TORPILLEUR 359

[marc terraillon 1]

Bonsoir

Ce torpilleur avait apparemment réussi à échapper aux mailles du filet de Franck, le voila ramené à bon port

Torpilleur 359

Désignation bateau de frappe, torpilleur : dit T 359

Localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime

Matériaux acier

Description Coque entièrement construite en tôle et cornières d' acier. 8 cloisons
étanches. 3 tubes lance-torpilles de 450 mm modèle 1892. 1 pompe de
service Thirion d' une capacité de 9000 litres/h. 7 éjecteurs à vapeur d' une
capacité de 40 tx/h, 2 de 20tx/h. 1 dynamo à vapeur de 80 V.
Motorisation : 1 machine à vapeur Alternative à triple expansion. Type Pilon
construite par Schneider et Cie, 3 cylindres, 1 900 Cv, 2 chaudières
multitubulaires système Guyot-Du Temple, construites par la société Du
Temple, timbrées à 17 kg, surface de chauffe 110 m2, vitesse : 26 noeuds

Dimensions l = 38 ; la = 4,40
longueur entre les perpendiculaires = 38 m ; largeur = 4,40 m ; creux =
2.75 m ; tirant d' eau = 1.21 m ; déplacement = 97 tonnes ; jauge brute =
55 tonneaux

T 359
Auteur(s) Société des Chantiers de Normandie (chantier naval)

Lieu d'exécution France, Haute-Normandie, 76, Grand-Quevilly

Personnalité(s) Marine Nationale (commanditaire)

Siècle 1er quart 20e siècle

Date(s) 1906

Historique Commanditaire : Marine Nationale. Date du marché : 20 septembre 1904.
Date de la pose de la quille sur cale : 14 février 1905, lancement : 10 mars
1906, date des essais : 23 mars 1906
Série de neuf : T 359 ; T 360 ; T 361 ; T 362 ; T 363 ; T 364 ; T 365 ; T
366 ; T 367.
Après essais à Cherbourg, le T 359 est affecté de 1907 à 1914 à la 1ère
flottille des torpilleurs de Méditerranée et aux torpilleurs de Toulon, où ses
chaudières seront retubées en 1914. On retrouve ensuite le bateau en
opération aux Dardanelles en 1915 et à Salonique en 1916. Il sert enfin à
Bizerte, à la division des patrouilleurs de Tunisie, de 1917 à 1919. La
radiation du T 359 intervient en 1920, sa coque est vendue en juin 1921.

d'aprés le Ministère de la culture - palissy

A bientot

[Ar Brav]

Bonsoir

Ce torpilleur avait apparemment réussi à échapper aux mailles du filet de Franck, le voila ramené à bon port

Torpilleur 359

Désignation bateau de frappe, torpilleur : dit T 359

Localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime

Matériaux acier

Description Coque entièrement construite en tôle et cornières d' acier. 8 cloisons
étanches. 3 tubes lance-torpilles de 450 mm modèle 1892. 1 pompe de
service Thirion d' une capacité de 9000 litres/h. 7 éjecteurs à vapeur d' une
capacité de 40 tx/h, 2 de 20tx/h. 1 dynamo à vapeur de 80 V.
Motorisation : 1 machine à vapeur Alternative à triple expansion. Type Pilon
construite par Schneider et Cie, 3 cylindres, 1 900 Cv, 2 chaudières
multitubulaires système Guyot-Du Temple, construites par la société Du
Temple, timbrées à 17 kg, surface de chauffe 110 m2, vitesse : 26 noeuds

Dimensions l = 38 ; la = 4,40
longueur entre les perpendiculaires = 38 m ; largeur = 4,40 m ; creux =
2.75 m ; tirant d' eau = 1.21 m ; déplacement = 97 tonnes ; jauge brute =
55 tonneaux

T 359
Auteur(s) Société des Chantiers de Normandie (chantier naval)

Lieu d'exécution France, Haute-Normandie, 76, Grand-Quevilly

Personnalité(s) Marine Nationale (commanditaire)

Siècle 1er quart 20e siècle

Date(s) 1906

Historique Commanditaire : Marine Nationale. Date du marché : 20 septembre 1904.
Date de la pose de la quille sur cale : 14 février 1905, lancement : 10 mars
1906, date des essais : 23 mars 1906
Série de neuf : T 359 ; T 360 ; T 361 ; T 362 ; T 363 ; T 364 ; T 365 ; T
366 ; T 367.
Après essais à Cherbourg, le T 359 est affecté de 1907 à 1914 à la 1ère
flottille des torpilleurs de Méditerranée et aux torpilleurs de Toulon, où ses
chaudières seront retubées en 1914. On retrouve ensuite le bateau en
opération aux Dardanelles en 1915 et à Salonique en 1916. Il sert enfin à
Bizerte, à la division des patrouilleurs de Tunisie, de 1917 à 1919. La
radiation du T 359 intervient en 1920, sa coque est vendue en juin 1921.

d'aprés le Ministère de la culture - palissy

A bientot

Bonsoir Marc,
Bonsoir à tous,

Non non, il ne m'avait pas échappé, et est bien listé dans le récapitulatif "Torpilleurs", sauf erreur.
En tous cas, il est dans mes tablettes en attente de rédaction de fiche. Simplement, je ne l'ai pas encore mis en ligne, comme beaucoup d'autres torpilleurs manquants sur le forum (une bonne trentaine, à la louche).

