Bonjour BPierre,
Pour le moment, je n'ai que des informations sur les 2 premiers naufrages
A bientot
BAYONNAISE - Plisson et Cie
Re: BAYONNAISE - Plisson et Cie
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: BAYONNAISE - Plisson et Cie
Bonjour
Vous devriez lire ce blog :
http://tresors-cap-horniers.blogspot.com/
Vous trouverez peut être un contact pour vos recherches :
"Embarquez" :
Le vendredi 16 septembre 2011 à 20h00 à la maison des îles de Trentemoult pour un "voyage" d'un an sur les traces des capitaines cap-horniers trentemousin... A l'occasion de cette soirée de lancement, une présentation de l'évènement précèdera une conférence animée par Serge Plat et Frédéric Grellier sur les navigations du capitaine cap-horniers trentemousin Alphonse Kervegan...
Et si vous allez sur ce site, vous trouverez une photographie
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLoc ... Locale.Htm
A bientot
Vous devriez lire ce blog :
http://tresors-cap-horniers.blogspot.com/
Vous trouverez peut être un contact pour vos recherches :
"Embarquez" :
Le vendredi 16 septembre 2011 à 20h00 à la maison des îles de Trentemoult pour un "voyage" d'un an sur les traces des capitaines cap-horniers trentemousin... A l'occasion de cette soirée de lancement, une présentation de l'évènement précèdera une conférence animée par Serge Plat et Frédéric Grellier sur les navigations du capitaine cap-horniers trentemousin Alphonse Kervegan...
Et si vous allez sur ce site, vous trouverez une photographie
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLoc ... Locale.Htm
A bientot

Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: BAYONNAISE - Plisson et Cie
Le capitaine Alphonse Kervégan a fait naufrage sur deux voiliers qu'il commandait :
Trois mâts Montebello, sur l'île Kangaroo en Australie en 1906.
Trois mâts Croisset, en mer d'Irlande en 1908.
Dans les deux cas, on trouve des informations dans les sources habituelles sur les grands voiliers :
Louis Lacroix, Les derniers grands voiliers, Peyronnet 1937, pages 445-446, (naufrage du Montebello) ; dernière réédition par Ouest France en 1997.
Louis Lacroix, Les derniers cap horniers, S. Pacteau, 1940 page 267-272, (naufrage du Croisset) ; dernière réédition par Ouest France en 1997.
Henri Picard, La fin des cap horniers, Edita Vilo, 1976, naufrage du Montebello et du Croisset, bio d'Alphonse Kervégan.
Un récit plus détaillé de la perte de Montebello dans :
Georges Aubin, Nous les cap horniers, Flammarion, 1957, pages 95 à 120. Georges Aubin a été un CLC ami de Kervégan.
Une photo des naufragés de Montebello dans :
Patrick Ahern, Full sail beyond the three capes, Ahern, 2008, page 68.
et d'autres (8) sur le site voiliers nantais.free.fr
Voir aussi Frederic Grellier.
Trois mâts Montebello, sur l'île Kangaroo en Australie en 1906.
Trois mâts Croisset, en mer d'Irlande en 1908.
Dans les deux cas, on trouve des informations dans les sources habituelles sur les grands voiliers :
Louis Lacroix, Les derniers grands voiliers, Peyronnet 1937, pages 445-446, (naufrage du Montebello) ; dernière réédition par Ouest France en 1997.
Louis Lacroix, Les derniers cap horniers, S. Pacteau, 1940 page 267-272, (naufrage du Croisset) ; dernière réédition par Ouest France en 1997.
Henri Picard, La fin des cap horniers, Edita Vilo, 1976, naufrage du Montebello et du Croisset, bio d'Alphonse Kervégan.
Un récit plus détaillé de la perte de Montebello dans :
Georges Aubin, Nous les cap horniers, Flammarion, 1957, pages 95 à 120. Georges Aubin a été un CLC ami de Kervégan.
Une photo des naufragés de Montebello dans :
Patrick Ahern, Full sail beyond the three capes, Ahern, 2008, page 68.
et d'autres (8) sur le site voiliers nantais.free.fr
Voir aussi Frederic Grellier.
