R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
- christophe lagrange
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Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bonsoir Patrice,
Merci pour votre réponse qui va me permettre de situer ces positions à peu près...
J'essaierai de faire figurer les troupes sur une carte...
Il y a un croquis dans le recueil des anciens du 409è.
Cordialement,
Christophe
Merci pour votre réponse qui va me permettre de situer ces positions à peu près...
J'essaierai de faire figurer les troupes sur une carte...
Il y a un croquis dans le recueil des anciens du 409è.
Cordialement,
Christophe
- albert et clemens
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Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bonsoir à tous
Christophe puisque vous évoquez Hardaumont je vais ouvrir un nouveau post concernant ce secteur afin de garder le fil R2 et R3 sur celui ci.
Alain et Frédéric, au vu de vos photos respectives je pense que vous faites de bonnes déductions concernant ces poteaux nervures, vous n'êtes pas loin de la vérité je crois, et cela m'a personnellement beaucoup appris. Du coup je ne manquerai pas de m'attarder un peu plus sur R3 lors de ma prochaine visite, en 2012... et pour l'arbre d'époque Frédéric c'est donc
pour 2012 , en plus de l'ouvrage de la Falouse bien sûr.
Pour pousser un peu plus l'investigation, voici ce que l'on pourrait appeler "la bible". Je dois ce lien à Patrick du forum (Pat 67), un grand merci à lui.
GALLICA mot clef : Manuel complet de fortification
extrait page 492 sur l'organisation des intervalles
Emplacement des forts et ouvrages intermédiaires
Dans la fortification antérieure à i885, les forts avaient
pour mission de battre, du plus loin possible, certaines
directions dangereuses : on recherchait donc pour leur emplacement
un site élevé, aux vues étendues. Ils étaient, par
ce fait même, exposés de loin au feu de l'assiégeant.
On ne demande plus aujourd'hui aux forts et aux ouvrages
intermédiaires que d'assurer au défenseur la possession
incontestée de la première ligne de défense : dans ces conditions,
il suffit que leurs vues s'étendent en avant et sur les
flancs à la limite de bonne portée idu fusil. On peut se
contenter ainsi de positions moins dominantes et, par suite,
moins exposées de loin.
Par contre, plus qu'autrefois,,on compte sur ces ouvrages
pour battre efficacement et puissamment, par la fusillade,
les intervalles qui les séparent des uns des autres, et ceci a
conduit à réduire dans une très forte proportion leur écartement.
On doit considérer 3 ooo mètres comme une limite
extrême à ne jamais dépasser; en se tenant à i 5oo mètres,
on assure au feu de-l'infanterie toute son efficacité.
Organisation des intervalles. — Cette organisation
comporte l'installation de nombreuses batteries et des or-
. ganes nécessaires à leur ravitaillement, ainsi que la création
d'une position d'infanterie en avant des batteries et des
abris nécessaires à cette arme en arrière de la position.
Position d'infanterie. — Son organisation, étudiée à
l'avance, n'est que partiellement réalisée en permanence;
elle est complétée à la mobilisation.
Des points d'appui sont créés dès le temps de paix, dans
le but d'assurer la sécurité pendant les premiers jours de
la guerre, où la garnison n'est pas encore au complet.
Fig. 218.—Abris de combat pour troupes de secteur.


