FANFARE - Contre-torpilleur

Rutilius
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Re: FANFARE - Contre-torpilleur

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Bonjour à tous,


Fanfare (ex-M. 54). — « Contre-torpilleur » (1907) puis « torpilleur d’escadre » (1908). Déplacement : 328,1 t. ; longueur, 58 m ; largeur à la flottaison, 6,28 m ; tirant d’eau A.R. maximum, 2,96 m ; puissance, 6.800 cv.

Date du marché et de actes additionnels : 8 novembre 1905 ; date de livraison d’après le marché : 31 décembre 1907 (Cf. J.O. 31 janv. 1907, p. 852). Date de livraison effective : ...

Ingénieur chargé de la surveillance de la coque, des chaudières et des machines : Henri Léon RENAULT (X. 1891) (Ibid.).

Constructeur : Société en nom collectif Augustin Normand et Cie [Siège social : 67, rue du Perrey, Le Havre].



Fanfare — Torpilleur d’escadre (1908~1925)


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Le torpilleur d’escadre Fanfare fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

– du 2 août 1914 au 24 juillet 1915 ;
– du 7 novembre 1915 au 8 octobre 1916 ;
– du 3 février 1917 au 8 octobre 1918 ;
– du 20 février au 30 juillet 1919 ;
– du 6 au 24 octobre 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 741.].

Il fut ensuite considéré comme bâtiment armé militairement du 24 octobre 1919 au 10 avril 1920 (Arrêté du 13 juillet 1923 donnant Liste des bâtiments et formations ayant acquis des bénéfices de campagne du 24 octobre 1919 au 1er janvier 1923 : Bull. off. Marine 1923, n° 23, p. 78 et 81.).

Du 17 mars au 21 juillet 1919, puis du 19 octobre 1919 au 12 mars 1920, il prit part aux opérations de Syrie~Cilicie (Instruction du 28 novembre 1922 relative à l’application à la Marine de la Loi instituant la médaille commémorative de Syrie~Cilicie : Bull. off. Marine 1922, n° 35, p. 695 et 700.).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: FANFARE - Contre-torpilleur

Message par Rutilius »

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Bonjour à tous,


Commandants successifs du torpilleur d’escadre Fanfare



— CHOUPAUT Émile Auguste Marie, lieutenant de vaisseau, du port de Brest. Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 17 janvier 1908 (J.O. 19 janv. 1908, p. 472). Commandement pris à Cherbourg. Escadre de la Méditerranée.


— GERVAIS Benjamin Joseph Marie, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 22 juillet 1909 (J.O. 24 juill. 1909, p. 7.962). Escadre de la Méditerranée.


— FATOU Louis Ernest, capitaine de frégate, du port de Toulon. Nommé à ce commandement, ainsi qu’à celui d’une escadrille de torpilleurs de la 2e Escadre, par une décision présidentielle du 5 mai 1911 (J.O. 7 mai 1911, p. 3.620). Commandement pris le 26 mai 1911 (J.O. 9 mai 1911, p. 3.671).


— AMIOT Antoine Camille, capitaine de frégate, du port de Cherbourg. Nommé à ce commandement, ainsi qu’à celui des Torpilleurs d’Oran, par une décision présidentielle du 21 octobre 1911 (J.O. 24 oct. 1911, p. 8.492).


— THOMAS de CLOSMADEUC Félix Julien Marie, capitaine de frégate, du port de Toulon. Nommé à ce commandement, ainsi qu’à celui des Torpilleurs d’Oran, par une décision présidentielle du 6 janvier 1912 (J.O. 8 févr. 1912, p. 1.273). Commandement pris le 1er avril 1912 (J.O. 9 févr. 1912, p. 1.294).

Puis nommé au même commandement, ainsi qu’à celui de la 5e Escadrille de contre-torpilleurs de la 1re Armée navale, par une décision présidentielle du 19 avril 1912 (J.O. 21 avr. 1912, p. 3.901).


— CASTELNAU Gustave Alfred William, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce commandement, ainsi qu’à celui de la 5e Escadrille de torpilleurs d’escadre de la 1re Armée navale, par une décision présidentielle du 2 avril 1913 (J.O. 4 avr. 1913, p. 3.019). Commandement pris le 1er mai 1913 (Ibid.).


— BONNIN Constant Charles René, lieutenant de vaisseau, du port de Lorient. Nommé à ce commandement par un décret du 2 septembre 1913 (J.O. 4 sept. 1913, p. 7.924).

The Edinburgh Gazette, Issue n° 12887, Tuesday, Dec. 28, 1915, p. 1943 ~ 1944.