Memgam
Re: BAYONNAISE - Plisson et Cie
Bonjour olivier 12
Bravo pour ce rapport , j'écris avec la famille Kervégan la biographie marine du capitaine pour une association historique, aussi pouvez vous me donner vos sources car sur les manuscrits du capitaine il dit être le chef du convoi, et être de ce fait en conflit avec les bateaux anglais qui n'auraient pas réagit selon les ordres.
Avez vous des infos sur un autre navire commandé par a. Kervégan le SS. Anglet de la Cie Plisson.
Merci
Bravo pour ce rapport , j'écris avec la famille Kervégan la biographie marine du capitaine pour une association historique, aussi pouvez vous me donner vos sources car sur les manuscrits du capitaine il dit être le chef du convoi, et être de ce fait en conflit avec les bateaux anglais qui n'auraient pas réagit selon les ordres.
Avez vous des infos sur un autre navire commandé par a. Kervégan le SS. Anglet de la Cie Plisson.
Merci
Re: BAYONNAISE - Plisson et Cie
BonjourBonjour olivier 12
Bravo pour ce rapport , j'écris avec la famille Kervégan la biographie marine du capitaine pour une association historique, aussi pouvez vous me donner vos sources car sur les manuscrits du capitaine il dit être le chef du convoi, et être de ce fait en conflit avec les bateaux anglais qui n'auraient pas réagit selon les ordres.
Avez vous des infos sur un autre navire commandé par a. Kervégan le SS. Anglet de la Cie Plisson.
Merci
Vous trouverez les premiers éléments d'information sur le navire ANGLET à cette adresse
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 3461_1.htm
Nous attendons avec interet votre biographie
A bientot

Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
-
- Messages : 4029
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: BAYONNAISE - Plisson et Cie
Bonjour Platuche,
Le rapport du capitaine Kervégan sur le torpillage de BAYONNAISE est extrait des archives de la Marine à Vincennes (SSG 81 Microfilm 1Mi581 Dossier 9072).
BAYONNAISE était effectivement en tête de convoi, mais le chef du convoi devait être l'un des navire de guerre, sans doute le torpilleur 355.
Correction du 15/08/2017 : le chef d'escorte était HIVER, pavillons distinctifs P.G. BAYONNAISE, pavillon distinctif P.A. était en guide de convoi
Cdlt
Le rapport du capitaine Kervégan sur le torpillage de BAYONNAISE est extrait des archives de la Marine à Vincennes (SSG 81 Microfilm 1Mi581 Dossier 9072).
BAYONNAISE était effectivement en tête de convoi, mais le chef du convoi devait être l'un des navire de guerre, sans doute le torpilleur 355.
Correction du 15/08/2017 : le chef d'escorte était HIVER, pavillons distinctifs P.G. BAYONNAISE, pavillon distinctif P.A. était en guide de convoi
Cdlt
olivier
Re: BAYONNAISE - Plisson et Cie
Bonjour à tous ,
Extrait du JO du 21 août 1918 (p 7373) :

Bien amicalement
Marpie
Extrait du JO du 21 août 1918 (p 7373) :

Bien amicalement
Marpie
LA BAYONNAISE — Cargo — Compagnie des Chargeurs français (Plisson & Cie) (1911~1918).
Bonjour à tous,
_________________________________________________________________________________________
Le dernier commandant du cargo La Bayonnaise
— KERVÉGAN Alphonse Marie, né le 11 août 1878 à Lorient (Morbihan), décédé le 16 avril 1963 à Rezé-lès-Nantes (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique) (Registre des actes de naissance de la ville de Lorient, Année 1878, f° 75, acte n° 588.). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Nantes, n° 17.816 ; brevet obtenu en 1904 à Nantes (J.O. 29 sept. 1904, p. 5.871) [Initialement inscrit au quartier de Lorient, n° 1.142]. Lieutenant de vaisseau auxiliaire (Commission du 8 janvier 1917). Classe 1898, n° 1.142 au recrutement de Lorient.