ce sont généralement des ouvrages en terre, à profil triangulaire,
à réseau de fils de fer et abris à l'épreuve contre les
balles et les éclats. On tend à les améliorer en donnant au
tireur un abri dans la position de tir au moyen de masques
en ciment armé.
Des emplacements sont prévus pour l'installation, derrière
le parapet, de mitrailleuses portatives ou sous tourelles
transportables.
Il est nécessaire de procurer aux défenseurs des retranchements
une position d'attente à l'abri du bombardement.
C'est dans ce but que l'on construit en arrière de la ligne
des abris de combat (fig. 218), défilés des vues de l'attaque,
de ses observatoires et de ses ballons. Ils sont sous roc ou
en béton. Les Allemands ont été les premiers à en construire
et le siège de Port-Arthur en a fait reconnaître
l'absolue nécessité. Comme ils sont coûteux, le nombre en
est restreint. Ce ne sont que des corps de garde pour de
petites unités destinées à parer à une surprise et à donner
aux renforts le temps d'arriver. Ces abris ne sont munis
que de bancs.
Si les secteurs ne sont pas dotés de pareils abris, la garnison
devra construire des abris de fortune (baraquements
en bois ou hangars métalliques démontables), dont la sécurité
résultera des emplacements choisis de manière à
échapper aux vues extérieures et aux effets du tir dirigé sur
la position principale. Ces abris doivent être reliés aux
postes de combat par des communications défilées.
A la mobilisation, l'organisation est complétée au moyen
des ressources de la fortification passagère, par l'aménagement
d'obstacles naturels, par la construction de nouveaux
retranchements, enfin par un large emploi des défenses
accessoires.
Pour localiser les mouvements partiels de retraite et servir
de base aux retours offensifs, « on doit prévoir... l'organisation,
en arrière des intervalles, de réduits de position
qu'occuperont de petites garnisons spéciales.
Ces réduits font partie intégrante de la ligne principale de défense ; ils
consistent en ouvrages fermés ou localités de peu d'étendue,
dont les emplacements, convenablement choisis, doivent,
autant que possible, rester complètement dérobés aux vues
de l'assiégeant dans sa marche sur le terrain des attaques. »
dans les éléments qui nous intéressent ,je vous oriente vers les pages 85 à 88
R2 et ses piquets

R3 et ses poteaux

Concernant ces fameux poteaux nervures, il semble que le boyau de la Fontaine près de Douaumont en soit pourvu, peut être que ce retranchement (entouré en jaune) aussi, je ne sais pas si comme vous l'avez révélé pour R3 Alain, il existe encore des traces de ce retranchement.


Également sur Froideterre comme vous le signalez

Source Verdunbilder.de rené REUTER
Christophe puisque vous évoquez Hardaumont je vais ouvrir un nouveau post concernant ce secteur afin de garder le fil R2 et R3 sur celui ci.
Alain et Frédéric, au vu de vos photos respectives je pense que vous faites de bonnes déductions concernant ces poteaux nervures, vous n'êtes pas loin de la vérité je crois, et cela m'a personnellement beaucoup appris. Du coup je ne manquerai pas de m'attarder un peu plus sur R3 lors de ma prochaine visite, en 2012... et pour l'arbre d'époque Frédéric c'est donc

Pour pousser un peu plus l'investigation, voici ce que l'on pourrait appeler "la bible". Je dois ce lien à Patrick du forum (Pat 67), un grand merci à lui.
GALLICA mot clef : Manuel complet de fortification
extrait page 492 sur l'organisation des intervalles
Emplacement des forts et ouvrages intermédiaires
Dans la fortification antérieure à i885, les forts avaient
pour mission de battre, du plus loin possible, certaines
directions dangereuses : on recherchait donc pour leur emplacement
un site élevé, aux vues étendues. Ils étaient, par
ce fait même, exposés de loin au feu de l'assiégeant.
On ne demande plus aujourd'hui aux forts et aux ouvrages
intermédiaires que d'assurer au défenseur la possession
incontestée de la première ligne de défense : dans ces conditions,
il suffit que leurs vues s'étendent en avant et sur les
flancs à la limite de bonne portée idu fusil. On peut se
contenter ainsi de positions moins dominantes et, par suite,
moins exposées de loin.
Par contre, plus qu'autrefois,,on compte sur ces ouvrages
pour battre efficacement et puissamment, par la fusillade,
les intervalles qui les séparent des uns des autres, et ceci a
conduit à réduire dans une très forte proportion leur écartement.
On doit considérer 3 ooo mètres comme une limite
extrême à ne jamais dépasser; en se tenant à i 5oo mètres,
on assure au feu de-l'infanterie toute son efficacité.
Organisation des intervalles. — Cette organisation
comporte l'installation de nombreuses batteries et des or-
. ganes nécessaires à leur ravitaillement, ainsi que la création
d'une position d'infanterie en avant des batteries et des
abris nécessaires à cette arme en arrière de la position.
Position d'infanterie. — Son organisation, étudiée à
l'avance, n'est que partiellement réalisée en permanence;
elle est complétée à la mobilisation.
Des points d'appui sont créés dès le temps de paix, dans
le but d'assurer la sécurité pendant les premiers jours de
la guerre, où la garnison n'est pas encore au complet.
Fig. 218.—Abris de combat pour troupes de secteur.


