collisions en vol

[alain13]

Bonsoir,

Voici un article de Jacques Mortane relatif aux dicussions qu'a fait naître la collision volontaire de de Terline, et qui évoque d'autres collisions volontaires ou pas qui se sont produites dans les airs.









Cordialement,

Alain

[albin denis]

Bonjour à tous,

Pendant le premier conflit mondial, il y a eu plusieurs autres exemples où des aviateurs des deux camps sont entrés en collision volontairement avec leur adversaire.
Je ne pense pas qu'ils l'auraient fait, s'ils n'avaient pas été touchés, ou à bout de munitions.
Cette action ultime était la dernière possibilité qu'ils avaient face à un adversaire qui les surclassaient.

Bien cordialement

Albin DENIS

[ampovandak]

Une autre version de l'abordage de Terline ...

Article anonyme paru dans La Guerre Aérienne N°165 du 15 Décembre 1939

[albin denis]

Bonsoir à tous,

J'ai toujours beaucoup de mal à adhérer à ces récits écrits pendant une guerre ou l'autre.
Il faut prendre ces écrits avec des "pincettes" et être trés méfiants tant à leur véracité.
Beaucoup de détails sont imaginés par leurs auteurs, et les seuls qui auraient pu donner la vérité, sont les trois hommes qui sont morts ce jour là.
La collision volontaire et le sacrifice ultime était certainement très sacralisé pendant ces périodes mais c'était beaucoup de propagande, il ne faut pas l'oublier.

Il n'était pas dans la mentalité de l'époque de rentrer en collision avec l'adversaire.
S'approcher à moins de 50 m pour le tirer à bout portant, oui !
Mourrir avec son adversaire, c'est autre chose !

Et faites l'expérience, 50 m ce n'est rien pour deux avions qui évoluent dans tous les sens, les collisions involontaires deviennent très faciles.
Il suffisait qu'un pilote soit touché par une balle pour faire partir son avion dans une direction pas du tout prévue et que son adversaire lui rentre dedans.
Voir aussi le cas de ces pilotes qui ramenaient sur leurs avions des morceaux d'enveloppe de Drachen (ballons d'observation allemands), il fallait vraiament s'approcher près !

Bien cordialement

Albin Denis

[CELT 29]

Bonjour,

Je suis d'accord avec Albin, il faut faire une différence entre un acte de sacrifice ou héroïque ultime pour un pilote se sachant perdu et des circonstances particulières de vol qui font que deux avions s'abordent en vol accidentellement.

Je pense que si les autorités étaient venues à apprendre qu'à l'issue d'un combat non définitif, les pilotes de quelque bord que ce soit, en venaient à se décider d'aller jusqu'à l'abordage pour abattre leur adversaire, elles auraient vite mis le holà à cette pratique.

En effet, un rapide calcul met en évidence la stupidité de ce genre de pratique. Un avion en temps de guerre c'est du consommable, pas le pilote. La perte d'un pilote dans un acte inutile même s'il pouvait paraitre héroïque aux yeux de la population, était une perte sèche. Un pilote avant qu'il n'arrive à être pleinement opérationnel, ce sont des mois d'instruction et d'entrainement, ce sont des heures de vol. Et des pilotes entrainés et vivants c'est ce qu'il faut pour faire marcher une aviation et non pas des héros dans les cimetières. Prenez en exemple la Luftwaffe sur la période 44-45, les usines allemandes malgré les bombardements non jamais produit autant d'avions, mais l'Alemagne n'avait plus les pilotes pour les faire voler.

Cordialement

Ronan