recherche de cliniques à Paris

Organisation, unités, hôpitaux, blessés....
Bleuet10
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par Bleuet10 »

Bonjour à toutes et à tous.
Je suis donc un nouveau de 69 ans sur le forum que je visite régulièrement,je suis à la recherche de deux cliniques l'une à Paris dans le 15ème l'autre à Neuilly sur Seine bld Bineau, ces deux cliniques ont accueilli mon grand père qui a été blessé le 16 avril 1917 au chemin des
Dames.Il est décédé en 1986 à l'age de 98 ans, il nous a raconté x fois son parcours nous
l'avons enregistré sur bandes magnétiques qui sont numérisées sur cd .
Voici donc cette journée du 16 avril.Mon grand père VANCILLI Garibaldi (Baldi) est mobilisé le 31/07/1914 au 156ème RI, 2ème bataillon,7ème compagnie,il a 26 ans,
Le 15-6 est sur le secteur de Moussy Verneuil. à 8h 30 le cdt du 3ème bataillon cdt CHAVANE son pc doit se trouver dans le chemin creux du moulin de Braye, l'envoie faire une liaison avec le 2ème bataillon (la 7ème compagnie est en soutien du 3ème bataillon)
c'est la pagaille dans le secteur dû aux mitrailleuses allemandes du bois Brouzé et de l' éperon de Bray, et les mitrailleuses qui n'ont pas été neutralisées au cours de l'avance et qui sont dans leur dos,le caporal Baldi (soldat robuste physiquement et moralement) il enlève le barda, le fusil et court, trouve des éléments de la 11ème cie et continue au bout d'un moment il pense qu'il est trop loin fait demi tour et là c'est le tac tac tac de la mitrailleuse, la jambe broyée au dessus du genou, il tombe dans un trou d'obus, se fait un garrot avec la bretelle de la musette, il pleut,la journée, la nuit,personne, au petit matin il entend marcher c'est un français ou un allemand, on verra bien, il appelle c'est un soldat de la 11ème compagnie:tu es blessé: oui à la jambe, moi je reviens du ravitaillement je suis perdu, je vais te prendre sur mon dos et t’emmener,il porte Baldi au pc du cdt.( le plus grand regret du grand père est de ne pas lui avoir demandé son nom) car à cet instant il lui sauve la vie, il passe toute la journée au pc ,le soir il est brancardé au poste de secours du moulin de Verneuil dans la nuit de mardi à mercredi il est dirigé sur l'HOE de Courlandon (près de Reims) c'est l'anarchie totale des milliers de blessés sur des brancards qui attendent, il est pris en charge dans la nuit de jeudi à vendredi, (blessé le lundi à 8h30)
diagnostic: gangrène gazeuse,il a une fiche médicale rouge(blessé porteur d'un garrot), le vendredi matin un jeune sous lieutenant l'ampute de la jambe droite et pendant 3 jours c'est d'atroces souffrances, le 4ème jour le médecin major lui annonce que la gangrène est enrayée:soldat il y a 4 sur 100 qui survivent à ce que tu as eu, quelques heures de plus dans le trou d'obus c'était fini.Après une douzaine de jours Badi demande au major de partir; c'est d'accord,2 jours après un train sanitaire américain le transporte à Paris.il est dans une clinique du 15ème une partie pour les militaires l'autre pour les civils il est seul dans la partie civile, il est opéreé 2 fois(certainement mal fait ou trop rapidement à Courlandon) pour pouvoir être appareillé Quelle clinique,,? le médecin chef l'envoie dans son autre clinique annexe à Neuilly sur Seine bld Bineau quelle clinique?,, j'ai une photo de lui dans cette clinique ? devant un mur avec une inscription?sur le bâtiment

