S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Quel boulot - je me réjouis déjà d'aller le visiter dès que possible - dans les semaines qui viennent
Pour ce qui est de la randonnée cyclotouriste, le 3 août vous passerez à Avioth, devant ma bouquinerie, juste en face de la basilique --- venez me dire bonjour
Bonjour,
Le commandant Raynal est allé visiter l'ouvrage - commandé alors par le capitaine Poirier - en compagnie du capitaine Didio :
Bonne lecture,
Jean-Claude
Merci de nous faire partager ce passage
et sans vouloir relancer la polémique l'appellation fort de la FaLOUSE est bien employé à l'époque (comme on le voit ici), d'ailleurs que ce soit au niveau du JMO, ou au niveau du tampon réglementaire de l'ouvrage on retrouve le mot fort.
Sur le site de mémoires des hommes il est nommé comme fort de la FALOUSE,donc ce n'est pas justifié de nous accuser de tromperies quand nous employons ce mot.
Il y à certaines choses plus graves, je pense.
en tout cas merci, à tous ceux qui ont envoyés des messages de sympathie et à ceux qui sont venus voir cette réalisation.
cordialement
camille
Tout ce qui était en béton était désigné péjorativement "fort" par les fantassins et artilleurs. Hors vous savez sans doute que depuis le décret de aout 1915, la RFV n'existe plus et qu'il n'y existe plus que des abris incorporés dans les lignes de défenses successives. Donc plus de fort et plus d'ouvrage... L'appellation que cite Jean-Claude sur Raynal est issue de l'infanterie, pas des troupes de forteresses ou du Génie donc il le nomme à tort:"fort".
Pour retrouver appellation exact des différentes constructions, il suffit de se reporter aux archives de ceux qui ont conçus les fortifications: le Service du Génie (entre autres les archives du Lieutenant-Colonel Benois décrivant la résistance au feu des fortifications). Ces archives où les vrais noms et destinations des constructions sont mentionnés parlent de l'ouvrage de la Falouse au même titre que de l'ouvrage du Chana, de Déramé, etc...
Le JMO de l'ouvrage est rempli par... l'infanterie et il est donc normal qu'il y est écrit "fort".
A aucun moment on ne trouve l'appellation "ouvrage" (pour n'importe quelle fortification que se soit) dans les écrits provenant de l'infanterie, mais n'étant pas du Génie, on ne peut leur reprocher leur ignorance sur le sujet.
On ne peut pas accuser de tromperie mais peut être de manque d'information.
en effet Cyril
les précisions que tu apportes traduise ta connaissance du sujet, et je dois avouer que je découvres le monde de la fortification ainsi que ses spécificités.
je suis passionné par le militaria 14-18 comme tu le sait et c'est d'ailleurs par rapport à ça que l'on ma demander d'intervenir sur la mise en scène des mannequins et je ne revendique aucunes connaissances sur la fortification.
d'ailleurs je suis régulièrement repris par MR RADET quand je parle du fort
merci de ton intervention et de ton objectivité
en espérant te voir à l'ouvrage de la FALOUSE un de ces jours
Comme le disait assez souvent mon ami Philippe Truttmann, c'était aussi des caprices administratifs.
Quant à l'utlisation par des soldats à l'époque, ou des officiers, etc, cela se traduit par la méconnaissance de la terminologie dans la fortification.
Ces hommes ont employés ce terme de "fort" de manière généraliste, comme ils auraient employé casemates, redoute, etc.
Donc ce n'est pas parce qu'on le retrouve utilisé ou nommé par des hommes que ce nom est officiel et le bon.
Comme le dit Cyril, il faut s'en référé aux documents d'archives.
Ce terme "ouvrage" existe déjà dans le système bastionné pour désigner des bâtiments extérieurs à une citadelle, un fort. Citons pour exemple, "ouvrage à cornes".
Avant la crise de l'obus torpille en 1885, le terme d'ouvrage s'applique pour la fortification permanent et de campagne, à des ouvrages d'infanterie de petites dimensions, ou encore, à un groupe de batteries.
Après 1885, le terme s'appliquant toujours à de petits ouvrages d'infanterie, devient également celui d'ouvrages d'artillerie placés dans les intervalles des forts, que l'on connait mieux sous le nom "ouvrage intermédiaire".
Ces nouveaux ouvrages, n'ont plus ou peu de maçonnerie, et sont à profil triangulaire avec fossés flanqués ou non.
Tous sont cosntruits en béton spécial ou armé.
Il est très important de respecter la terminologie, et de travailler en symbiose, afin que les générations futures ne se perdent pas dans ceux-ci.
On a déjà du mal à faire comprendre à des enfants la différence entre un château, un château-fort et un fort.
Même topo avec les Maginoïstes qui continuent à appeler un petit ouvrage ou un gros ouvrage "fort". cela n'a rien à voir et chaque époque à ses appellations.
La terminologie en fortification est très complexe, et chaque période à la sienne.
Ce qui existe dans le système bastionné, ne peut pas toujours s'appliquer au système polygonal, comme ce dernier ne peut s'appliquer aux fortifications de l'entre-deux guerres.
Voir pour cela mon glossaire de la fortification.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Oui bel exemple d'erreur commise, et qui plus est, le panneau l'indiquant, de nos jours.
Quant au "massif fortifié de Souville", titre qui parait pompeux, mais qui indique une position fortifiée, avec fort, casemates et batterie cuirassée.
Ce terme là n'est pas usurpé ou faux. Cependant, il n'existe pas dans la terminologie propre à la fortification permanente.
On sait qu'au départ, une place ou camp retranché est composé d'un noyau central, de trois lignes de front.
Le dispositif est d'ailleurs découpés en plusieurs secteurs.
La première étant la ligne de feu, sur laquelle s'aligne les forts de place et batteries, dépôts intermédiaires, abris de combat, Poste de commandement infanterie et artillerie, observatoires.
La seconde reçevant, parcs, magasins de secteur.
La troisième ligne reçevant les magasins centraux, parc d'artillerie, etc.
Ce dispositif verra le jour en 1876 et durera en place jusqu'en 1908, avec l'apparition des centres de résistance.
Les places ou camps retranchés voit leur organisation complètement chambouler.
Afin d’améliorer la défense de la place, il va être étudié un système d’organisation par la haute commission des places fortes.
Le projet verra le jour à partir de 1908. Celui-ci consiste à organiser en des points stratégiques, des zones fermées de défense.
Cela pourra être organisé autour d’un fort, d’un village. C’est ainsi que certains forts vont voir leur périphérie occupée par toute une organisation défensive, aussi bien des parapets d’infanterie, des batteries d’artillerie, des abris pour l’infanterie, des magasins à poudre, etc.
Le commandement du centre de résistance est sous la responsabilité du gouverneur du fort concerné.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.