Bonjour,
André Loez vient de rétablir le lien qui ne fonctionnait pas sur le site du CRID. Un complément non négligeable à son travail.
Bonne lecture.
Stéphan
"14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
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- Stephan @gosto
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Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Bonjour à tous,
Merci Stephan pour cette démarche et cette info. Il y a en effet 86 pages passionnantes sur le sujet. Excellente initiative d'André Loez!
Pour moi, le soucis c'est son livre. Des retards à l'allumage à la fnac.com.Commandé il y a plusieurs jours...et comme soeur anne, je ne vois toujours pas la confirmation!! Vive l'aménagement du territoire!
Je me trompe peut-être mais sur les annexes, pas grand chose sur le 18eme RI et la mutinerie de Villers? ( je travaille sur un article sur Vincent Moulia à partir des archives du Conseil de guerre de la 36eme D.I.)
Bonne journée à tous,
Bruno
Merci Stephan pour cette démarche et cette info. Il y a en effet 86 pages passionnantes sur le sujet. Excellente initiative d'André Loez!
Pour moi, le soucis c'est son livre. Des retards à l'allumage à la fnac.com.Commandé il y a plusieurs jours...et comme soeur anne, je ne vois toujours pas la confirmation!! Vive l'aménagement du territoire!
Je me trompe peut-être mais sur les annexes, pas grand chose sur le 18eme RI et la mutinerie de Villers? ( je travaille sur un article sur Vincent Moulia à partir des archives du Conseil de guerre de la 36eme D.I.)
Bonne journée à tous,
Bruno
Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Bonjour Bruno
j'ai acheté le livre de A.Loez sur un site internet de vente bien connu.
48h après j'avais le livre.
effectivement à la FNAC,je ne l'ai pas vu
cordialement
michev
j'ai acheté le livre de A.Loez sur un site internet de vente bien connu.
48h après j'avais le livre.
effectivement à la FNAC,je ne l'ai pas vu
cordialement
michev
-
- Messages : 1547
- Inscription : mer. nov. 10, 2004 1:00 am
Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Bonjour,
Je voudrais dire ici, avec beaucoup de prudence et beaucoup de respect pour les universitaires que j’ai côtoyés, qu’une thèse, en sciences humaines, quelle que soit la mention obtenue, reste une thèse au sens où le commun des mortels le comprend. J’entends par là que le doctorat « sanctionne » un parcours universitaire et dit simplement qu’un jury atteste de la qualité de la méthode de travail, de la conformité de la recherche aux règles universitaires en vigueur, que son auteur a constitué une bibliographie et semble au courant de ce qui a déjà été écrit sur le sujet. Le problème réside au niveau du jury….On sait qu’il vaut mieux qu’il soit constitué de personnes favorables à l’orientation intellectuelle, philosophique ou même politique des idées « soutenues » et qu’il y a des modes et des pratiques momentanément bien en cours. Par exemple il n’est pas très bien vu, en ce moment, de se livrer à des analyses « trop marxistes » c'est-à-dire trop tournées vers l’analyse des facteurs économiques et de prononcer, en caricaturant un peu, des mots du genre « lutte des classes » ou « grand capitalisme ». Il est préférable, si l’on travaille sur 14-18 et qu’on penche un peu vers les travaux et les analyses tendant à montrer que les hommes en guerre ont été docilisés et encadrés fortement par un appareil répressif, préparer sa thèse avec des sudistes plutôt qu’avec les gens qui tournent autour de l’Historial.
L’exemple le plus parlant, en ce qui nous concerne, serait de comparer les avis sur les rapports entre gouvernants et militaires, sur la variation de l’équilibre des pouvoirs pendant le conflit, sur le fonctionnement du GQG. Les travaux sur la justice militaire depuis l'Empire sont aussi un bon exemple des différentes approches de cette question.
Bref ! Il est prudent, en histoire, comme en toutes choses, d’empiler les avis avant de se faire sa propre idée. Mais bon il se peut que j'enfonce une porte ouverte...