Après la guerre, avec son épouse ils sont retournés à la clinique les sœurs le reconnaissent,il nous a peut être dit le nom des cliniques mais dans la famille on ne s'en souvient plus,mais Baldi se souvenait que tous les dimanches une personne? de la clinique offrait à ces grands mutilés une bouteille de vin de Bordeaux pour quatre(il était meilleur que celui des tranchées)
voila mon grand père formidable, 32 mois de guerre les plus durs combats avec le 15-6 .tu sais
Alain c'est mon prénom on en a enduré, mais 2 mois et demi après ma blessure pour la première fois je me suis assis sur le lit et j'ai posé mon seul pied par terre et j'ai pleuré mais pleuré comme un gosse.mais je suis revenu,son frère Euguminio du 8ème de marche des tirailleurs tué à Rocancourt (Pas de Calais) en 1915 porté disparu,
J'ai demandé au SAMHA;réponse; nous n'avons plus son dossier médical.j'ai regardé la liste de tous les hôpitaux militaires de Jean Riotte.Je suis allé aux archives départementales:rien sur le dossier médical,Une personne peut elle me renseigner ,
Super ce que vous faites,je suis un passionné de la guerre 14-18, dans mon village j'ai côtoyé des " poilus" les copains à Baldi toutes leurs histoires, les anecdotes , quelques fois c'était pas triste.J'ai tous ses papiers militaires,médailles, la pipe des tranchées et surtout les voix de ces braves.Une internaute de pages 14-18 madame Maryline Martin,( ladamenbleu) son grand oncle (de la 7ème cie) tué à 7h dans le secteur du moulin Brulé, les deux poilus se sont connus,

Ces Français dont nous fûmes contraints de jeter dans la bataille , ils ont des droits sur nous, ( Georges Clémenceau)










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laurent provost
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par laurent provost »

Bonsoir,
Dans ma base mise en ligne ICI vous trouverez deux établissements sis a Neuilly sur seine bovd Bineau
Maison de santé, 97 bd Bineau, tenu par l' Association des Dames de France;hôpital auxilliaire 501
Hôpital Espagnol 12 bvd Bineau Neuilly sur seine; Hôpital bénévole 15 bis
c'est les deux pistes correspondant a votre sujets, mais bien sur il y en a d'autre à neuilly,....
cordialement

lien corrigé merci Jérome, rhaa le copier coller ! :pfff:
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Charraud Jerome
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par Charraud Jerome »

Bonsoir

Laurent, il y a une erreur dans ton lien:
http://tsovorp.org/histoire/Sources/FormHopComp.php

Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
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Bleuet10
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par Bleuet10 »

Bonjour,merci pour les réponses,je viens d'écouter le cd, le grand père
précise bien que de Courlandon il arrive dans une clinique civile du 15ème arr.il est très bien soigné,au début il est seul dans une grande salle,opéré 2 fois,puis quand il est à peu près valide il est transporté dans une autre clinique annexe du médecin chef à Neuilly sur Seine bld Bineau pour sa convalescence.(la clinique serait au bout du bld ???)
Il regagne son foyer le 11 avril 1918
Vous êtes vraiment des spécialistes.

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laurent provost
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par laurent provost »

Bonsoir,
Après une petite réorganisation de la Base et une extraction idoine je vous donne ci dessous la liste des formations sanitaires dans le 15 arr de Paris :
Hôpitaux complémentaires:
HC VG 6 Ecole Breguet 81 Rue Falguiere,
HC VG 84 Hôp Ecole Edith Cavell 62 Rue Desnouettes
HC - Hôpital temporaire de vaugirard 391 rue de Vaugirard

- Centre spécial de réforme de Vaugirard 391 rue de Vaugirard
Hôpitaux civil recevant des blessé militaires,
HCV- Hôpital Pasteur Et.Nat. 213 rue de Vaugirard
HCV- Hôpital Broussais (APHP) 96 rue didot
HCV- Hôpital Necker (APHP) 151 rue de Sévres
HCV- Hôpital Boucicaut (APHP) 78 rue de la convention

Hôpitaux dit auxiliaires gérés par les associations de la Croix rouges:
Société de secours aux blessés militaires
SSBM 60 Hôpital st Jacques 37 rue des volontaires
SSBM 66 Petites soeurs de l'assomption 57 rue Violet
SSBM 74 Hôpital St Michel 33 rue Olivier de Serres
Union des Femmes de France
UFF 195 Soeurs de la Croix 233 rue de Vaugirard
Association des Dames française
ADF 257 Soeurs Oblates 157 rue de Sévres
ADF 299 Dames du Calvaire 110 rue Emile Zola

