Bonjour
je souhaiterais faire un exposé sur la photographie aérienne
et j'aimerais trouvé des sources d'informations concernant les techniques utilisées
notamment :
- altitude de vol
- appareil photo et fabricant - focale utilisée
- moyen de stabilisation des appareils ...
Quelqu'un peut il me renvoyer sur des références de documents , de photos (sur le net ou ailleurs)
Merci d'avance
Fabien
photo aérienne - recherche source
- CTP
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Re: photo aérienne - recherche source
Bonjour Fabien
Dans un premier temps je vous suggère sur "www.asoublies1418.fr"
Observation et photographie
Cordialement
Claude
Dans un premier temps je vous suggère sur "www.asoublies1418.fr"
Observation et photographie
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
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Re: photo aérienne - recherche source
Extrait des
Cahiers des As Oubliés de 14-18,
N° 3- L’aviation aux manœuvres d’avant-guerre. 1910-1913
N° 6- Hiver 1914:Voler entre Dunes et tranchées.
Rapport sur la participation des aéroplanes au cours pratique de Siège et Place de 1911.
Note sur les appareils destinés à la photographie aérienne.
A- Généralités
Les expériences faites en 1911 démontrent qu'il n'y a pas lieu de distinguer, d'une façon absolue, les appareils destinés à la photographie aérienne, suivant qu'ils doivent être employés en ballon ou en aéroplane, sauf bien entendu en ce qui concerne les appareils à très long foyer, qui en raison de leur poids et de leur volume ne peuvent être employés qu'en ballon.
Avec la disposition actuelle des aéroplanes, les appareils de 13 x 18 de format et de plus de 0m, 25 de foyer ne seraient pas très commodes à manier. En s'en tenant même à ces dimensions, il est indispensable que l'appareil soit léger et pliant; à ce point de vue, l'appareil Erneman (de Dresde) utilisé au cours des exercices de 1911, a donné toute satisfaction.
Il y a lieu de remarquer qu'il est assez difficile de trouver dans les maisons françaises des appareils légers de grand format (à partir de 13 x 18): nos constructeurs font remarquer, non sans raison, que les appareils de ce genre manquent de solidité et ne peuvent être confiés qu'à des opérateurs particulièrement adroits et soigneux. C'est ainsi que la maison Bellieni ne construit pas d'appareils, du type jumelle, d'un format supérieur à 9 x 12.
B- Comparaison des appareils Belliéni et Ernemann, utilisés pendant les exercices du Cours pratique.
L'appareil Belliéni est une jumelle 9 x 12, non pliante, avec objectifs Tessar de Zeiss à 1/4,5, que le constructeur a, sur la demande de la Commission d'études, munie de dispositifs spéciaux destinés à assurer l'horizontalité transversale (niveau en forme d'olive, voir fig.1) et à mesurer l'inclinaison de l'axe optique (perpendiculaire que le déclenchement de l'obturateur rend immobile par un procédé de blocage analogue à celui des boussoles de poche).
L'appareil contient 12 plaques.
L'obturateur démasque la plaque en armant. Foyer de 15 centimètres.
Prix: frs. 633.
L'appareil Erneman (pliant) est du type "Klapp", avec un objectif Tessar, à 1/6,3 .
Il est muni d'un obturateur ne démasquant pas la plaque.
Il contient 12 plaques.
Foyer: 21 cent.
Prix: 550 Frs, environ.
Les deux appareils ont donné d'excellents résultats.
La netteté des clichés est tout à fait comparable.
Aux faibles altitudes, ces clichés se valent, à partir de 800m. environ, les clichés obtenus avec l'appareil Ernemann sont un peu plus nets, ainsi que le démontre la comparaison des deux photographies ci-contre, prises à peu près au même moment, en ballon libre, à 1.000 m. d'altitude.
L'obturateur de l'appareil Ernemann ne démasquant pas la plaque est avantageux parce qu'il fait gagner du temps et empêche les erreurs de manipulation.
D'autre part, l'appareil Belliéni, malgré son poids et son volume est très maniable: il a pu être employé sur tous les modèles d'aéroplanes et dans toutes les positions, même en le glissant entre les deux sièges pour photographier verticalement.
