Bonjour,
Merci pour tous vos renseignements, pour completer mon grand oncle Vincent Joseph François CAVERIBERE était chauffeur à bord de l'ERNEST SIMONS le 03/04/1917 malheureusement pas de trace de son témoignage dans les papiers familiaux vu qu'il embarque rapidement sur Le Mascara qui disparait le 24/10/1917, et mon grand oncle avec... 
cordialement
Jean-Paul
			
			
									
						
							ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
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				olivier 12
 - Messages : 4029
 - Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
 
							
						Re: ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
		
													
							
						
			
			
			
			Bonjour à tous, bonjour Jean-Paul,
Votre grand-oncle, le chauffeur CAVERIBERE est le marin qui eût la présence d'esprit de répondre à LAUNBURG qu'il ignorait où était le capitaine RIGAUD, évitant probablement à ce dernier d'être fait prisonnier. Il fut félicité pour le bon sens dont il avait fait preuve.
Cdlt
			
			
									
						
							Votre grand-oncle, le chauffeur CAVERIBERE est le marin qui eût la présence d'esprit de répondre à LAUNBURG qu'il ignorait où était le capitaine RIGAUD, évitant probablement à ce dernier d'être fait prisonnier. Il fut félicité pour le bon sens dont il avait fait preuve.
Cdlt
olivier
			
						- Terraillon Marc
 - Messages : 3875
 - Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
 
							
						Re: ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
		
													
							
						
			
			
			
			
			
			
									
						
							Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
			
						Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
							
						Re: ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
		
													
							
						
			
			
			
			bonjour à tous,
recherchant des informations sur le torpillage de l''Ernest Simons, j'ai découvert ce site et votre groupe de discussion. Mon grand-père Joseph Marie Antonin Paulet, militaire, a été rescapé de ce torpillage, et cité à l'ordre de l'armée. Je cherche à savoir s'il faisait partie de l'équipage, ou des passagers... son nom figure-t-il sur une liste ? il n'est pas mentionné dans les personnes citées dans vos discussions...
par avance merci
Raymond
			
			
									
						
										
						recherchant des informations sur le torpillage de l''Ernest Simons, j'ai découvert ce site et votre groupe de discussion. Mon grand-père Joseph Marie Antonin Paulet, militaire, a été rescapé de ce torpillage, et cité à l'ordre de l'armée. Je cherche à savoir s'il faisait partie de l'équipage, ou des passagers... son nom figure-t-il sur une liste ? il n'est pas mentionné dans les personnes citées dans vos discussions...
par avance merci
Raymond
- 
				olivier 12
 - Messages : 4029
 - Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
 
							
						Re: ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
		
													
							
						
			
			
			
			Bonjour à tous, bonjour Raymond,
L'ERNEST SIMONS transportait souvent des troupes. Votre GP peut donc avoir été un passager. Mais il peut aussi avoir fait partie de l'équipage s'il était un canonnier de l'AMBC. Il faudrait consulter
-soit son fichier matricule
-soit la liste d'équipage complète de l'ERNEST SIMONS que je ne possède pas mais qui se trouve, me semble-t-il, dans le dossier de Vincennes. Les équipages de paquebots comportaient beaucoup de monde.
23 Février 1917
Notons qu’avant son torpillage d’Avril 1917, l’ERNEST SIMONS avait déjà eu maille à partir avec un sous-marin, mais s’en était bien sorti.
C’était le 23 Février 1917 à 09h50, au cours du voyage aller n° 3 Marseille – Salonique. Le paquebot postal était déjà commandé par le capitaine Antoine Rigaud et transportait 40 passagers, essentiellement des Grecs et des Maltais, ainsi qu’une Suissesse et 5 militaires.
Il se trouvait au large de la côte Est de la Sardaigne, par 40°53 N et 10°09 E, naviguant en zigzags avec une route moyenne au S8E. Temps couvert. Mer belle. Visibilité normale.
C’est alors que l’officier de quart, le 1er lieutenant Marius Eymard, aperçoit le périscope d’un sous-marin à environ 800m sur trois quarts tribord et le sillage d’une torpille se propulsant en surface et peinte en rouge.
Il vient à droite toute et stoppe aussitôt.
La torpille passe à environ 20 m sur l’avant.
Il remet alors en avant toute et vient en grand sur bâbord pour présenter l’arrière.
Il envoie un SOS avec sa position et signale que le torpillage a été manqué.
Le périscope disparaît.
L’officier enquêteur indique que l’officier a manœuvré avec intelligence et décision. Il pense que l’abattée sur bâbord était cependant prématurée et aurait pu l’exposer à recevoir une 2e torpille en plein travers tribord.
Toutefois l’amiral commandant l’armée navale ajoute une note manuscrite sur le rapport :
« Je ne pense pas que le retour sur bâbord ait été prématuré et ait exposé le navire à un nouveau danger.. Quoi qu’il en soit, j’estime que la conduite de Monsieur Eymard mérite les félicitations du Ministre. »
Le capitaine au long cours Marius Eymard, inscrit à La Ciotat, s’était déjà distingué lors du torpillage du SINAÏ et avait alors été cité à l’ordre de la brigade.
Cdlt
			
