Bonjour,
A quelle date l'Asie chavire t'il sur les quais de Portland ???
A son 1er voyage comme l'écrit Ar Brav, du 13 decembre 1897 au 18 janvier 1899, mon arrière grand père y était 2e Lieutenant !
Ou comme tu l'ecrits Memgam, le 31 novembre 1901.
Quelle est la bonne date svp ?
Cordialement
ASIE - Quatre-mâts barque
Re: ASIE - Quatre-mâts barque
Bonjour Vezo,
Aucune, mon Général.
Ce n'est pas à son premier voyage, comme l'a écrit feu Ar Brav, que l'Asie a chaviré.
Ce n'est pas le 31 novembre 1901, comme l'a écrit Memgam, que l'Asie a chaviré.
Alors ?
L'erreur du premier vient d'une mauvaise rédaction de Lacroix.
L'erreur du second, est une faute de transcription car le 31 novembre 1901 n'existe pas.
Lacroix a écrit : "Il fit son premier voyage sur Portland (Oregon), capitaine Ollivaud". La phrase est exacte, mais elle ne tient pas compte des deux voyages précédents sur la Nouvelle Calédonie dont Lacroix ne parle pas, il ne cite que la date de 1897 pour le lancement, pas celle du chavirage, et mentionne après le passage du Havre à Thio en 88 jours en 1899.
Asie est parti de Cardiff avec 3600 t de charbon, le 25 janvier 1898, pour Madagascar, arrivant à Thio (Nouvelle-Calédonie) le 13 août 1898. Il est reparti avec 3600 t de nickel pour Le Havre.
Asie fait un second voyage de Nouvelle Calédonie.
Le départ pour l'Oregon se fait en partant de Rotterdam le 19 juillet 1901 et il arrive le 14 décembre 1901 à Portland. Le chavirage a lieu le 31 décembre 1901.
Pour ajouter à la confusion, un autre livre mentionne la date du 31 décembre 1903, probablement une erreur typographique (Le Coat, 2008).
Sources : Louis Lacroix, les derniers cap-horniers français aux voyages de nickel, de salpêtre et du Pacifique, Imprimerie S. Pacteau, 1940.
Henri Picard, La fin des cap-horniers, les dernières aventures des long-courriers français, Edita-Vilo, 1976.
Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horn, une vie, un mythe, Pascal Galodé éditeur, 2008, photo page 99.
Claude et Jacqueline Briot, Cap-Horniers du nitrate, armement français Bordes, BOD, 2012.
Cordialement et avec mes plates excuses pour l'erreur commise.
Aucune, mon Général.
Ce n'est pas à son premier voyage, comme l'a écrit feu Ar Brav, que l'Asie a chaviré.
Ce n'est pas le 31 novembre 1901, comme l'a écrit Memgam, que l'Asie a chaviré.
Alors ?
L'erreur du premier vient d'une mauvaise rédaction de Lacroix.
L'erreur du second, est une faute de transcription car le 31 novembre 1901 n'existe pas.
Lacroix a écrit : "Il fit son premier voyage sur Portland (Oregon), capitaine Ollivaud". La phrase est exacte, mais elle ne tient pas compte des deux voyages précédents sur la Nouvelle Calédonie dont Lacroix ne parle pas, il ne cite que la date de 1897 pour le lancement, pas celle du chavirage, et mentionne après le passage du Havre à Thio en 88 jours en 1899.
Asie est parti de Cardiff avec 3600 t de charbon, le 25 janvier 1898, pour Madagascar, arrivant à Thio (Nouvelle-Calédonie) le 13 août 1898. Il est reparti avec 3600 t de nickel pour Le Havre.
Asie fait un second voyage de Nouvelle Calédonie.
Le départ pour l'Oregon se fait en partant de Rotterdam le 19 juillet 1901 et il arrive le 14 décembre 1901 à Portland. Le chavirage a lieu le 31 décembre 1901.
Pour ajouter à la confusion, un autre livre mentionne la date du 31 décembre 1903, probablement une erreur typographique (Le Coat, 2008).
Sources : Louis Lacroix, les derniers cap-horniers français aux voyages de nickel, de salpêtre et du Pacifique, Imprimerie S. Pacteau, 1940.
Henri Picard, La fin des cap-horniers, les dernières aventures des long-courriers français, Edita-Vilo, 1976.
Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horn, une vie, un mythe, Pascal Galodé éditeur, 2008, photo page 99.