Il est plus robuste que l'appareil Ernemann.
En résumé l'appareil Belliéni est un excellent appareil d'études, mais l'appareil Ernemann doit être préféré comme appareil de reconnaissance en raison de son format et des avantages du long foyer pour la photographie à longue distance.
Toutefois il conviendrait de remplacer l'objectif 1/6,5 de l'appareil Ernemann par un objectif 1/4,5.
Il y aurait lieu d'essayer un appareil 18 x 24.
En s'en rapportant aux catalogues des maisons de 1er ordre, on pourrait, pour ces essais, fixer son choix sur l'appareil "Ausschütz" de Goers (Berlin), foyer 0, 27m., avec objectif "Dagor" 1/6,8, ou mieux "Celor" 1/4,5 (Prix: Frs: 680. , Dagor) ou Frs. 630 (Celor).
Le capitaine chargé du service de l'observation au Cours pratique de Siège et Place.
9 août 1914
Un aviateur survolant gare d'Obermodern (capitaine Julliard) a pris photographie où l'on peut compter à la loupe plus de 300 wagons, cette gare était vide hier. » (Communication téléphonique 1ère armée à G. Q. G. — Compte rendu de renseignements N° 7).
23 octobre 1914
Le Général en Chef
A Monsieur le Ministre de la Guerre (12ème Direction)
Le caractère de guerre de siège que prennent actuellement les opérations conduit à faire un large emploi de la photographie aérienne pour repérer exacte-ment les ouvrages et batteries de l'ennemi. Aussi toutes les armées me demandent-elles de doter les compagnies d'aérostiers et les escadrilles de matériel photographique.
I - Comme première réalisation qui peut être immédiate, j'ai prescrit à chaque port d'attache d'envoyer à la compagnie d'aérostiers de campagne qu'il a organisée, une voiture photographique. Ces expéditions sont en cours.
II - Je vous ai demandé en second lieu par télé-gramme en date de ce jour, dont vous recevez confirmation d'autre part, de faire acheter 35 appareils photographiques. J'estime en effet qu'il conviendrait de disposer en moyenne d'un appareil photographique par escadrille, les appareils d'une armée étant d'ailleurs détenus par le service photo-graphique de l'armée et mis à la disposition des opérateurs suivant les ordres du Directeur du Service Aéronautique de cette armée.
Dans l'état actuel de l'organisation, le service photographique de chaque armée sera assuré par la voiture photographique qui, bien qu'affectée en principe à la compagnie d'aérostiers, devra donner satisfaction aux besoins du service de l'aviation, selon les ordres du Directeur du Service Aéronautique.
Les appareils achetés pour l'aviation seront donc affectés à la voiture photographique qui devra être dotée en outre des plaques et papiers appropriés au format de l'appareil. (Voir au sujet des plaques et papiers jugés nécessaires, la note N°1 ci-jointe).
III - La solution précédente n'est qu'une solution provisoire destinée à parer dans une certaine mesure aux besoins urgents. Dans l'avenir la voiture photo-graphique, hippomobile, devra rester exclusivement affectée à la compagnie d'aérostiers, et il convient pour le service de l'aviation de créer une section de photographie automobile qui serait rattachée au parc d'aviation. Cette section pourrait être constituée, comme matériel, selon le type adopté par le Capitaine Saconney. Le nombre de sections à créer serait de 7 au minimum, le groupe photographique com-mandé par le Capitaine Cousin et actuellement à Saint-Cyr formerait, après avoir été muni du châssis automobile qui lui manque, la première de ces sections de photographie.
A titre d'indication, le matériel essentiel nécessaire au chargement de la voiture de la section de photo-graphie aérienne est, d'après des renseignements fournis par le port d'attache de Verdun (Capitaine Ramensi et Lieutenant Grout), celui qui est énuméré dans la note N° 1 ci-jointe.
Je vais d'autre part m'occuper de rechercher parmi le personnel des armées, les officiers et hommes de troupe qui pourraient être affectées aux sections de photographie à créer. Je vous serai obligé de votre côté de me signaler et de mettre à ma disposition, ceux de la zone de l'intérieur qui vous paraîtraient, en raison de leurs connaissances, pouvoir être affectés à ces nouvelles formations.