			
									
						
							L'ERNEST SIMONS transportait souvent des troupes. Votre GP peut donc avoir été un passager. Mais il peut aussi avoir fait partie de l'équipage s'il était un canonnier de l'AMBC. Il faudrait consulter
-soit son fichier matricule
-soit la liste d'équipage complète de l'ERNEST SIMONS que je ne possède pas mais qui se trouve, me semble-t-il, dans le dossier de Vincennes. Les équipages de paquebots comportaient beaucoup de monde.
23 Février 1917
Notons qu’avant son torpillage d’Avril 1917, l’ERNEST SIMONS avait déjà eu maille à partir avec un sous-marin, mais s’en était bien sorti.
C’était le 23 Février 1917 à 09h50, au cours du voyage aller n° 3 Marseille – Salonique. Le paquebot postal était déjà commandé par le capitaine Antoine Rigaud et transportait 40 passagers, essentiellement des Grecs et des Maltais, ainsi qu’une Suissesse et 5 militaires.
Il se trouvait au large de la côte Est de la Sardaigne, par 40°53 N et 10°09 E, naviguant en zigzags avec une route moyenne au S8E. Temps couvert. Mer belle. Visibilité normale.
C’est alors que l’officier de quart, le 1er lieutenant Marius Eymard, aperçoit le périscope d’un sous-marin à environ 800m sur trois quarts tribord et le sillage d’une torpille se propulsant en surface et peinte en rouge.
Il vient à droite toute et stoppe aussitôt.
La torpille passe à environ 20 m sur l’avant.
Il remet alors en avant toute et vient en grand sur bâbord pour présenter l’arrière.
Il envoie un SOS avec sa position et signale que le torpillage a été manqué.
Le périscope disparaît.
L’officier enquêteur indique que l’officier a manœuvré avec intelligence et décision. Il pense que l’abattée sur bâbord était cependant prématurée et aurait pu l’exposer à recevoir une 2e torpille en plein travers tribord.
Toutefois l’amiral commandant l’armée navale ajoute une note manuscrite sur le rapport :
« Je ne pense pas que le retour sur bâbord ait été prématuré et ait exposé le navire à un nouveau danger.. Quoi qu’il en soit, j’estime que la conduite de Monsieur Eymard mérite les félicitations du Ministre. »
Le capitaine au long cours Marius Eymard, inscrit à La Ciotat, s’était déjà distingué lors du torpillage du SINAÏ et avait alors été cité à l’ordre de la brigade.
Cdlt
olivier
			
						
							
						Re: ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
		
													
							
						
			
			
			
			Bonjour Olivier, bonjour à tous
Après examen des patrouilles des U-Boot de Méditerranée en février 17, je ne vois guère que l'UC 38, OL Alfred Klatt, qui venait de procéder à un mouillage de mines le 18 et qui depuis patrouillait la mer Tyrrhénienne. Spindler dans son tome IV de la guerre sous-marine ne parle pas de cet incident somme toute banal et pour le confirmer à 100% il faudrait le KTB. Cela devrait pouvoir se trouver avant longtemps.
Indépendamment de cela, j'ai représenté sur la carte ci-dessous les positions connues de UC 38 et Ernest Simons. Il y a là de sérieuses présomptions.