• Fils de Jacques Marie KERVÉGAN, né le 25 août 1830 à Plœmeur (Morbihan) (Registre des actes de naissance de la commune de Plœmeur, Année 1830, f° 38, acte n° 149.), préposé des Douanes, et d’Émilie Caroline LE QUELLEC, née le 26 mars 1842 à Port-Louis (– d° –), tailleuse ; époux ayant con-tracté mariage dans cette commune, le 12 octobre 1864 (Registre des actes de mariage de la commune de Port-Louis, Année 1864, f° 9, acte n° 16).
• Petit-fils de Jean KERVÉGAN, né le 18 août 1797 à Melrand (Morbihan), préposé des Douanes, et de Marie-Josèphe LE BOURIQUE, née le 18 juin 1800 à Plœmeur, repasseuse ; époux ayant contacté mariage à Plœmeur, le 3 juin 1828 (Registre des actes de mariage de la commune de Plœmeur, Année 1828, f° 14, acte n° 18.).
• Époux d’Élisabeth Marie AGAISSE, née le 6 novembre 1887 à Rezé-lès-Nantes, décédée le 16 juillet 1883 à Auray (Morbihan), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Rezé-lès-Nantes, le 15 avril 1907 (Registre des actes de mariage de la commune de Rezé-lès-Nantes, Année 1907, f° 8, acte n° 14)..
• Fils de Jacques Marie KERVÉGAN, né le 25 août 1830 à Plœmeur (Morbihan) (Registre des actes de naissance de la commune de Plœmeur, Année 1830, f° 38, acte n° 149.), préposé des Douanes, et d’Émilie Caroline LE QUELLEC, née le 26 mars 1842 à Port-Louis (– d° –), tailleuse ; époux ayant con-tracté mariage dans cette commune, le 12 octobre 1864 (Registre des actes de mariage de la commune de Port-Louis, Année 1864, f° 9, acte n° 16).
• Petit-fils de Jean KERVÉGAN, né le 18 août 1797 à Melrand (Morbihan), préposé des Douanes, et de Marie-Josèphe LE BOURIQUE, née le 18 juin 1800 à Plœmeur, repasseuse ; époux ayant contacté mariage à Plœmeur, le 3 juin 1828 (Registre des actes de mariage de la commune de Plœmeur, Année 1828, f° 14, acte n° 18.).
• Époux d’Élisabeth Marie AGAISSE, née le 6 novembre 1887 à Rezé-lès-Nantes, décédée le 16 juillet 1883 à Auray (Morbihan), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Rezé-lès-Nantes, le 15 avril 1907 (Registre des actes de mariage de la commune de Rezé-lès-Nantes, Année 1907, f° 8, acte n° 14)..
Distinction honorifique
□ Par décret du 2 juillet 1937 (J.O. 11 juill. 1937, p. 7.856), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Kervégant (Alphonse-Marie), capitaine au long cours, Nantes 17816 ; 30 annuités. 2 T.O.S. »
• L’Ouest-Éclair — éd. de Nantes —, n° 14.920, Mercredi 15 septembre 1937,
p. 5, en rubrique « Nantes ».
« UNE CROIX BIEN PLACÉE
p. 5, en rubrique « Nantes ».
« UNE CROIX BIEN PLACÉE
La Légion d'honneur à un capitaine au long-cours qui commanda pendant de nombreuses années des voiliers nantais.
Dimanche prochain, Pont-Rousseau et Trentemoult seront en fête à l’occasion de la remise solennelle de la croix de la Légion d’honneur à M. Kervégan, directeur du service municipal des vedettes de Rezé à Nantes.
Ce n’est pas à ce titre que M. Kervégan recevra une distinction méritée, mais en récompense de ses longs et loyaux services dans notre marine marchande et de sa glorieuse conduite pendant la grande guerre.
Comme tout vieux loup de mer qui se respecte, M. Kervégan est un homme discret et l’interviewer n’est pas chose facile. Hier, nous avons cependant eu la bonne fortune de le rencontrer à Trentemoult et comme c’est un fidèle lecteur de l'Ouest-Éclair, il a consenti à nous faire quelques déclarations.
