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Bonjour à tous,
Monrevel – Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier arcachonnais – 6e Escadrille de patrouille de l’Armée navale. « Croiseur corsaire » (1915~1919).
En 1912, bâtiment propriété d’un sieur Guignard, probablement associé à un sieur Célerier (L’Avenir d’Arcachon, n° 3.111, Dimanche 14 juill. 1912, p. 1).
Le patrouilleur auxiliaire Monrevel fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 19 octobre 1915 au 23 décembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 755.].
Du 11 avril au 28 mai 1916, il prit part au transport de l’armée serbe de Corfou à Salonique (Circulaire du 17 décembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et civils de la marine , Annexe I., 1re partie, §. C. : J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904 et 12.905).
V. également ce sujet —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 3563_1.htm
MONREVEL — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier arcachonnais.
Re: MONREVEL — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier arcachonnais.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MONREVEL — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier arcachonnais.
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Bonjour à tous,
■ Historique partiel.
— 25 décembre 1917 : Abordé par tribord avant dans la rade du Pirée (Grèce) par un torpilleur grec remorquant une mahonne.
— 3 février 1918 : Rencontre un sous-marin par 37° 24’ N. et 23° 42’ E., alors qu’il convoyait du Pirée à Milo le navire auxiliaire Vasilefs-Constantinos.
• Chalutier Monrevel – alors commandé par le premier maître de timonerie Jean Marie GUILLEMOT –, Journal de navigation n° 3 /1917 et n° 1 / 1918 – 16 déc. 1917 ~ 12 juillet 1918 –, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 354, p. num. 943.
« Journée du Dimanche 3 février 1918.
.............................................................................................................................................................................................................................................................
12 h. 45 – Étant par L. 37° 24’ N. ~ G. 23° 42’ E., le Vasilefs siffle et vient sur la droite. Le quartier-maître de quart signale un sous-marin à ¼ par bâbord. Mis le cap dessus, mais il a disparu immédiatement. Venu sur la droite pour suivre le Vassilefs ; routes diverses pour tromper le sous-marin. Remonté vers le cap Kelevina (13 h. 30), puis repris la route vers Milo. Le Vasilefs a tiré plusieurs coups de canon dans diverses directions.
14 h. 15 – Le Vasilefs ouvre le feu et vient sur la gauche. Venu sur la gauche et marché de front avec lui pour le couvrir. Venu sur la droite pour remonter dans le golfe d’Athènes.
14 h. 45 – Le maître mécanicien et le timonier me préviennent que le sous-marin est derrière nous. Ayant aperçu une fumée bleuâtre très étendue ; viré de bord ; mis le cap dans la direction indiquée, mais n’ayant rien vu, route au N. 10 E. pour rejoindre le Vasilefs. Route pour le Pirée.
18 h. 45 – Amarré dans le port. »
— 1er décembre 1918 : Appareille de la rade de Corfou pour la France, via Messine, Bizerte et Gibraltar, avec les 14 bâtiments suivants :
– Aunis ;
– Brise ;
– Cachalot ;
– Courlis ;
– Emerald ;
– Espérance ;
– Harle ;
– Jean ;
– Marsouin ;
– Morse ;
– Rascasse ;
– Requin ;
– Saturne ;
– Vive.
— 28 décembre 1918 : Arrive au port de Rochefort. Les jours suivants, y débarque ses grenades, son canon, sa mitrailleuse et leurs munitions respectives.
— 5 janvier 1919 : Appareille pour La Rochelle où il parvient le 6.
Bonjour à tous,
■ Historique partiel.
— 25 décembre 1917 : Abordé par tribord avant dans la rade du Pirée (Grèce) par un torpilleur grec remorquant une mahonne.
— 3 février 1918 : Rencontre un sous-marin par 37° 24’ N. et 23° 42’ E., alors qu’il convoyait du Pirée à Milo le navire auxiliaire Vasilefs-Constantinos.
• Chalutier Monrevel – alors commandé par le premier maître de timonerie Jean Marie GUILLEMOT –, Journal de navigation n° 3 /1917 et n° 1 / 1918 – 16 déc. 1917 ~ 12 juillet 1918 –, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 354, p. num. 943.