Claude et Jacqueline Briot, Cap-Horniers du nitrate, armement français Bordes, BOD, 2012.
Cordialement et avec mes plates excuses pour l'erreur commise.
Memgam
Re: ASIE - Quatre-mâts barque
Bonjour,
L'Ouest-Eclair n° 871 du vendredi 3 janvier 1902 :
"L'Asie en avarie
Portland (Oregon), 2 janvier 1902.
Le quatre-mâts Asie, capitaine Ollivaud a chaviré le long du quai dans le port en débarquant sa cargaison.
Les avaries aux mâts, aux vergues, au gréement sont considérables.
Le navire appartient à MM d'Orbigny, Faustin et Cie de La Rochelle."
L'Ouest-Eclair n° 881 du lundi 13 janvier 1902.
"L'Asie relevé".
Cordialement.
L'Ouest-Eclair n° 871 du vendredi 3 janvier 1902 :
"L'Asie en avarie
Portland (Oregon), 2 janvier 1902.
Le quatre-mâts Asie, capitaine Ollivaud a chaviré le long du quai dans le port en débarquant sa cargaison.
Les avaries aux mâts, aux vergues, au gréement sont considérables.
Le navire appartient à MM d'Orbigny, Faustin et Cie de La Rochelle."
L'Ouest-Eclair n° 881 du lundi 13 janvier 1902.
"L'Asie relevé".
Cordialement.
Memgam
Re: ASIE - Quatre-mâts barque
Bonjour Memgam,
Alors là...BRAVO...
Je suis épaté par tous ces détails et toutes ces références. De plus, je suis rassuré, mon arrière grand père n'est en rien responsable de cette erreur !
Oufff... j'ai eu chaud, je n'avais en rien envie de porter ce fardeau
Merci et a bientot.
Cordialement.
Alors là...BRAVO...
Je suis épaté par tous ces détails et toutes ces références. De plus, je suis rassuré, mon arrière grand père n'est en rien responsable de cette erreur !
Oufff... j'ai eu chaud, je n'avais en rien envie de porter ce fardeau
Merci et a bientot.
Cordialement.
Re: ASIE - Quatre-mâts barque
Bonjour,
C'est donc bien lors de son troisième voyage qu'Asie a chaviré à Portland (Oregon). Ce voyage s'est fait jusqu'à Portland, sur ballast (suffisament lesté pour ne pas chavirer sous voile), en faisant le tour du monde d'Est en Ouest, avec une escale à l'aller de cinq jours à Hobarth (Australie), du 5 au 9 octobre 1901. Le retour se fait par le Cap Horn, vent arrière, comme lors des retours de Nouvelle-Calédonie. Le quatrième voyage, capitaine Treillard, se fait de nouveau pour la Nouvelle Calédonie, avec escale à Hobart en mai 1903. le cinquième voyage, capitaine Ollivaud, est de nouveau pour Portland (escale à Hobart) en juin 1904, avec une cargaison de ciment. Le sixième voyage, toujours avec le capitaine Ollivaud, sur ballast, est pour Portland, avec escale à Hobart en septembre 1905, de près d'un mois, pour réparations, à la suite de la collision avec la falaise. Le sixième voyage, capitaine Humbert, est encore sur ballast, pour Portland, avec escale à Hobart en novembre 1906. A noter qu' Europe, frère en construction d'Asie, fait les mêmes voyages, à quelques mois d'intervalles (escales à Hobart en août 1901, août 1903, août 1904, août 1905, août 1906, août 1907, superbe régularité, avec le capitaine Rollier, sauf en 1901, capitaine Muller).
Sources : Patrick Ahern, French sailing ships at Australian ports, arrivals and departures 1898-1925, Patrick Ahern, 2010.
Thomas Corpet, La compagnie de navigation d'Orbigny, chasse-marée n° 178, photo page 22.
Cordialement.
