Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Parcours individuels & récits de combattants
Valerie Q
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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par Valerie Q »

Bonsoir à tous
Un grand merci à vous trois !

Cordialement
Valérie
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Achache
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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par Achache »

Bonsoir,

Maintenant que le Caporal POLY va quitter le GBD 163, et la 163e DI, je poste trois documents qui complètent ce qui précède, et permettent notamment de situer

le bois Le Soff évoqué le 20 avril
et
la cloche dont il a été question le 1 juin

1) Extrait du JMO DSS 4e CA, Février 1917 :

Image



2) Extrait du JMO GBD 19e DI, Octobre 1917:

Image



3) Un extrait du panneau photographié sur le site des Eparges, où figure la 163e DI :

Image

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Bien à vous
Achache
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peskado
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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par peskado »

Bonsoir à tous,

Un grand merci Hubert, pour toutes vos recherches, qui me permettent de visionner le parcours de mon grand père.
Amicalement

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Achache
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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par Achache »

MOIS DE JUILLET 1917

Dimanche 1er Juillet Dimanche (sic)
Je pars de Maizières le matin
à 9 heures pour aller au camp
d’instruction de Cousances aux Forges.
Je passe à Rochecourt s/Marne.
Je déjeune avec des
camarades à Chevillon.

Je prends le train de 2 h 28.
Je passe la nuit à Saint Dizier
avec Delmas et Anis dans
la rue Emile Zola.

***
1er Juillet
Départ de Mézières pour Attencourt
(Haute-Marne) /…/
/…/ Trois caporaux
quittent la formation pour un
G.B.I. (JMO GBD 163).
Déjà, le 1er Mars 1917, deux adjudants du GBD 163 avaient été mutés à ce GBI du 128e RI (cf JMO GBD 163).
G.B.I. = Groupe de Bataillons d’Instruction.
Ces trois caporaux qui quittent le GBD 163 ce jour-là sont donc : Poly, Delmas et Anis.



2 juillet
Nous embarquons à 9 heures
à la gare de St Dizier pour
descendre à Ancerville,
on passe à Eurville à
Chamouillet et on déjeune à
Cousances aux Forges.
Après on se rend au 9e bataillon
du 128 cantonné à
Aulnoyes. Je suis
versé à la 33e compagnie.

***
Sur les 9e Bataillons, voir :
pages1418/forum-pages-histoire/detour-b ... htm#t67502
Le JMO du 9e Bataillon du 128e RI n’est malheureusement pas disponible.

Sur les compagnies de dépôt ou de GBI voir, par exemple :

pages1418/qui-cherche-quoi/numerotation ... .htm#t5896
***

3 juillet
Je vais à la visite d’incorporation.
Je touche effets et armes et je vais
à l’exercice.


4 juillet
Exercice toute la journée.

5 juillet
Je vais à la visite, parce que je ne peux
plus faire le maniement du fusil.
Le major me présente à la visite
du Médecin Chef qui lui me
propose devant une commission médical.
Je suis appelé pour travailler au
bureau de l’officier de compagnie.

6 juillet
Je travaille au bureau


7 juillet
Dimanche 8 juillet
Je travaille au bureau de la Compagnie.

9 juillet
10 juillet
Départ de renfort pour le 367e RI.
Je veille jusqu’à Minuit.

***
367e RI Rgt de la 73e DI , qui se trouve alors au secteur de la cote 304
Cf JMO 367e RI :

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 020__T.JPG
***

11 juillet
12 juillet
Je vais en bécane à ST Dizier faire des
courses pour la Compagnie. Je rencontre
Mr Larue, le chirurgien de l’amb 1/38
qui m’a opéré en 1915.

***
Cf ci-dessus, dans l’Introduction, la blessure du 13/12/1915 au Bois de Longueval
***


14 juillet
Banquet et bal.

Dimanche 15 juillet
Je vais me promener sur la route de
Savonnières.

16 juillet
Je vais aux douches.

17 juillet
On apprend la nomination du Lieutenant Le Leurch’
Cmdt la 33e Compagnie au grade de Capitaine. Je
vais lui acheter un képi à Saint Dizier.

18 juillet
19 juillet
Je fais des courses en vélo toute la journée..

20 juillet
Départ d’un renfort pour le 41e d’Infanterie.