« Journée du Dimanche 3 février 1918.
.............................................................................................................................................................................................................................................................
12 h. 45 – Étant par L. 37° 24’ N. ~ G. 23° 42’ E., le Vasilefs siffle et vient sur la droite. Le quartier-maître de quart signale un sous-marin à ¼ par bâbord. Mis le cap dessus, mais il a disparu immédiatement. Venu sur la droite pour suivre le Vassilefs ; routes diverses pour tromper le sous-marin. Remonté vers le cap Kelevina (13 h. 30), puis repris la route vers Milo. Le Vasilefs a tiré plusieurs coups de canon dans diverses directions.
14 h. 15 – Le Vasilefs ouvre le feu et vient sur la gauche. Venu sur la gauche et marché de front avec lui pour le couvrir. Venu sur la droite pour remonter dans le golfe d’Athènes.
14 h. 45 – Le maître mécanicien et le timonier me préviennent que le sous-marin est derrière nous. Ayant aperçu une fumée bleuâtre très étendue ; viré de bord ; mis le cap dans la direction indiquée, mais n’ayant rien vu, route au N. 10 E. pour rejoindre le Vasilefs. Route pour le Pirée.
18 h. 45 – Amarré dans le port. »
— 1er décembre 1918 : Appareille de la rade de Corfou pour la France, via Messine, Bizerte et Gibraltar, avec les 14 bâtiments suivants :
– Aunis ;
– Brise ;
– Cachalot ;
– Courlis ;
– Emerald ;
– Espérance ;
– Harle ;
– Jean ;
– Marsouin ;
– Morse ;
– Rascasse ;
– Requin ;
– Saturne ;
– Vive.
— 28 décembre 1918 : Arrive au port de Rochefort. Les jours suivants, y débarque ses grenades, son canon, sa mitrailleuse et leurs munitions respectives.
— 5 janvier 1919 : Appareille pour La Rochelle où il parvient le 6.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MONREVEL — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier arcachonnais.
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Bonjour à tous,
Commandants successifs du patrouilleur auxiliaire Monrevel
■ Jusqu’au 31 décembre 1915.
— MARLOY André Joseph Auguste, né le 16 mai 1888 à Apt (Vaucluse) (Registre des actes de naissance de la ville d’Apt, Année 1888, f° 7, acte n° 35) et décédé le 19 mars 1969 à Toulon (Var) (Ibid.). Enseigne de vaisseau de 1re classe.
V. sa biographie ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... htm#t46887
■ Du 31 décembre 1915 au 25 juin 1917.
• Chalutier Monrevel, Journal de navigation n° 1 /1915 – 15 déc. 1915 ~ 9 avr. 1916 –, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 354, p. num. 732.
« Aujourd’hui 31 décembre [1915], sur rade de Milo, à 10 h. du matin, le commandement du Monrevel a été transmis à Monsieur Holtz, maître de manœuvre, par Monsieur l’enseigne de vaisseau de 1re classe Marloy sans qu’il y ait lieu de rien signaler.
Signé : A. Marloy et Henri Holtz. »
— HOLTZ Henri Émilien Albert, né le 20 août 1890 à Monza (Italie) et décédé le 29 novembre 1928 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Maître de manœuvre à titre temporaire, inscrit au quartier de Marseille, n° 6.382 ; classe 1910, n° 3.278 au recrutement de Marseille. Après guerre, capitaine au long-cours, inscrit à Marseille, n° 126.
• Fils d’Albert HOLTZ et de Lucie SENEZ, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Monza, Année 1890, acte n° 858). Époux ultérieurement domiciliés à Marseille, au 20, rue Jaubert (IXe Arr.).
Carrière militaire
Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants après les opérations des Dardanelles (J.O. 1er août 1915, p. 5. 286 et 5.288) :
« Holtz (Henri), maître de manœuvre temporaire, Marseille 6382, de la Foudre, détaché à terre pendant un débarquement de vive force. Chef de détachement dévoué et énergique. N’a cessé de payer de sa personne ; grand dévouement et sang-froid remarquable. »
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 3 janvier 1917 (J.O. 4 janv. 1917, p. 147 et 149), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire.