Cordialement
CC
Je voudrais dire ici, avec beaucoup de prudence et beaucoup de respect pour les universitaires que j’ai côtoyés, qu’une thèse, en sciences humaines, quelle que soit la mention obtenue, reste une thèse au sens où le commun des mortels le comprend. J’entends par là que le doctorat « sanctionne » un parcours universitaire et dit simplement qu’un jury atteste de la qualité de la méthode de travail, de la conformité de la recherche aux règles universitaires en vigueur, que son auteur a constitué une bibliographie et semble au courant de ce qui a déjà été écrit sur le sujet. Le problème réside au niveau du jury….On sait qu’il vaut mieux qu’il soit constitué de personnes favorables à l’orientation intellectuelle, philosophique ou même politique des idées « soutenues » et qu’il y a des modes et des pratiques momentanément bien en cours. Par exemple il n’est pas très bien vu, en ce moment, de se livrer à des analyses « trop marxistes » c'est-à-dire trop tournées vers l’analyse des facteurs économiques et de prononcer, en caricaturant un peu, des mots du genre « lutte des classes » ou « grand capitalisme ». Il est préférable, si l’on travaille sur 14-18 et qu’on penche un peu vers les travaux et les analyses tendant à montrer que les hommes en guerre ont été docilisés et encadrés fortement par un appareil répressif, préparer sa thèse avec des sudistes plutôt qu’avec les gens qui tournent autour de l’Historial.
L’exemple le plus parlant, en ce qui nous concerne, serait de comparer les avis sur les rapports entre gouvernants et militaires, sur la variation de l’équilibre des pouvoirs pendant le conflit, sur le fonctionnement du GQG. Les travaux sur la justice militaire depuis l'Empire sont aussi un bon exemple des différentes approches de cette question.
Bref ! Il est prudent, en histoire, comme en toutes choses, d’empiler les avis avant de se faire sa propre idée. Mais bon il se peut que j'enfonce une porte ouverte...
Cordialement
CC
Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Bonsoir à tous,
Je partage l'avis précédent. Il y a des phénoménes de modes, peut-on dire, ou plutot des avis qui suivent l'idéologie dominante, en histoire comme dans la vie courante ( société et professionnelle) et je pense qu'il ne faut pas avoir peur, d'être fidèle à ses idées et aller à contre-courant du flot dominant...
Mais , bon, je ne passe pas une thèse en ce qui me concerne..
Merci Michev pour ton petit mot, je viens de recevoir ( enfin) le livre d'André Loez sur les mutineries de 17. Un gros pavé à m'envoyer. J'ai foncé à l'index des noms ( seulement 4 entrées pour Moulia, de la mutinerie du 18RI)
Alire, donc mais je termine Le fusillés de le naour, je dois reprendre le prix goncourt 1916, futur camarade de la lutte des classes! plus à la mode d'aujourd'hui donc!
De la lecture en perspective donc
Bonne soirée à tous les bosseurs de ce beau forum!
Bruno
Je partage l'avis précédent. Il y a des phénoménes de modes, peut-on dire, ou plutot des avis qui suivent l'idéologie dominante, en histoire comme dans la vie courante ( société et professionnelle) et je pense qu'il ne faut pas avoir peur, d'être fidèle à ses idées et aller à contre-courant du flot dominant...
Mais , bon, je ne passe pas une thèse en ce qui me concerne..
Merci Michev pour ton petit mot, je viens de recevoir ( enfin) le livre d'André Loez sur les mutineries de 17. Un gros pavé à m'envoyer. J'ai foncé à l'index des noms ( seulement 4 entrées pour Moulia, de la mutinerie du 18RI)
Alire, donc mais je termine Le fusillés de le naour, je dois reprendre le prix goncourt 1916, futur camarade de la lutte des classes! plus à la mode d'aujourd'hui donc!
De la lecture en perspective donc
Bonne soirée à tous les bosseurs de ce beau forum!
Bruno
Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Bonsoir,
Je trouve que le moral des "soldats de l'An 2" est en baisse!
Je vais pour ma part lire ce livre d'André Loez qui semble intéressant!
Je ne sais pas si "l'idéologie dominante, en histoire comme dans la vie courante" a vraiment une influence sur la recherche historique!
Je me souviens comme si c'était hier de "l'accueil" que me fit un éminent professeur d'histoire de l'université de Saint-Etienne quand je lui fis part de mon souhait de rédiger un mémoire de maîtrise sur l'histoire de la Manufacture Nationale d'Armes de Saint-Etienne pendant la Grande Guerre, il est vrai que nous étions en l'an de grâce 1968 et que ce digne représentant de "l'idéologie dominante" de l'époque souhaitait plutôt m'orienter vers "la grève insurrectionnelle des métallurgistes du bassin de Firminy"!
A chacun son intérêt!
Sans rancune et cordialement,
Guy François.
Je trouve que le moral des "soldats de l'An 2" est en baisse!
Je vais pour ma part lire ce livre d'André Loez qui semble intéressant!
Je ne sais pas si "l'idéologie dominante, en histoire comme dans la vie courante" a vraiment une influence sur la recherche historique!