La composition en personnel à adopter pour les sections de photographie aérienne est donnée par la note ci-jointe.
En résumé, j'ai l'honneur de vous demander de vouloir bien:
1° constituer le matériel complet de 7 sections de photographie aérienne (ce nombre de sept est un minimum qui correspond au nombre des armées actuellement existantes). Les appareils, plaques et papier destinés à ces sections, seraient immédiate-ment achetés et envoyés aux armées, où ils seraient mis en oeuvre, à titre provisoire, avec les ressources de la compagnie d'aérostiers.
2° Mettre à ma disposition les officiers et hommes de troupe de la zone de l'intérieur qui par leurs connaissances paraîtraient susceptibles d'être affectés à ces nouvelles formations.
Po le général Major Général.
Signé: Belin
Note n°2
Composition en personnel d'une section de photo-graphie aérienne.
I Un officier commandant la section,
un officier-adjoint (éventuellement quand le nombre des escadrilles à desservir l'exigera).
Devront être très bons observateurs, et habiles à prendre les clichés photographiques, et avoir une connaissance de la restitution.
II Un sous-officier
Très bon dessinateur
III Un ou deux hommes de troupe
Photographe professionnel de préférence, sachant développer les clichés, tirer les épreuves et faire des agrandissements.
IV Un soldat ordonnance.
2 décembre 1914
Rapport
Capitaine Faure commandant l'escadrille V24, au sujet de l'emploi d'avions munis de T.S.F. pour le réglage du tir d'artillerie.
• Emploi de la photographie
Cette escadrille spécialement affectée aux réglages de tir d'artillerie sera utilement dotée d'appareils photographiques et d'une voiture de laboratoire.
La photographie rendrait des services pendant les périodes de longue immobilité si analogues à la guerre de siège comme en connaît actuellement la 5ème armée. Des essais faits à l'escadrille 24 ont montré qu'un appareil photographique 18 x 24 peut être monté sur un Voisin, donnant une image au 1/5000° en vision verticale du terrain survolé à 2.400 m d'altitude. La comparaison de 2 clichés pris à 1 ou 2 jours de distance permettra de voir nettement l'état d'avancement des travaux de l'ennemi et en regardant à la loupe on pourra reconnaître les emplacements occupés plus certainement que par l'observation directe, même à la jumelle.
Faure
Cordialement
Claude
Cahiers des As Oubliés de 14-18,
N° 3- L’aviation aux manœuvres d’avant-guerre. 1910-1913
N° 6- Hiver 1914:Voler entre Dunes et tranchées.
Rapport sur la participation des aéroplanes au cours pratique de Siège et Place de 1911.
Note sur les appareils destinés à la photographie aérienne.
A- Généralités
Les expériences faites en 1911 démontrent qu'il n'y a pas lieu de distinguer, d'une façon absolue, les appareils destinés à la photographie aérienne, suivant qu'ils doivent être employés en ballon ou en aéroplane, sauf bien entendu en ce qui concerne les appareils à très long foyer, qui en raison de leur poids et de leur volume ne peuvent être employés qu'en ballon.
Avec la disposition actuelle des aéroplanes, les appareils de 13 x 18 de format et de plus de 0m, 25 de foyer ne seraient pas très commodes à manier. En s'en tenant même à ces dimensions, il est indispensable que l'appareil soit léger et pliant; à ce point de vue, l'appareil Erneman (de Dresde) utilisé au cours des exercices de 1911, a donné toute satisfaction.
Il y a lieu de remarquer qu'il est assez difficile de trouver dans les maisons françaises des appareils légers de grand format (à partir de 13 x 18): nos constructeurs font remarquer, non sans raison, que les appareils de ce genre manquent de solidité et ne peuvent être confiés qu'à des opérateurs particulièrement adroits et soigneux. C'est ainsi que la maison Bellieni ne construit pas d'appareils, du type jumelle, d'un format supérieur à 9 x 12.
B- Comparaison des appareils Belliéni et Ernemann, utilisés pendant les exercices du Cours pratique.