Par décret du 9 avril 1918 (J.O. 11 avr. 1918, p. 3.132 ; erratum J.O. 13 avr. 1918, p. 3.186), promu au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe dans la réserve de l’armée de mer. Alors enseigne de vaisseau de 2e classe.
Démobilisé le 30 avril 1919.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 28 juillet 1921 (J.O. 10 août 1921, p. 9.408 et 9.409), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« Holtz (Henri-Émilien-Albert), enseigne de vaisseau de 1re classe : beaux services de guerre aux Dardanelles. »
Par décret du 11 juillet 1929 (J.O. 13 juill. 1929, p. 7.937), promu au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer.
Carrière ultérieure
— En 1920 : commandant du cargo Thérèse-Horn, futur Aisne-II (1923) (Cf. J.O. 11 nov. 1920, p. 10.033 – Félicitations pour la bonne tenue du bâtiment).
— En 1923 et 1924, pilote à la Compagnie du canal de Suez, à Port-Saïd (Égypte).
■ Du 25 juin 1917 au 6 avril 1918.
• Chalutier Monrevel, Journal de navigation n° 2 /1917 – 12 avr. ~ 15 déc. 1917 –, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 354, p. num. 899.
« Remise du commandement du chalutier Monrevel, le 25 juin après dîner, au 1er maître de timonerie Guillemot.
Le commandant quittant la fonction, Le commandant prenant la fonction,
Signé : Henri Holtz. Signé : Guillemot. »
— GUILLEMOT Jean Marie. Premier maître de timonerie, inscrit à Paimpol, f° et n° 15.887.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 1er février 1903 (J.O. 1er févr. 1903, p. 600), promu au grade de second maître de timonerie de 2e classe à compter du 1er octobre 1915 ; alors quartier-maître de timonerie de 1re classe. Proposé pour la Défense mobile de Toulon et le croiseur cuirassé Jeanne-d’Arc.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 28 décembre 1912 (J.O. 30 déc. 1912, p. 11.123), promu au grade de maître de manœuvre à compter du 1er janvier 1913.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 29 mars 1913 (J.O. 31 mars 1913, p. 2.870), promu au grade de premier maître manœuvrier à compter du 1er avril 1913.
Par décret du Président de la République en date du 31 décembre 1913 (J.O. 1er janv. 1914, p. 57), lui fut conférée la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Guillemot (Jean-Marie), premier maître manœuvrier ; 24 ans 9 mois de service, dont 20 ans 3 mois à la mer. Maroc 1910~1911. »
Exerce le commandement du patrouilleur auxiliaire Monrevel du 25 juin 1917 au 6 avril 1918.
Admis à la retraite à titre d’ancienneté de service à compter du 19 juin 1918.
Par arrêté du 17 janvier 1919 (J.O. 18 janv. 1919, p. 703), nommé maître de port de 4e classe à Port-Vendres à compter du 1er février 1919.
Par décret du 22 mars 1919 (J.O. 27 mars 1919, p. 3.166), lui est accordée une pension à compter du 19 juin 1918.
■ Du 7 avril 1918 au 20 novembre 1918.
• Chalutier Monrevel, Journal de navigation n° 3 /1917 et n° 1 / 1918 – 16 déc. 1917 ~ 12 juillet 1918 –, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 354, p. num. 954.
« [6 avril 1918] Remis le commandement du Monrevel au 1er maître de timonerie Pinault sans observations.
Le premier maître quittant, Le premier maître prenant,
Signé : Guillemot. Signé : G. Pinault. »
« Dimanche 7 [avril 1918]. – Prise de commandement par le maître de timonerie Kerné et débarquement du 1er maître de manœuvre Pinault, commandant provisoire. » (Ibid., p. num. 955).
— KERNÉ Alexandre François Marie, né le 9 août 1887 au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y décédé, le 3 juin 1967. Premier maître de timonerie, inscrit à Morlaix, n° 3.378 ; classe 1907, n° 981 au recrutement de Brest.
