Bonjour Armand, bonjour à tous,Bonjour
Cela recoupe mes interrogations
Le froid apparait le 19 novembre 1914 en Artois, la neige tombe. Mon AGP souffre de courbatures et de fievre à 40 °C; Il est soigné, le 16 novembre 1914, à l’ambulance de Bienvillers, puis à Doullens, ensuite évacué, convalescent (sic), selon le livret militaire, le 20 sur l’Hôpital Complémentaire n° 11 de Beauvais (Oise), Il y reste jusqu’au 25 novembre.
Evacué convaslescent, bizarre non ?
J'ai noté sur le JMO du service de santé qu'ils suspectent des cas de fièvres typhoïdes pendant cette période.
Cdt
Armand
Non, les notions d'évacué et de convalescent associées ne me paraissent pas bizarre en soi.
Je pense qu'il s'agit là d'une mauvaise transcription et qu'il faudrait lire "congé de convalescence". Pourquoi ?
Jusqu'au début 1918, la règle était que les blessés soignés dans les FS de la ZA rejoignent, soit à leur sortie, soit à l'issue de leur permission de convalescence, leur corps ou le centre d'instruction divisionnaire.
Début 18, on définit un régime dit "exceptionnel" qui permet de renvoyer sur la ZI des blessés jadis soignés en ZA ...
Lorsqu'un militaire sortira de l'hôpital après guérison, sans être titulaire d'un congé de convalescence, il aura droit à une permission de 10 jours et il recevra par les soins de l'hôpital, l'ordre de rejoindre à l'issu de cette permission son unité aux armées. Si au contraire, le militaire entré sous le régime exceptionnel, reçoit au sortir de l'hôpital un congé de convalescence, il doit à l'issu de ce congé rejoindre son dépôt de ZI ...
Or qui dit convalescence dit Commission de Convalescence, vérifications, prolongations éventuelles ... en ZI.
On en conclut donc que le fait d'avoir un congé de convalescence en 14 n'est pas neutre et que si il n'y a pas ce congé, le militaire n'a droit qu'à 10 jours à la sortie de l'hôpital.
Voilà mon interprétation.
Est-elle compatible avec le parcours de ton AGP ???
Cordialement,