Je me souviens comme si c'était hier de "l'accueil" que me fit un éminent professeur d'histoire de l'université de Saint-Etienne quand je lui fis part de mon souhait de rédiger un mémoire de maîtrise sur l'histoire de la Manufacture Nationale d'Armes de Saint-Etienne pendant la Grande Guerre, il est vrai que nous étions en l'an de grâce 1968 et que ce digne représentant de "l'idéologie dominante" de l'époque souhaitait plutôt m'orienter vers "la grève insurrectionnelle des métallurgistes du bassin de Firminy"!
A chacun son intérêt!
Sans rancune et cordialement,
Guy François.
-
- Messages : 2081
- Inscription : jeu. sept. 07, 2006 2:00 am
Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Re,
Une analyse dans l'édition de Libération du 15/04 : "1914-1918, tranchées dans le vif"
Lien : http://www.liberation.fr/livres/0101630 ... ans-le-vif
Bonne journée,
J.
Une analyse dans l'édition de Libération du 15/04 : "1914-1918, tranchées dans le vif"
Lien : http://www.liberation.fr/livres/0101630 ... ans-le-vif
Bonne journée,
J.
Le 36e RI dans la Grande Guerre : http://36ri.blogspot.fr/ - La revue de presse sur le compte Twitter @36regiment
Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Bonjour à tous,
Je viens enfin de terminer ce grand livre d'André Loez. Il faut du temps pour lire ce pavé, avec les notes en fin de volume, les annexes sur le site du CRID, etc. C'est difficile mais cela vaut le coup. Au delà de l'école de Craonne, il y a là des analyses pertinentes nouvelles ( toujours basées sur les sources) qui remettent en cause bien des idées reçues, celles acceptées depuis Pedroncini.
Je conseille vivement ce livre décapant!
toutes mes félicitations à son auteur
Bonne journée à tous
Bruno
Je viens enfin de terminer ce grand livre d'André Loez. Il faut du temps pour lire ce pavé, avec les notes en fin de volume, les annexes sur le site du CRID, etc. C'est difficile mais cela vaut le coup. Au delà de l'école de Craonne, il y a là des analyses pertinentes nouvelles ( toujours basées sur les sources) qui remettent en cause bien des idées reçues, celles acceptées depuis Pedroncini.
Je conseille vivement ce livre décapant!
toutes mes félicitations à son auteur
Bonne journée à tous
Bruno
Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Ici, les retouches à apporter aux récits habituels du conflit sont nombreuses. On peut d’abord mettre le point final aux récits providentiels faisant du général Pétain le thaumaturge ayant su guérir la fièvre des mutineries. Nommé à la tête de l’armée le 15 mai 1917, avant que les mutineries ne soient connues, pour sanctionner l’échec de son prédécesseur, Pétain déstabilise un peu plus aux yeux de certains combattants une institution décrédibilisée par l’échec de l’offensive du 16 avril 1917 et des discours et promesses qui y étaient liés. Sa nomination, dans un contexte d’interpellations politiques, est un aveu du désastre, et contribue à ouvrir la possibilité de la révolte. Face à celle-ci, le généralissime ne fait preuve d’aucune lucidité particulière par rapport à ses collègues : prompt à blâmer l’intérieur, il n’ordonne pas d’arrêt des offensives, prescrivant au contraire dans son premier ordre une usure « inlassable » de l’ennemi par des attaques en largeur. Ce sont les mutins, par leur mouvement et leur mobilisation, qui contraignent ensuite les généraux à l’inaction jusqu’à l’automne. On doit souligner ce fait jusqu’ici méconnu : c’est la généralisation de la désobéissance qui a rendu inenvisageable le maintien des offensives, non la clairvoyance ou la prévenance des chefs.
Pour refermer et punir les mutineries, les responsables politiques et militaires ne se distinguent par aucune mansuétude particulière : la hausse des permissions accordée au mois de juin et juillet correspond à une obligation légale, et surtout à un « coup » tactique permettant de disperser à l’arrière les soldats mécontents, tandis que les officiers sont sommés de faire preuve « d’énergie » et que la Justice militaire renoue avec des procédures d’exception que les efforts politiques parviennent progressivement à tempérer. Au-delà des fusillés, la sévérité de l’institution se vérifie dans sa capacité à extraire arbitrairement et sans jugement dits « mutins » de leurs unités pour les éloigner du front, par l’envoi forcé aux colonies.
André Loez : 14-18. Les refus de la guerre Une histoire des mutins Pages 542-543
Voici un extrait passionnant des conclusions de ce livre qui fera date qui remet en cause la soit-disant clairvoyance de Pétain et la soit-disant modération de la répression des mutineries.