• Fils de Joseph Alexandre Pierre Marie KERNÉ, né le 5 décembre 1855 à Taulé (Finistère) et décédé le 21 décembre 1888 au Havre, chauffeur [journalier en 1887], et d’Annette Marie LE GUERN, née le 22 juillet 1869 au Havre, couturière ; époux ayant contracté mariage au Havre, le 18 février 1885 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1885, f° 80, acte n° 96. ~ Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Année 1887, Vol. II., suppl. f° 17, acte n° 2.382.).
• Petit-fils de :
– Pierre KERNÉ, né le 21 décembre 1818 à Taulé et y décédé, le 15 août 1881, domestique ; et de Marie Françoise KERGUIDUFF, née le 16 avril 1823 à Taulé et y décédée, le 29 novembre 1902, journalière, son épouse.
– Julien LE GUERN, né le 14 janvier 1824 à Lanvellec (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et décédé le 19 octobre 1871 au Havre, laboureur [terrassier en 1871], et de Marie Joseph TOUDIC, née le 18 août 1824 à Lanvellec et décédée le ... à ... (...), journalière ; époux ayant contracté mariage à Lanvellec, le 7 mai 1846 (Registre des actes de mariage de la commune de Lanvellec, Année 1846, f° 5, acte n° 4.).
Carrière militaire
Engagé volontaire pour trois ans le 18 septembre 1903 à la mairie de Brest au titre du 2e Dépôt des équipages de la flotte ; arrivé au corps et apprenti-marin le même jour, matricule n° 82.508 – 2.
Matelot de 3e classe le 9 août 1905.
Matelot de 2e classe timonier breveté le 9 mars 1906.
Inscrit au quartier maritime de Morlaix le 16 septembre 1909, n° 3.379.
Campagne de guerre au Maroc du 3 au 5 février 1910.
Matelot de 1re classe timonier breveté le 1er juillet 1910.
Quartier-maître de timonerie le 1er juillet 1911.
Rengagé pour trois ans à compter du 1er octobre 1911.
Embarqué sur le croiseur Foudre du 2 août 1914 au 25 octobre 1916.
A la suite de l’opération des Dardanelles, cité à l’ordre du jour de la division dans les termes suivants :
« Très belle attitude au feu au poste de signaux du vieux château d’Asie, croiseur Foudre. A pris part aux Dardanelles comme volontaire au débarquement de vive force, fort de Koum Kaleh, 25 avril 1905. »
Avec un autre quartier-maître du croiseur Foudre, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 12 sept. 1915, p. 6.497) :
« Kerné (Alexandre), quartier-maître de timonerie, Morlaix 3379 ;
Le Bon (Victor), quartier-maître de timonerie, Île de Ré, 2172, de la Foudre :
Très belle conduite. Ont assuré à Koum-Kaleh, à un poste de signaux à terre très exposé, les communications entre les troupes de débarquement et les bâtiments, manifestant le plus grand courage et un mépris absolu du danger. »
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 29 septembre 1915 (J.O. 1er oct. 1915, p. 7.011 et 7.014), promu au grade de second maître de timonerie à compter du 1er octobre 1915.
Embarqué sur le torpilleur d’escadre Fronde du 26 octobre au 5 décembre 1916.
Embarqué sur le torpilleur d’escadre Mousqueton du 6 décembre 1916 au 18 février 1917.
Embarqué sur le transport-hôpital Shamrock du 19 février 1917 au 1er janvier 1918.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 3 juillet 1917 (J.O. 5 juill. 2017, p. 5.141 et 5.142), promu au grade de maître timonier à compter du 1er juillet 1917.
Affecté au Centre de ballons captifs de Patras du 2 janvier 1918 au 7 avril 1918.
Exerce le commandement du patrouilleur auxiliaire Monrevel du 7 avril au 20 novembre 1918.
Affecté au 2e Dépôt des équipages de la flotte du 21 novembre 1918 au 19 février 1919.