***
41e : Rgt de la 131e DI alors en secteur vers la tranchée de Calonne et Haudiomont
Rien de noté à propos de l’arrivée de ce renfort au JMO 41e RI :

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 046__T.JPG

***
21 juillet
Je vais faire une promenade en vélo
à Lavincourt et à Savonnières.

22 juillet
Je suis de garde toute la journée au bureau de la Cie.


23 juillet
Je vais faire des courses à Saint Dizier.

24 juillet
Le soir, je vais visiter les carrières de marbre
de Savonnières en Perthois.

26 juillet
Je passe encore une visite pour
mon prochain conseil de réforme.

27 juillet
28 juillet
Départ d’un renfort pour le 272e Régt d’Infie.
((Très mauvais jour, l’oisiveté me colle le cafard.))

***
272e RI : Rgt de la 3e DI alors au repos/instruction
Rien de noté sur ce renfort dans le JMO 272e RI :

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 046__T.JPG
***

29 juillet Dimanche
Baignade et promenade à Lavincourt
avec Barnambo

30 juillet
31 juillet


A suivre...

Bien à vous,

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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par Achache »

MOIS D'AOUT 1917


1er août
2août
3 août
Je suis de garde, mauvais jour
sur tous les rapports.

4 août
Je vais à Coursancelles et à
Lavincourt
. Le soir je joue au banco.

5 août Dimanche
Je vais à Lavincourt

6 août
7 août
8 août
Je vais à la visite du major Thibaut.

9 août
Je téléphone au Bureau du Bataillon du 87e d’Inf.

***
87e RI : Rgt de la 3e DI;
Bataillon : très probablement aussi 9e Bataillon, dans le même GBI que le 9e Bat du 128e RI

***

10 août
11 août

11 août

Je vais à Saint Dizier faire des courses.

12 aout Dimanche:
Je sors avec Coulon, Chazel et Barnambo.

13 août
Je vais à St Dizier le matin, j’y
oublie mon porte monnaie et je
suis obligé d’y retourner le soir.

14août
15 août
16 août
J’écris au Président de l’œuvre des mobilisés
des usines Renault.

17 août
Je vais à Lavincourt.

18 août
Je pars à St Dizier pour
passer la commission de
réforme.

19 Dimanche
Je passe la journée à l’hôpital Brunswick en
attendant la visite.

***
cf :
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-servic ... 1.htm#t637

HC n° 41 Saint-Dizier - Fabrique Brunswick, avenue de Bar-le-Duc
***

20 août
Je suis versé au service auxiliaire.
Je rentre à Aulnois le soir.

21 août
Je reprends le service de Bureau. Je reçois
un mandat de 10 fr de la maison Renault.

***
Domicilié à Billancourt en 1913, Emile Alfred POLY était employé aux usines Renault
***

22 août
Je vais à Cousances faire des courses
avec le lieutenant Berge.

23 août
24 août
Je vais au bureau du Groupe à Cousances.

Mauvaise journée sur toute la ligne.( souligné 2fois).

***
Groupe : le G.B.I.
***

25 août
Je me réveille avec la figure enflée. Je
vais à la visite. « Mauvais jour ».

26 aout Dimanche:
Mon mal de dents se calme.

27 août
ça va de mieux en mieux

28 août
Je vais au dentiste à Cousances avec
Giry. Le soir on dine en ville.

29 août
30 août
31 août
J’envoie petit colis à Bourbonne-Les-Bains.


à suivre...

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Message par Achache »

MOIS DE SEPTEMBRE 1917


1er septembre
2 septembre Dimanche
Je prends la garde au bureau.

3 septembre
Je soupe en ville, ma permission est signée;

4 septembre
5 septembre
Je pars en permission, je vais embarquer
à Ancerville Gare

6 septembre
Je passe la journée à Paris
avec Leclerc. Le soir je vois Desnes.

7
8
9
10
11
Je passe la journée à Paris et je

reprends le train à 4 heures à la
gare de l’Est pour Bourbonne-les-Bains.

12
13
14
15
16

17 septembre
Je reprends le train à 5 heures.

18 septembre
J’arrive à Ancerville à 8 heures.

19 septembre
Je cafarde et j’attends mon ordre de départ pour
le dépôt d’auxiliaires de Branvilliers. Le soir
je vais en bécane à Eurville avec Coulon.

