Léonce-Reynaud — Canot de sauvetage ― Société centrale de sauvetage des naufragés, Station de Portz-Even-Bréhat (Côtes-d'Armor).
Canot de sauvetage construit au Havre en 1911 par la société anonyme dite « Chantiers et ateliers Augustin Normand » [Siège social : Le Havre, 67, rue du Perrey] pour le compte de la Société centrale de sauvetage des naufragés . Affecté à la station de Portz-Even-Bréhat.
Existait également à la même époque un baliseur éponyme, affecté au Service maritime de la Charente-Inférieure.
Canot de sauvetage construit au Havre en 1911 par la société anonyme dite « Chantiers et ateliers Augustin Normand » [Siège social : Le Havre, 67, rue du Perrey] pour le compte de la Société centrale de sauvetage des naufragés . Affecté à la station de Portz-Even-Bréhat.
Existait également à la même époque un baliseur éponyme, affecté au Service maritime de la Charente-Inférieure.
• Navigazette , n° 1.153, Jeudi 1er juin 1911,
p. 6, en rubrique « Chronique maritime ~ Sauvetage ».
p. 6, en rubrique « Chronique maritime ~ Sauvetage ».
« Le Léonce-Reynaud. ― Les chantiers Augustin-Normand, au Havre, viennent d’achever la construction d’un canot de sauvetage, le Léonce-Reynaud, destiné à la station de Portz-Even-Bréhat. Ce canot pré-sente les dimensions suivantes : longueur, 8 m. 90 ; largeur, 2 m. 56 ; creux, 0 m. 90. Il est pourvu de huit soupapes et de cinq nables pour l’évacuation de l’eau. En outre, 15 caisson en cuivre à air comprimé, situés sous la plate-forme à l’avant et à l’arrière, et cinq caissons situés de chaque côté, assurent au Léonce-Reynaud l’inchavirabilité nécessaire. Ajoutons que c’est le 106e canot de sauvetage construit par ces chantiers. »
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François Léonce REYNAUD
Né le 1er novembre 1803 à Lyon (Rhône) et décédé le 14 février 1880 à Paris. Architecte et ingénieur du corps des Ponts-et-chaussées.
En 1821, élève de l’École polytechnique, mais en est exclut l'année suivante en raison de ses opinions libé-rales. Après des études d’architecture, entre en 1831 à l'École des Ponts-et-chaussées. En 1833, est nommé aspirant-ingénieur et entre au Conseil général du corps des Ponts-et-chaussées, où il devient l'assistant de Léonor FRESNEL, alors secrétaire de la Commission des phares, et frère du physicien Augustin FRESNEL. En 1834, est chargé par Léonor FRESNEL de la conception et de la construction du phare des Héaux de Bréhat, qui signale l’extrémité Ouest de la baie de Saint-Brieuc et balise l’entrée du chenal du Trieux vers l’île de Bréhat. A la fin de l’année 1837, est élu professeur d'architecture à l'École polytechnique. En 1841, occupe, en qualité de professeur suppléant, la chaire d'architecture de l'École des Ponts-et-chaussées et en devient titulaire en 1847. En 1846, succède à Léonor FRESNEL à la tête du Service des Phares et balises, où il demeurera en fonction jusqu’en 1878. Au cours de cette période, élabore lui-même les plans des phares bâtis par le service, et notamment ceux des phares du cap Fréhel et des Baleines (Île-de-Ré), ainsi que ceux des premiers phares à ossature métallique construits en France : le phare Amédée en Nouvelle-Calédonie et le phare des Roches-Douvres en Manche. En 1856, nommé inspecteur général des Ponts-et-chaussées et, en 1869, directeur l'École des Ponts-et-chaussées, fonction qu’il occupera jusqu’en 1873.
Siégea par ailleurs au conseil de la Société centrale de sauvetage des naufragés.
En 1821, élève de l’École polytechnique, mais en est exclut l'année suivante en raison de ses opinions libé-rales. Après des études d’architecture, entre en 1831 à l'École des Ponts-et-chaussées. En 1833, est nommé aspirant-ingénieur et entre au Conseil général du corps des Ponts-et-chaussées, où il devient l'assistant de Léonor FRESNEL, alors secrétaire de la Commission des phares, et frère du physicien Augustin FRESNEL. En 1834, est chargé par Léonor FRESNEL de la conception et de la construction du phare des Héaux de Bréhat, qui signale l’extrémité Ouest de la baie de Saint-Brieuc et balise l’entrée du chenal du Trieux vers l’île de Bréhat. A la fin de l’année 1837, est élu professeur d'architecture à l'École polytechnique. En 1841, occupe, en qualité de professeur suppléant, la chaire d'architecture de l'École des Ponts-et-chaussées et en devient titulaire en 1847. En 1846, succède à Léonor FRESNEL à la tête du Service des Phares et balises, où il demeurera en fonction jusqu’en 1878. Au cours de cette période, élabore lui-même les plans des phares bâtis par le service, et notamment ceux des phares du cap Fréhel et des Baleines (Île-de-Ré), ainsi que ceux des premiers phares à ossature métallique construits en France : le phare Amédée en Nouvelle-Calédonie et le phare des Roches-Douvres en Manche. En 1856, nommé inspecteur général des Ponts-et-chaussées et, en 1869, directeur l'École des Ponts-et-chaussées, fonction qu’il occupera jusqu’en 1873.
Siégea par ailleurs au conseil de la Société centrale de sauvetage des naufragés.