L'appareil Belliéni est une jumelle 9 x 12, non pliante, avec objectifs Tessar de Zeiss à 1/4,5, que le constructeur a, sur la demande de la Commission d'études, munie de dispositifs spéciaux destinés à assurer l'horizontalité transversale (niveau en forme d'olive, voir fig.1) et à mesurer l'inclinaison de l'axe optique (perpendiculaire que le déclenchement de l'obturateur rend immobile par un procédé de blocage analogue à celui des boussoles de poche).
L'appareil contient 12 plaques.
L'obturateur démasque la plaque en armant. Foyer de 15 centimètres.
Prix: frs. 633.
L'appareil Erneman (pliant) est du type "Klapp", avec un objectif Tessar, à 1/6,3 .
Il est muni d'un obturateur ne démasquant pas la plaque.
Il contient 12 plaques.
Foyer: 21 cent.
Prix: 550 Frs, environ.
Les deux appareils ont donné d'excellents résultats.
La netteté des clichés est tout à fait comparable.
Aux faibles altitudes, ces clichés se valent, à partir de 800m. environ, les clichés obtenus avec l'appareil Ernemann sont un peu plus nets, ainsi que le démontre la comparaison des deux photographies ci-contre, prises à peu près au même moment, en ballon libre, à 1.000 m. d'altitude.
L'obturateur de l'appareil Ernemann ne démasquant pas la plaque est avantageux parce qu'il fait gagner du temps et empêche les erreurs de manipulation.
D'autre part, l'appareil Belliéni, malgré son poids et son volume est très maniable: il a pu être employé sur tous les modèles d'aéroplanes et dans toutes les positions, même en le glissant entre les deux sièges pour photographier verticalement.
Il est plus robuste que l'appareil Ernemann.
En résumé l'appareil Belliéni est un excellent appareil d'études, mais l'appareil Ernemann doit être préféré comme appareil de reconnaissance en raison de son format et des avantages du long foyer pour la photographie à longue distance.
Toutefois il conviendrait de remplacer l'objectif 1/6,5 de l'appareil Ernemann par un objectif 1/4,5.
Il y aurait lieu d'essayer un appareil 18 x 24.
En s'en rapportant aux catalogues des maisons de 1er ordre, on pourrait, pour ces essais, fixer son choix sur l'appareil "Ausschütz" de Goers (Berlin), foyer 0, 27m., avec objectif "Dagor" 1/6,8, ou mieux "Celor" 1/4,5 (Prix: Frs: 680. , Dagor) ou Frs. 630 (Celor).
Le capitaine chargé du service de l'observation au Cours pratique de Siège et Place.
9 août 1914
Un aviateur survolant gare d'Obermodern (capitaine Julliard) a pris photographie où l'on peut compter à la loupe plus de 300 wagons, cette gare était vide hier. » (Communication téléphonique 1ère armée à G. Q. G. — Compte rendu de renseignements N° 7).
23 octobre 1914
Le Général en Chef
A Monsieur le Ministre de la Guerre (12ème Direction)
Le caractère de guerre de siège que prennent actuellement les opérations conduit à faire un large emploi de la photographie aérienne pour repérer exacte-ment les ouvrages et batteries de l'ennemi. Aussi toutes les armées me demandent-elles de doter les compagnies d'aérostiers et les escadrilles de matériel photographique.
I - Comme première réalisation qui peut être immédiate, j'ai prescrit à chaque port d'attache d'envoyer à la compagnie d'aérostiers de campagne qu'il a organisée, une voiture photographique. Ces expéditions sont en cours.
II - Je vous ai demandé en second lieu par télé-gramme en date de ce jour, dont vous recevez confirmation d'autre part, de faire acheter 35 appareils photographiques. J'estime en effet qu'il conviendrait de disposer en moyenne d'un appareil photographique par escadrille, les appareils d'une armée étant d'ailleurs détenus par le service photo-graphique de l'armée et mis à la disposition des opérateurs suivant les ordres du Directeur du Service Aéronautique de cette armée.
Dans l'état actuel de l'organisation, le service photographique de chaque armée sera assuré par la voiture photographique qui, bien qu'affectée en principe à la compagnie d'aérostiers, devra donner satisfaction aux besoins du service de l'aviation, selon les ordres du Directeur du Service Aéronautique.