Ce qui ne saurait tarder

Merci pour les infos,

Bonne soirée,
Amicalement,
Franck

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Torpilleur 359 — Torpilleur numéroté, type 295 (1906~1920).

Le Torpilleur 359 fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 2 août 1914 au 18 septembre 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 771.].

Du 1er avril au 3 octobre 1915, il prit part aux opérations des Dardanelles [Circulaire du 17 décembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et civils de la Marine, Annexe I., Partie I., B. : J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904]. Puis, du 3 octobre 1915 au 16 avril 1916, il appartint aux forces navales basées à Salonique (Ibid., Annexe I., Partie I., D.).

■ Historique (complément).

— 10 octobre 1914 : Participe au convoyage jusqu’en rade de Toulon du paquebot espagnol Federico, du port de Barcelone.

Propriété en dernier lieu du sieur Ricardo RAMOS, par ailleurs député aux Cortès d’Espagne, ce bâtiment avait été capturé le même jour par le Torpilleur 360 (Enseigne de vaisseau de 1re classe Ernest Jean François Robert COSME, commandant), par environ 42° 24’ N. et 34,5’ E. Il transportait spécialement de Barcelone à Gênes des passagers allemands et austro-hongrois, officiers et soldats appartenant presque en totalité à des classes d’âge mobilisées par leurs gouvernements respectifs, qui voyageaient pour rejoindre leurs corps d’affectation en traversant l’Italie, encore pays neutre.

Cette prise fut déclarée « bonne et valable » par une décision du Conseil des prises rendue les 15~16 mars 1915 (J.O. 10 mai 1915, p. 2.995) et confirmée en appel par un décret du Président de la République en date du 18 juillet 1916 (J.O. 18 juill. 1916, p. 7.505).

—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6349108g/f11.item

—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65425990/f17.item

— 1er octobre 1920 : Par décision du Ministre de la Marine de même date (Bull. off. Marine 1920, n° 30, p. 367), rayé de la Liste des bâtiments de la flotte avec les torpilleurs 271, 281, 298 et 338.
.

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Le commandant du Torpilleur 359 en 1914

— LEGAGNOUX Joseph Louis Marie, né le 27 septembre 1875 à Pléhérel (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor et décédé le ... à ... (...). Premier maître patron pilote, inscrit au quartier de Saint-Brieuc, f° 2.971, n° 742 ; classe 1895, n° 1.313 au recrutement de Saint-Brieuc.

Promu premier maître patron pilote par une décision ministérielle du 29 septembre 1913 (J.O. 30 sept. 1913, p. 8.631).

• Fils de Joseph Marie Victor LEGAGNOUX, né le 23 décembre 1841 à Plurien et y décédé, le 16 mars 1898, marin, et de Marie Joseph Françoise CARRÉ, née le 3 février 1843 à Erquy (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), « ménagère » [Couturière en 1873] ; époux ayant contracté mariage à Pléhérel, le 7 septembre 1873 (Registre des actes de mariage de la commune de Pléhérel, Année 1873, f° 6, acte n° 5 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pléhérel, Année 1875, f° 9, acte n° 16).

• Époux en premières noces d’Élise Rosalie BROUARD, née le 19 décembre 1877 à Erquy (Registre des actes de naissance de la commune d’Erquy, Année 1877, suppl. f° 5, acte n° 77) et décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 8 décembre 1901 (Registre des actes de mariage de la commune d’Erquy, Année 1875, f° 16, acte n° 14).

Fille de Jean Baptiste BROUARD, né le 20 avril 1844 à Erquy, marin, et de Marie Thérèse LEGALLAIS, née le 22 janvier 1845 à Erquy, « ménagère » [lingère en 1868] ; époux ayant contracté mariage à Erquy, le 8 février 1868 (Registre des actes de mariage de la commune d’Erquy, Année 1868, f° 6, acte n° 5).

Époux en secondes noces de Francine Éliza BROUARD, née le 17 septembre 1889 à Erquy (Registre des actes de naissance de la commune d’Erquy, Année 1889, f° 26, acte n° 50) et décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 9 juin 1908 (Ibid. — Mention marginale). Sœur de la précédente.

Distinctions honorifiques

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1914 (J.O. 13 déc. 1914, p. 9.146), lui fut décerné un témoignage officiel de satisfaction pour s’être « particulièrement distingué » lors de la capture du paquebot espagnol Federico par le Torpilleur 360, le 10 octobre 1914.