C'est donc bien lors de son troisième voyage qu'Asie a chaviré à Portland (Oregon). Ce voyage s'est fait jusqu'à Portland, sur ballast (suffisament lesté pour ne pas chavirer sous voile), en faisant le tour du monde d'Est en Ouest, avec une escale à l'aller de cinq jours à Hobarth (Australie), du 5 au 9 octobre 1901. Le retour se fait par le Cap Horn, vent arrière, comme lors des retours de Nouvelle-Calédonie. Le quatrième voyage, capitaine Treillard, se fait de nouveau pour la Nouvelle Calédonie, avec escale à Hobart en mai 1903. le cinquième voyage, capitaine Ollivaud, est de nouveau pour Portland (escale à Hobart) en juin 1904, avec une cargaison de ciment. Le sixième voyage, toujours avec le capitaine Ollivaud, sur ballast, est pour Portland, avec escale à Hobart en septembre 1905, de près d'un mois, pour réparations, à la suite de la collision avec la falaise. Le sixième voyage, capitaine Humbert, est encore sur ballast, pour Portland, avec escale à Hobart en novembre 1906. A noter qu' Europe, frère en construction d'Asie, fait les mêmes voyages, à quelques mois d'intervalles (escales à Hobart en août 1901, août 1903, août 1904, août 1905, août 1906, août 1907, superbe régularité, avec le capitaine Rollier, sauf en 1901, capitaine Muller).
Sources : Patrick Ahern, French sailing ships at Australian ports, arrivals and departures 1898-1925, Patrick Ahern, 2010.
Thomas Corpet, La compagnie de navigation d'Orbigny, chasse-marée n° 178, photo page 22.
Cordialement.
Memgam
Re: ASIE - Quatre-mâts barque
Bonjour,
Le lundi 29 août 1905, à l'issue d'un voyage de 93 jours depuis Le Havre, Asie, capitaine Ollivaud, arrive à proximité d'Hobart (Austalie), en baie de Storm. Faute de vent, il est porté par la marée contre la falaise du cap Frédérick Henry et son beaupré s'engage dans une faille, ce qui le maintient en place sans bouger. Puis il casse, restant accroché au navire par le gréement. Une risée venant de terre écarte le navire qui va mouiller sur ancre dans la baie. Deux jours plus tard, il accostera à Hobart pour réparations.
Comme le titre l'un des journaux australiens qui a raconté l'affaire, c'est un accident extraordinaire, quelque peu semblable à celui du quatre-mâts Jacqueline (sujet dans le forum) en remorque en 1908 près du cap Lizard (Grande-Bretagne).
Source : Four masted barque in peril in Storm bay - Narrow escape of the Asie - An extraordinary accident - The Mercury, thursday 31 august 1905, page 4.
Louis Lacroix, Les derniers cap-horniers français, Imprimerie S. Pacteau, 1940.
Cordialement.
Le lundi 29 août 1905, à l'issue d'un voyage de 93 jours depuis Le Havre, Asie, capitaine Ollivaud, arrive à proximité d'Hobart (Austalie), en baie de Storm. Faute de vent, il est porté par la marée contre la falaise du cap Frédérick Henry et son beaupré s'engage dans une faille, ce qui le maintient en place sans bouger. Puis il casse, restant accroché au navire par le gréement. Une risée venant de terre écarte le navire qui va mouiller sur ancre dans la baie. Deux jours plus tard, il accostera à Hobart pour réparations.
Comme le titre l'un des journaux australiens qui a raconté l'affaire, c'est un accident extraordinaire, quelque peu semblable à celui du quatre-mâts Jacqueline (sujet dans le forum) en remorque en 1908 près du cap Lizard (Grande-Bretagne).
Source : Four masted barque in peril in Storm bay - Narrow escape of the Asie - An extraordinary accident - The Mercury, thursday 31 august 1905, page 4.
Louis Lacroix, Les derniers cap-horniers français, Imprimerie S. Pacteau, 1940.
Cordialement.
Memgam
ASIE — Quatre-mâts barque — Armement Ant.-Dom. Bordes & Fils (1908~1917).