Les hôpitaux Boucicaut et Broussais sont fermé aujourd'hui remplacé par l'hôpital G. Pompidou, Broussais est transformé en long séjour, Boucicaut vendu pour une opération immobilière.
les Dames calvaire et les sœurs de la croix ne recevait pas de Blessés aigus , classe B ou C c'est a dire convalescent ou blessé léger d'après la terminologie. Tous les autres sont en classe A.
Une particularité pour l' hôpital Edith Cavel, Marie Curie y exerçait la responsablité de chef du service de radiologie.
Bonne chasse :pt1cable:
Bleuet10
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par Bleuet10 »

Bonjour tout le monde
Mon Grand Père ayant été blessé au chemin des dames le 16 avril 1917 amputé à l'ambulance 13/51 de Courlandon ,puis transporté dans une clinique du 15ème arr de Paris , M laurent provost m'a donné une liste de formations sanitaires j'ai reçu une réponse de l'archiviste cette personne n'a pas retrouvé son nom dans les livres tenus à l'ambulance:Hôpital Auxiliaire n° 66 .57 rue Violet.Pour les personnes qui recherchent des informations sur cet hôpital auxiliaire,voici la réponse de l'archiviste:Monsieur, Depuis nos derniers échanges j'ai poursuivi les recherches concernant votre Grand Père mais je n'ai pas retrouvé son nom dans les livres tenus à l'Ambulance, appelée : Hôpital Auxiliaire n° 66 sous le patronage de la Croix Rouge, elle comprenait 80 lits, Administrateurs : le Comte de Courson et le Commandant Bernard - Médecin-chef : le Docteur Louis Magdeleine - Chirurgien : le Docteur Cazin. Les Infirmières et les dames secouristes étaient sous la responsabilité de Mère Josèphine Louise- l'aumônier était l'Abbé Eriau. Il se peut que ces renseignements constituent des indices sur la piste de vos recherches. Nous avons également des photos témoins de cette période. Voilà, dans l'état actuel de nos connaissances, ce que je peux vous dire. Espérant que par ailleurs vous aurez plus d'éclairage, je vous prie de croire, Monsieur, à mes salutations les meilleures. Madeleine Rémond. Archiviste.
j'ai contacté d'autres établissements.
cordialement
alain thillerot
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par MP 92 »

Bonjour tout le monde
Mon Grand Père ayant été blessé au chemin des dames le 16 avril 1917 amputé à l'ambulance 13/51 de Courlandon ,puis transporté dans une clinique du 15ème arr de Paris , M laurent provost m'a donné une liste de formations sanitaires j'ai reçu une réponse de l'archiviste cette personne n'a pas retrouvé son nom dans les livres tenus à l'ambulance:Hôpital Auxiliaire n° 66 .57 rue Violet.Pour les personnes qui recherchent des informations sur cet hôpital auxiliaire,voici la réponse de l'archiviste:Monsieur, Depuis nos derniers échanges j'ai poursuivi les recherches concernant votre Grand Père mais je n'ai pas retrouvé son nom dans les livres tenus à l'Ambulance, appelée : Hôpital Auxiliaire n° 66 sous le patronage de la Croix Rouge, elle comprenait 80 lits, Administrateurs : le Comte de Courson et le Commandant Bernard - Médecin-chef : le Docteur Louis Magdeleine - Chirurgien : le Docteur Cazin. Les Infirmières et les dames secouristes étaient sous la responsabilité de Mère Josèphine Louise- l'aumônier était l'Abbé Eriau. Il se peut que ces renseignements constituent des indices sur la piste de vos recherches. Nous avons également des photos témoins de cette période. Voilà, dans l'état actuel de nos connaissances, ce que je peux vous dire. Espérant que par ailleurs vous aurez plus d'éclairage, je vous prie de croire, Monsieur, à mes salutations les meilleures. Madeleine Rémond. Archiviste.
j'ai contacté d'autres établissements.
cordialement
alain thillerot
Bonjour bleuet10, bonjour à tous,

Je note une erreur dans la référence de votre amb. à COURLANDON: 13/51, ça n'existe pas !
A cette époque à COURLANDON stationne l'HOE 13 dont l'amb. 13/17 du MM METZGER qui est le m-c, fait partie. C'est sans doute là qu'a eu lieu la première intervention.