Embarqué sur le transport Loiret du 19 février au 24 octobre 1919 à tout le moins, date de cessation des hostilités.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 16 juin 1920 (J.O. 11 juill. 1920, p. 9.780 et 9.783), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Kerné (Alexandre), Morlaix, n° 3379, maître : excellent commandant de patrouilleur. S’est distingué dans toutes les opérations auxquelles a pris part son bâtiment ; a été cité à l’ordre de l’armée. »
Par décision du Ministre de la Marine en date du 21 mars 1926 (J.O. 27 mars 1926, p. 3.744), promu au grade de premier maître timonier à compter du 1er avril 1926.
Admis à la retraite à titre d’ancienneté de service à compter du 15 juin 1928, étant nommé sous-agent temporaire au Havre.
Par décret du Président de la République en date du 30 juin 1928 (J.O. 2 juill. 1928, p. 7.387 et 7.390), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Kerné (Alexandre-François), Morlaix 3379, premier maître timonier ; 25 ans 5 mois de services, dont 18 ans à la mer ; 6 campagnes de guerre. 1 citation. Médaillé militaire du 16 juin 1920. »
Rayé de la matricule des inscrits maritimes le 18 mai 1933.
Bonjour à tous,
Commandants successifs du patrouilleur auxiliaire Monrevel
■ Jusqu’au 31 décembre 1915.
— MARLOY André Joseph Auguste, né le 16 mai 1888 à Apt (Vaucluse) (Registre des actes de naissance de la ville d’Apt, Année 1888, f° 7, acte n° 35) et décédé le 19 mars 1969 à Toulon (Var) (Ibid.). Enseigne de vaisseau de 1re classe.
V. sa biographie ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... htm#t46887
■ Du 31 décembre 1915 au 25 juin 1917.
• Chalutier Monrevel, Journal de navigation n° 1 /1915 – 15 déc. 1915 ~ 9 avr. 1916 –, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 354, p. num. 732.
« Aujourd’hui 31 décembre [1915], sur rade de Milo, à 10 h. du matin, le commandement du Monrevel a été transmis à Monsieur Holtz, maître de manœuvre, par Monsieur l’enseigne de vaisseau de 1re classe Marloy sans qu’il y ait lieu de rien signaler.
Signé : A. Marloy et Henri Holtz. »
— HOLTZ Henri Émilien Albert, né le 20 août 1890 à Monza (Italie) et décédé le 29 novembre 1928 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Maître de manœuvre à titre temporaire, inscrit au quartier de Marseille, n° 6.382 ; classe 1910, n° 3.278 au recrutement de Marseille. Après guerre, capitaine au long-cours, inscrit à Marseille, n° 126.
• Fils d’Albert HOLTZ et de Lucie SENEZ, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Monza, Année 1890, acte n° 858). Époux ultérieurement domiciliés à Marseille, au 20, rue Jaubert (IXe Arr.).
Carrière militaire
Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants après les opérations des Dardanelles (J.O. 1er août 1915, p. 5. 286 et 5.288) :
« Holtz (Henri), maître de manœuvre temporaire, Marseille 6382, de la Foudre, détaché à terre pendant un débarquement de vive force. Chef de détachement dévoué et énergique. N’a cessé de payer de sa personne ; grand dévouement et sang-froid remarquable. »
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 3 janvier 1917 (J.O. 4 janv. 1917, p. 147 et 149), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire.
Par décret du 9 avril 1918 (J.O. 11 avr. 1918, p. 3.132 ; erratum J.O. 13 avr. 1918, p. 3.186), promu au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe dans la réserve de l’armée de mer. Alors enseigne de vaisseau de 2e classe.
Démobilisé le 30 avril 1919.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 28 juillet 1921 (J.O. 10 août 1921, p. 9.408 et 9.409), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« Holtz (Henri-Émilien-Albert), enseigne de vaisseau de 1re classe : beaux services de guerre aux Dardanelles. »
Par décret du 11 juillet 1929 (J.O. 13 juill. 1929, p. 7.937), promu au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer.
Carrière ultérieure
— En 1920 : commandant du cargo Thérèse-Horn, futur Aisne-II (1923) (Cf. J.O. 11 nov. 1920, p. 10.033 – Félicitations pour la bonne tenue du bâtiment).