20 septembre
Je me rends à Branvilliers en passant par
Savonnières, Juvigny en Perthois,
le soir je pars pour Chamouilley
où je suis affecté à l’école d’armée
capitaine Delabare
, service ordinaire.

21 septembre
Je fais l’installation d’une cuisine.

22 septembre
Je reçois 30 francs de Desnes.
Je vais en bicyclette à Cousances.

23 septembre Dimanche:
Je continue l’installation de la cuisine, je vais
plusieurs fois à Rocher s/ Marne.

Lundi 24
Mardi
Je vais à Aulnois.

Mercredi
Je touche les primes d’alimentation. Je fais des
achats à Eurville.


à suivre...

Bien à vous,

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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par Achache »

FIN DE L’ANNÉE 1917


Octobre
Je continue à aller à Eurville
tous les matins porter le
courrier, faire des achats
et la liaison avec le 87e.

***
Voir Introduction / fiche matricule: Passé au 87 éme régiment d'infanterie le 13/10/1917

***

14 octobre
Je vais passer la journée à
Bourbonne les Bains.


16 novembre 1916 (sic pour 1917)
Je repasse devant le conseil
de réforme et suis repris
service armée.


25 novembre
Je suis réinstallé avec mon
grade de soufifre cap. (sic) et je fais
fonction de sergent major
à l'école de la 5ème armée.


18 décembre
Je suis remplacé à
l'école d'armée et affecté
au 9e bataillon du 128e R I

20 décembre
Je rejoins le régiment
à Souilly.

***
Quel régiment ?
Pas le 128e, qui est alors au repos dans la région de Joinville. Ni, semble-t-il, l’un
des Rgts des 19 et 20e DI qui sont sur Mouilly début 1918. Je ne suis jusqu’à présent parvenu à faire aucun recoupement décisif pour identifier ce nouveau régiment que le Caporal Poly intègre ce jour-là…
***


25 décembre
Triste Noël, nous avons

du champagne et un cigare.

27 décembre
Nous montons en ligne
mais nous sommes pris
par un bombardement
plusieurs camarades sont tués
dont le capitaine qui
commande la compagnie.

28 et 29 décembre
Nous cantonnons à Avocourt
derrière le talus du chemin
de fer.


à suivre...

Bien à vous,

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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par Achache »

Bonjour,

Je viens de mettre la photo du Caporal POLY, que m'a transmise Peskado, à sa place chronologique, ici:

icones/message/icon2.gif

Bien à vous,

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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par Achache »

Année 1918

Janvier 1917 (sic pour 1918)

Après avoir passé 16 jours
à Douaumont nous
sommes dirigés sur les
Eparges, avec le
410 R nous occupons
la tranchée de Calonne.
C'est la période des

coups de mains.

3 février
Avec le sous lieutenant
Pierrel, je suis désigné avec
le caporal Fargeau et
6 hommes - Berthier
Lece(..)
Blondeau
Fasquelle
Fourner
Capella
(Ri)voire
pour prendre des renseignements
dans la tranchée en face
à 80 mètres. Nous devons
sortir à 10 heures précises
après un bombardement
qui dura 10 minutes,
nous partons à l'assaut
mais nous fûmes pris
par le tir des mitrailleuse
et nous restâmes plus
d'une heure dans des
trous d'obus. Au
cours d'une accalmie
nous rejoignames (sic)

notre point de départ
sans avoir pu remplir
notre mission.

4 et 5 février
Bombardement intense, le
ravitaillement n'est pas arrivé,
nous avons mangé nos
vivres de réserve. Le moral
est très mauvais.


10 février les boches
attaquent furieusement et
nous font beaucoup de
mal, démolissant nos
abris, et nous tuant
une vingtaine d’hommes.

14 février
Nous touchons une
grosse ration de gniole
nous devinons ce qui va
se passer. Une
compagnie du 7e colonial
vient prendre position à
nos côtés dans la nuit

pendant que les
crapouillots et nos 75
bombardent les tranchées
d'en face. Nous refaisons
les boyaux complètement
écroulés. Il pleut à torrent
et sommes trempés jusqu'aux
os. Nous n'avons plus rien
d'humain et sommes
décidés à nous faire
tuer sur place.

Dans la nuit du 16 nous
apprenons qu'une section
du 7e colonial a fait
3 prisonniers boches, mais
qu'elle a laissé
12 hommes sur le terrain.