Bonjour à tous,
Le quatre-mâts barque Asie chaviré, fin Décembre 1901,
au Davidge's Wharf de Portland (Oregon, États-Unis)
Photographie de Wilhelm Hester (1872~1947)
University of Washington Libraries ~ Special Collections Division
Collection Wilhelm Hester ~ Réf. PH Coll 318.51
au Davidge's Wharf de Portland (Oregon, États-Unis)
Photographie de Wilhelm Hester (1872~1947)
University of Washington Libraries ~ Special Collections Division
Collection Wilhelm Hester ~ Réf. PH Coll 318.51
Dernière modification par Rutilius le mar. mai 14, 2024 9:39 am, modifié 5 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ASIE - Quatre-mâts barque
Bonjour,
<<Ce navire très fin avait besoin de beaucoup de lest pour assurer sa stabilité dans les ports. Malgré les précautions prises, une forte rafale et la tensin inégale de ses amarres, coïncidant avec les remous occasionnés par le passage de gros vapeur, couchérent Asie sur le quai juste au moment ou son capitaine y arrivait. Les vergues et la mâture défoncèrent les hangars en s'y brisant, mais il n'y eut aucun accident de personne. Ollivaud, tout éclaboussé, sz retrouva indemne entre les débris, tirant sa glace de poche et son mouchoir pour s'essuyer le visage sans la lâcher un instant, il s'occupa des mesures de sécurité commandées par les circonstances. Un américain, qui avait lu Dumas, le comprar à la Dame aux Camélias, surnom qui lui resta. Les réparations durèrent six mois et l'Asie, continuant sa carrière, fit plusieurs traversées heureuses d'Europe en Nouvelle Calédonie, notamment en 1899, allant du Havre à Thio avec 88 jours de mer>>
Rappelons que le chavirage date du 31 décembre 1901.
La photo ci-dessus, communiquée par Rutilius, d'Asie, chaviré et vue de l'arrière, est l'oeuvre de Wilhelm Hester, comme il le signale.
La revue chasse-marée a consacré un article à cet excellent photographe, né en Allemagne qui s'est installé dans l'ouest des Etats-Unis, a participé à la ruée vers l'or et a été ruiné par la crise de 1929. Pendant quelques années, il a pris des clichés de navires et de leurs équipages, dans le Puget Sound, qu'il a ensuite entassé sans soins dans sa maison de Seattle. Ce sont les acheteurs de celle-ci, Jerry et Nora Sands, qui en ont compris l'immense valeur de témoignage et ont consacré de nombreuses années à assurer la sécurité de la collection.
Le co-auteur de l'article du chasse-marée avait prédemmment publié un livre sur la partie maritime des clichés. Les photos de grands voiliers, une soixantaine sur le site de l'université de Washington, ne comprennent qu'un petit nombre de navires français. Elles ont bien sûr été utilisées dans des livres et des articles, notamment dans la réédition par Jean-Pierre Gyss, en 1999, du livre de Louis Lacroix de 1949, L'âge d'or de la voile. Il a utilisé aussi les clichés de navires d'autres nationalités.
Les récents livres de Frédérick Grellier utilisent quelques unes des photographies de Wilhelm Hester.
Sources : Louis Lacroix, L'âge d'or de la voile, Horizons de France, 1949.
Louis Lacroix, L'âge d'or de la voile, Jean-Pierre Gyss, 1999.
Robert A. Weinstein, Tall ships on Puget Sound, the marine photograps of Wilhelm Hester, University of Washington Press, 1978.
Jean-Jacques Chapalain, Robert A. Weinstein, Wilhelm Hester 1872-1947, le photographe du port de Tacoma, chasse-marée n° 14, décembre 1984.
Frédéric Grellier, Trésors Cap-Horniers, O Large éditions, 2010.
Frédéric Grellier, Trésors Cap-Horniers, vol 2, O Large éditions, 2012.
Cordialement.
<<Ce navire très fin avait besoin de beaucoup de lest pour assurer sa stabilité dans les ports. Malgré les précautions prises, une forte rafale et la tensin inégale de ses amarres, coïncidant avec les remous occasionnés par le passage de gros vapeur, couchérent Asie sur le quai juste au moment ou son capitaine y arrivait. Les vergues et la mâture défoncèrent les hangars en s'y brisant, mais il n'y eut aucun accident de personne. Ollivaud, tout éclaboussé, sz retrouva indemne entre les débris, tirant sa glace de poche et son mouchoir pour s'essuyer le visage sans la lâcher un instant, il s'occupa des mesures de sécurité commandées par les circonstances. Un américain, qui avait lu Dumas, le comprar à la Dame aux Camélias, surnom qui lui resta. Les réparations durèrent six mois et l'Asie, continuant sa carrière, fit plusieurs traversées heureuses d'Europe en Nouvelle Calédonie, notamment en 1899, allant du Havre à Thio avec 88 jours de mer>>
Rappelons que le chavirage date du 31 décembre 1901.
La photo ci-dessus, communiquée par Rutilius, d'Asie, chaviré et vue de l'arrière, est l'oeuvre de Wilhelm Hester, comme il le signale.