ce sont généralement des ouvrages en terre, à profil triangulaire,
à réseau de fils de fer et abris à l'épreuve contre les
balles et les éclats. On tend à les améliorer en donnant au
tireur un abri dans la position de tir au moyen de masques
en ciment armé.
Des emplacements sont prévus pour l'installation, derrière
le parapet, de mitrailleuses portatives ou sous tourelles
transportables.
Il est nécessaire de procurer aux défenseurs des retranchements
une position d'attente à l'abri du bombardement.
C'est dans ce but que l'on construit en arrière de la ligne
des abris de combat (fig. 218), défilés des vues de l'attaque,
de ses observatoires et de ses ballons. Ils sont sous roc ou
en béton. Les Allemands ont été les premiers à en construire
et le siège de Port-Arthur en a fait reconnaître
l'absolue nécessité. Comme ils sont coûteux, le nombre en
est restreint. Ce ne sont que des corps de garde pour de
petites unités destinées à parer à une surprise et à donner
aux renforts le temps d'arriver. Ces abris ne sont munis
que de bancs.
Si les secteurs ne sont pas dotés de pareils abris, la garnison
devra construire des abris de fortune (baraquements
en bois ou hangars métalliques démontables), dont la sécurité
résultera des emplacements choisis de manière à
échapper aux vues extérieures et aux effets du tir dirigé sur
la position principale. Ces abris doivent être reliés aux
postes de combat par des communications défilées.
A la mobilisation, l'organisation est complétée au moyen
des ressources de la fortification passagère, par l'aménagement
d'obstacles naturels, par la construction de nouveaux
retranchements, enfin par un large emploi des défenses
accessoires.
Pour localiser les mouvements partiels de retraite et servir
de base aux retours offensifs, « on doit prévoir... l'organisation,
en arrière des intervalles, de réduits de position
qu'occuperont de petites garnisons spéciales.
Ces réduits font partie intégrante de la ligne principale de défense ; ils
consistent en ouvrages fermés ou localités de peu d'étendue,
dont les emplacements, convenablement choisis, doivent,
autant que possible, rester complètement dérobés aux vues
de l'assiégeant dans sa marche sur le terrain des attaques. »
dans les éléments qui nous intéressent ,je vous oriente vers les pages 85 à 88
R2 et ses piquets

R3 et ses poteaux

Concernant ces fameux poteaux nervures, il semble que le boyau de la Fontaine près de Douaumont en soit pourvu, peut être que ce retranchement (entouré en jaune) aussi, je ne sais pas si comme vous l'avez révélé pour R3 Alain, il existe encore des traces de ce retranchement.


Également sur Froideterre comme vous le signalez

Source Verdunbilder.de rené REUTER
- albert et clemens
- Messages : 446
- Inscription : dim. févr. 24, 2008 1:00 am
Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Suite ...
pour ce qui est de R3
voici quelques vues prises depuis l'étang de Vaux qui sans le montrer réellement, suggèrent son emplacement
L'étang de vaux est le point d'arrivée de deux boyaux :
- à droite : le boyau d'Alterkirchen ( prolongement du boyau de l'étang) et qui arrive vers le centre de l'étang.

- à gauche : dans l'axe de la digue, le boyau qui part du poste de secours et rejoint Alterkirchen juste avant R3.


vu de l'étang on distingue ces deux boyaux se rejoindre et sur la gauche se trouve logiquement R3

sur cette autre vue prise depuis l'étang, il semble ( à fort grossissement) que la ligne de crête à l'emplacement de R3 soit plus sombre, est ce la levée de terre de R3 ?

Je vous souhaite à tous une bonne soirée
La connaissance sur le Bois Fumin progresse ! c'est une bonne chose
Patrick
pour ce qui est de R3
voici quelques vues prises depuis l'étang de Vaux qui sans le montrer réellement, suggèrent son emplacement
L'étang de vaux est le point d'arrivée de deux boyaux :
- à droite : le boyau d'Alterkirchen ( prolongement du boyau de l'étang) et qui arrive vers le centre de l'étang.

- à gauche : dans l'axe de la digue, le boyau qui part du poste de secours et rejoint Alterkirchen juste avant R3.


vu de l'étang on distingue ces deux boyaux se rejoindre et sur la gauche se trouve logiquement R3

sur cette autre vue prise depuis l'étang, il semble ( à fort grossissement) que la ligne de crête à l'emplacement de R3 soit plus sombre, est ce la levée de terre de R3 ?

