Bonjour à tous,
Je vais tenter de répondre au flot de questions...si possible...clairement ?
Le registre d'incorporation est tenu au niveau du CORPS.
Chaque homme a deux numéros qui lui sont propres : le numéro matricule au recrutement, et le numéro "d'incorporation" au REGIMENT.
Quiconque est affecté dans une Unité est couché sur le registre. C'est la marque officielle d'appartenance. Les renseignements portés sont :
"Numéro au corps - Nom - Prénom - grade - date d'arrivée au corps - motif d'inscription (
1) -date de radiation - motif (
2)"
Il y a encore quelques années (enfin, vu de mes lunettes...) il y avait des revues d'effectifs. Un intendant était assis devant une table, le cahier d'incorporation devant lui, et le régiment défilait, un par un, dans l'ordre des numéros, carte d'identité à la main. Faut pas trop rire, être sur ce cahier vous garanti la solde...et le nombre d'hommes inscrits (du colonel au dernier bleuet arrivé) sert à définir les Masses (alimentation, habillement, couchage etc).
Il faut savoir, en outre, que le Major des services administratifs est officier d'état-civil et à ce titre, a le pouvoir de marier, d'enregistrer et déclarer officiellement, naissance ou mort...Dans le cas qui nous préoccupe, c'est à partir des registres d'incorporation que sont reportés dans les mairies les actes de décès.
Enfin, le règlement stipulait "
le commandement revient au plus ancien...." Les cas d'égalités étaient étudiés et décrits...et pour les soldats, le commandement revenait à celui dont "
le numéro d'incorporation au corps était le plus petit", indiquant ainsi le plus ancien.
Par contre, rien en interne. Deux références toutefois. Les décisions du Corps et le cahier d'effectif. Mais là, je vous souhaite de par avance, bien du plaisir...
Je félicite tous ceux qui on lu jusqu'ici
Amicalement à tous,
Bernard.
1 - mutation EXTERNE, service national
2 - mutation EXTERNE, libération, réforme, décès...