Bonjour,
je trouve que dans le NN l'absence de fleurs de plaques est nécessaire... ne serait ce que pour respecter le règlement et puis...
Il faut, à mon sens, éviter que certaines tombes soient recouvertes de souvenirs et d'autres à l'abandon ou sans un seul objet ou une seule fleur... Il suffit de voir les cimetières communaux...
Pour moi le souvenir ne se résume pas à des des fleurs, une plaque ou autre objet. Remarquez les Toussaint, et surtout les lendemains.... où les pots de fleurs périssent ....
J.Claude
Bonjour,
Je crois que nous sommes désormais très loin de cette situation et nous n'y reviendrons sans doute jamais. Dans les faits, la réalité d'une NN, c'est de temps en temps, un jour, sur une tombe, un signe que quelqu'un est passé par là. Un geste de mémoire a minima dans un océan d'abandon. C'est vrai que le souvenir ne se limite pas aux plaques et qu'à choisir, il vaut sûrement mieux faire revivre un ancêtre en étudiant son parcours pendant des mois que d'aller une fois sur une tombe et d'oublier. Mais pour ma part, j'ai vécu le moment à Mourmelon comme l'aboutissement des recherches, un lien renoué.
Je ne suis pas sûr qu'à Menin Gate les poppies collés çà et là sur des noms, quelquefois à des hauteurs surprenantes, soient tout à fait réglementaires, pour autant, il existe peu de lieux où la mémoire s'exprime sous une telle beauté.
Bref, je pense qu'il n'y a plus lieu de se laisser figer à l'excès par des règlements qui ont du sens bien sûr, mais qui avaient été écrits pour mettre fin à des dérives qui sont bien loin de notre temps désormais - éternelle histoire de la lettre et de l'esprit.
Cdlt
Cyrille
"Sur un banc étaient rangés quinze ou vingt bonshommes qui avaient bien une douzaine de jambes à eux tous." (Duhamel)