Bonjour
Bonsoir Jérome,,
je serai assez d'accord avec ce que vous dites, cependant je me méfie des collectionneurs de faits qui selectionnent un peu facilement ceux qu'ils retiennnent pour construire leur point de vue....
mais j'incline à penser que le passage par certaines études impose des règles méthodologiques et l'habitude de ne pas prendre pour argent comptant ce qu'on lit.
ceci dit effectivement
"nous sommes dans une société de l'apparence, alors le titre importe, le paraitre prend le dessus, un peu comme la particule dont certains s'affublaient jadis"
et le titre d'historien qui n'existe pas est si fortement dévalué que les révisionnistes s'en donnent à coeur joie...
.Amateur d'Histoire....... ça me plait assez.... avec la majuscule
A bientôt
Je m'étais dis "Jérôme, un message et après tu laisses tomber la polémique", mais le naturel revient au galop.
L'
historien n'est pas l'
Historien, tout est effectivement dans la Majuscule.
Si je prend la définition Larousse du mot, j'obtiens:
Spécialiste des sciences historiques ; auteur d'ouvrages historiques.
Familier. Étudiant ou enseignant en histoire.
Littéraire. Personne qui raconte un événement ou une suite d'événements : Se faire l'historien de la libération de Paris.
Une définition que j'aime bien (Wikipédia, avec toutes les limites que l'on connait à l'outil):
La pratique historique ne se limite pas au corps enseignant. Elle est en réalité largement partagée dans la société puisque l'histoire, appartenant aux sciences humaines par opposition aux sciences exactes, est, par essence, politique(*). Nombreux sont ceux qui, disposant de temps et de connaissances, produisent des travaux historiques. Il y a les hommes politiques, les journalistes, les érudits locaux, les amoureux du patrimoine ou simplement des curieux qui se lancent dans l’écriture de l’histoire de leur village ou de leur famille.
(*) NOTA JCh: Politique ne veut pas dire politicienne
Mais, car il y a un mais, la suite est très pertinente:
Certaines de ces productions sont remarquables. D'autres pêchent à cause d'une méconnaissance du contexte historique, d'un manque de rigueur dans le récit des événements ou d'une mauvaise maîtrise de l'expression parlée ou écrite. Ces lacunes dans la méthodologiques et critiques ne permettent pas, en général, de franchir le seuil de l'édition, notamment dans les revues et les collections « histoire » des grands éditeurs.
La qualité de l'historien n'est effectivement pas la connaissance (à ce titre, nous tous sommes quasiment des
historiens), mais dans la qualité des outils méthodologiques et de la réflexion qui permettent de mettre en valeur les points clés et de permettre la compréhension (Là, nous parlons d'
Historiens.
Dernièrement, j'ai assisté à une conférence où intervenaient Nicolas Offenstadt et André Loez, et là, mazette, je me suis pris une "claque". J'ai vu la différence avec ce que j'appelle le monde amateur (dont je prétends être). Je dois effectuer quelques interventions en 2014, et cela permet de rester modeste.
Avoir une collection de 200 cartes postales sur un thème bien précis et ne pas savoir les présenter et articuler son discours autour de cette matière première, alors cela ne sert à rien. Autant ne faire qu'un diaporama et mettre une gentille musique et aller boire un canon.
Pour l'anecdote, voici mon émargement lors de la première réunion du comité départemental du centenaire, en novembre 2012:
Cordialement
Jérôme Charraud (Histo-Rien)