Le phénomène de honte d'être encore en vie,ce sentiment de culpabilité vis à vis de ceux tellement nombreux morts sur place,témoigne du lien fraternel exceptionnel qui existait entre ces hommes ,de par les circonstances.
L'on s'identifie à l'autre et réciproquement.C'est l'union des contraires, au sein du mal absolu qu'est cette guerre infame ,se dissimule encore,toujours, et malgré tout une humanité profonde , totale, qui se révèle .Y comprit vis à vis de l'ennemi ,en atteste notamment les fraternisations. Cela interroge d'un point de vue métaphysique et spirituel, le tout sans attache avec aucun mouvement religieux quel qu'il soit.La véritable Voie Sacrée ne serait t-elle pas là ? Dans la prise de conscience que ce qui nous réunis est plus fort que ce qui nous divise
Sur ces aspects, et si vous n'avez pas encore eu l'occasion de le faire, je vous conseille la lecture du "Chant funèbre pour les Morts de Verdun" de Montherlant.
Amicalement,
Stéphan