elle même les mitrailleuses.
Pour ce qui est des tirs, oui, ils étaient fait à obus explosif, à obus lesté et à boîte à mitraille.
Une zone était prévue pour reçevoir les coups et bien entendu, toutes les routes, chemins, qui se trouvaient entre le cuirassement et le but, étaient fermés à la circulation.
Des vedettes (plantons) et fanions étaient positionnés à chaque intersection pour interdire tous passages.
Pour les tourelles de mitrailleuses qui tiraient également à balles réelles, des petites niche en pierres, briques ou encore béton furent installées à proximité même des tourelles, sur les dessus du fort pour servir de receptacle aux balles; elles étaient remplies de sable.
On trouve cette application au fort du Vieux Canton à Toul.
En ce qui concerne les armes légères, un champ de tir était construit à proximité du fort et réservé à la garnison de celui-ci pour l'entrainement au tir. dans le cas contraire, c'était un des champs de tir de la place qui était dévolu aux artilleurs de forteresse.
Pour les tirs de la Mougin de Villey-le-Sec, je confirme ce que nous dit Jean Paul, d'ailleurs le village de VLS payait le prix fort, puisque n'ayant pas voulu quitter les lieux lors de la construction de la position, les villageois se retrouvèrent coincés dans une enceinte fortifiée.
Pour ce qui est des pièces à l'air libre, les tirs étaient effectués sur des polygones avec les mêmes pièces dont ils avaient la charge.
Chez moi, pour Epinal et la Haute Moselle, les artilleurs de forteresse allaient aux écoles à feu et concours de tir, sur les champs de tir à Châlons, Belfort, Chantraine.
En ce qui concerne les dessins ou panorama, secteur de tir, coordonnées représentés sur un mur, une plaque ou encore dans un cuirassement, ces données étaient calculées en rapport de la puissance des pièces, de la configuration du terrain et de repères.
Une tourelle avait un X-repère, qui pouvait être un clocher, un arbre, etc.
Chaque élément susceptible d'être détruit ou pouvant servir à un siège, était répertorié minutieusement. On s'aperçut avec la déclaration de guerre, dans beaucoups d'endroits, que les "mises à jour" ne furent pas toujours suivies d'effets, ce qui résultat que les officiers durent faire des relevés eux-même sur le terrain.
Amicalement
Florian
Jean Paul, pour la T.M., il s'agit d'une came, que l'on enclenchait pour la nuit. ainsi le mitrailleur qui avec ses hanches, faisait tourner la tourelle et ouvrait le feu, n'avait plus à se soucier de l'observation; la came reprenait systématiquement la configuration du terrain et orientait d'elle même les mitrailleuses.
Pour ce qui est des tirs, oui, ils étaient fait à obus explosif, à obus lesté et à boîte à mitraille.
Une zone était prévue pour reçevoir les coups et bien entendu, toutes les routes, chemins, qui se trouvaient entre le cuirassement et le but, étaient fermés à la circulation.
Des vedettes (plantons) et fanions étaient positionnés à chaque intersection pour interdire tous passages.
Pour les tourelles de mitrailleuses qui tiraient également à balles réelles, des petites niche en pierres, briques ou encore béton furent installées à proximité même des tourelles, sur les dessus du fort pour servir de receptacle aux balles; elles étaient remplies de sable.
On trouve cette application au fort du Vieux Canton à Toul.
En ce qui concerne les armes légères, un champ de tir était construit à proximité du fort et réservé à la garnison de celui-ci pour l'entrainement au tir. dans le cas contraire, c'était un des champs de tir de la place qui était dévolu aux artilleurs de forteresse.
Pour les tirs de la Mougin de Villey-le-Sec, je confirme ce que nous dit Jean Paul, d'ailleurs le village de VLS payait le prix fort, puisque n'ayant pas voulu quitter les lieux lors de la construction de la position, les villageois se retrouvèrent coincés dans une enceinte fortifiée.
Pour ce qui est des pièces à l'air libre, les tirs étaient effectués sur des polygones avec les mêmes pièces dont ils avaient la charge.
Chez moi, pour Epinal et la Haute Moselle, les artilleurs de forteresse allaient aux écoles à feu et concours de tir, sur les champs de tir à Châlons, Belfort, Chantraine.
En ce qui concerne les dessins ou panorama, secteur de tir, coordonnées représentés sur un mur, une plaque ou encore dans un cuirassement, ces données étaient calculées en rapport de la puissance des pièces, de la configuration du terrain et de repères.
Une tourelle avait un X-repère, qui pouvait être un clocher, un arbre, etc.
Chaque élément susceptible d'être détruit ou pouvant servir à un siège, était répertorié minutieusement. On s'aperçut avec la déclaration de guerre, dans beaucoups d'endroits, que les "mises à jour" ne furent pas toujours suivies d'effets, ce qui résultat que les officiers durent faire des relevés eux-même sur le terrain.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
- Gilles ROLAND
- Messages : 3968
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Ce sujet a été déplacé de la catégorie Sites et vestiges de la Grande Guerre vers la categorie SORTIES ET RENCONTRES par Gilles ROLAND
-Ca sent le macchab, dit Le Moal. -J’te crois, y en a plein par ici. Jean Berthaud « 1915 sur les Hauts-de Meuse en Champagne »
VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
- Frederic RADET
- Messages : 903
- Inscription : jeu. mars 30, 2006 2:00 am
Re: ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Bonjour,
hier a eu lieu l'inauguration de l'Ouvrage en présence de nombreux élus:
J'ai eu l'honneur de couper le ruban...