« ADMIRALTY, S.W., December 23, 1915.

The KING has been graciously pleased to confer the undermentioned rewards on Officers and Men of the French Navy, with the approval of the President of the Republic, in recognition of their bravery and distinguished service in the Campaign :
[...] Awarded the Distinguished Service Cross. : [...]

Le lieutenant de vaisseau Constant Charles René Bonnin, commandant la Fanfare. [...]. »


— De LIGNY Paul Joseph Raymond, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par un décret du 27 août 1915 (J.O. 29 août 1915, p. 6.075).

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 novembre 1920 (J.O. 9 nov. 1920, p. 17.939 et 17.939), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade d’officier dans les termes suivants :

« De Ligny (Paul-Joseph-Raymond), capitaine de frégate : excellent commandant de la Fanfare, officier actif et énergique, ayant rendu les meilleurs services à l’état-major d’une division cuirassée. »


— GENSOUL Marcel Bruno, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par un décret du 4 mars 1917 (J.O. 6 mars 1917, p. 1.834).


— VEN Charles Edmond, lieutenant de vaisseau, du port de Lorient. Nommé à ce commandement par un décret du 27 août 1919 (J.O. 29 août 1919, p. 9.260).


... / ...
Bien amicalement à vous,
Daniel.
olivier 12
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Re: FANFARE - Contre-torpilleur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Quelques CP du torpilleur FANFARE

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Cdlt

olivier
Rutilius
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FANFARE — Torpilleur d’escadre de 300 t. de type Branlebas (1908~1925).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Historique (complément).


― 19 décembre 1907 : Lancé au Havre par le chantier de la Société en nom collectif Augustin Normand et Cie.


L’Ouest-Éclair – éd. de Rennes –, n° 3.262, Samedi 21 décembre 1907, p. 5, en rubrique « Dépêches maritimes ».

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― 23 décembre 1914 : Engagement avec des forces terrestres turques lors d’une tentative de débarquement sur la côte ottomane.


Fanfare – alors commandé par le lieutenant de vaisseau Constant Charles René BONNIN –, Journal de navigation n° - / 1914 – 4 déc. ~ 26 déc. 1914 : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 209, p. num. 200.


« 23 décembre [1914]


9 h. 40 ― Fait route pour croisière Ténédos.

10 h. 00 à 10 h. 35 ― Tiré sur une embarcation suspecte à terre (au Sud d’Youkeri). Tir apprécié ; 3 coups par pièce pour 3 pointeurs, plus une salve. Total, 12 coups tirés.

11 h. 00 ― Tournée des mines.

12 h. 50 ― Amené la baleinière avec un détachement en armes pour opérer une … sur le rivage au Sud de Youkeri.

13 h. 00 ― La baleinière est attaquée par l’infanterie embusquée à terre. Rappelé la baleinière.

Dans la tentative de débarquement :

Couïnet
[lecture probable], quartier-maître fusilier : éclat de projectile à la face et … ;

Colson, quartier-maître signaleur : tué d’une balle à la poitrine ;

L’Hôte, quartier-maître de mousqueterie : blessé au genou ;

Daniel, fusilier breveté : blessé de 2 balles, visage et omoplate.

13 h. 15 ― Fait route pour le mouillage Sud.

13 h. 35 ― Stoppé près du Gaulois pour remettre les blessés. »



La victime


― COLSON Jean Henri, né le 8 février 1892 à L’Île-sur-Serein (Yonne) et domicilié à Besançon (Doubs), mort le 23 décembre 1914, « tué à l’ennemi », Quartier-maître timonier, Matricule n° 49.080 – 5 (Acte de décès transcrit à Besançon, le 16 nov. 1915).

Fils d’Arthur René Joseph COLSON, né le 20 décembre 1859 à Monéteau (Yonne), receveur de l’enregistrement et des domaines, et de Marie Apolline Jeanne Nathalie LOICHET, née le 9 février 1865 à Besançon (Doubs), sans profession, son épouse (Registre des actes de mariage de la ville de Perpignan, Année 1890, f° 7, acte n° 18. ~ Registre des actes de naissance de la commune de L’Île-sur-Serein, Année 1892, f° 2, acte n° 2.).

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 juin 1919 (J.O. 7 juin 1919, p. 5.933 et 5.936), inscrit à titre posthume au tableau spécial de Médaille militaire dans les termes suivants :

« Colson (Jean), 49040-5, quartier-maître timonier, du torpilleur d’escadre Fanfare : pour son énergie, sa décision et son sang-froid lorsque, se trouvant dans une baleinière envoyée en reconnaissance, cette embarcation a été attaquée et couverte par le feu de l’ennemi (23 décembre 1914). Tué au cours de l’opération. »


Récompenses


Journal officiel du 17 février 1915, p. 815.