□ Par arrêté du Ministre de la marine en date du ... janvier 1916 (J.O. 27 janv. 1916, p. 749), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

« Legagnoux (Joseph-Louis-Marie), premier maître patron pilote, Saint-Brieuc 742 : a participé avec habileté aux opérations de débarquement à Koum-Kalé sous le feu de l’ennemi. A commandé avec énergie et sang-froid son torpilleur dans diverses circonstances où ses missions l’ont exposé au feu très actif des batteries ennemies. A été cité à l’ordre du jour de la brigade. (Croix de guerre.) »

[Rutilius]

Bonjour à tous,

Le maître mécanicien du Torpilleur 359 de 1913 à 1916

— RAVILLY Léon Marie, né le 13 janvier 1873 à Indre (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique) et décédé le ... décembre 1937 à Basse-Indre (– d° –). Maître mécanicien, inscrit au quartier de Nantes, f° et n° 16.308 ; classe 1893, n° 1.500 au recrutement de Lorient.

• Fils de Jean Marie RAVILLY, né le 27 septembre 1827 à Indre, maître au cabotage, et d’Agathe Aimée JARNET, née le 5 décembre 1828 à Indre, lingère ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 4 février 1856 (Registre des actes de mariage de la commune d’Indre, Année 1856, f° 5, acte n° 8. ~ Registre des actes de naissance de la commune d’Indre, Année 1873, f° 2, acte n° 4.).

• Époux d’Henriette MESTRALET, née le 9 janvier 1885 à Lyon (IIIe Arr. ; Rhône) (Registre des actes de naissance du IIIe arrondissement de la ville de Lyon, Année 1885, acte n° 52.), avec laquelle il avait contracté mariage à Mèze (Hérault), le 19 octobre 1910 (Ibid. — Mention marginale).

Fille d’Étienne MESTRALET, né vers 1861, « coupeur en chaussures », et de Marie RIOT, née vers 1867, corsetière (Ibid.).

En 1921, époux domiciliés à Basse-Indre, rue Bellevue.

**********

Engagé volontaire à la mairie de Nantes le 10 avril 1891 (*).

Embarqué sur le cuirassé d’escadre Gaulois du 29 septembre 1907 au 8 octobre 1910 (*).

Embarqué sur le croiseur cuirassé Léon Gambetta du 30 mars 1911 au 10 juillet 1913 (*).

Promu au grade de maître mécanicien par une décision ministérielle du 1er juillet 1913 (J.O. 2 juill. 1913, p. 5.691 et 5.693).

Embarqué sur le Torpilleur 359 du 1er octobre 1913 au 9 avril 1916 (*).

Embarqué sur le cuirassé d’escadre Diderot du 29 janvier 1918 au 31 janvier 1919 (*).

Rayé des contrôles de l’activité le 15 avril 1919 (*).

Distinctions honorifiques

□ Par un décret du Président de la République en date du 5 août 1913 (J.O. 7 août 1913, p. 5.091), lui fut décernée la Médaille militaire.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1914 (J.O. 13 déc. 1914, p. 9.146), lui fut décerné un témoignage officiel de satisfaction pour s’être « particulièrement distingué » lors de la capture du paquebot espagnol Federico par le Torpilleur 360, le 10 octobre 1914.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 juillet 1918 (J.O. 13 juill. 1918, p. 6.060 et 6.062), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.

___________________________________________________________________________________________

(*) Archives départementales de la Loire-Atlantique, Quartier et syndicat de Nantes, Matricule des inscrits définitifs, Matricule de 1883, Cote 7 R 4 / 1241*, p. num. 118.

[Pierre S]

Bonjour,

Un accident mettant en cause le T359, en Février 1914:

Transcription du jugement au tribunal civil de Brest le 28/10/1915:
...Attendu qu'il résulte des documents du dossier que le sloop Elfine à bord duquel se trouvait le nommé Kermaidic fut abordé le 26 Février 1914 vers 9 heures 1/2 du soir dans le goulet de Brest par le torpilleur numéro 359, que l'Elfine coula en très peu de temps, que le torpilleur resta longtemps sur les lieux explorant les environs mais que le corps de Kermaidic ne remonta pas à la surface.
Que depuis Kermaidic n'a pas reparu à son domicile ni donné de ses nouvelles à sa famille, par ces motifs....etc...

[Rutilius]

Bonsoir,

Le sloop Elfine, propriété d’un sieur KÉRÉBEL, du Conquet, fut abordé et coulé par le Torpilleur 367 — et non par le Torpilleur 359 — le 26 février 1914, vers 9 h. 30, dans le goulet de Brest, à la hauteur de la pointe Espagnole. Monté par trois hommes, ce bâtiment allait alors de Laber à Brest avec un chargement de sable. Une seule victime, le patron François KERMAÏDIC.