Je vous souhaite à tous une bonne soirée
La connaissance sur le Bois Fumin progresse ! c'est une bonne chose
Patrick
- christophe lagrange
- Messages : 2636
- Inscription : dim. mai 08, 2005 2:00 am
- Contact :
Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bonsoir Patrick,
Je me suis un peu immiscé dans la conversation, mais cela coïncidait avec une trouvaille et une évocation-blog.
Merci pour Hardaumont
Je suivrai avec intérêt et quelques questions fort probablement.
Déjà voir l'étant de Vaux
quel plaisir.
Vous avez une belle collection.
Le Bois Fumin (le nom) me semble cité quelque part par mon grand père.
Cordialement,
Christophe
Je me suis un peu immiscé dans la conversation, mais cela coïncidait avec une trouvaille et une évocation-blog.
Merci pour Hardaumont

Je suivrai avec intérêt et quelques questions fort probablement.
Déjà voir l'étant de Vaux

Vous avez une belle collection.
Le Bois Fumin (le nom) me semble cité quelque part par mon grand père.
Cordialement,
Christophe
Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bonjour,
malheureusement, aujourd'hui, il est quelquefois difficile de s'y retrouver, faute à la nature qui reprend ses droits, mais également, à la main de l'homme, qui déjà en 1922,23,24, lançait de grandes campagne d'adjudication pour l'enlèvement des réseaux, vestiges de guerre, dans la zone rouge et les champs de bataille.
Ceci expliquant cela.
Amicalement
Florian
malheureusement, aujourd'hui, il est quelquefois difficile de s'y retrouver, faute à la nature qui reprend ses droits, mais également, à la main de l'homme, qui déjà en 1922,23,24, lançait de grandes campagne d'adjudication pour l'enlèvement des réseaux, vestiges de guerre, dans la zone rouge et les champs de bataille.
Ceci expliquant cela.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
- RADET Frederic
- Messages : 2259
- Inscription : lun. oct. 18, 2010 2:00 am
Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bonjour à tous,
puisqu'il est aussi question d'Hardaumont et afin "d'enrichir" ce beau sujet voici quelques vues des retranchements entre l'ouvrage d'Hardaumont et l'Ouvrage de Bezonvaux, à portée de fusil du Bois Fumin.
Comme au Bois Fumin on distingue toujours les piquets, et par endroit le grillage retenant la terre...

Bouclier de tranchée...

Le système de fixation rigide des piquets...



Le retranchement est toujours relativement profond par endroit...

Reste d'un abri à proximité du retranchement...

Un exemple en bon état au retranchement du Mardi-Gras près de Tavannes...

Cordialement,
Frédéric
puisqu'il est aussi question d'Hardaumont et afin "d'enrichir" ce beau sujet voici quelques vues des retranchements entre l'ouvrage d'Hardaumont et l'Ouvrage de Bezonvaux, à portée de fusil du Bois Fumin.
Comme au Bois Fumin on distingue toujours les piquets, et par endroit le grillage retenant la terre...

Bouclier de tranchée...

Le système de fixation rigide des piquets...



Le retranchement est toujours relativement profond par endroit...

Reste d'un abri à proximité du retranchement...

Un exemple en bon état au retranchement du Mardi-Gras près de Tavannes...

Cordialement,
Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
- RADET Frederic
- Messages : 2259
- Inscription : lun. oct. 18, 2010 2:00 am
Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bonjour,
quelques vues de R2...



Dés de béton du réseau en bordure du ravin.

Frédéric
quelques vues de R2...



Dés de béton du réseau en bordure du ravin.

Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
- RADET Frederic
- Messages : 2259
- Inscription : lun. oct. 18, 2010 2:00 am
Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bonsoir,
Patrick travail toujours d'arrache-pied sur le secteur du Bois Fumin, pour le remercier et l'encourager dans sa démarche (voir son Blog)
voici quelques vues des retranchements R2 et R3 prisent il y a quelques jours....
Restes de murs à R1,en pierre...

...et en béton....

Vestige d'une caisse à munitions témoin des violents combats dans le secteur...

Beaucoup plus buccolique le paysage de nos jours, sur le parapet de R2.
Le muguet qui sent bon...

...et les morilles qui sont bonnes...

Bon appétit !
Frédéric
Patrick travail toujours d'arrache-pied sur le secteur du Bois Fumin, pour le remercier et l'encourager dans sa démarche (voir son Blog)
voici quelques vues des retranchements R2 et R3 prisent il y a quelques jours....
Restes de murs à R1,en pierre...