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Citations à l’ordre de l’armée


Journal officiel du 10 juillet 1915, p. 4.681.


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— 27 mai 1915 : Prend à son bord et débarque le lendemain à Moudros 242 marins survivants du naufrage du cuirassé britannique H.M.S. Majestic, torpillé le même jour par le sous-marin allemand U-21 (Kapitänleutnant Otto HERSING). Les remet au transport britannique H.M.T. Saturnia.


• Torpilleur d’escadre Fanfare – alors commandé par le lieutenant de vaisseau Constant Charles René BONNIN –, Journal de navigation n° - / 1915 – 24 mai ~ 16 juin 1915 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 209, p. num. 371 et 372.


« 27 mai 1915

..................................................................................................................................


4 h. 00 à 8 h.00

Patrouille entre Imbros et Gallipoli.

4 h. 00 – Patrouille à l’entrée du détroit près du cap Hellès et tournant autour du convoi.

4 h. 35 – ... dans l’Ouest.

4 h. 40 – Sous-marin ennemi torpille avec succès le cuirassé Majestic. Il coule en 5 minutes.

Le cuirassé Majestic, après avoir été torpillé, a pris aussitôt une forte bande sur bâbord. Au bout de 3 à 4 minutes, il a chaviré puis sombré avec la quille en l’air.

4 h. 45 – Manœuvré pour se porter au secours des naufragés du Majestic. Mis baleinière et youyou à la mer.

4 h. 50 – Recueilli 242 survivants pris sur Poupée
(1) et Gharb (2).

7 h. 50 – Fait route sur Képhali pour remettre les naufragés.

..................................................................................................................................

28 mai 1915

.............................................................................................................................................................................................................................................................

11 h. 00 à 14 h.00

11 h. 00 – Route sur Moudros.

Longé la ligne de l’escadre française. Mouillé près du Tri..., puis déposé les survivants du Majestic sur le Saturnia
(3). »

________________________________________________________________________________________________________________________________________________


(1) Poupée — Patrouilleur auxiliaire (1915~1919), ex-yacht, alors commandé par le par le premier maître patron pilote Édouard Isaïe PRUD’HOMME. Affecté à la 1re Escadrille de la Flottille de dragueurs des Dardanelles, commandée par le capitaine de frégate Pierre Ferdinand Maxime de COURTOIS de LANGLADE, qui avait son guidon sur ce bâtiment.

(2) Gharb — Navire auxiliaire (1915~1919) – ex-cargo de la Compagnie rouennaise de transports maritimes (H. Prentout-Leblond et E. Leroux), de Rouen –, alors commandé par l’enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve Gabriel Étienne Alexandre MALACAMP, capitaine au long-cours nommé à ce grade par un décret du 24 janvier 1912 (J.O. 27 janv. 1912, p. 947).

(3) H.M.T. Saturnia.

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Le H.M.S. Majestic sombrant
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28 mai 1915 : Le torpilleur Fanfare ramène à Moudros les marins survivants du cuirassé anglais Majestic.

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― 24 août 1917 : Recueille 187 naufragés serbes qui étaient embarqués sur le paquebot mixte Parana, torpillé par deux fois le même jour par le sous-marin allemand UC-74 (Kapitänleutnant Wilhelm MARSCHALL), alors qu’il naviguait en convoi avec la Médie et la Pampa. Les autres rescapés le furent par le torpilleur d'escadre français Sape et par le contre-torpilleur anglais Colne.

• Torpilleur d’escadre Fanfare — alors commandé par le lieutenant de vaisseau Marcel Bruno GENSOUL —, Journal de navigation n° 9 / 1917 — 14 août ~ 2 sept. 1917 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 209, p. num. 1152 à 1155.

« Jeudi 23 août 1917.
Milo ~ Trébouki.

Quart de 16 h. à 19 h.

17 h. 00 — Appareillé.

17 h. 15 — Franchi le barrage sur l’avant du Pampa, Parana et Médie et Poignard et Sagaie.

17 h. 35 — Signalé au convoi le formation de jour.

Quart de 19 h. à 23 h.

19 h. 10 — Ligne de file Pampa, Parana, Médie, Fanfare à droite, Poignard à gauche.

19 h. 00 — Sagaie prend le poste derrière la Médie.

Vendredi 24 août 1917.
De Milo à Salonique.

Quart de 23 h. à 3 h.

23 h. 00 — A tribord du convoi, à hauteur du premier créneau.