Nantais d’adoption et de cœur, c’est un Lorientais d’origine. « Je suis un enfant de la mer », nous a-t-il déclaré. Cette mer, qui fut, peut-on dire, toute sa vie, il l’a bien servie. Né en août 1878, il fut comme les siens marin dès son jeune âge. A 20 ans. il passait l’examen d’officier de la Marine Marchande.
En 1904, il subissait avec succès, à l’école d'hydrographie de Nantes, l’examen de capitaine au long cours. A cette époque, la marine à voiles n’était pas à ses derniers jours, mais au contraire, en pleine prospérité. Son premier voyage comme officier de quart, M. Kervégan le fit sur le splendide trois-mâts Amiral-de-Cornulier, un voilier nantais que commandait le capitaine au long cours Rio, devenu depuis député et ministre de la Marine Marchande.
En 1905, M. Kervégan se mariait à Rezé avec une demoiselle Agaisse, fille d’un vieux capitaine au long cours retiré à Trentemoult. Il eut un fils qui, suivant la tradition, devint un marin de l'État, et qui occupe aujourd'hui à Lorient un haut poste dans l’administration maritime.
En 1907, notre nouveau légionnaire prenait le commandement du Monte-Bello, un voilier appartenant à MM. Guillon et Fleury, des armateurs nantais.
Ce n’est qu’en 1911 qu'il commanda son premier bateau à vapeur pour le compte de la Compagnie des Chargeurs Français.
Le 2 août 1914. M. Kervégan se trouvait en Angleterre, capitaine du cargo la Bayonnaise. Il fut mobi-lisé sur place et son navire réquisitionné.
Pendant toute la guerre, il fut chargé avec son navire de ravitailler notre armée navale. En juin 1918, la Bayonnaise fut torpillée entre Messine et Cordoue. Ce fut le premier incident de guerre de M. Kervégan, qui sauva son équipage en entier et reçut un témoignage de satisfaction tout en étant maintenu lieutenant de vaisseau. Peu de temps avant l’armistice, M. Kervégan connut un second torpillage. Après les hostilités, il navigua pendant dix années, puis, en 1928. il prit sa retraite et se retira à Trentemoult où il habite dans une charmante maison, sur le quai, face au port de Nantes.
En décembre 1930, les Messageries de l’Ouest cessèrent le service des " roquios " de Trentemoult. C’est alors que le député Tiéfaine, alors premier adjoint au maire de Rezé, lui demanda d’organiser et de diriger un service municipal de vedettes qu’il se chargea de rendre prospère.
Tels sont les états de service de ce vieux marin qui, dimanche, recevra une récompense bien méritée et en l'honneur duquel le comité des fêtes de Trentemoult organisera en Loire des régates, à voiles bien entendu, au cours de l’après-midi. — P. B. »
Dimanche prochain, Pont-Rousseau et Trentemoult seront en fête à l’occasion de la remise solennelle de la croix de la Légion d’honneur à M. Kervégan, directeur du service municipal des vedettes de Rezé à Nantes.
Ce n’est pas à ce titre que M. Kervégan recevra une distinction méritée, mais en récompense de ses longs et loyaux services dans notre marine marchande et de sa glorieuse conduite pendant la grande guerre.
Comme tout vieux loup de mer qui se respecte, M. Kervégan est un homme discret et l’interviewer n’est pas chose facile. Hier, nous avons cependant eu la bonne fortune de le rencontrer à Trentemoult et comme c’est un fidèle lecteur de l'Ouest-Éclair, il a consenti à nous faire quelques déclarations.
Nantais d’adoption et de cœur, c’est un Lorientais d’origine. « Je suis un enfant de la mer », nous a-t-il déclaré. Cette mer, qui fut, peut-on dire, toute sa vie, il l’a bien servie. Né en août 1878, il fut comme les siens marin dès son jeune âge. A 20 ans. il passait l’examen d’officier de la Marine Marchande.