Cordialement,
Frédéric
hier a eu lieu l'inauguration de l'Ouvrage en présence de nombreux élus:
J'ai eu l'honneur de couper le ruban...




Cordialement,
Frédéric
On ne passe pas !
- Frederic RADET
- Messages : 903
- Inscription : jeu. mars 30, 2006 2:00 am
Re: ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Bonsoir,


L'Ouvrage de la Falouse et la Région Lorraine à reçu les scénaristes américains, visite du site et repas sur place s'il vous plait....!





Photo: J-M PERRAUX
Une superbe journée ! [:durand alain:1]
Bien cordialement,
Frédéric


L'Ouvrage de la Falouse et la Région Lorraine à reçu les scénaristes américains, visite du site et repas sur place s'il vous plait....!





Photo: J-M PERRAUX
Une superbe journée ! [:durand alain:1]
Bien cordialement,
Frédéric
On ne passe pas !
- RADET Frederic
- Messages : 2259
- Inscription : lun. oct. 18, 2010 2:00 am
Re: ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Bonsoir,
la neige est là...de bonne heure sur la région Verdunoise...!!!!
Ce matin à l'Ouvrage, avec des collègiens Allemands...




Bonsoir,
Frédéric
la neige est là...de bonne heure sur la région Verdunoise...!!!!
Ce matin à l'Ouvrage, avec des collègiens Allemands...




Bonsoir,
Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
- RADET Frederic
- Messages : 2259
- Inscription : lun. oct. 18, 2010 2:00 am
Re: ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Bonsoir tout le monde,
je vous propose un petit "avant-après"....c'est toujours bien de voir ce qui a été fait.
La tourelle pour canons de 75 mm en janvier 2008. Le massif béton vient d'être nettoyé... remarquez les embrassures...

Commencement du débroussaillage devant la tourelle courant 2008.

Aujourd'hui...les embrassures sont dirigées vers la vallée que la tourelle devait protegée.

Cordialement,
Frédéric
je vous propose un petit "avant-après"....c'est toujours bien de voir ce qui a été fait.
La tourelle pour canons de 75 mm en janvier 2008. Le massif béton vient d'être nettoyé... remarquez les embrassures...


Commencement du débroussaillage devant la tourelle courant 2008.

Aujourd'hui...les embrassures sont dirigées vers la vallée que la tourelle devait protegée.

Cordialement,
Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
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- RADET Frederic
- Messages : 2259
- Inscription : lun. oct. 18, 2010 2:00 am
Re: ouverture au public de l'ouvrage de LA FALOUSE
Bonsoir tout le monde,
certains d'entre-vous sont déja passé à l'Ouvrage, et je les en remercie.
Un ami vient de me donner des vues prisent en mai 1999, je vous en fait profiter.



Cordialement,
Frédéric
certains d'entre-vous sont déja passé à l'Ouvrage, et je les en remercie.

Un ami vient de me donner des vues prisent en mai 1999, je vous en fait profiter.



Cordialement,
Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
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