1 h. 00 — Le Parana est torpillé dans le canal Doro, à 5 milles au N. 15 W. de Fassa. Venu en grand sur bâbord pour lui porter secours, le bâtiment ne coulant pas. Commencé le sauvetage des hommes à la mer ; mis la baleinière à la mer pour coopérer au sauvetage.

1 h. 15 — A 1 h. 15, le Parana est torpillé une deuxième fois, puis il fait route sur la côte Sud.

Quart de 3 h à 7 h.

3 h. 00 — Suivi le Parana qui fait route sur le cap Méruthi.

3 h. 25 — Le Parana mouille à 100 m de terre par 30 m de fond, à ½ mille au Nord du cap Méruthi

3 h. 40 — Mouillé près du Parana. Manœuvré pour l’accoster mais, avec la forte houle, de Nord, on brise le tampon de choc et déforme l’étrave. Largué les amarres.

4 h. 20 — Appareillé et mouillé sous le vent du Parana.

4 h. 50 — Installé un va-et-vient et embarqué les passagers par embarcations.

4 h. 55 — Manœuvré pour accoster sous le vent. Violents coups de roulis. La partie tribord de la passe-relle se démolit le long du Parana (celui-ci a une gîte de 15° sur bâbord). Largué les amarres et repris l’amarre sur l’arrière du Parana.

5 h. 00 — Le contre-torpilleur anglais
[H.M.S. Colne] rallie le Parana et accoste sous le vent à 5 h. 10 et embarque des passagers.

5 h. 05 — Continué l’embarquement des passagers.

5 h. 50 — Le contre-torpilleur anglais appareille.

6 h. 20 — Sape rallie (sur notre demande) et accoste Parana sous le vent.

6 h. 45 — L’embarquement des passagers est terminé.

6 h. 50 — Sape appareille.

Quart de 7 h. à 11 h.

7 h. 30 — Largué les aussières avec 187 rescapés serbes. (1) Fait route sur le cap Fassa pour explorer la côte Est dans le but de retrouver notre baleinière. (2) Aperçu Poignard dans le Sud.

8 h. 30 — Longé vers le Sud la côte Est de Doro en entrant dans toutes les baies entre Fassa et Gavrion mais sans rien voir.

9 h. 30 — Quitté la côte Est ; fait route sur la côte Ouest (Cap Mandili).

10 h. 30 — Aperçu Sape et Sagaie sous l’île Mandili (Hissé les numéros officiels). Contourné l’île Man-dili derrière Sape et Sagaie.

10 h. 50 — Mouillé par 37° 56’ et 24° 30’ sous la côte Sud de l’Eubée, 30 mètres, deux maillons. Sape, Sagaie, Dédaigneuse mouillent au même point.

L. Frossard. »
(3)

_________________________________________________________________________________________

(1) Les 187 rescapés serbes furent débarqués à Trébouki le même jour à 17 h 30.

(2) Cette baleinière de 7 mètres et l'ensemble de ses apparaux ne furent pas retrouvés. Un procès-verbal de perte figure en conséquence dans le Journal de bord à la date du 23 août 1917 (Cote SS Y 208, p. num. 1083).

(3) Louis Georges Émile FROSSARD, enseigne de vaisseau de 1re classe [École navale, promotion 1913]. Officier en second.
_________________________________________________________________________________________
Dernière modification par Rutilius le jeu. juin 06, 2024 8:54 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: FANFARE - Contre-torpilleur

Message par Memgam »

Bonjour,

Le cuirassé HMS Majestic, (1895, 14 500 t), était au mouillage, protégé par des filets anti-torpilles, et au milieu d'autres navires, lorsqu'il a été atteint par les deux torpilles de l'U21, dont il avait repéré le périscope et sur lequel il avait tiré à 400 yards.
L'équipage, capitaine H. F. G. Talbot, comprenait 757 hommes. Quarante hommes furent perdus, le commandant figure parmi les rescapés.

Source : Charles Hocking, Dictionary of the disasters at sea, Lloyd's Register 1962.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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FANFARE — Torpilleur d’escadre de 300 t. de type Branlebas (1908~1925).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Marins du torpilleur d’escadre Fanfare

― GASTAUD Paul Antoine, né le 8 juin 1892 à Mandelieu (Alpes-Maritimes) et y domicilié, décédé le 17 novembre 1914 « dans les parages de l’île Zante (Grèce) » (Maladie contractée en service : fièvre typhoïde) (Acte de décès transcrit à Mandelieu, le 10 janv. 1915). Matelot de 3e classe maître d’hôtel, matricule n° 48.653–5 ; classe 1912, n° 1.311 au recrutement de Nice.