Les appareils achetés pour l'aviation seront donc affectés à la voiture photographique qui devra être dotée en outre des plaques et papiers appropriés au format de l'appareil. (Voir au sujet des plaques et papiers jugés nécessaires, la note N°1 ci-jointe).
III - La solution précédente n'est qu'une solution provisoire destinée à parer dans une certaine mesure aux besoins urgents. Dans l'avenir la voiture photo-graphique, hippomobile, devra rester exclusivement affectée à la compagnie d'aérostiers, et il convient pour le service de l'aviation de créer une section de photographie automobile qui serait rattachée au parc d'aviation. Cette section pourrait être constituée, comme matériel, selon le type adopté par le Capitaine Saconney. Le nombre de sections à créer serait de 7 au minimum, le groupe photographique com-mandé par le Capitaine Cousin et actuellement à Saint-Cyr formerait, après avoir été muni du châssis automobile qui lui manque, la première de ces sections de photographie.
A titre d'indication, le matériel essentiel nécessaire au chargement de la voiture de la section de photo-graphie aérienne est, d'après des renseignements fournis par le port d'attache de Verdun (Capitaine Ramensi et Lieutenant Grout), celui qui est énuméré dans la note N° 1 ci-jointe.
Je vais d'autre part m'occuper de rechercher parmi le personnel des armées, les officiers et hommes de troupe qui pourraient être affectées aux sections de photographie à créer. Je vous serai obligé de votre côté de me signaler et de mettre à ma disposition, ceux de la zone de l'intérieur qui vous paraîtraient, en raison de leurs connaissances, pouvoir être affectés à ces nouvelles formations.
La composition en personnel à adopter pour les sections de photographie aérienne est donnée par la note ci-jointe.
En résumé, j'ai l'honneur de vous demander de vouloir bien:
1° constituer le matériel complet de 7 sections de photographie aérienne (ce nombre de sept est un minimum qui correspond au nombre des armées actuellement existantes). Les appareils, plaques et papier destinés à ces sections, seraient immédiate-ment achetés et envoyés aux armées, où ils seraient mis en oeuvre, à titre provisoire, avec les ressources de la compagnie d'aérostiers.
2° Mettre à ma disposition les officiers et hommes de troupe de la zone de l'intérieur qui par leurs connaissances paraîtraient susceptibles d'être affectés à ces nouvelles formations.
Po le général Major Général.
Signé: Belin
Note n°2
Composition en personnel d'une section de photo-graphie aérienne.
I Un officier commandant la section,
un officier-adjoint (éventuellement quand le nombre des escadrilles à desservir l'exigera).
Devront être très bons observateurs, et habiles à prendre les clichés photographiques, et avoir une connaissance de la restitution.
II Un sous-officier
Très bon dessinateur
III Un ou deux hommes de troupe
Photographe professionnel de préférence, sachant développer les clichés, tirer les épreuves et faire des agrandissements.
IV Un soldat ordonnance.
2 décembre 1914
Rapport
Capitaine Faure commandant l'escadrille V24, au sujet de l'emploi d'avions munis de T.S.F. pour le réglage du tir d'artillerie.
• Emploi de la photographie
Cette escadrille spécialement affectée aux réglages de tir d'artillerie sera utilement dotée d'appareils photographiques et d'une voiture de laboratoire.
La photographie rendrait des services pendant les périodes de longue immobilité si analogues à la guerre de siège comme en connaît actuellement la 5ème armée. Des essais faits à l'escadrille 24 ont montré qu'un appareil photographique 18 x 24 peut être monté sur un Voisin, donnant une image au 1/5000° en vision verticale du terrain survolé à 2.400 m d'altitude. La comparaison de 2 clichés pris à 1 ou 2 jours de distance permettra de voir nettement l'état d'avancement des travaux de l'ennemi et en regardant à la loupe on pourra reconnaître les emplacements occupés plus certainement que par l'observation directe, même à la jumelle.