La revue chasse-marée a consacré un article à cet excellent photographe, né en Allemagne qui s'est installé dans l'ouest des Etats-Unis, a participé à la ruée vers l'or et a été ruiné par la crise de 1929. Pendant quelques années, il a pris des clichés de navires et de leurs équipages, dans le Puget Sound, qu'il a ensuite entassé sans soins dans sa maison de Seattle. Ce sont les acheteurs de celle-ci, Jerry et Nora Sands, qui en ont compris l'immense valeur de témoignage et ont consacré de nombreuses années à assurer la sécurité de la collection.
Le co-auteur de l'article du chasse-marée avait prédemmment publié un livre sur la partie maritime des clichés. Les photos de grands voiliers, une soixantaine sur le site de l'université de Washington, ne comprennent qu'un petit nombre de navires français. Elles ont bien sûr été utilisées dans des livres et des articles, notamment dans la réédition par Jean-Pierre Gyss, en 1999, du livre de Louis Lacroix de 1949, L'âge d'or de la voile. Il a utilisé aussi les clichés de navires d'autres nationalités.
Les récents livres de Frédérick Grellier utilisent quelques unes des photographies de Wilhelm Hester.
Sources : Louis Lacroix, L'âge d'or de la voile, Horizons de France, 1949.
Louis Lacroix, L'âge d'or de la voile, Jean-Pierre Gyss, 1999.
Robert A. Weinstein, Tall ships on Puget Sound, the marine photograps of Wilhelm Hester, University of Washington Press, 1978.
Jean-Jacques Chapalain, Robert A. Weinstein, Wilhelm Hester 1872-1947, le photographe du port de Tacoma, chasse-marée n° 14, décembre 1984.
Frédéric Grellier, Trésors Cap-Horniers, O Large éditions, 2010.
Frédéric Grellier, Trésors Cap-Horniers, vol 2, O Large éditions, 2012.
Cordialement.
Memgam
Re: ASIE - Quatre-mâts barque
Chapeau bas Messieurs...re.
Re: ASIE - Quatre-mâts barque
Bonjour,
La figure de proue de l'Asie, de bonne taille (3,40 m) a d'abord été exposée au musée des Salorges, dans le bâtiment du Harnachement, à l'intérieur du château de Nantes, sans être pour autant identifiée :
"La figure centrale provient d'un grand vaisseau puisqu'elle mesure plus de 3,50 mètres. Elle représente une femme de type africain (sic), enpied, coiffée d'une sorte de diadème dont une partie recouvre le front. En-dessous de chaque oreille, un croissant supporte un pendant avec une houpette. Le torse nu est surmonté d'un large collier. Les biceps sont cerclés de bracelets. La large ceinture de type oriental (sic !) est ornée d'un macaron ombilical soutenant les pans de la robe. La culotte "à la française" est serrée sous les genoux et les pieds sont nus. Il manque les avants-bras et la jambe gauche. Cette importante figure de proue porte des traces de polychromie et le côté gauche est profondément marqué par le ragage qu'elle subit au fond de la mer. Mais une tempête la libéra du vaisseau naufragé inconnu qu'elle ornait et la jeta sur la plage de Tharon (Loire-Atlantique) en 1920. Déposée au musée en mars 1920.
Source : Cahier des Salorges n° 24.
Cordialement.
La figure de proue de l'Asie, de bonne taille (3,40 m) a d'abord été exposée au musée des Salorges, dans le bâtiment du Harnachement, à l'intérieur du château de Nantes, sans être pour autant identifiée :
"La figure centrale provient d'un grand vaisseau puisqu'elle mesure plus de 3,50 mètres. Elle représente une femme de type africain (sic), enpied, coiffée d'une sorte de diadème dont une partie recouvre le front. En-dessous de chaque oreille, un croissant supporte un pendant avec une houpette. Le torse nu est surmonté d'un large collier. Les biceps sont cerclés de bracelets. La large ceinture de type oriental (sic !) est ornée d'un macaron ombilical soutenant les pans de la robe. La culotte "à la française" est serrée sous les genoux et les pieds sont nus. Il manque les avants-bras et la jambe gauche. Cette importante figure de proue porte des traces de polychromie et le côté gauche est profondément marqué par le ragage qu'elle subit au fond de la mer. Mais une tempête la libéra du vaisseau naufragé inconnu qu'elle ornait et la jeta sur la plage de Tharon (Loire-Atlantique) en 1920. Déposée au musée en mars 1920.
Source : Cahier des Salorges n° 24.
Cordialement.
Memgam