— En 1923 et 1924, pilote à la Compagnie du canal de Suez, à Port-Saïd (Égypte).
■ Du 25 juin 1917 au 6 avril 1918.
• Chalutier Monrevel, Journal de navigation n° 2 /1917 – 12 avr. ~ 15 déc. 1917 –, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 354, p. num. 899.
« Remise du commandement du chalutier Monrevel, le 25 juin après dîner, au 1er maître de timonerie Guillemot.
Le commandant quittant la fonction, Le commandant prenant la fonction,
Signé : Henri Holtz. Signé : Guillemot. »
— GUILLEMOT Jean Marie. Premier maître de timonerie, inscrit à Paimpol, f° et n° 15.887.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 1er février 1903 (J.O. 1er févr. 1903, p. 600), promu au grade de second maître de timonerie de 2e classe à compter du 1er octobre 1915 ; alors quartier-maître de timonerie de 1re classe. Proposé pour la Défense mobile de Toulon et le croiseur cuirassé Jeanne-d’Arc.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 28 décembre 1912 (J.O. 30 déc. 1912, p. 11.123), promu au grade de maître de manœuvre à compter du 1er janvier 1913.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 29 mars 1913 (J.O. 31 mars 1913, p. 2.870), promu au grade de premier maître manœuvrier à compter du 1er avril 1913.
Par décret du Président de la République en date du 31 décembre 1913 (J.O. 1er janv. 1914, p. 57), lui fut conférée la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Guillemot (Jean-Marie), premier maître manœuvrier ; 24 ans 9 mois de service, dont 20 ans 3 mois à la mer. Maroc 1910~1911. »
Exerce le commandement du patrouilleur auxiliaire Monrevel du 25 juin 1917 au 6 avril 1918.
Admis à la retraite à titre d’ancienneté de service à compter du 19 juin 1918.
Par arrêté du 17 janvier 1919 (J.O. 18 janv. 1919, p. 703), nommé maître de port de 4e classe à Port-Vendres à compter du 1er février 1919.
Par décret du 22 mars 1919 (J.O. 27 mars 1919, p. 3.166), lui est accordée une pension à compter du 19 juin 1918.
■ Du 7 avril 1918 au 20 novembre 1918.
• Chalutier Monrevel, Journal de navigation n° 3 /1917 et n° 1 / 1918 – 16 déc. 1917 ~ 12 juillet 1918 –, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 354, p. num. 954.
« [6 avril 1918] Remis le commandement du Monrevel au 1er maître de timonerie Pinault sans observations.
Le premier maître quittant, Le premier maître prenant,
Signé : Guillemot. Signé : G. Pinault. »
« Dimanche 7 [avril 1918]. – Prise de commandement par le maître de timonerie Kerné et débarquement du 1er maître de manœuvre Pinault, commandant provisoire. » (Ibid., p. num. 955).
— KERNÉ Alexandre François Marie, né le 9 août 1887 au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y décédé, le 3 juin 1967. Premier maître de timonerie, inscrit à Morlaix, n° 3.378 ; classe 1907, n° 981 au recrutement de Brest.
• Fils de Joseph Alexandre Pierre Marie KERNÉ, né le 5 décembre 1855 à Taulé (Finistère) et décédé le 21 décembre 1888 au Havre, chauffeur [journalier en 1887], et d’Annette Marie LE GUERN, née le 22 juillet 1869 au Havre, couturière ; époux ayant contracté mariage au Havre, le 18 février 1885 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1885, f° 80, acte n° 96. ~ Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Année 1887, Vol. II., suppl. f° 17, acte n° 2.382.).
• Petit-fils de :
– Pierre KERNÉ, né le 21 décembre 1818 à Taulé et y décédé, le 15 août 1881, domestique ; et de Marie Françoise KERGUIDUFF, née le 16 avril 1823 à Taulé et y décédée, le 29 novembre 1902, journalière, son épouse.