...et en béton....

Vestige d'une caisse à munitions témoin des violents combats dans le secteur...

Beaucoup plus buccolique le paysage de nos jours, sur le parapet de R2.
Le muguet qui sent bon...

...et les morilles qui sont bonnes...

Bon appétit !
Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
- albert et clemens
- Messages : 446
- Inscription : dim. févr. 24, 2008 1:00 am
Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bonjour à toutes et tous
Bonjour Frédéric et sa petite famille
Merci pour les photos bucoliques du bois Fumin auxquelles je suis toujours très très sensible.
"Tout est arrondi, la mousse au sol est si souple, il n'y a pas d'épine, on dirait que la nature à voulu compenser..." comme le disait mon amie en visitant pour la première fois ce secteur du bois Fumin il y a quelques années.
ça me renvoi donc à un sujet que tu avait lancé Frédéric " Ces lieux pour nous magiques..." qui à mon goût devrait recueillir encore et encore plus de témoignages passionnants, car je pense que l'histoire ce n'est pas que le côté technique et visuel des choses c'est aussi beaucoup de notre ressenti.
J'aime beaucoup cette phrase : "la vie ce n'est pas ce que l'on à vécu, c'est ce dont on se souvient et la façon dont on s'en souvient". Évidemment nous n'avons pas vécu cette période, il n'est donc pas question de nos souvenirs, mais chacun de nous, lorsque nous arpentons les champs de bataille, appréhende l'histoire avec sa propre histoire personnelle. Moi c'est mon cas pour le bois Fumin, on a tous en nous quelque chose de ...
forum2.php?config=pages1418.inc&cat=8&p ... w=0&nojs=0
Concernant mon blog du bois Fumin voici les projets en cours et à venir ...
- réalisation de tout le système de tranchées et boyaux, au final il y en a des kilomètres sur ce km carré du bois Fumin
- le bois Fumin en relief ( avec tentative de reconstituer les 4 retranchements) et dans l’intérêt de visualiser les tranchées/boyaux avec leur vraies pentes et leur reliefs.
- un petit film d'une photo aérienne 1916 importée dans Google Earth , permettant un survol "virtuel" du bois Fumin comme en 1916
- et pour finir : le gros du gros travail : le Journal Des Evènements du bois Fumin
quelques mois de travail pour tout cela...
à plus tard
Patrick
Bonjour Frédéric et sa petite famille
Merci pour les photos bucoliques du bois Fumin auxquelles je suis toujours très très sensible.
"Tout est arrondi, la mousse au sol est si souple, il n'y a pas d'épine, on dirait que la nature à voulu compenser..." comme le disait mon amie en visitant pour la première fois ce secteur du bois Fumin il y a quelques années.
ça me renvoi donc à un sujet que tu avait lancé Frédéric " Ces lieux pour nous magiques..." qui à mon goût devrait recueillir encore et encore plus de témoignages passionnants, car je pense que l'histoire ce n'est pas que le côté technique et visuel des choses c'est aussi beaucoup de notre ressenti.
J'aime beaucoup cette phrase : "la vie ce n'est pas ce que l'on à vécu, c'est ce dont on se souvient et la façon dont on s'en souvient". Évidemment nous n'avons pas vécu cette période, il n'est donc pas question de nos souvenirs, mais chacun de nous, lorsque nous arpentons les champs de bataille, appréhende l'histoire avec sa propre histoire personnelle. Moi c'est mon cas pour le bois Fumin, on a tous en nous quelque chose de ...
forum2.php?config=pages1418.inc&cat=8&p ... w=0&nojs=0
Concernant mon blog du bois Fumin voici les projets en cours et à venir ...
- réalisation de tout le système de tranchées et boyaux, au final il y en a des kilomètres sur ce km carré du bois Fumin
- le bois Fumin en relief ( avec tentative de reconstituer les 4 retranchements) et dans l’intérêt de visualiser les tranchées/boyaux avec leur vraies pentes et leur reliefs.
- un petit film d'une photo aérienne 1916 importée dans Google Earth , permettant un survol "virtuel" du bois Fumin comme en 1916
- et pour finir : le gros du gros travail : le Journal Des Evènements du bois Fumin
quelques mois de travail pour tout cela...
à plus tard
Patrick
Re: R2 (près du fort de vaux) peut être localisé
Bon courage....!