En 1904, il subissait avec succès, à l’école d'hydrographie de Nantes, l’examen de capitaine au long cours. A cette époque, la marine à voiles n’était pas à ses derniers jours, mais au contraire, en pleine prospérité. Son premier voyage comme officier de quart, M. Kervégan le fit sur le splendide trois-mâts Amiral-de-Cornulier, un voilier nantais que commandait le capitaine au long cours Rio, devenu depuis député et ministre de la Marine Marchande.
En 1905, M. Kervégan se mariait à Rezé avec une demoiselle Agaisse, fille d’un vieux capitaine au long cours retiré à Trentemoult. Il eut un fils qui, suivant la tradition, devint un marin de l'État, et qui occupe aujourd'hui à Lorient un haut poste dans l’administration maritime.
En 1907, notre nouveau légionnaire prenait le commandement du Monte-Bello, un voilier appartenant à MM. Guillon et Fleury, des armateurs nantais.
Ce n’est qu’en 1911 qu'il commanda son premier bateau à vapeur pour le compte de la Compagnie des Chargeurs Français.
Le 2 août 1914. M. Kervégan se trouvait en Angleterre, capitaine du cargo la Bayonnaise. Il fut mobi-lisé sur place et son navire réquisitionné.
Pendant toute la guerre, il fut chargé avec son navire de ravitailler notre armée navale. En juin 1918, la Bayonnaise fut torpillée entre Messine et Cordoue. Ce fut le premier incident de guerre de M. Kervégan, qui sauva son équipage en entier et reçut un témoignage de satisfaction tout en étant maintenu lieutenant de vaisseau. Peu de temps avant l’armistice, M. Kervégan connut un second torpillage. Après les hostilités, il navigua pendant dix années, puis, en 1928. il prit sa retraite et se retira à Trentemoult où il habite dans une charmante maison, sur le quai, face au port de Nantes.
En décembre 1930, les Messageries de l’Ouest cessèrent le service des " roquios " de Trentemoult. C’est alors que le député Tiéfaine, alors premier adjoint au maire de Rezé, lui demanda d’organiser et de diriger un service municipal de vedettes qu’il se chargea de rendre prospère.
Tels sont les états de service de ce vieux marin qui, dimanche, recevra une récompense bien méritée et en l'honneur duquel le comité des fêtes de Trentemoult organisera en Loire des régates, à voiles bien entendu, au cours de l’après-midi. — P. B. »
_________________________________________________________________________________________
Dernière modification par Rutilius le mar. avr. 25, 2023 10:11 am, modifié 4 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
-
- Messages : 4029
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: BAYONNAISE - Plisson et Cie
Bonjour à tous,
Complément au naufrage de BAYONNAISE
Conclusions de la commission d’enquête
Les instructions données par le CF délégué à Messine ont été suivies correctement. Le commandant de HIVER pouvait, à son gré, ordonner ou non des zigzags. La vitesse du convoi, inférieure à 8 nœuds, lui permettait de ne pas en faire à condition que les escorteurs zigzaguent sur les flancs.
MARGUERITE II et 355 ont bien exécuté les ordres du chef d’escorte qui de son côté a manœuvré judicieusement pour rechercher le sous-marin.
La manœuvre de BAYONNAISE est logique d’après la trajectoire de la torpille qui a dû être normale par rapport à la route du bâtiment.
Le capitaine KERVEGAN commandait BAYONNAISE depuis 6 ans et avait été un des plus fidèles ravitailleurs de l’Armée Navale pendant la guerre. Equipage et navire étaient bien en main et tout s’est passé à bord avec ordre.
Veille
Au moment du torpillage la veille était organisée de la façon suivante :
- Mr. LE BARCH, 2e capitaine, officier de quart
- Matelot LAROQUE dans la barrique
- Matelot aide-canonnier PRIGENT à la pièce avant
- Matelot canonnier LHOSTIS à la pièce arrière
- Matelot canonnier BRETNACHER sur la passerelle
Les trois premiers ont vu le sillage de la torpille au même instant.
Déroulement de l’abandon
Le chef mécanicien URRUTIA a constaté que la cloison entre machine et cale 3 était ouverte sur toute sa hauteur et que les tuyautages d’assèchement étaient brisés. Il a réussi à quitter la machine dans laquelle l’eau montait, alors qu’il avait déjà de l’eau jusqu’à la ceinture.