[Engagé volontaire pour 5 ans le 20 octobre 1910 à la mairie de Toulon. Embarqué sur le torpilleur d’escadre Fanfare du 1er octobre 1913 jusqu’à la date de sa mort.]

Fils d’Alexis André GASTAUD, né le 5 février 1855 à Tanneron (Var), garde particulier [cultivateur en 1879], et de Marie DAUMAS, née le 9 septembre 1856 à Grasse (Alpes-Maritimes), sans profession [cultivatrice en 1879] ; époux ayant contracté mariage à Mandelieu, le 4 août 1879 (Registre des actes de naissance de la commune de Mandelieu, Année 1879, f° 3, acte n° 2. ~ Registre des actes de naissance de la commune de Mandelieu, Année 1892, f° 4, acte n° 11.).

Frère jumeau d’Élie Marius GASTAUD (Registre des actes de naissance de la commune de Mandelieu, Année 1892, f° 4, acte n° 10.).

Matelot de 3e classe sans spécialité, matricule n° 54.803 – 5 ; classe 1912, n° 1.310 au recrutement de Nice. Embarqué sur le cuirassé Gaulois du 28 juin 1914 au 28 décembre 1916 ; embarqué sur le croiseur cuirassé Waldeck-Rousseau du 28 décembre 1916 au 5 avril 1917.


― GOURMELEN Jean Pierre Marie, né le 14 novembre 1892 à Telgruc-sur-Mer (Finistère) et y domicilié, décédé le 4 septembre 1918 à l’Hôpital Maillot d’Alger (Maladie contractée en service : « bronchite suspecte »). Quartier-maître infirmier, inscrit le 12 mai 1916 au quartier maritime de Camaret, n° 3.954 ; classe 1912, n° 1.838 au recrutement de Brest (Acte de décès établi à Alger, le 4 sept. 1918).

Fils de Mathurin GOURMELEN et de Marie Anne BOUSSARD, son épouse.

[Engagé volontaire pour 5 ans à la mairie de Brest le 18 avril 1911 ; incorporé le même jour au 2e Dépôt des équipages de la flotte comme apprenti-marin, matricule n° 98.821 – 2. Matelot de 2e classe le 1er janvier 1912. Matelot de 1re classe le 1er juillet 1914. Quartier-maître infirmier le 1er avril 1915.]


— VIACARA Laurent Pascal, né le 5 janvier 1896 à Bastia (Corse – aujourd’hui Haute-Corse –) et y domicilié, disparu avec le paquebot mixte Balkan à bord duquel il avait pris passage comme permissionnaire, bâtiment torpillé dans la nuit du 15 au 16 août 1918 au large de Calvi par le sous-marin allemand UB-48 (Kapitänleutnant Wolgang STEINBAUER) (Jug. Trib. civ. Marseille, 25 juin 1919, transcrit à Marseille le 25 oct. 1919). Matelot de 3e classe canonnier breveté, inscrit au quartier de Bastia, n° 1.681 ; classe 1916, n° 1.581 au recrutement de Bastia.

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952 et 2.957), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Glorieusement disparu en mer lors de la perte du vapeur Balkan, coulé le 16 août 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze. ».

Fils de Roch VIACARA, né le 10 août 1862 à Bastia, marin, et de Lucie MANDRICHI, née le 17 décembre 1865 à Bastia, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Bastia, le 29 octobre 1886 (Registre des actes de mariage de la ville de Bastia, Année 1886, f° 128, acte n° 173. ~ Registre des actes de naissance de la ville de Bastia, Année 1896, f° 6, acte n° 17.).

Frère d’Ange Raphaël VIACARA, né le 9 juillet 1893 à Bastia (Registre des actes de naissance de la ville de Bastia, Année 1893, f° 90, acte n° 355.) et y domicilié, disparu le 27 avril 1915 avec le croiseur cuirassé Léon-Gambetta, torpillé le 27 avril 1915 en Adriatique par le sous-marin austro-hongrois k.u.k. U-5 (Linenschiffleutnant Georg RITTER von TRAPP) à 15 milles dans le Sud du cap de Santa Maria di Leuca, par 39° 30’ N. et 18° 15’ E. (Jug. Trib. Brest, 28 juin 1916, transcrit à Brest le 25 juill. 1916 : Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1916, Volume II., f° 82, acte n° 1.042 – f° 98, n° 235). Matelot de 2e classe gabier, inscrit au quartier de Bastia, n° 800 ; classe 1913, n° 2.211 au recrutement de Bastia. Célibataire
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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