Faure
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
Re: photo aérienne - recherche source
Merci pour ces premiers éléments
je vais m'y plonger
Fabien

je vais m'y plonger
Fabien

Re: photo aérienne - recherche source
Bonsoir Fabien, bonsoir Claude,
Je crois que le numéro 261 de la Revue Historique des Armées publié en 2010 vous apportera déjà une foule d'informations sur le développement de la photographie aérienne pendant la Grande Guerre. Il est accessible par le lien suivant:
http://rha.revues.org/7090
L'article de Marie-Catherine Villatoux, entre autres, est vraiment passionnant.
Pour rentrer plus avant dans les détails, je vous recommande d'aller compulser le "Fond Pépin" qui a été déposé par les descendants du Ltt Pépin au Centre de documentation du Musée de l'Air et de l'Espace du BOURGET. le Lieutenant Pépin a été un des grands artisans du développement de la photo aérienne: évolution des techniques de prises de vues, évolution des matériels, développement des missions de reconnaissance, exploitation des renseignements.... bref, je crois qu'on peut dire : la totale.
A la fin de la guerre, le Ltt Pépin, si je me souviens bien, à été secrétaire à la commission de l'Armistice, avant d'occuper plusieurs postes à la SDN. Il a fini sa carrière dans le domaine du "Droit d'utilisation de l'Espace", ce qui explique que ses descendants aient remis les archives familiales au Musée du Bourget.
C'est un fond majeur dans le domaine qui vous intéresse. Malheureusement, à ma connaissance il n'est pas numérisé.
Bonne chasse. Cordialement
Jean-Pierre
Je crois que le numéro 261 de la Revue Historique des Armées publié en 2010 vous apportera déjà une foule d'informations sur le développement de la photographie aérienne pendant la Grande Guerre. Il est accessible par le lien suivant:
http://rha.revues.org/7090
L'article de Marie-Catherine Villatoux, entre autres, est vraiment passionnant.
Pour rentrer plus avant dans les détails, je vous recommande d'aller compulser le "Fond Pépin" qui a été déposé par les descendants du Ltt Pépin au Centre de documentation du Musée de l'Air et de l'Espace du BOURGET. le Lieutenant Pépin a été un des grands artisans du développement de la photo aérienne: évolution des techniques de prises de vues, évolution des matériels, développement des missions de reconnaissance, exploitation des renseignements.... bref, je crois qu'on peut dire : la totale.
A la fin de la guerre, le Ltt Pépin, si je me souviens bien, à été secrétaire à la commission de l'Armistice, avant d'occuper plusieurs postes à la SDN. Il a fini sa carrière dans le domaine du "Droit d'utilisation de l'Espace", ce qui explique que ses descendants aient remis les archives familiales au Musée du Bourget.
C'est un fond majeur dans le domaine qui vous intéresse. Malheureusement, à ma connaissance il n'est pas numérisé.
Bonne chasse. Cordialement
Jean-Pierre
Re: photo aérienne - recherche source
Merci pour ce document très intéressant et très synthétiqueBonsoir Fabien, bonsoir Claude,
Je crois que le numéro 261 de la Revue Historique des Armées publié en 2010 vous apportera déjà une foule d'informations sur le développement de la photographie aérienne pendant la Grande Guerre. Il est accessible par le lien suivant:
http://rha.revues.org/7090
L'article de Marie-Catherine Villatoux, entre autres, est vraiment passionnant.
Pour rentrer plus avant dans les détails, je vous recommande d'aller compulser le "Fond Pépin" qui a été déposé par les descendants du Ltt Pépin au Centre de documentation du Musée de l'Air et de l'Espace du BOURGET. le Lieutenant Pépin a été un des grands artisans du développement de la photo aérienne: évolution des techniques de prises de vues, évolution des matériels, développement des missions de reconnaissance, exploitation des renseignements.... bref, je crois qu'on peut dire : la totale.
A la fin de la guerre, le Ltt Pépin, si je me souviens bien, à été secrétaire à la commission de l'Armistice, avant d'occuper plusieurs postes à la SDN. Il a fini sa carrière dans le domaine du "Droit d'utilisation de l'Espace", ce qui explique que ses descendants aient remis les archives familiales au Musée du Bourget.
C'est un fond majeur dans le domaine qui vous intéresse. Malheureusement, à ma connaissance il n'est pas numérisé.
Bonne chasse. Cordialement
Jean-Pierre
Fabien