Cordialement,
Michel PINEAU

Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Bleuet10
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par Bleuet10 »

bonjour tout le monde
Je ne sais pas si la référence de l'amb est erronée, le grand père nous a toujours dit avoir été amputé à
Courlandon ,( près de Reims) il y est resté une quinzaine de jours,sur sa fiche:médaille de guerre c'est écrit 13/51 donc une erreur d'écriture.
Cordialement

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Achache
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par Achache »

Bonsoir,

Non, Bleuet10 :hello: : sur le document que vous présentez, il est écrit : ambulance 13/21; soit l'ambulance n°13 du 21e CA.; ou peut être plutôt 13/2/, je n'arrive pas bien à lire...

Bien à vous,

[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
MP 92
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Re: recherche de cliniques à Paris

Message par MP 92 »

bonjour tout le monde
Je ne sais pas si la référence de l'amb est erronée, le grand père nous a toujours dit avoir été amputé à
Courlandon ,( près de Reims) il y est resté une quinzaine de jours,sur sa fiche:médaille de guerre c'est écrit 13/51 donc une erreur d'écriture.
Cordialement

mesimages/6763/extrait médaille de la v ... .jpg4..jpg
Bonjour bleuet10, bonjour à tous,

Sans mésestimer les documents divers en votre possession, je crois que dans votre affaire il y a lieu de reconstituer le parcours exact de l'évacuation de votre aïeul en se fondant autant que faire se peut, sur des sources fiables et authentiques, c'est à dire en priorité sur les divers JMO du Service de Santé de l'échelon CA et DI auquel le 156° était rattaché en avril 17.
1°) Je maintiens ma première réponse à savoir que la 13/51 n'a jamais existé. Pas davantage, la 13/21 (si tant est que le dernier chiffre figurant sur le document présenté soit bien exact) car celle-ci a embarqué à MARSEILLE pour l'armée d'Orient le 16/10/16 (SALONIQUE). A COURLANDON, je repète qu'en avril 17, c'est l'HOE 13 qui dirige les opérations, constitué de plusieurs amb. A la rigueur, la 15/21 pourrait être en cause mais ma préférence va à la 13/17.
Ces hypothèses doivent pouvoir être levées en étudiant minutieusement les JMO du Dir. du SS du CA et de son GBC, et ceux du MD de la DI concernée ainsi que son GBD (faire un organigramme par écrit).
2°) Vu la situation géographique de COURLANDON par rapport aux opérations en cours, il me semble également qu'il manque un maillon dans votre parcours, à savoir l'amb. de triage qui est obligatoirement la 1ère étape de réception d'un blessé arrivant par SSA, SSU ou TM, même si son passage y soit "express" (qq heures). C'est cette amb. qui, en fonction de la pathologie du blessé, a pris la décision d'une orientation sur COURLANDON, HOE bien équipé et proche.
3°) Ensuite, après traitement et amputation, effectivement, l'évacuation se fait sur PARIS où une seconde intervention a pu être décidée toujours sous la responsabilité des toubibs de la clinique du 15°.
4°) Enfin, pour NEUILLY, je vous lance un nom à explorer, la clinique du professeur HARTMANN, établissement qui existe encore aujourd'hui, bien entendu évolué, mais qui a peut-être conservé des archives ...

Dans votre affaire, excusez-moi de le dire, je pense qu'au point où vous en êtes, il y a lieu de séparer complètement vos sources "affectives" et d'entreprendre une recherche basée sur des éléments concrets et fiables.

Cent fois sur le métier ...

Bien cordialement,
Michel PINEAU

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