Pour refermer et punir les mutineries, les responsables politiques et militaires ne se distinguent par aucune mansuétude particulière : la hausse des permissions accordée au mois de juin et juillet correspond à une obligation légale, et surtout à un « coup » tactique permettant de disperser à l’arrière les soldats mécontents, tandis que les officiers sont sommés de faire preuve « d’énergie » et que la Justice militaire renoue avec des procédures d’exception que les efforts politiques parviennent progressivement à tempérer. Au-delà des fusillés, la sévérité de l’institution se vérifie dans sa capacité à extraire arbitrairement et sans jugement dits « mutins » de leurs unités pour les éloigner du front, par l’envoi forcé aux colonies.
André Loez : 14-18. Les refus de la guerre Une histoire des mutins Pages 542-543
Voici un extrait passionnant des conclusions de ce livre qui fera date qui remet en cause la soit-disant clairvoyance de Pétain et la soit-disant modération de la répression des mutineries.
Re: "14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins",
Bonjour,
Oui, le livre d'André Loez est un excellent livre, notamment quand il traite du coeur de son sujet.
Il est tout de même intéressant de mettre en relief quelques points:
-la présence de certaines notes, surtout en début d'ouvrage, qui n'amènent rien à la clarté de la thèse mais qui semblent avoir pour but principal des critiques de livres ou d'articles "d'excellents confrères" d'école différente, surtout s'il s'agit de celle de Péronne!
-"l'inévitable" référence au brave tonnelier Barthas, référence suprême, un peu lassante dans sa constance.
Ce ne sont que quelques points secondaires dans cette étude magistrale.
Il y a tout de même dans ce beau livre un point extrêmement peu démontré, la prétendue inaction militaire de l'été 1917.Il semble que l'auteur ait pris le soin d'ignorer l'offensive des Flandres du 31 juillet 1917 et surtout la très grosse offensive du 20 août 1917 à Verdun!De même, si la phase de guerre d'usure sur le Chemin des Dames (de mai à août 1917 ) dans laquelle les allemands ont entrainé l'Armée française est une "phase d'inaction", il faut au moins réviser toute définition de ce qu'est "une phase d'inaction"!Les actions offensives précitées témoignent d'ailleurs du maintien d'un esprit au moins "agressif" dans bon nombre d'unités françaises à cette période car on voit mal comment des résultats ausi spectaculaires que ceux d'août 1917 à Verdun auraient pu être enregistrés sans un minimum "d'allant" des troupes engagées!
Il y a là une nouvelle preuve du mépris de toute étude spécifique des opérations militaires dans les travaux universitaires français contemporains qui conduit à des analyses au moins tronquées. Quel contraste avec les travaux universitaires anglo-saxons notamment (ce qui ne veut pas dire qu'ils soient "complaisants" vis à vis du commandement)!
Cordialement,
G.F.
Oui, le livre d'André Loez est un excellent livre, notamment quand il traite du coeur de son sujet.
Il est tout de même intéressant de mettre en relief quelques points:
-la présence de certaines notes, surtout en début d'ouvrage, qui n'amènent rien à la clarté de la thèse mais qui semblent avoir pour but principal des critiques de livres ou d'articles "d'excellents confrères" d'école différente, surtout s'il s'agit de celle de Péronne!
-"l'inévitable" référence au brave tonnelier Barthas, référence suprême, un peu lassante dans sa constance.
Ce ne sont que quelques points secondaires dans cette étude magistrale.
Il y a tout de même dans ce beau livre un point extrêmement peu démontré, la prétendue inaction militaire de l'été 1917.Il semble que l'auteur ait pris le soin d'ignorer l'offensive des Flandres du 31 juillet 1917 et surtout la très grosse offensive du 20 août 1917 à Verdun!De même, si la phase de guerre d'usure sur le Chemin des Dames (de mai à août 1917 ) dans laquelle les allemands ont entrainé l'Armée française est une "phase d'inaction", il faut au moins réviser toute définition de ce qu'est "une phase d'inaction"!Les actions offensives précitées témoignent d'ailleurs du maintien d'un esprit au moins "agressif" dans bon nombre d'unités françaises à cette période car on voit mal comment des résultats ausi spectaculaires que ceux d'août 1917 à Verdun auraient pu être enregistrés sans un minimum "d'allant" des troupes engagées!
Il y a là une nouvelle preuve du mépris de toute étude spécifique des opérations militaires dans les travaux universitaires français contemporains qui conduit à des analyses au moins tronquées. Quel contraste avec les travaux universitaires anglo-saxons notamment (ce qui ne veut pas dire qu'ils soient "complaisants" vis à vis du commandement)!
Cordialement,
G.F.