Le commandant a aussitôt brûlé les papiers secrets qui n’étaient pas dans un sac lesté dans son coffre. Il a quitté le navire après avoir vérifié qu’il ne voyait plus personne à bord et alors que l’eau atteignait la dunette. Il a ensuite aperçu l’aide canonnier PRIGENT qui était resté sur le gaillard, n’ayant pas entendu l’ordre d’abandon. Ce canonnier est très petit et avait été masqué aux vues de l’arrière par le guindeau et une manche d’aération. Le commandant a alors fait accoster la baleinière qui était déjà remplie d’eau, celle-ci pénétrant par les bordés disjoints par l’explosion. Prigent, voyant les embarcations pousser, est venu sur le château et a coupé les garants du youyou dans lequel il a embarqué pour rejoindre ses camarades.
Tout le monde a été sauvé et il n’y a pas eu de blessés.
Cdlt
Complément au naufrage de BAYONNAISE
Conclusions de la commission d’enquête
Les instructions données par le CF délégué à Messine ont été suivies correctement. Le commandant de HIVER pouvait, à son gré, ordonner ou non des zigzags. La vitesse du convoi, inférieure à 8 nœuds, lui permettait de ne pas en faire à condition que les escorteurs zigzaguent sur les flancs.
MARGUERITE II et 355 ont bien exécuté les ordres du chef d’escorte qui de son côté a manœuvré judicieusement pour rechercher le sous-marin.
La manœuvre de BAYONNAISE est logique d’après la trajectoire de la torpille qui a dû être normale par rapport à la route du bâtiment.
Le capitaine KERVEGAN commandait BAYONNAISE depuis 6 ans et avait été un des plus fidèles ravitailleurs de l’Armée Navale pendant la guerre. Equipage et navire étaient bien en main et tout s’est passé à bord avec ordre.
Veille
Au moment du torpillage la veille était organisée de la façon suivante :
- Mr. LE BARCH, 2e capitaine, officier de quart
- Matelot LAROQUE dans la barrique
- Matelot aide-canonnier PRIGENT à la pièce avant
- Matelot canonnier LHOSTIS à la pièce arrière
- Matelot canonnier BRETNACHER sur la passerelle
Les trois premiers ont vu le sillage de la torpille au même instant.
Déroulement de l’abandon
Le chef mécanicien URRUTIA a constaté que la cloison entre machine et cale 3 était ouverte sur toute sa hauteur et que les tuyautages d’assèchement étaient brisés. Il a réussi à quitter la machine dans laquelle l’eau montait, alors qu’il avait déjà de l’eau jusqu’à la ceinture.
Le commandant a aussitôt brûlé les papiers secrets qui n’étaient pas dans un sac lesté dans son coffre. Il a quitté le navire après avoir vérifié qu’il ne voyait plus personne à bord et alors que l’eau atteignait la dunette. Il a ensuite aperçu l’aide canonnier PRIGENT qui était resté sur le gaillard, n’ayant pas entendu l’ordre d’abandon. Ce canonnier est très petit et avait été masqué aux vues de l’arrière par le guindeau et une manche d’aération. Le commandant a alors fait accoster la baleinière qui était déjà remplie d’eau, celle-ci pénétrant par les bordés disjoints par l’explosion. Prigent, voyant les embarcations pousser, est venu sur le château et a coupé les garants du youyou dans lequel il a embarqué pour rejoindre ses camarades.
Tout le monde a été sauvé et il n’y a pas eu de blessés.
Cdlt
olivier
LA BAYONNAISE — Cargo — Compagnie des Chargeurs français (Plisson & Cie) (1911~1918).
Bonjour à tous,
□ Ce cargo était dénommé La Bayonnaise et non simplement Bayonnaise.
• Lloyd’s Register of Shipping,1912~1913, Steamers, Lettre L., n° 18, p. num. 605.
Dernière modification par Rutilius le mar. avr. 25, 2023 12:02 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.