Communication Infanterie <-> Aviation en 1916

[DominiqueCamusso]

Bonjour à toutes et à tous,
je cherche à comprendre comment se faisait la communication entre l'infanterie (plus généralement les troupes au sol) et les avions durant la préparation et le début de la bataille de la Somme juin-juillet 1916.
J'ai trouvé sur le site As Oubliés http://www.asoublies1418.fr/Default.asp ... 9335233DE6 des documents du 6e CA du mois d'Aout 1915 et sur notre forum le message de Guy François pages1418/aviation-1914-1918/reperage-s ... .htm#t9661 qui renvoie à ce que l'on trouve dans le manuel du chef de section d'infanterie de 1918.
comme les codes utilisés ne sont pas les mêmes dans les deux cas je ne sais pas lesquels pouvaient être en vigueur en 1916 dans la VIe armée.
Quelqu'un saurait-il m'orienter vers des éléments de compréhension?
D'avance merci.
Cordialement

[CTP]

Bonjour

On peut ajouter pour le jalonnement de l'infanterie par avion l'utilisation de fusées éclairantes et de feux de bengale.
Les fusées étaient de différentes couleurs et de différents nombre d'éclatements.
Par exemple le pilote lançait la fusée "où êtes-vous" et les soldats allumaient le feu de bengale correspondant pour signaler leur position.
Des signaux convenus indiquaient également les demandes du type "Allongez le tir d'artillerie"

Cordialement
Claude

[DominiqueCamusso]

Bonsoir,
merci beaucoup pour votre réponse. Dois-je comprendre qu'il n'existait pas alors de codes normalisés et que les troupes se mettaient d'accord "localement" sur les codes à utiliser?
Cordialement

[CTP]

Bonjour

A ma connaissance il n'existait pas d'instruction globale en 1916.
Les relations étaient organisées au niveau de l'armée et des corps d'armée sous la direction du service aéronautique d'armée.
Mais je peux me tromper.

Voyez ces échanges de courrier à l'escadrille 7



Cordialement
Claude

[ALVF]

Bonjour,

Dès 1916, dans l'artillerie, au sujet des moyens de communication entre les avions et le sol, il est précisé: "Le moyen qui sera toujours le plus employé, toutes les fois qu'il sera possible de l'utiliser, est la radiotélégraphie.L'expérience montre en effet que son rendement est environ dix fois plus grand que le plus rapide et le plus pratique de tous les autres".Ce texte d'une conférence du capitaine Verdurand en date de décembre 1916 est la conséquence de l'expérience de l"emploi de la radiotélégraphie dans l'Artillerie Lourde à Grande Puissance (A.L.G.P) depuis 1915.
Je rédigerai un sujet sur cette question dans la rubrique "Artillerie" dans quelques jours en m'appuyant sur des documents inédits qui montrent un tel emploi pour régler un tir de canons de 19 cm de l'A.L.V.F et détruire ainsi une batterie de "Mörser" de 21-cm en Artois dès l'été 1915.
Le problème des liaisons avec l'infanterie par ces moyens sera beaucoup plus long à mettre au point et ne trouvera que des solutions partielles en 1918.
Cordialement,
Guy François.

[Gillesr]

Bonjour à toutes et tous, accompagné de mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
J'écris actuellement un livre sur les Poilus 'Mort pour la France' en 14-18 de la commune d'Yssingeaux (43).
Sur les 300 soldats MpF, un certain PLACIDE Raphaël Henry était aviateur. J'ai consulté moult archives pour vainement trouver trace de lui, mais en revanche, j'ai déniché des cartes postales anciennes de l'éopque sur un site en ligne (partiellement payant) :
celui du B D I C (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine).
J'y ai trouvé des CPA prises par le lieutenant Charles GICQUET de PREISSAC qui devraient sûrement répondre à votre question concernant la communication entre aviateur et troupes au sol. Il a pris des photos concernant une instruction au sol pour des troupes au sol sur la manière d'éclairer et signaler par feux de bengale les positions françaises sur les champs de bataille.
Consulter ces photos est assez ardu ! Bonne consultation !
Gilles Roussoulet