17 février
Le bombardement continue
de toute part, malgré cela
nous avons pu être ravitaillés
en pain et en vin.
Nous sommes couverts de

boue. Si la mort venait
ce serait une vraie
délivrance, car nous ne
savons pas quand nous
pourrons sortir de cet enfer.


22 février
Toute la semaine nous
avons subi un bombardement
effroyable. Le commandant
nous dit que les
allemands attaquent
furieusement Douaumont
et que coute que coute
nous devons être renseignés
sur l'effectif des allemands
qui sont en face de nous.


le 25
C'est ma compagnie
qui doit dégager à la
grenade un petit poste

allemand qui a été
repéré à 50 mètres de nous.
Nous vidons gniole
et reste de pinard et
à minuit nous sautons
le parapet. Avec le
caporal Fargeau, nous
atteignons l'objectif désigné
4 boches jouent aux
cartes, nous en tuons
deux d'une grenade
les deux autres se rendent
aussitôt. Nous les ramenons
en vitesse, car les boches
alertés, dirigent leur tir aussitôt
sur nous.

26
Après félicitations du Commandant
Lelièvre ( ?) et promesse de citations
nous restons deux jours au
poste de secours, ce qui nous
permet de faire un peu de toilette.


1 mars
Quand nous retrouvons notre
compagnie, nous apprenons

que nous sommes relevés
par 1 bataillon chasseurs
à pied. Le soir nous
descendons à 8 kilomètres
en arrière de Génicourt.
Le bombardement y est
moins fort. Nous
couchons dans des abris
fait dans le ravin et
touchons des habits
neufs.


14 mars
Nous allons cantonner
sur la route de St Mihiel.
Les allemands bombardent
sans cesse le canal qui
longe la route.

15 mars
Des camions nous prennent et
nous conduisent à Souilly
où nous restons deux jours.
Nous partons ensuite
à pied jusqu'aux abords
de Verdun.


21 mars
Nous voilà à Douaumont
et aussitôt engagés. Après 24 heures
la situation devient intenable.
Une nuit entière je reste
dans un trou de marmite.
Les obus tombent de toute part.
Nous n'avons plus de
liaison avec le PC. Je
suis avec des éléments du
43e . Partout des cadavres
et des blessés. Nous ne
savons pas par quel
miracle nous sommes
encore vivants.



25 mars
Légère accalmie, nous sommes
retirés et dirigés sur Dugny
280 hommes et 21 officiers
sont manquants. Nous touchons
double ration de viande
et de vin.

1 avril
Par ordre du Général Pétain, les
permissions sont supprimées.

3 avril
On nous descends sur
Revigny ou nous restons
12 jours.


16 avril
Il nous est remis des habits
et des vivres de réserve et
le lendemain, après avoir
reçu des renforts territoriaux,
nous reprenons la route
de Verdun où il va
falloir rester jusqu'au
20 mai.
Les permissions sont rétablies en
faveur des soldats mariés.


13 juin
Après quinze jours de repos
vers Etain, nous sommes
dirigés vers la tranchée
de Calonne. Blessé par
éclat d'obus au point X
au cours d'une attaque

au nord de St Mihiel
je suis évacué sur
Château Thierry, ambulance 1/38 ( ?).

***
point X: point bien connu sur Les Eparges; pour rappel,voir:

http://img811.imageshack.us/img811/5691/eparges12.jpg
***



7 juillet 1917 (sic pour 1918)
Je reçois la Croix de Guerre
avec citation à l'armée signé
Pétain. Je n'en suis pas
plus fier et décide de ne pas
la porter, étant donné que
je ne la méritais pas plus que
ceux qui étaient avec moi.


20 juillet
Je retrouve ma division
en Champagne. Versé
au 7e Colonial, je suis
blessé à la Main de Massiges
et évacué sur St Dizier
où je reste jusqu'à l'armistice.
Versé dans le service
auxiliaire, je conserve
le grade de caporal

et je suis affecté au
canon de 37 à Chamouilly

FIN DE LA PARTIE NARRATIVE DU CARNET

à suivre pour quelques pages annexes...

Bien à vous,

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Re: Carnet du Caporal POLY, infirmier puis fantassin

Message par peskado »

Bonjour à tous,

Achache,
Vous avez fait un excellent travail, et je vous en remercie vivement. Grâce à vous les écrits de mon grand père de cette terrible guerre, perdurent.
Merci.
peskado.
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