Cdlt
Yves
			
			
									
						
							Après examen des patrouilles des U-Boot de Méditerranée en février 17, je ne vois guère que l'UC 38, OL Alfred Klatt, qui venait de procéder à un mouillage de mines le 18 et qui depuis patrouillait la mer Tyrrhénienne. Spindler dans son tome IV de la guerre sous-marine ne parle pas de cet incident somme toute banal et pour le confirmer à 100% il faudrait le KTB. Cela devrait pouvoir se trouver avant longtemps.
Indépendamment de cela, j'ai représenté sur la carte ci-dessous les positions connues de UC 38 et Ernest Simons. Il y a là de sérieuses présomptions.

Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
			
						La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
							
						Re: ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
		
													
							
						
			
			
			
			Bonjour Yves, bonjour Olivier,
the submarine responsible for this attack was the UC 35 (!) which at 10:53h german time fired one (torpedo) against the ERNEST SIMONS.
Cdlt
Oliver
			
			
									
						
										
						the submarine responsible for this attack was the UC 35 (!) which at 10:53h german time fired one (torpedo) against the ERNEST SIMONS.
Cdlt
Oliver
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				olivier 12
 - Messages : 4029
 - Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
 
							
						Re: ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
		
													
							
						
			
			
			
			Bonjour Yves, Bonjour Oliver,
Merci pour ces renseignements.
Ainsi, le sous- marin était l'UC 35. L'heure correspond tout à fait.
Il avait posé des mines dans le secteur, mines qui causeront la perte du CASSINI quelques jours plus tard.
Quant à l'UC 38, il ne devait pas être bien loin non plus.
Cdlt
			
			
									
						
							Merci pour ces renseignements.
Ainsi, le sous- marin était l'UC 35. L'heure correspond tout à fait.
Il avait posé des mines dans le secteur, mines qui causeront la perte du CASSINI quelques jours plus tard.
Quant à l'UC 38, il ne devait pas être bien loin non plus.
Cdlt
olivier
			
						
							
						Re: ERNEST SIMONS - Compagnie des Messageries Maritimes
		
													
							
						
			
			
			
			Guten Abend Oliver und vielen Danke für diese genau Antwort!
There is always a good answer thanks to you. I should have bet a couple of beers on UC 38
 
MfG
Yves
En effet, Olivier, ce sous-marin ne devait pas être bien loin lui non plus mais quelques milles de plus d'un côté ou de l'autre ça peut faire toute la différence.
Amts
			
			
									
						
							There is always a good answer thanks to you. I should have bet a couple of beers on UC 38
MfG
Yves
En effet, Olivier, ce sous-marin ne devait pas être bien loin lui non plus mais quelques milles de plus d'un côté ou de l'autre ça peut faire toute la différence.
Amts
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
			
						La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
							
						ERNEST-SIMONS — Paquebot — Compagnie des Messageries maritimes (1893~1917).
		
													
							
						
			
			
			
			Bonsoir à tous,
                 
			
			
													Marseille ― Avril 1905 ― Le paquebot Ernest-Simons
peu avant son départ pour Haïphong
                                                                       
            
Photographie d’Edgard Imbert
E.C.P.A.D. ― Réf. IT-03-111
                                           
Marseille ― Avril 1905 ― Le paquebot Ernest-Simons
peu avant son départ pour Haïphong ― Embarquement du courrier.
              
Photographie d’Edgard Imbert
E.C.P.A.D. ― Réf. IT-03-115
peu avant son départ pour Haïphong

Photographie d’Edgard Imbert
E.C.P.A.D. ― Réf. IT-03-111
Marseille ― Avril 1905 ― Le paquebot Ernest-Simons
peu avant son départ pour Haïphong ― Embarquement du courrier.

Photographie d’Edgard Imbert
E.C.P.A.D. ― Réf. IT-03-115
					Dernière modification par Rutilius le lun. sept. 02, 2024 7:02 pm, modifié 1 fois.
									
			
						
							Bien amicalement à vous,
Daniel.
			
						Daniel.