[DominiqueCamusso]

Bonjour,

Dès 1916, dans l'artillerie, au sujet des moyens de communication entre les avions et le sol, il est précisé: "Le moyen qui sera toujours le plus employé, toutes les fois qu'il sera possible de l'utiliser, est la radiotélégraphie.L'expérience montre en effet que son rendement est environ dix fois plus grand que le plus rapide et le plus pratique de tous les autres".Ce texte d'une conférence du capitaine Verdurand en date de décembre 1916 est la conséquence de l'expérience de l"emploi de la radiotélégraphie dans l'Artillerie Lourde à Grande Puissance (A.L.G.P) depuis 1915.
Je rédigerai un sujet sur cette question dans la rubrique "Artillerie" dans quelques jours en m'appuyant sur des documents inédits qui montrent un tel emploi pour régler un tir de canons de 19 cm de l'A.L.V.F et détruire ainsi une batterie de "Mörser" de 21-cm en Artois dès l'été 1915.
Le problème des liaisons avec l'infanterie par ces moyens sera beaucoup plus long à mettre au point et ne trouvera que des solutions partielles en 1918.
Cordialement,
Guy François.

Bonsoir à toutes et à tous, Bonsoir Guy Francois
dans mon dépouillement de l'aéronautique de la VIe armée et plus particulièrement du 1er CAC entre le 1er Mai et le 2 juillet 1916 montre que l'équipement en TSF est faible:
le 3 mai on trouve un détachement de 3 voisins avec TSF du GB3 vers la C51
le 2 juin un exercice de TSF à la C51
le 28 juin on trouve l'ordre donné à la C43 que l'appareil monté avec la TSF soit prêt le 30 au soir.
C'est maigre, alors que l'on trouve très régulièrement, quand la météo permet les vols, des exercices de liaison entre infanterie et l'aviation.
Cordialement

[claude 14]

Bonjour,

Dès 1916, dans l'artillerie, au sujet des moyens de communication entre les avions et le sol, il est précisé: "Le moyen qui sera toujours le plus employé, toutes les fois qu'il sera possible de l'utiliser, est la radiotélégraphie.L'expérience montre en effet que son rendement est environ dix fois plus grand que le plus rapide et le plus pratique de tous les autres".Ce texte d'une conférence du capitaine Verdurand en date de décembre 1916 est la conséquence de l'expérience de l"emploi de la radiotélégraphie dans l'Artillerie Lourde à Grande Puissance (A.L.G.P) depuis 1915.
Je rédigerai un sujet sur cette question dans la rubrique "Artillerie" dans quelques jours en m'appuyant sur des documents inédits qui montrent un tel emploi pour régler un tir de canons de 19 cm de l'A.L.V.F et détruire ainsi une batterie de "Mörser" de 21-cm en Artois dès l'été 1915.
Le problème des liaisons avec l'infanterie par ces moyens sera beaucoup plus long à mettre au point et ne trouvera que des solutions partielles en 1918.
Cordialement,
Guy François.

Bonjour à tous et meilleurs voeux. Bonjour Guy,

Si cela peut vous intéresser. A partir de février 1915, Jean Lasnier vole plusieurs fois par semaine et parfois plusieurs fois par jour, pour effectuer des réglages TSF et des réglages de tirs ( source: carnet de vol ). A cette époque il est affecté à la 18 ou Verdurand fera un passage l'année suivante. Cordialement - Claude

[CTP]

Bonjour Claude

Le carnet de vol de Lasnier m'intéresse beaucoup.
Serait-il possible d'en avoir copie? A vos conditions.

Cordialement avec mes meilleurs voeux également
Claude

[RSanchez95]

Je lis parfois dans des documents par des aviateurs en Orient utilisant l'appareil T.S.F., parler de brouillage (par l'ennemi) ou que les signaux étaient brouillés. Rendant le réglage très difficile voir impossible.
Qu'en était-il vraiment ? Merci.
Salutations.