– Julien LE GUERN, né le 14 janvier 1824 à Lanvellec (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et décédé le 19 octobre 1871 au Havre, laboureur [terrassier en 1871], et de Marie Joseph TOUDIC, née le 18 août 1824 à Lanvellec et décédée le ... à ... (...), journalière ; époux ayant contracté mariage à Lanvellec, le 7 mai 1846 (Registre des actes de mariage de la commune de Lanvellec, Année 1846, f° 5, acte n° 4.).
Carrière militaire
Engagé volontaire pour trois ans le 18 septembre 1903 à la mairie de Brest au titre du 2e Dépôt des équipages de la flotte ; arrivé au corps et apprenti-marin le même jour, matricule n° 82.508 – 2.
Matelot de 3e classe le 9 août 1905.
Matelot de 2e classe timonier breveté le 9 mars 1906.
Inscrit au quartier maritime de Morlaix le 16 septembre 1909, n° 3.379.
Campagne de guerre au Maroc du 3 au 5 février 1910.
Matelot de 1re classe timonier breveté le 1er juillet 1910.
Quartier-maître de timonerie le 1er juillet 1911.
Rengagé pour trois ans à compter du 1er octobre 1911.
Embarqué sur le croiseur Foudre du 2 août 1914 au 25 octobre 1916.
A la suite de l’opération des Dardanelles, cité à l’ordre du jour de la division dans les termes suivants :
« Très belle attitude au feu au poste de signaux du vieux château d’Asie, croiseur Foudre. A pris part aux Dardanelles comme volontaire au débarquement de vive force, fort de Koum Kaleh, 25 avril 1905. »
Avec un autre quartier-maître du croiseur Foudre, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 12 sept. 1915, p. 6.497) :
« Kerné (Alexandre), quartier-maître de timonerie, Morlaix 3379 ;
Le Bon (Victor), quartier-maître de timonerie, Île de Ré, 2172, de la Foudre :
Très belle conduite. Ont assuré à Koum-Kaleh, à un poste de signaux à terre très exposé, les communications entre les troupes de débarquement et les bâtiments, manifestant le plus grand courage et un mépris absolu du danger. »
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 29 septembre 1915 (J.O. 1er oct. 1915, p. 7.011 et 7.014), promu au grade de second maître de timonerie à compter du 1er octobre 1915.
Embarqué sur le torpilleur d’escadre Fronde du 26 octobre au 5 décembre 1916.
Embarqué sur le torpilleur d’escadre Mousqueton du 6 décembre 1916 au 18 février 1917.
Embarqué sur le transport-hôpital Shamrock du 19 février 1917 au 1er janvier 1918.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 3 juillet 1917 (J.O. 5 juill. 2017, p. 5.141 et 5.142), promu au grade de maître timonier à compter du 1er juillet 1917.
Affecté au Centre de ballons captifs de Patras du 2 janvier 1918 au 7 avril 1918.
Exerce le commandement du patrouilleur auxiliaire Monrevel du 7 avril au 20 novembre 1918.
Affecté au 2e Dépôt des équipages de la flotte du 21 novembre 1918 au 19 février 1919.
Embarqué sur le transport Loiret du 19 février au 24 octobre 1919 à tout le moins, date de cessation des hostilités.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 16 juin 1920 (J.O. 11 juill. 1920, p. 9.780 et 9.783), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Kerné (Alexandre), Morlaix, n° 3379, maître : excellent commandant de patrouilleur. S’est distingué dans toutes les opérations auxquelles a pris part son bâtiment ; a été cité à l’ordre de l’armée. »
Par décision du Ministre de la Marine en date du 21 mars 1926 (J.O. 27 mars 1926, p. 3.744), promu au grade de premier maître timonier à compter du 1er avril 1926.
Admis à la retraite à titre d’ancienneté de service à compter du 15 juin 1928, étant nommé sous-agent temporaire au Havre.
Par décret du Président de la République en date du 30 juin 1928 (J.O. 2 juill. 1928, p. 7.387 et 7.390), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Kerné (Alexandre-François), Morlaix 3379, premier maître timonier ; 25 ans 5 mois de services, dont 18 ans à la mer ; 6 campagnes de guerre. 1 citation. Médaillé militaire du 16 juin 1920. »
Rayé de la matricule des inscrits maritimes le 18 mai 1933.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.